Génial ! Je peux me connecter !

Eh oui, la dernière fois que j'étais venue en Lettonie, j'avais dû me passer de connexion Internet pendant près de dix jours ! Cette fois, ce ne sera pas le cas et je vais pouvoir constituer un journal de bord qui tienne la route.

Je me suis donc levée ce matin à 3h30 après quelques heures d'un sommeil léger. Je me suis rendue à l'aéroport en compagnie de JM et d'Annick, autre collègue à nous accompagner au cours de ce stage. En fait, c'est son mari qui nous a emmenés tous les trois à l'aéroport mais n'allons pas nous perdre dans des détails superflus.

Là, nous avons retrouvé nos sept stagiaires et l'embarquement s'est fait sans encombre. Par contre, l'avion s'est envolé avec une demi-heure de retard en raison d'un obscur problème d'ordinateur. A un moment, avant de partir, toutes les lumières se sont éteintes et nous avons été plongés dans le noir. Les filles du groupe s'amusaient à rappeler à JM que le film "Les Survivants", racontant la terrible odyssée de cette équipe de sportifs dont l'avion s'était écrasé sur la Cordillère des Andes, avait commencé exactement comme ça ! Il est vrai que le pauvre JM a peur en avion et que le petit groupe semblait follement s'amuser de cette faiblesse, ce qui est un peu vachard !

Mais le voyage s'est déroulé sans souci (j'ai dormi presque tout le temps) et nous sommes arrivés à Munich om nous avons fait une longue escale. Puis, nouvel envol vers Riga où nous sommes arrivés sans encombre. L'avion était bondé ! Que viennent-ils faire à Riga, tous ces gens ? Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'émission de la veille !

La capitale lettone était déjà plongée dans les ténèbres et il faisait un froid vif. Pas de neige, cependant.

Après quelques formalités incontournables (récupération du véhicule de location, changement de monnaie), nous avons rallié notre hôtel qui se trouve au centre de Jelgava, petite ville sise à 42km de Riga et dont le nom signifie "l'endroit en bas". Ce n'est pas faux. C'est une des villes situées le plus bas sur la carte de Lettonie.

L'hôtel est bien mieux que celui de l'an dernier : les chambres y sont plus petites mais plus modernes et confortables, même si l'ensemble reste de facture assez modeste. Il y fait bon, c'est propre, on y est bien installés... je suis contente de mon choix et des recommandations d'Anda.

Anda que nous avons d'ailleurs retrouvée dans le hall de l'hôtel et qui a tenu à nous emmener dîner dans ce même établissement où le précédent groupe de stagiaires en Lettonie avait fait la fête l'avant-veille du retour en France. Ca m'a fait tout drôle de passer la soirée là. Pendant quelques instants à peine, je me suis prise à imaginer que nous étions toujours au mois de mai dernier et que rien de ce que j'avais cru vivre pendant les neuf derniers mois ne s'était produit. Que j'avais rêvé tout ça ! Que ces neuf mois ne s'étaient jamais écoulés ! Mais ce n'était qu'une impression fugitive, bien sûr !

L'ambiance était excellente mais la bouffe lettone est toujours aussi calamiteuse. Bonne au goût mais tout de même calamiteuse! Mais j'y reviendrai dans un autre post car, là, mine de rien, il est une heure chez nous et le clairon sonne dès six heures pour moi, demain !