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27 juillet 2010

On change tout !

Depuis quelques jours, l’affichage de ce blog était totalement bouleversé suite à un drôle de bug : tout ce qui se trouvait dans la marge de droite était soudain relégué en bas de page et cela rendait la consultation de ce site assez malcommode.

Tinky m’a donc proposé d’en modifier l’aspect. A titre d’exemple, elle a procédé à plusieurs changements sur son propre blog et m’a demandé ce que j’en pensais.

Au départ, très honnêtement, j’étais assez sceptique car je trouvais le résultat un peu étriqué mais j’ai quand même laissé le champ libre à mon amie histoire de tenter l’expérience, en lui donnant tout de même deux-trois indications.

Au final, je ne suis pas mécontente du résultat : le blog paraît “mieux rangé” et semble avoir pris un petit coup de jeune avec plusieurs petits gadgets comme le moteur de recherche ou les cases à cocher pour évaluer l’article.

J’espère que cela rendra ce blog plus attrayant et génèrera plus de visites et de commentaires car franchement, c’est un peu frustrant et décourageant de s’investir à ce point et d’intéresser si peu de monde.

En tout cas, merci Tinky. Même si je n’étais pas très partante au départ, ce petit ravalement de façade est, ma foi, bien réjouissant.

22 juillet 2010

The Amplifetes - Somebody New (official video)

Ca ressemble à du Sébastien Tellier, la voix est douce comme celle de Sébastien Tellier, la barbe fournie comme celle de Sébastien Tellier, les cheveux abondants comme ceux de Sébastien Tellier, les lunettes bien chaussées comme celles de Sébastien Tellier, les fringues élégantes comme celles de Sébastien Tellier, le clip délirant comme ceux de Sébastien Tellier mais CE N'EST PAS du Sébastien Tellier. C'est quand même drôlement bien ! Régalez-vous ! Et merci à Tinky d'avoir titillé ma curiosité en me parlant de cette ressemblance effectivement frappante !

21 juillet 2010

MIKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!! (9)

A la faveur de vacances passées dans de la famille en Provence, je suis donc allée voir Mika sur scène, dans les magnifiques Arènes de Nîmes, comme je l’avais fait il y a deux ans jour pour jour.
Après avoir laissé la voiture dans un parking souterrain, nous avons gagné les Arènes en entrant toujours par l’accès réservé aux personnes handicapées. Une fois encore, j’étais magnifiquement bien placée : un peu loin mais juste en face de la scène.
L’endroit est toujours aussi majestueux et, comble du bonheur, nous n’avons absolument pas eu froid cette fois-ci. Non seulement le mistral ("l'ouragan") ne soufflait pas mais en prime, il faisait (et il fait encore) une véritable canicule.
Le public paraissait peut-être un peu moins nombreux qu’en 2008, mais il était, comme le temps, nettement plus chaleureux ! Aucun sifflet, aucune huée à déplorer pendant les premières partie.
La scène a d’abord été occupée par Newton Faulkner que je ne connaissais pas du tout mais qui, en dépit de son look peu engageant, nous a enchantées, Maman et moi, avec sa voix très agréable et ses mélodieuses chansons de baladin.
Sans oublier sa reprise de "Bohemian Rhapsody" de Queen, tout seul et à la guitare : sublime !



Je suis restée nettement plus sceptique devant la prestation de Florence and the Machine, venus assurer la deuxième partie. J'avais pourtant beaucoup entendu parler de ce groupe, et en des termes très élogieux. Or, s'il est vrai que la chanteuse a une belle et puissante voix, je trouve que les chansons se ressemblent toutes et à la longue, je me suis ennuyée ferme. Mais je vous laisse vous faire votre propre opinion : 





Après la fin de ces prestations, il a fallu encore attendre un bon moment avant que n'arrive celui pour lequel nous nous étions déplacés. Il n'est apparu sur scène qu'à la nuit tombée, à 22h30 exactement. Nous avions tant patienté que je me demandais à quel point une telle attente était normale. Aujourd'hui encore, je me demande s'il n'y aurait pas eu quelque problème en coulisse car au début du concert, il paraissait étrangement absent. Il a enchaîné deux chansons au piano (dont la version française de "Grace Kelly") sans rien dire d'autre qu'un simple "Bonsoir, Nîmes !', ce qui ne lui ressemble guère. Timidité ? Mauvaise humeur ? Ce n'est qu'au moment où il a chanté "Rain" que la communion semble s'être établie avec le public. Enfin, ce n'est peut-être que ma vision des choses. Il est possible qu'après avoir trop attendu, ce soit tout simplement moi qui ai été un peu absente au début du spectacle. 

Venons-en au show lui-même. Beaucoup de points communs avec les prestations de Bercy et du Zénith mais très peu d'effets spéciaux, cette fois. Mika avait bien précisé que pour sa tournée des festivals, le dispositif serait plus léger. Donc, pas de salon occupé par les musiciens, pas de faux bulletin d'information, pas de fusée qui implose, pas de cosmonaute qui descend tout droit du ciel ni de valise qui transporte entre les mondes. Restent les morceaux de bravoure : danse debout sur le piano, imitation d'un solo de trompette avec les mains, fausses funérailles avant "Love Today" et faux jeu de massacre des musiciens après, "Doctor John" en manteau multicolore et surdimensionné, "Over My Shoulder" à vous coller des frissons partout, "We are Golden" ultra-dynamique,  percussions sur lessiveuses en guise d'introduction sur "Lollipop" et lâcher de ballons à la fin. Je l'ai aussi vu chanter "Kick Ass" en public pour la première fois et sa reprise de "La Solitutde" de Barbara était encore meilleure qu'à Toulouse. Une merveille parfaitement maîtrisée qui a subjugué les Arênes entières.  On dira ce qu'on voudra, mais l'acoustique de ces lieux est parfaite et un concert avec le ciel en guise de plafond, c'est quand même magnifique !

Mika aussi était impressionné par l'endroit. Il a expliqué que lorsqu'on donne un concert dans un lieu aussi prestigieux, on a toujours l'impression que l'on n'y reviendra jamais et il lui paraissait très étrange de s'y produire une nouvelle fois. J'adore ce gars : il rencontre un succès planétaire et parvient encore à s'étonner de ce qui lui arrive. Les gens blasés sont tellement nombreux et surtout tellement pénibles !

Autre truc qui m'a étonnée : la capacité qu'avait Mika à se rappeler tout ce qu'il avait dit et fait lors de son précédent passage dans les Arènes ! Notamment le fait d'avoir séparé le public en deux parties (les Grecs et les Romains) et de les avoir fait s'affronter en chanson. Cette fois, il a divisé le public et "taureaux" et "toréadors" et c'est sur la chanson "Blame it on the girls" que nous nous sommes mesurés. Maman et moi étions juste sur la démarcation. J'étais taureau et elle toréador. Je vais partie des perdants mais je maintiens que c'est injuste : les "toréadors" devaient reprendre la partie la plus aiguë du refrain, donc, il est évident qu'on les ait nettement mieux entendus que les taureaux, non mais !!!

Bien qu'arrivé tardivement, Mika est resté deux heures sur scène. Rappelé à cor et à cris par un public enthousiaste, il revient sur scène sous les acclamations. "Attendez : on décide ce qu'on va faire !", lance-t-il, le plus naturellement du monde, avant d'entamer "Any Other World" et de terminer en (re)chantant "Relax". Il ne pourra jamais y échapper, à celle-là ! "Relax" est à Mika ce que "Purple Rain" est à Prince : un incontournable. 

Et c'est déjà fini ! En regardant s'éloigner sa longue silhouette toute de blanc vêtue littéralement lumineuse dans les éclairages violets, en la voyant disparaître soudain dans un recoin noir de la scène, je me sentais vraiment comblée mais un peu triste aussi. C'est le dernier concert de Mika que je verrai pour cette tournée ! Dieu seul sait quand je pourrai le revoir une prochaine fois. 

15 juillet 2010

Julian Perretta - Wonder Why

Grâce au Facebook de la radio NRJ, je viens de découvrir cette entrainante et rafraichissante ritournelle ainsi que son charmant (mais alors très, trèèès charmant) interprète, Julian Perretta, petit nouveau de la pop british. Encore un joli (très, trèèès joli) brun bouclé qui vient creuser le sillon précédemment tracé par l'incomparable Mika et l'adorable Sliimy. Il a été découvert, tout comme ces derniers, par Perez Hilton, blogger controversé qui n'hésite jamais à égratigner les people mais qui a toujours des goûts très sûrs en matière de musique. Ou tout au moins des goûts qui correspondent aux miens ! Je ne sais pas si nous tenons-là le tube de l'été mais j'adorerais que ce soit le cas. En tout cas, moi, j'écoute déjà en boucle (de cheveux bruns !).

07 juillet 2010

De mal en pie.

Aujourd’hui – ou plutôt hier, d’ailleurs ! – j’ai fait ma B.A avec l’aide de deux collègues.
Tout avait commencé la veille : alors que je me préparais un thé vert dans la salle de repos du bâtiment administratif où je travaille, j’ai entendu des caquètements étonnamment puissants à l’extérieur. J’ai regardé par la fenêtre qui donne sur une sorte de petit jardin enclavé entre plusieurs bâtiments et j’ai aperçu une pie qui sautillait entre les buissons et les lavandes.

Elle avait dû descendre en piqué dans ce petit carré de verdure mais ne disposait pas d’assez de place pour reprendre son essor et s’envoler dans les airs. Je l’aurais bien tirée de ce mauvais pas mais elle s’est cachée dans la végétation et je ne l’ai plus vue.
Cela me turlupinait quand même et j’en ai parlé à Maman le soir mais elle m’a rassurée en me disant qu’elle trouverait toujours quelques insectes à manger et qu’elle ne mourrait pas.
Et effectivement, ce matin, elle était toujours là, coincée dans son bout de patio. Une de mes collègues, Corinne, s’est aperçue qu’elle boitillait et qu’elle était sûrement blessée. Ecolo et sensible à la détresse animale, elle a décidé d’aller la sortir de là, tout de même et je me suis proposée de l’aider. Il fallait nous voir, sans doute, en train de progresser dans ce jardinet malcommode à la poursuite de cette petite bête effrayée qui ne s’en laissait pas compter et qui réussissait à nous fausser compagnie chaque fois que nous pensions la tenir enfin. Nous avons essayé un bon moment de l’attraper, sous les ricanements d’autres employés de la maison qui assistaient au spectacle depuis les fenêtres de leur bureaux et refusaient catégoriquement de nous aider, “Surtout pour sauver une pie ! Une saloperie pareille !”, je cite ! Finalement, un de nos collègue informaticien, apitoyé, s’est joint à nos efforts et Corinne a pu enfin attraper l’oiseau effrayé que nous avons relâché sous les arbres.
Mais tout bien réfléchi, je ne sais pas vraiment si nous avons fait une si bonne action que ça parce que quelques minutes après, j’ai entendu des cris étranges, comme des espèces de miaulements rauques et, regardant par la fenêtre de mon bureau, j’ai aperçu trois pies teigneuses qui s’en prenaient méchamment à une quatrième qui boitillait et ne pouvait s’envoler. La “nôtre”, j’en ai bien peur !  Etait-elle attaquée précisément parce qu’elle était affaiblie ? Sentait-elle trop l’être humain après qu’on l’ait touchée ? Etait-elle arrivée dans le jardin intérieur précisément parce qu’elle était poursuivie par les autres ? Je ne saurais le dire mais mes collègues n’avaient pas vraiment tort : elles sont vraiment mauvaises entre elles, ces bestioles ! J’ai vu que notre Margot parvenait à s’éloigner sans être davantage blessée par ses semblables mais je me demande bien où elle en est à présent. Au fond, comme dit Corinne, mieux vaut encore qu’elle meure en liberté plutôt que coincée entre ces quatre murs ! N’empêche ! Nous aurions dû la recueillir et l’adopter !