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13 avril 2014

Suite et fin du séjour à Londres.

Le concert des Basics au Birthdays a été des plus enthousiasmants. Une soirée pleine de belles surprises que j’ai choisie de raconter ici, sur mon blog exclusivement consacré à Gotye, ses collaborateurs et son univers incroyable et si méconnu en France. 

Un blog qui perdure, mine de rien ! Soixante-trois articles en vingt-deux mois d’existence, s’il vous plaît ! C’est qu’il y en a, des choses à raconter sur ce garçon qui est résolument tout sauf l’homme d’un seul titre ! D’ailleurs, j’ai déjà en tête des projets de nouveaux articles à son sujet.

En attendant, le moment est venu de raconter mes dernières heures dans la belle capitale anglaise. Une capitale que j’aurais dû visiter en compagnie d’une fan française rencontrée la veille mais comme nous connaissions Londres aussi mal l’une que l’autre et étant donnée l’inexistence de mon sens de l’orientation, nous ne nous sommes pas retrouvées. Pas grave ! Ce sera pour une autre fois ! Je suis sûre et certaine que je retournerai à Londres un jour. Car même  si j’ai beaucoup marché dans les rues de la ville, je ne me suis pas véritablement perdue et ne redoute plus de m’y rendre. Trouvez le métro ou le bus qu’il vous faut et vous êtes sûr de rentrer chez vous sans dommage ! Bien sûr, je préfèrerais ne pas y retourner seule : arpenter en tous sens une ville inconnue quand en plus on est seul devient vite lassant. Je suis d’ailleurs certaine que je n’avais pas autant marché depuis une éternité. 

Je suis rentrée à l’hôtel rompue de fatigue mais contente quand même car même si j’ai un peu raté ma visite des plus célèbres monuments, j’ai malgré tout aperçu la grande roue (le London Big Eye) et Big Ben. Sérieusement, j’aurais râlé si je n’avais pas vu Big Ben. C’est pour moi LE monument emblématique de Londres et je voulais absolument le voir ! Malheureusement, je n’ai pas pu prendre de photos car je me trouvais alors à bord d’un bus à impériale dont le chauffeur avait une conduite pour le moins… sportive, dirons-nous ! Néanmoins, je ne résiste pas au plaisir de piocher une image sur Internet afin de la placer sur ce blog.
Tamise-big-ben-elizabeth-tower-london-eye
Le soir venu, j’ai dîné à mon hôtel pour la première et la dernière fois du séjour. Je voulais manger anglais : pas indien comme le premier soir, ni chinois, ni japonais, ni italien comme on peut le faire à n’importe quel coin de rue ou en France. Je me suis donc régalée d’un Yorshire pudding, une recette délicieuse dont je gardais un fort bon souvenir, ayant dégusté ce plat lors d’un précédent séjour en Angleterre il y a vingt-cinq ans.
Traditional.Sunday.Roast-01
Franchement, en France, on a tort de déconsidérer la cuisine anglaise (le plus souvent sans même l’avoir goûtée !) car elle mérite tout à fait que l’on s’y intéresse ! 

De même, à Londres, j’ai beaucoup apprécié le cosmopolitisme et la sérénité de la ville : on peut y croiser des sikhs enturbannés, des indiennes en sari, des femmes plus ou moins voilées personne ne se regarde, personne ne se provoque. Et comme personne ne s’énerve avec ça, cela n’en devient pas énervant du tout. Les gens sont sympathiques, viennent spontanément vous parler ou vous renseigner si vous paraissez un peu perdu. Les personnes handicapées ne sont pas davantage dévisagées… Oh, je ne dis pas que l’Angleterre est le pays des Bisounours ! J’ai bien vu quelques personnes s’invectiver à des carrefours mais la ville a tout de même un côté humain et “relax” qui nous fait un peu défaut ici. 

Malgré tout, je commençais quand même à avoir envie de rentrer chez moi, partager toute cette belle expérience avec mes proches et c’est de bon matin que j’ai regagné l’aéroport d’Heathrow le lendemain, la valise et l’esprit chargés de souvenirs. 

09 avril 2014

Londres ! Londres ! Londres !!!

Finalement, j’ai sauté le pas ! Je l’ai accompli, ce satané voyage à Londres ! Sans avoir le temps de passer chez le coiffeur et surtout sans smartphone ! Non que je n’ai pas essayé d’en racheter un autre mais il se trouve que chez mon opérateur, ils n’ont JAMAIS voulu m’en vendre un autre, me répétant ad nauseam que je devais attendre le mois de juillet pour changer de mobile et que c’était comme ça, et que ce n’était pas possible de faire autrement, etc… etc… J’ai eu beau leur expliquer (et ma gentille collègue et ex-binôme venue m’accompagner aussi) que je l'avais involontairement endommagé, que j’y voyais très mal, que j’avais vraiment besoin d’un téléphone maniable sur lequel on puisse bien tout distinguer, qu’il ne s’agissait pas d’une exigence sans fondement mais d’une urgence réelle, vu que je partais en voyage et aurais des gens à retrouver sur place, rien à faire ! Le type que j’avais en face de moi a même été jusqu’à me dire que pour partir en voyage, je n’avais pas besoin de voir quoi que ce soit sur mon écran et que de toute façon, si je passais des appels depuis l’étranger, ils seraient hors forfait ! Comme si c’était son problème ! Je vais vraiment finir par croire que mon opérateur téléphonique n’a pas besoin de mon argent ! Question à creuser !

Entre-temps, j’ai tenté à plusieurs reprises de faire redémarrer mon smartphone si cruellement immergé mais rien à faire ! L’astuce du riz qui marche si bien pour tout le monde a été complètement inopérante pour moi, comme par hasard ! Une tentative d’acheter une nouvelle batterie, au cas où l’actuelle aurait tout simplement grillé n’a rien donné non plus, mais simplement parce que nous nous sommes trompés de référence ! La nouvelle batterie est arrivée dans ma boîte à l’avant-veille de mon départ mais ce n’était pas le bon modèle ! Décidément, et comme je l’avais écrit il y a quelques années sur ce blog, quand ça ne doit pas arriver, ça n’arrive pas, c’est tout !

C’est donc munie d’un tout petit téléphone portable prêté par ma mère que je me suis finalement envolée pour Londres, résolument incapable de passer à côté de l’occasion unique de voir les Basics se produire en Europe ! L’appareil correspondait exactement à ce que je ne voulais pas : petit écran, touches minuscules, maniabilité réduite… Heureusement, il compensait largement ces désagréments avec un son extraordinaire et une autonomie plus que remarquable ! Situation viable, donc, mais fort peu fonctionnelle ! Et surtout, je n’allais pas être capable de faire partager à tous mes contacts le détail de ce voyage en temps réel sur Internet, comme je l’avais souhaité ! Pour les photos, je décidai d’emmener mon caméscope avec moi ! Un ustensile supplémentaire dont je n’avais pas prévu de m’encombrer ! Décidément, rien ne se passait comme je l’avais envisagé !

D’ailleurs, on passera très vite sur le fait que j’aie failli louper mon avion en dépit d’une arrivée tout à fait dans les temps à l’aéroport… J’étais carrément allée l’attendre dans la mauvaise salle d’embarquement ! C’est tout moi, ça ! Une véritable Bridget Jones à la française et même pas fictive ! En plus, il faisait un vent terrible sur Toulouse ce jour-là et j’ai craint jusqu’au départ que mon vol ne soit annulé ! Parti comme c’était, il n’aurait plus manqué que ça ! Mais non ! Après deux heures de vol paisible et à peine secoué de temps à autre par les bourrasques, j’ai enfin découvert l’aéroport d’Heathrow dont j’avais tant entendu parler, puis le métro londonien, ce bon vieil Underground qui, durant les jours suivants, allait devenir mon allié le plus précieux et mon incontournable sauveur dès que j’allais avoir le sentiment d’être un peu égarée.

En une petite heure, la Picadilly Line me mena tout droit de l’aéroport à mon hôtel ! Et là, je découvris que j’avais préparé mon séjour encore mieux que je ne le croyais. J’avais choisi de loger à l’hôtel President et il se trouve que celui-ci se trouvait carrément à deux pas de ma bouche de métro ! Impossible de se perdre même avec un sens de l’orientation aussi inexistant que le mien. 

Ma chambre, située au septième étage était petite, dotée d’une décoration très “vintage” mais s'avérait fonctionnelle, confortable, et d’une irréprochable propreté. 

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Ma fenêtre donnait directement sur l’Imperial Hotel et son architecture remarquable. 

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Les deux établissements, loin de se concurrencer, appartenaient à la même chaîne d’hôtels. C’est d’ailleurs à l’Imperial que je devrais, les jours suivants, aller prendre mon petit déjeuner.

En attendant, je passai mon premier après-midi londonien à me balader dans mes nouveaux quartiers puis, le soir venu, je partis à deux stations de là, rejoindre deux fans allemandes de notre Gotye international que je n’avais, jusqu’alors, connues que sur Internet.

Nous avons dîné ensemble à Covent Garden, dans un restaurant indien appelé Masala Zone et je ne sais absolument pas comment je me suis débrouillée pour arriver à bon port sans plus de difficultés que ça ! Décidément, je n’en finissais pas de m’épater moi-même ! Fallait-il que j’aie envie de me trouver là, de voir ce concert et de rencontrer ces correspondantes pour en arriver à de tels exploits !

C’était un peu étrange de se retrouver ainsi avec ces deux jeunes femmes que je n’avais côtoyée qu’à travers les réseaux sociaux mais la soirée fut quand même  très sympathique. La conversation, bien sûr, ne manqua pas de tourner autour de nos musiciens préférés et sur le concert qui nous attendait. La prestation devait avoir lieu le lendemain soir. L’impatience commençait à nous gagner.

Après cette agréable rencontre, je passai ma première nuit à Londres. Une nuit paisible. Puis le lendemain, je poursuivis mes pérégrinations dans la ville, découvrant quelques incontournables comme ces cabines téléphoniques rouges : 

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ces bus à impériale tout aussi rouges :

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Ou le magnifique British Museum que Kris et Tim, les deux autres membres des Basics, avaient visité quelques jours plus tôt mais dans lequel je ne suis pas rentrée car on peut finir par y passer la journée si on veut le visiter correctement !


Et moi je tenais à être en forme pour le concert prévu le soir-même !