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24 mars 2011

Les garçons au volley.

Pendant mes vacances cadurciennes – qui sont bien loin et dont tout le bénéfice semble déjà épuisé ! – je ne me suis pas contentée d’assister à des matchs de rugby en fauteuil, de revoir ma famille et de me balader dans des lieux familiers. Je suis aussi allée voir mes neveux et mon frère jouer au volley : c’est leur grande passion ! Moi, je ne suis pas sportive pour deux sous et pas très intéressée par la question mais je leur avais promis d’aller les voir à l’œuvre et surtout de les filmer alors voici quelques images de l’entraînement d’Alexandre et Jérémy ainsi que des extraits d’un match arbitré par Michel se déroulant en parallèle. Je n’y connais pas grand chose en volley et je ne sais pas du tout si les images que j’ai filmées comptent parmi les moments les plus intéressants de la rencontre et de l’échauffement, mais si de vrais amateurs veulent en savoir plus, le résumé de la soirée est la, sur le blog de Cahors Volley. Et je salue chaleureusement tous ces joueurs très sympathiques et accueillants.






21 mars 2011

Floppy, chien du Causse.

L’an dernier, pour ses trente ans, ma nièce Magalie s’est vue offrir le petit Yorkshire de ses rêves, une adorable boule de poils répondant au drôle de nom de Floppy, année des F oblige…




Normalement, je ne suis pas particulièrement branchée chiens de petite taille. J’aime les bouledogues français, certes, mais avec un père chasseur, j’ai plutôt grandi au milieu des épagneuls et des griffons, sans compter mon gros faible pour les Labradors. Je n’aurai certainement pas fait de mal à un Yorkshire, bichon ou autre caniche mais je dois avouer que ces races-là ne sont pas vraiment ma tasse de thé car on est souvent habitués à les croiser dans les villes sous forme de petits sacs à crottes velus et teigneux agrémentés de manteaux ridicules et de non moins ridicules nœuds- nœuds roses dans les poils.
Pas de ça chez nous ! Mon frère a décidé que Floppy ne serait pas un de ces petits chiens de salon tellement surprotégés qu’ils en deviennent exagérément craintifs ou tellement gâtés qu’ils en deviennent agressifs. Floppy est donc élevé comme tous les chiens de la famille : en chien rural ! Il va s’ébattre dans l’herbe, galope dans les fourrés, grimpe partout, joue avec tous, et même si certains amis de la maisonnée ne peuvent s’empêcher de lui offrir des manteaux d’un goût contestable
"Vous êtes prévenus, je ne bouge pas d'ici tant qu'on ne m'a pas retiré ce machin !"
"J'ai l'air bien ridicule ! Et le pire c'est que je m'en rends compte !"



"Celui-là me fait carrément ressembler à un Gognol !"
c’est encore au naturel, dans son rôle de “vrai chien” qu’il se sent le mieux et qu’il est le plus craquant ! Et en plus, comme il passe sa vie dans la nature, il ne dégage pas d’odeur désagréable comme ces pauvres petits chiens de ville frustrés et stressés. En plus, avec Myrtille, ils forment une sacrée paire d’amis. Difficile, quand on voit ces deux-là se promener ensemble, de penser qu’à la base, c’est du même animal qu’il s’agit et qu’ils descendent l’un et l’autre du loup ! Il n’empêche qu’ils me font tous les deux vraiment craquer. L’une par sa douceur et l’autre par son côté hyperactif et sa drôlerie ! Un vrai petit Zébulon qui n’a pas une seconde à lui comme on peut le voir ici et qui nous fait souvent bien rire.

 

 
Tout ça pour vous dire : laissez vos chiens être des chiens, quelle que soit leur taille et n’en faites pas des jouets grotesques ! Vous y gagnerez à tous les points de vue !

13 mars 2011

Un article signé Mika.

Non, je vous rassure tout de suite ! L’icône pop américano-libanaise dont rien ne semble vouloir arrêter l’irrésistible ascension  n’est pas encore promue co-auteur de ce blog !!! Devenu depuis peu l’égérie des parfums Hugo Boss comme on peut le voir ci-dessous, il a certainement mieux à faire.


Il se trouve cependant que, depuis environs sept mois, Mika est invité à rédiger un article mensuel dans un journal italien appelé La Republica XL. Les sujets de ces colonnes sont laissés à sa libre appréciation et il y livre pèle-mêle souvenirs, réflexions et doux délires pour le plus grand plaisir de ses fans.

Dans l’article de ce mois-ci, il choisit enfin d’aborder l’effroyable accident arrivé à sa sœur Paloma en octobre dernier et sur lequel je suis souvent revenue dans ce blog.

Paloma Penniman
Un article sensible et intelligent dans lequel Mika ne s’exprime pas seulement sur cette terrible expérience familiale mais sur des enjeux sociétaux de taille. 

L’occasion aussi de revenir sur quelques contre-vérités colportées par la presse et que j’avais en toute bonne foi relayées sur ce blog, toute à mon empressement de donner des nouvelles de la malheureuse. On y apprend notamment que Mika n’a NULLEMENT assisté à cet accident et qu’il n’a en aucun cas appelé les secours lui-même ! Navrée donc d’avoir répété ces bêtises ici. 

Mais revenons plutôt à l’article, traduit par mes modestes soins : 

Dans la vie, il se produit des choses qui vous font réaliser que personne ne peut ni ne doit vivre seul.
Le 10 octobre, l’an dernier, ma sœur aînée, Paloma a eu un accident après une pendaison de crémaillère dans son nouvel appartement où elle avait aménagé la veille seulement. Le déménagement avait été important. Née avec un handicap qui a laissé un côté de son corps nettement plus faible que l’autre, elle avait hésité à déménager pendant un temps puis s’y était finalement décidée. Ayant participé à la préparation de son appartement pour la pendaison de crémaillère, mon frère et moi-même sommes restés à la fête.
Fortuné Penniman, benjamin de la fratrie et seul frère de Mika (un air de famille incontestable !)
L’ambiance était simple et amicale et je suis rentré à minuit après avoir passé une excellente soirée.
A cinq heures du matin, j’ai été réveillé par des cris et des coups frappés à ma porte. Paloma était tombée par la fenêtre de sa chambre située au quatrième étage et avait atterri sur la clôture en contrebas. J’ai bondi hors de mon lit et couru vers son appartement. J’aurais pu tuer quiconque se trouvant sur ma route mais quand je l’ai vue, j’ai reculé. Je ne voulais pas qu’elle sache que j’étais là.
Entourée par des ambulances et des pompiers, elle gisait sur la clôture dont les sommets transperçaient son corps en quatre endroits différents. J’en voyais un qui traversait sa jambe. Elle paraissait tellement abattue mais elle était encore étonnamment consciente. Je me suis caché avec mon frère dans une ambulance et j’ai appelé ma famille, tout autour du monde, pour qu’ils rentrent à la maison. C’était le soixantième anniversaire de mon père et quand je l’ai appelé à Dubaï, il pensait que je lui téléphonais de l’aéroport et que je lui avais fait la surprise de venir.
Il a fallu presque deux heures pour ôter Paloma de la clôture. Incapable de la retirer des grilles par peur de lui faire perdre trop de sang, on les a sciées et laissées en elle jusqu’à ce qu’on puisse les enlever en salle d’opération. Elle était consciente pendant tout ce temps. J’ai regardé les médecins l’allonger sur un brancard et l’anesthésier en pleine rue. Au moment où j’ai touché son visage, elle s’était endormie. Les voisins étaient éveillés, silencieux et sous le choc. Paloma a été héliportée vers le Royal London Hospital où, au bout de quatorze heures, des chirurgiens ont réussi à sauver sa vie. Étonnamment la clôture qui avait causé ces effroyable dégâts est aussi celle qui lui a sauvé la vie. N’étant pas tombée sur le sol, elle n’a pas encouru de blessure à la tête ni de dommage cérébral.
Aujourd’hui, Paloma est toujours hospitalisée. A sa sortie, elle sera transférée dans une maison de repos où elle devra réapprendre à marcher et à solliciter les nerfs de ses jambes et de ses hanches afin de guérir. Son rétablissement complet prendra sans doute des années.
Ayant grandi en France et au Royaume Uni, j’ai toujours connu un système de sécurité sociale public. Mais l’accident de ma sœur m’en a fait pleinement apprécier la valeur. Du berceau à la tombe nous bénéficions d’un système de santé publique qui nous laisse croire qu’il a toujours existé et existera toujours. Dire que nous le prenons pour acquis est, je pense, un euphémisme.

 
Toute la fratrie Penniman : de gauche à droite Zuléïka,Yasmine, Mika, Paloma et Fortuné
Nés de père américain, nous avons toujours eu des des passeports américains. Si cet accident était survenu là-bas, nos parents auraient dû vendre leur maison à l’heure qu’il est. Le gouvernement américain envoie des troupes à l’étranger pour “défendre les droits de ses citoyens” mais laisse son peuple “sans défense” quand les gens se blessent chez eux. Si vous vous défenestrez en Amérique – vous êtes tout seul. C’est effroyable. Une autre parente qui a eu un malaise à Los Angeles, il y a un an, a été soignée pendant quatorze heures au Cedar Sinaï Hospital qui était tout proche et s’en tire avec une facture de 19 000 $ qu’elle paie encore. Nous avons grandi sans assurance maladie et ma sœur, en tant que résidente du Royaume Uni est fière de ne pas en avoir eu besoin.
Alors que des coupes budgétaires sont faites en Europe, les deux secteurs les plus menacés sont étrangement ceux que nous tenons le plus pour acquis – l’éducation et la santé. L’expérience vécue par ma sœur m’a-t-elle fait apprécier davantage le Royaume-Uni ? Sans aucun doute ! Je ne comprends pas pourquoi les États Unis en sont arrivés à un point ou l’assurance maladie est tributaire de compagnies d’assurances privées, plus préoccupées par le profit que par les soins. La réforme de la Santé d’Obama est un pas dans la bonne direction mais que faudra-t-il pour changer non seulement le système d’un pays mais toute sa culture ? Bien des Américains voient la sécurité sociale nationale comme une menace étrangère contre le système avec lequel ils ont grandi. En regardant l’Amérique, il est plus facile de passer au privé que de retourner à un système gratuit et public.
Avec le second meilleur système de santé publique au monde – en dépit de tous les problèmes dont nous entendons parler chaque jour – l’Italie, comme le Royaume Uni, a beaucoup à défendre : et plus que jamais, il semblerait que nous ayons à faire de même à l’avenir.

11 mars 2011

Impressionnants Diables Cadurciens.

Pour ces vacances de février, je passe une semaine en famille dans le Lot… et en mars, mais bon ! Ces quelques jours de repos sont vraiment les bienvenus car les congés de Noël n’ont pas été très reposants. Accaparée par me nouvelles responsabilités professionnelles, je m’étais vue obligée de revenir sur mon lieu de travail pendant mes deux premiers jours de vacances puis d’emmener du travail dans le Lot avec moi ! Et comme si cela ne suffisait pas, je m’étais retrouvée clouée au lit pendant plusieurs jours par une espèce de gastro-grippe particulièrement désagréable, entre Noël et le Jour de l’An ! D’ailleurs, je n’étais pas particulièrement en forme le soir de la Saint Sylvestre.
Ceci est à présent oublié et c’est avec le plus grand plaisir que je renoue pour quelque jours avec ma ville natale. Maman et moi avons en effet pris nos quartiers chez mon frère Michel, en plein centre de Cahors. Alain, de son côté, recevait des amis et ne pouvait nous accueillir pour cette fois mais ce n’est pas grave. Cela nous donne l’occasion de voir un peu tout le monde. Et puis, même si j’aime beaucoup me ressourcer en rase campagne, il est très appréciable aussi de pouvoir flâner dans les rues que j’arpentais il n’y a encore pas si longtemps, de faire quelque boutiques, de m’assoir à une terrasse de café, de longer les bords du Lot… Cahors est une petite ville agréable et animée dans laquelle il fait bon vivre. En prime, nous avons eu droit cette semaine à un temps des plus cléments. Tout ce qu’il fallait pour profiter pleinement de l’heure présente.
Mais qui dit Michel dit presque obligatoirement sport et dès le premier jour, nous sommes allés assister à un match de rugby en fauteuil roulant qui opposait l’équipe des Diables Cadurciens à une équipe bordelaise. Le sport m’indiffère mais je suis sensible à la question du handicap et c’est sans déplaisir que j’ai assisté à cette compétition et que j’en ai filmé quelques passages. J’ai trouvé la partie passionnante ! Largement autant que certains matchs entre équipes de joueurs valides ! Ceux-là font montre, d’ailleurs, d’une belle motivation et ne craignent pas d’entrechoquer leurs fauteuils, de tomber et de se relever seuls. Un bel exemple de détermination.

  
 

Et pendant l'entracte, nous avons aussi eu droit à une démonstration très sympa d'arts martiaux et de pugilats en tous genre. L’après-midi n'a donc pas manqué d’ambiance !

Et j’en aurai vraiment bavé des ronds de chapeaux pour arriver à publier cet article avec toutes ces vidéos !!!

10 mars 2011

“Personne n’est parfait…”

Il y avait longtemps, bien longtemps que je ne vous avais parlé de Sébastien Tellier. 

Il faut dire que les nouvelles se font rares. Un album serait en préparation mais on n’en sait guère plus. Une fois encore, il faudra s’attendre à ce que le divin barbu nous réserve de sacrées surprises.
Et justement, en matière de bonne surprise, Sébastien a récemment posté sur son Facebook cette très belle publicité qui passe actuellement sur les chaines allemandes et que sa magnifique chanson “L’amour et la violence” illustre magistralement.
En prime c’est pour une très noble cause et le message délivré de manière extrêmement sobre n’en est que plus percutant. 

Mes cours d’allemand sont loin mais grâce au traducteur de Google (et en revisitant le résultat pour que les explications nous soient livrées dans un français intelligible), je suis en mesure de vous communiquer quelques précisions sur cette campagne publicitaire : 

“Cette campagne de charité montre aux gens différents  grands ou petits, jeunes ou vieux, calmes ou dotés d’un fort tempérament,  handicapés ou non, ce qui les unit : tout le monde a des désirs, des rêves et des droits. Et pour tout le monde, il y a des moments où les handicaps, les problèmes et les craintes sont d'une importance secondaire, où la vie est tout simplement magnifique.
Tout le monde devrait développer et étendre sa personnalité, des talents, des aptitudes et des compétences. Par conséquent, un handicap ne doit pas être un motif d’exclusion de l'enseignement ordinaire. Dans le marché du travail, il faut plus de souplesse afin que les personnes handicapées puissent apporter leurs compétences. Une infrastructure accessible est donc importante. Les autorités locales doivent disposer d'un financement approprié pour accomplir cette tâche. Et bien sûr, les personnes handicapées devraient avoir leur mot à dire lorsqu'il s'agit de décisions qui les concernent.”. 

Bravo donc à Sébastien Tellier d’avoir permis que sa chanson illustre une si belle campagne. Encore une excellente raison d’être fière de ce très grand artiste.

06 mars 2011

Adoptez un animal noir !

Dimanche dernier, je regardais tranquillement l’émission “30 Millions d’Amis” (Ah, les occupations ébouriffantes du week-end !) et lors d’un reportage consacré à l’adoption d’animaux abandonnés, j’ai découvert avec stupeur et indignation que les animaux noirs avaient du mal à trouver preneur ! Les chats noirs sont toujours victimes des superstitions que l’on connaît hélas trop bien, quant aux chiens noirs surtout s’ils sont grands, ils commencent à être être l’objet des mêmes préjugés !
N’en croyant pas mes oreilles, je me suis lancée dans des pérégrinations sur Internet qui ont malheureusement confirmé ce qui avait été dit ! Les chats noirs passent toujours pour de petites créatures diaboliques susceptibles de porter malheur mais ceci ne m’a pas vraiment surprise : des collègues m’ont souvent demandé comment j’avais pu adopter un chat noir et si je n’avais pas eu peur, ajoutant que, de leur côté, elles n’auraient jamais osé ! C’est agaçant mais c’est un lieu commun assez connu contre lequel on a parfois l’impression de ne pas pouvoir faire grand chose. Ce qui est nouveau, c’est que les chiens noirs et en particulier les grands chiens noirs voient leur image associée au concept de chien d’attaque ou de chien naturellement féroce : Doberman, Rottweller ou autres molosses pas forcément noirs, d’ailleurs !  L’image du chien des Baskerville a même été évoquée dans un des nombreux sites que j’ai consultés ! On parle carrément de “Black Animal Syndrom” et des sites comme “Seconde Chance” se voient obligés d’organiser des campagnes spécifiques pour mettre les animaux noirs à l’honneur et  encourager les gens à les adopter  !


Et à part ça, il paraît que l’on vit au XXI° siècle !

Mais à part les sottises évoquées plus haut que reproche-t-on à ces pauvres animaux ?
- De ne pas être photogéniques,
- De ne pas se démarquer suffisamment par rapport à des animaux au pelage plus voyant,
- Et par conséquent de passer inaperçus au moment de l’adoption.

“Faux, faux, faux, archi-faux !” répondra sans réserve la maîtresse comblée d’animaux noirs que je suis !
Voilà quatorze ans que j’ai adopté Myrtille :

 
Et il y aura huit ans cet été que je partage ma vie avec Pilou :
Alors déjà, qui viendra me dire que ces deux-là ne sont pas photogéniques et qu’ils ne se démarquent pas de leurs congénères à pelage plus coloré ? Ils sont beaux et je serais tentée de dire qu’ils le savent quand on voit à quel point ils sont doués pour prendre la pose !
Leur réputation de férocité est tout à fait usurpée ! Certes, Pilou justifie parfois bien mal son nom en se comportant de temps à autre comme une vraie petite panthère noire mais il sait aussi déployer des trésors d’ingéniosité, de fidélité et d’affection… seulement quand il l’a décidé, toutefois ! Monsieur à sa dignité ! Et puis pour ce qui est de la réputation de porter malheur, je peux vous dire que je n’ai pas eu moins de chance depuis l’arrivée de Pilou dans mon foyer ! Je serais même tentée de dire, bien au contraire ! Ce chat a une forte personnalité mais ce n’est en aucun cas une créature maléfique, même si je l’ai choisi précisément pour son look de petit chat de sorcière ! Amatrice de fantastique un jour, amatrice de fantastique toujours !
Myrtille, pour sa part, est un véritable modèle de fidélité et de gentillesse, incapable de toute méchanceté et dénuée de toute exigence. En quatorze ans de vie, elle n’a jamais grogné, jamais mordu ni même hurlé à la mort ! Si quelqu’un venait me demander pourquoi les hommes ont décidé un jour d’adopter des chiens, je n’aurais qu’à lui présenter Myrtille pour que la réponse s’impose d’elle-même !
Forts de ces deux exemples, j’espère donc que ceux d’entre vous qui pourraient avoir envie d’accueillir un animal chez eux ne se détourneront pas des cages où les attendent peut-être de fidèles compagnons à pelage d’ébène qui méritent, autant que les autres, l’amour des humains.

Personnellement, je n’adopterai pas de nouvel animal : j’habite avec ma mère dans un T3 situé en deuxième étage, sans jardin, avec un tout petit bout de terrasse et nous partageons déjà cet espace avec cette chienne, ce chat et un autre petit félin qui, pour sa part, est tricolore… comme quoi je ne suis pas sectaire !

Tout le monde mérite d’être aimé, quel que soit sa couleur, que l’on parle d’animaux ou d’humains. Mais en ce qui concerne les adoptions de petits quadrupèdes, je préfère m’arrêter là ! Chacun a besoin d’un minimum d’espace vital et accueillir une nouvelle boule de poils dans un espace où chacun a si bien trouvé ses marques relèverait de l’irresponsabilité la plus totale, voire de la cruauté ! Alors à votre tour d’adopter, si le cœur vous en dit ! Et n’oubliez pas les animaux noirs !