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16 janvier 2011

Myrtille reprend du poil de la bête… et ce blog aussi, peut-être.

Pour Noël, j’ai décidé de me gâter moi-même en m’offrant le caméscope numérique de mes rêves. J’avais déjà, depuis 1993, un caméscope VHS qui m’a permis de réaliser de précieux films de famille et qui fonctionne toujours mais il est assez obsolète et plutôt lourd. Et surtout, surtout, je ne pouvais pas faire basculer mes films sur Internet. Or, ce que j’ai envie de faire depuis que je surfe, c’est partager des petits instants du quotidien qui peuvent faire rire, émouvoir ou réfléchir. J’ai bien essayé avec un ancien téléphone portable comme on peut le voir ici :
Toutefois, la qualité de l’image ainsi que celle du son n’étaient pas terribles et en plus, ce téléphone-là, je ne l’ai plus. Donc, j’ai décidé de me faire plaisir.
Mon premier petit film a été réalisé cet après-midi à la faveur d’une balade dominicale et ensoleillée. J’admets que le résultat n’est pas encore parfait. Je ne maitrise pas tout à fait le zoom et autres commandes, ce qui fait qu’on voit un peu mon ombre au début du film. Mais ces quelques images vous permettront de constater à quel point Myrtille va mieux. Dans cette vidéo, elle se consacre à son activité préférée : se rouler dans l’herbe, ce qui lui permet à la fois de se gratter le dos et de peigner son poil redevenu brillant.


 A partir de maintenant, je l’espère, les vidéos personnelles seront plus nombreuses sur ce blog et moins statiques aussi que les simples interventions faites devant la webcam.
Plus que jamais, bienvenue dans mon petit monde !

15 janvier 2011

Ca risque d’être chaud-bouillant !

Je termine, épuisée, une nouvelle semaine particulièrement bien remplie : collecte de notes, jurys d’examen, rédaction de documents urgents, gestion de soucis quotidiens… Encore une fois, je n’ai pas levé la tête de mon boulot ! Pas étonnant que ce dernier soit le sujet le plus abordé dans ce blog, à en croire mes libellés.

Néanmoins, je commence à trouver mon rythme de croisière dans la gestion de ce fichu Master qui est quand même très chronophage et je me disais que j’allais sans doute arriver très vite à mener de front l’ensemble de mes nouvelles activités quand tout à coup… la cata !

Il se trouve que la collègue avec laquelle je partage mon bureau se plaignait depuis plusieurs semaines de douleurs et de raideurs de la main gauche, ce qu’elle croyait dû à  des rhumatismes ou de l’arthrose. En vérité, un nouvel examen médical vient de démontrer qu’elle souffrait d’une rupture de tendon ! L’origine de cette rupture n’est pas déterminée mais ma collègue doit néanmoins subir une opération… suivie de six semaines de congés de maladie !

D’un côté, ce résultat me rassure : depuis le temps qu’elle se plaint de sa main, je craignais qu’elle ne souffre de quelque chose de plus grave. Mais d’un autre côté, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter un peu de son absence car il va falloir la remplacer au pied levé (ce qui est un comble puisque tout part d’un problème de main !). Or, la dernière chose dont j’avais besoin, honnêtement, c’était d’avoir à assumer des tâches supplémentaires maintenant que je commençais tout juste à maitriser mon propre emploi du temps !

Certes, je ne serais sans doute pas la seule à relayer cette collègue pendant son absence : nous formons une équipe soudée et nous allons toutes œuvrer pour que le service se poursuivre sans souci. N’est-ce pas précisément ce qui a été fait pour moi lorsque j’ai été absente dix semaines l’an dernier suite à mon opération ? L’heure est venue, en quelque sorte, de payer ma dette, notamment à cette collègue (et amie) qui, pour l’instant, se fait moins de souci pour l’opération que pour ce congé forcé !

Au fond, tout ça est peut-être un mal pour un bien. D’une part, ma collègue va cesser d’avoir ces douleurs lancinantes et ces doigts perclus à supporter. D’autre part, je vais devoir apprendre à établir un emploi du temps très carré et à m’y tenir : le Master le matin et tout le reste l’après-midi. Ou le contraire, on verra bien. En tout cas, on n’y dérogera plus ! Question d’organisation et de survie, en quelque sorte ! Il faudra une réunion de service pour mettre clairement en place tout cela et ne pas se laisser déborder par les sollicitations de tout le monde. Je n’ai pas hésité, ce soir, à en toucher un mot à notre directrice, d’ailleurs. Il est peut-être temps d’apprendre à être ferme et à camper sur ses positions… Enfin bon ! Ceci est un vœux pieux ! J’espère que je ne vais pas me laisser déborder en disant “oui” à tout le monde comme je sais si bien le faire !

En tout cas, avec tout ça, ce n’est pas demain la veille que je vais reprendre des vacances ! Et dire qu’à une époque de ma vie, je désespérais de trouver un jour du travail !!!

08 janvier 2011

Un début d’année épique.

Le moins que l’on puisse dire est que l’année commence très fort ! J’ai même du mal à réaliser que nous sommes passés en 2011 il y a une semaine à peine. J’ai l’impression que trois mois au moins se sont écoulés depuis mon dernier article sur ce blog.

Dire que l’année a commencé très fort ne signifie pas pour autant que ses débuts ont été agréables. J’ai passé les deux premiers jours de 2011 avec la tête lourde, la nausée et des courbatures, pas vraiment capable d’avaler grand chose. Vous me direz “Quoi de plus normal que de se sentir en petite forme après avoir fait la fête ?”. Sauf que, justement, nous n’avons pas tant fait la fête que ça ! J’irais même jusqu’à dire que ce réveillon a trois était quelque peu morose. En vérité, je trainais toujours mon méchant coup de froid mâtiné de gastro et je n’étais vraiment pas dans mes meilleurs jours ! Malade et passablement déprimée !

L’idée de repartir au boulot m’était franchement insupportable. J’aime bien mes collègues mais là, je ne me sentais pas du tout d’attaque pour reprendre le travail. J’étais cependant suffisamment solide pour m’y rendre et c’est donc totalement démoralisée que j’ai repris le chemin du bureau le lendemain.

Et là, rien ne s’est passé comme prévu. Enfin si, en quelque sorte, mais bon... Il se trouve que l’Ecole avait des problèmes de chaudière depuis l’automne dernier et nous avions bien été avertis du fait que nous risquions de nous retrouver sans chauffage du tout courant janvier. Eh bien, on n’a pas attendu courant janvier ! Dès les premières heures du jour de la rentrée, le chauffage a définitivement rendu l’âme ! Du coup, nous avons passé la journée à gérer des urgences, à recaser nos étudiants dans des hébergements de fortune (hôtels, internats de lycée…) mais aussi dans d’autres salles de classe afin qu’ils ne travaillent pas dans le froid. Il a donc fallu voir tout ça avec des établissements voisins qui nous ont prêté des salles, puis nous avons aussi dû changer tous les emplois du temps et prévenir tout le monde, bref, assurer de la logistique pure et dure toute la journée. Ainsi s’est écoulé ce lundi de rentrée.

Le reste du temps, nous avons travaillé dans un froid polaire, nos bureaux n’étant pas épargnés par la panne de chauffage. Heureusement, les tâches ne manquaient pas. Nous avions aussi droit à un chauffage d’appoint, de petits radiateurs électriques dont nous ne pouvions cependant pas profiter toute la journée. En effet, il n’était pas possible de placer un radiateur dans chaque bureau sinon, nous risquions de faire sauter le compteur ! Le nombre de radiateurs était donc limité et tout aussi limité était le temps pendant lequel nous pouvions en disposer !

En prime, je découvre que je ne suis pas parfaitement à l’aise avec le nouveau dossier que l’on m’a confié. J’en découvre certains aspects complexes pour lesquels je n’ai pas été suffisamment formée et la désorganisation générale a entrainé l’agacement des étudiants qui sont venus se plaindre à moi de façon plus ou moins agréable.

Donc, une semaine placée sous le signe du froid et du stress. Je rentrais chez moi laminée le soir venu et tombais littéralement dans mon lit, incapable de seulement penser à allumer mon ordinateur ! J’avais déjà passé mes journées entières devant celui du bureau : c’était bien suffisant !

Heureusement, en fin de semaine, une chaudière a pu être louée (je ne savais même pas qu’on pouvait louer des chaudières, moi !) et raccordée au service de chauffage de l’Ecole. Mais le temps qu’elle se mette en route et réchauffe tous les bâtiments glacés du campus, nous avons eu tout loisir de nous geler et même vendredi soir, ce n’était pas encore la joie ! Gageons que la semaine prochaine, les choses se passeront mieux ! Au moins au niveau des températures !

01 janvier 2011

Un superbe souvenir !!

Juste une douceur musicale pour commencer l'an neuf ! Ce concert était génial, et je t'en remercie encore !

Eh bien voilà !

Que dire de plus ? Les vacances tant attendues sont passées comme un éclair et la fin de 2010 a tellement ressemblé à la fin de 2009 que je suis à peine motivée pour en parler.
Nous avons passé les fêtes de Noël chez Alain et hormis la présence toute nouvelle de l’adorable Maëlys, notre divin enfant à nous, rien de bien renversant à raconter.
Quelques jours passés dans le Lot nous ont permis de nous ressourcer mais pas vraiment de nous reposer ! En effet, ma nièce Magalie avait attrapé un bon rhume mâtiné de gastro et elle m’en a généreusement fait profiter ! Résultat : à peine rentrée chez moi, j’ai passé près de deux jours au fin fond de mon lit à dormir, greloter et frissonner dans une chambre qui fleurait bon le menthol, l’eucalyptus et les huiles essentielles.
Pour le dernier jour de l’année, j’étais à peu près remise et nous avons, comme l’année précédente, été rejointes par Michel qui est venu passer le réveillon avec nous. Les choses se sont déroulées au calme et en petit comité devant la télé. Bof, bof, bof…
Voilà l’ensemble des nouvelles pas si nouvelles que ça tant ce que je raconte ressemble à ce que je racontais l’an dernier. Si quelqu’un venait me dire que l’année écoulée n’a pas eu lieu, que nous sommes toujours au premières heures du 1er janvier 2010, eh bien je serais tentée de le croire !
Mais ne soyons pas amers ! De l’année qui vient de s’écouler, je garde d’excellents souvenirs : quatre magnifiques concerts de Mika, des vacances tour à tour joyeuses en Provence et passionnantes en Corrèze, la venue au monde de ma première petite-nièce, une évolution de carrière passionnante, des rencontres inoubliables, et pas mal de coups de cœur. Si 2010 continue de ressembler à 2011 (et à supposer qu’on évite tout de même quelques épreuves comme les soucis de santé) eh bien, ma foi, je serai contente.