Je termine, épuisée, une nouvelle semaine particulièrement bien remplie : collecte de notes, jurys d’examen, rédaction de documents urgents, gestion de soucis quotidiens… Encore une fois, je n’ai pas levé la tête de mon boulot ! Pas étonnant que ce dernier soit le sujet le plus abordé dans ce blog, à en croire mes libellés.
Néanmoins, je commence à trouver mon rythme de croisière dans la gestion de ce fichu Master qui est quand même très chronophage et je me disais que j’allais sans doute arriver très vite à mener de front l’ensemble de mes nouvelles activités quand tout à coup… la cata !
Il se trouve que la collègue avec laquelle je partage mon bureau se plaignait depuis plusieurs semaines de douleurs et de raideurs de la main gauche, ce qu’elle croyait dû à des rhumatismes ou de l’arthrose. En vérité, un nouvel examen médical vient de démontrer qu’elle souffrait d’une rupture de tendon ! L’origine de cette rupture n’est pas déterminée mais ma collègue doit néanmoins subir une opération… suivie de six semaines de congés de maladie !
D’un côté, ce résultat me rassure : depuis le temps qu’elle se plaint de sa main, je craignais qu’elle ne souffre de quelque chose de plus grave. Mais d’un autre côté, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter un peu de son absence car il va falloir la remplacer au pied levé (ce qui est un comble puisque tout part d’un problème de main !). Or, la dernière chose dont j’avais besoin, honnêtement, c’était d’avoir à assumer des tâches supplémentaires maintenant que je commençais tout juste à maitriser mon propre emploi du temps !
Certes, je ne serais sans doute pas la seule à relayer cette collègue pendant son absence : nous formons une équipe soudée et nous allons toutes œuvrer pour que le service se poursuivre sans souci. N’est-ce pas précisément ce qui a été fait pour moi lorsque j’ai été absente dix semaines l’an dernier suite à mon opération ? L’heure est venue, en quelque sorte, de payer ma dette, notamment à cette collègue (et amie) qui, pour l’instant, se fait moins de souci pour l’opération que pour ce congé forcé !
Au fond, tout ça est peut-être un mal pour un bien. D’une part, ma collègue va cesser d’avoir ces douleurs lancinantes et ces doigts perclus à supporter. D’autre part, je vais devoir apprendre à établir un emploi du temps très carré et à m’y tenir : le Master le matin et tout le reste l’après-midi. Ou le contraire, on verra bien. En tout cas, on n’y dérogera plus ! Question d’organisation et de survie, en quelque sorte ! Il faudra une réunion de service pour mettre clairement en place tout cela et ne pas se laisser déborder par les sollicitations de tout le monde. Je n’ai pas hésité, ce soir, à en toucher un mot à notre directrice, d’ailleurs. Il est peut-être temps d’apprendre à être ferme et à camper sur ses positions… Enfin bon ! Ceci est un vœux pieux ! J’espère que je ne vais pas me laisser déborder en disant “oui” à tout le monde comme je sais si bien le faire !
En tout cas, avec tout ça, ce n’est pas demain la veille que je vais reprendre des vacances ! Et dire qu’à une époque de ma vie, je désespérais de trouver un jour du travail !!!
1 commentaire:
Ca me fatigue rien que d'imaginer ça... Pauvre Monique ! Dis-lui bien des choses de ma part, même si je ne la connais que par téléphone interposé. Elle a toujours été très aimable, la pauvre, et je compatis sincèrement... C'est que l'opération c'est une chose, mais pour un tendon, il y a le recollage, et ensuite, la rééducation de la main et du muscle concerné... Donc oui, il va te falloir devenir plus ferme, Mi !
Bises à part ça.
Au fait, les Voca People passent à Paris à Bobino jusqu'au 24 mars, et j'imagine que ça ne sera pas possible ?
Bon. rebises !
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