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29 octobre 2007

Eh, bien !

Il s'en est passé, des choses, pendant cette semaine ! C'est vraiment le moins qu'on puisse dire.
Mardi matin, j'ai travaillé avec un collègue sur la fin de la fameuse enquête qui m'avait donné tant d'angoisses et même fait pleurer. C'est avec un plaisir non dissimulé que je suis enfin arrivée à conclure ce travail de titan. Mon collègue était d'aileurs très content de ce que j'avais fait. Ouf ! Enfin, ça, c'est terminé. Enorme satisfaction personnelle et soulagement des plus légitimes.
Après cette matinée gratifiante, JM et moi sommes allés à la salle de sport. Puis, retour à l'Ecole pour une petite collation bien méritée et de nouveau du travail de bureau en début d'après-midi.
Assez tôt, cependant, la collègue qui partait à Paris en même temps que moi est passée me chercher dans mon bureau et nous sommes passées ensemble pour l'aéroport.
Malgré nos efforts pour partir tôt, nous sommes arrivées un peu en retard, ce qui nous a fait rater notre avion et contraintes à prendre le suivant. Rien de vraiment affolant dans tout ça. Ce sont des navettes : il en part une par heure. A moins d'être vraiment arrivées en fin d'après-midi, de se retrouver sur liste d'attente et de courir le risque de passer la nuit dans l'aéroport, il n'y a vraiment pas de quoi paniquer.
Donc, nous avons fini par prendre notre avion et nous envoler vers Paris. J'avais toujours ce fichu mal de gorge et une fois dans les nuages, avec la pression de l'appareil, je ressentais une douleur infernale dans l'oreille. J'ai été bien contente d'arriver au sol.
Ma collègue et moi avons pris un car jusqu'à la gare Montparnasse devant laquelle nous nous sommes séparées. Là, suivant les indications de Gus, je me suis rendue dans la brasserie où nous étions censées nous retrouver et je l'ai tranquillement attendue en sirotant un capuccino.
Elle est arrivée un peu tard, boulot et transports encombrés obligent. Après qu'elle se soit à son tour reposée et désaltérée, nous nous sommes engouffrées dans le métro, sommes arrivées chez elle, y avons déposé mes affaires, puis sommes parties... à la laverie ! Oui, je sais, c'est une manière quelque peu bizarre de commencer un séjour à Paris mais Gus n'avait pas eu le temps de changer les draps dans lesquels nous étions censées dormir et du coup, il fallait bien le faire ! De toute façon, elle m'a habituée aux arrivées fracassantes dans la capitale. Je me rappelle une des premières fois (si ce n'est LA première fois où j'étais allée la voir à Paris : elle venait de s'acheter une télé et un magnétoscope, on se les était fait livrer et je ne sais trop pourquoi, nous nous étions retrouvées dans le véhicule du livreur, elle assise à côté du chauffeur et moi, accroupie derrière, entre les cartons que j'essayais de retenir pour qu'ils ne se baladent pas partout tout en tâchant de me cacher pour ne pas être repérée par quelque agent de police ! C'était épique ! Eh bien mon arrivée chez Gus cette fois-là, c'était aussi folklo ! D'autant que nous avons fini tard, en plus ! A près de 22h ! Une chance que nous ayons pu trouver un endroit où dîner, par la suite. Un restau japonais où Gus a ses habitudes. Eh oui ! Nous les aimons bien, les restaus japonais ! La première fois où j'y étais alllée, j'étais plus que méfiante mais j'avais très vite apprécié. Maintenant, j'adore ! Et celui où Gus m'a emmenée mardi dernier était très agréable, très branché, design mais si calme en même temps !
Nous avons dîné comme des reines en refaisant le monde, selon notre bonne vieille habitude, puis nous sommes rentrées, avons fait le lit et s'en est suivie une nuit de sommeil bien méritée.
Le lendemain, Gus m'a accompagnée jusqu'à l'endroit où j'allais travailler. J'imagine que j'aurais sans doute pu m'y rendre seule mais cela lui faisait plaisir et je mentirais en niant que cela me rassurait. La journée de travail a été très intéressante. Lorsqu'elle s'est achevée, Gus m'attendait à nouveau devant le bâtiment. Nous avons trouvé un petit endroit pour goûter : eh oui ! Nous n'allions pas avoir le temps de nous sustenter, ce soir-là ! Un concert nous attendait au Zénith, salle où nous n'étions encore jamais allées. Une fois notre collation avalée, nous avons filé, impatientes et ravies.

23 octobre 2007

Sur le départ, encore.

Dimanche, je me suis comportée comme la personne la plus raisonnable du monde : j'ai passé tout l'après-midi à faire des papiers administratifs. Eh oui ! Il faut bien que ça m'arrive, de faire des trucs sérieux de temps en temps ! En tout cas, je suis contente de moi : je n'ai plus un seul courrier en retard ! J'ai bien mérité de revoir tranquillement "Flashdance", le soir venu, à la télé. Les eighties en force ! Nostalgie, quand tu nous tiens ! Ça m'a d'ailleurs paru un peu kitsch. Je suppose que ça fait toujours ça quand on revoit des vieux trucs et que j'éprouverai la même chose, en 2027, devant les films qui m'ont épatée aujourd'hui ! Enfin, si le monde tourne toujours à peu près rond, d'ici-là !

Ce lundi, encore beaucoup de travail : une réunion à laquelle j'ai tenté en vain d'échapper et des groupes de travaux qui m'ont tenue trop longtemps pour que JM et moi puissions aller au sport, comme prévu. Demain, peut-être.

L'après-midi était bien chargé aussi. Il est passé comme un éclair.

Après quelques courses rapides, j'ai essayé de passer au centre médical mais il n'était pas possible de consulter un médecin avant 22h. On m'a proposé demain matin (enfin, ce matin, vu l'heure !) mais c'est impossible. J'ai rendez-vous dès 9h avec un collègue au sujet de l'enquête. Donc, je suis rentrée chez moi avec ma petite toux d'irritation qui persiste traitreusement ! Je me demande si elle n'est pas tout simplement nerveuse et dues aux récentes émotions et contrariétés que j'ai ressenties la semaine dernière. Je n'arrive presque plus à manger mais je n'ai même pas faim !

Le soir venu, j'aurais revu "Hellboy" avec plaisir mais il était temps pour moi de faire ma valise : en effet je pars à Paris dès demain car on commence tôt mercredi. Dodo chez Gus (pote de galère ! )et du bon temps en perspective malgré les deux journées de boulot. J'ai bien regardé à plusieurs reprises dans mon sac à main : je n'ai oublié ni mon billet d'avion, ni mes places de concert alors Paris, me voilà !

20 octobre 2007

Fin de semaine paisible

Semaine du goût oblige, nous avons eu droit à d'excellents repas à la cantine, ces derniers jours. On nous proposait, cette fois, des plats issus du monde entier et donc, chaque plat était accompagné du drapeau de son pays... sauf un des desserts : la tarte au potiron ! Et tout ça pour quoi ? Parce qu'il s'agit d'un dessert américain et que personne ne le prenait en signe de protestation contre la politique de Bush ! Il faut le voir pour le croire ! C'est l'une des responsables du service restauration qui m'a expliqué ça ! Elle était consternée et moi aussi ! Franchement, où est le rapport ? Alors, comme ça, parce que je n'aime pas certains hommes politiques français, je vais cesser de manger français aussi en signe de désapprobation ? En plus, c'est idiot ! Ma mère en fait depuis toujours, des gâteaux de citrouille et on n'est pas américains, ni impérialistes, ni capitalistes ou que sais-je encore ! Bon, d'accord, le dessert en question n'avait pas vraiment le même goût que les gâteaux de ma mère : il avait surtout un goût de cannelle très prononcé. Car moi, je l'ai choisie, la tarte en question et je ne le regrette pas car elle était exquise. Tout comme les patates douces qu'on nous avait servies au préalable ! Un délice ! Voilà bien le genre d'initiative que notre cantine devrait prendre plus souvent !

Après-midi, boulot encore. Puis, la rencontre mensuelle avec un écrivain mais celui-là était sinistre. Même une de mes collègues, récemment retraitée et plutôt "art et essai", venue pour l'occasion était de cet avis.

Le soir... rien de spécial.

Du boulot le vendredi matin : je commence à être à fond sur le dossier Lettonie... Le nouveau ! J'ai écrit à quatre ministères. On verra bien ce que ça va donner.

L'après-midi, Comité Hygiène et Sécurité. Je n'avais pas du tout envie d'y aller. En plus, j'étais plutôt fâchée car j'ai entendu une personne de mon école (la directrice adjointe, pour le pas la nommer !) dire à JM "Tu n'auras qu'à donner ce dossier à Mireille, puisqu'elle s'ennuie au bureau". Je suis intervenue, leur demandant comment je devais prendre ça mais JM m'a répondu que c'était une plaisanterie et que je ne devais pas mal le prendre. Oui, eh bien moi, ça ne m'a pas fait rire ! Mais pas du tout ! Ce n'est absolument pas mon genre d'humour ! Je ne sais pas d'où MH tient que je m'ennuie au bureau mais je le découvrirai ! Et je lui démontrerai que je n'ai nullement le temps de m'ennuyer ni besoin de dossiers supplémentaires, non mais des fois !!!

Donc, je n'avais pas envie de participer au CHS, mais plutôt de m'enfermer quelque part et de n'en plus bouger ! Il se trouve pourtant que la réunion a été intéressante et que je m'y suis exprimée avec aisance, justement sur tout ce que je fais et notamment les prochains regroupements à Paris et autres projets.

Rentrée chez moi, je me suis aperçue que je commençais à avoir très mal à la gorge. Cela me taraudait depuis plusieurs jours, déjà, mais je l'avais mis sur le compte du concert et de l'enthousiasme singulièrement bruyant que j'y avais manifesté. Néanmoins, je devais bien me rendre à l'évidence, j'avais pris froid.

N'ayant pas trouvé le sommeil avant une heure avancée de la nuit, je ne me suis réveillée qu'à midi, ce samedi. L'après-midi, je voulais aller consulter un médecin au centre médical mais, bien entendu, un samedi après-midi, je n'ai trouvé personne ! Sur quatre ou cinq médecins généralistes qui travaillent là-dedans, il n'y en a pas un qui assurerait la permanence le samedi ! Le week-end, on peut crever ! Et comme je suis le genre de fonctionnaire exemplaire qui ne tombe malade qu'en week-end ou en vacances, c'est tant pis pour moi ! J'ai donc continué, ce soir, à me soigner seule à grand renfort d'aspirine, de paracétamol et de pastilles antiseptiques sans oublier le miel et les infusions. J'espère que je serai en forme pour aller à Paris...

MIKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!! (2)

Curieusement, je n'avais pas trop le moral en arrivant au Zénith. Je m'étais attendue à être aussi à être aussi fébrile que pour l'Olympia mais ma joie de voir Mika se transformait en curieux sentiment angoisse : comme les enfants, j'avais chaud, froid, mal au ventre, dans le dos, à la tête, soif... En un mot, j'étais dans tous mes états ! A un moment, j'ai même redouté d'être en train de recommencer une néphrite et je m'imaginais déjà, contrainte de quitter la salle de spectacle en proie à des douleurs insupportables ! (oui, je sais, j'ai tendance à voir le verre à moitié vide, en ce moment !).
Nous avons fini par arriver devant le Zénith. Maman aurait bien voulu garer la voiture sur un parking mais les grilles étaient fermées. Les vigiles étaient plutôt sympa mais ils nous ont demandé d'attendre l'ouverture des portes à 17h.

Donc, on a attendu et c'était long.

Les portes se sont finalement ouvertes ! Enfin ! On s'est garées et dirigées vers le vaste bâtiment devant lequel patientait déjà un petit attroupement. Les fans de MIka sont cool : ceux-là étaient assis par terre et discutaient. On voyait passer de petits groupes de gens tous habillés pareils : en noir et rose ou avec des baskets blanches et un cœur dans le dos ! Sans doute des membres d'autres forums qui avaient convenu de se reconnaître ainsi. J'ai regardé un peu autour de moi : je me demandais si quelqu'un du Mikawebsite allait me répérer, vu que je m'y étais décrite mais rien de tel n'est arrivé.

La seule personne qui est venue me parler était une dame qui cherchait des places à acheter mais nous n'avions pas l'intention de lui vendre les nôtres !

J'avais lu sur le site Internet du Zénith que les personnes handicapées, fragiles ou enceintes pouvaient se présenter à une autre entrée du bâtiment ce qui ne garantit pas forcément de meilleures places mais au moins une entrée plus tranquille dans le 2énith. Vu que j'ai ma carte d'invalidité à cause de mes problèmes de vue et qu'on n'aime pas trop la cohue, Maman et moi, on a demandé. Un vigile nous a indiqué l'endroit et on s'est retrouvées en train de patienter avec trois femmes, une mère et ses deux filles enceintes qui ont engagé la conversation. Malheureusement, elles ont commencé par la politique et là, j'ai très vite vu que ça n'allait pas le faire parce qu'on n'était pas d'accord du tout ! Je me demande d'ailleurs comment on peut être fan de Mika et tenir le discours raciste que ces trois-là nous ont tenu !

Histoire de faire diversion, Maman et moi avons laissé quelques instants le petit groupe histoire d'aller acheter à manger et à boire. Damnation ! On nous annoncera très vite qu'il ne nous sera pas permis d'entrer avec des cannettes et de la nourriture. Nous voilà obligées de tout consommer dans l'instant alors que le repas de midi n'était finalement pas si loin ! Bah, ce n'était pas si grave ! La bouche pleine, au moins, je n'aurais pas à discuter politique avec les trois nénettes ! D'ailleurs, elles se sont mises ensuite à nous parler de Mika, et là, ça passait beaucoup mieux !

Autour de nous, le ballet des vendeurs et des acheteurs se poursuivait. J'ai même appris qu'un type cherchait à fourguer à quelque acheteur inattentif une place du concert de la veille à Montpellier !!!! Quelle honte !

Enfin, les portes se sont ouvertes ! Au moins pour notre petit groupe. Maman et moi nous sommes retrouvées installées derrière le carré VIP ! Je me suis prise à espérer que des membres de la famille de Mika (qui le suivent partout dans ses concerts) allaient s'installer juste devant nous mais ce ne fut pas le cas. Non mais il faudrait DE TEMPS EN TEMPS que j'arrête UN PEU de fantasmer !

Le Zénith se remplissait progressivement. Les trois filles avaient choisi de filer dans la fosse qui se remplissait elle aussi de manière spectaculaire.

N'empêche, c'était long. Petite escapade au pipi-room histoire de passer le temps : j'y ai vu des filles qui ne parlaient qu'Anglais ! Déjà que ma mère était épatée de voir des gens arriver de tous les coins de France ! Je me suis dit que ces filles sont peut-être membres du MikaFanClub et j'ai été tentée de leur parler mais finalement, je n'ai pas osé ! En vérité, je ne suis pas si culottée que ça !

Retour dans la salle. Enfin, les lumières s'éteignent et Yelle, jeune fille qui a fait ses premières armes sur MySpace (comme Mika) et que j'ai personnellement découverte au Grand Journal de Canal Plus (comme Mika) arrive sur scène accompagnée de son pote Grand Marnier et du troisième larron dont j'ai oublié le nom (désolée) pour assurer la première partie. Franchement, j'aime beaucoup ! Cette fille est carrément hyperactive : mais à quoi carbure-t-elle ? Elle chauffe la salle avec beaucoup de brio et de mérite car ce n'est pas forcément elle que le public est venu voir mais le contact passe bien et j'apprécie les chansons. Certaines ont même un petit air de famille avec la musique de Daft Punk. Un regret, peut-être : le son trop fort qui nous empêche de bien entendre les paroles, souvent très espiègles.

Les lumières se rallument. On attend, on attend, mais l'ambiance reste sympathique. Des "holas" s'épanouissent dans la fosse et grimpent au gradins. Des petits avions en papier volent un peu partout. Dans le public, on se parle. Une fille m'a demandé s'il était vrai que Mika avait chanté en play-back à l'Olympia !!!! Je me suis empressée de tordre le cou à ce ragot dont je ne savais pas, alors, d'où il sortait ! J'ai fini par apprendre par Sylvie, ma copine MySpacienne, que c'était le journal "LE PARISIEN" qui avait lancé cette rumeur ignoble ! Je sais bien que Mika a une voix exceptionnelle mais de la à ne pas vouloir admettre que c'est SA VRAIE VOIX et non pas un vulgaire play-back ou bidouillage électronique, franchement, il y a comme une légère exagération ! Je me rappelle très bien le spectacle de l'Olympia ! On n'avait nullement l'impression d'entendre des extraits de l'album !!!! Bande d'imbéciles, au PARISIEN ! Ramassis de nazes !

Mais revenons à cette soirée toulousaine : les lumières s'éteignent à nouveau. L'intérieur du Zénith n'est plus qu'un gigantesque hurlement suraigu : la scène est fusillée de lumières multicolores. Effets visuels, effets sonores, on comprend tout de suite que le spectacle sera bien moins intimiste que celui de l'Olympia. Nous assistons en direct à l'évolution de la prometteuse carrière de Mika qui apparaît, vêtu d'un costume blanc et de la veste scintillante et multicolore qu'il portait au début du concert de l'Olympia.

Entrée fulgurante sur "Relax". Ma mère ne cache pas sa stupeur : "Comment ? Il fait vraiment cette note avec sa voix ?". Mais oui, Maman ! A quoi t'attendais-tu ? Tu travailles au Parisien, Maman ?

On enchaîne sur "Big Girl"... Sans Big Girls pour danser avec lui ! Dommage : je les aime bien. Après, je ne me rappelle plus très bien l'ordre des chansons mais toutes celles de l'album y sont passées, exception faite d'"Over My Shoulder" et le public a chanté autant que lui. Petite nouveauté : on entend la voix de Raffa (l'amie de sa famille plaquée le jour de son mariage puis blessée aux yeux pendant la guerre au Liban) en intro et conclusion d'"In Any Other World" qu'il a chanté au piano dans un faisceau de lumière rose fuchsia. Cela m'a un peu empêchée d'applaudir. Je ne peux m'imaginer m'agitant et acclamant pendant ce récit terrible ! Pauvre Raffa ! C'est trop triste ! Quel effroyable destin !

Pour "Billy Brown", Mika nous a expliqué que la première maison de disque à qui il l'avait proposée l'avait refusée en disant qu'une chanson pareille ne serait jamais diffusée aux États Unis. Huées d'un public conquis d'avance.

Mika n'arrête pas de nous parler en français pendant ce concert. Il nous dit que c'est la cinquième date de sa tournée Européenne et la plus grande salle qu'il ait jamais faite. Il n'en finit pas de nous remercier. mais selon sa bonne habitude, il précise que "ça fait un peu peur !". Je hurle "ON T'AIME, MIKA" dans mes mains en porte-voix ! Ma mère rigole et me dit que "je me lâche". Elle ne sait plus trop où se mettre et regarde nos voisins avec presque l'air de s'excuser !

Mika parlera aussi en français pour, comme il le dit si bien "introduire ses musiciens". Il faudra vraiment que quelqu'un lui explique qu'on dit "présenter ses musiciens". J'adore quand il parle français et suis dingue de ses petites imperfections mais "introduire ses musiciens" quand on sait toutes les conjectures qui existent sur la sexualité de Mika, franchement, ce n'est pas possible ! Donc, il les présente tous et pour Cherisse, la jolie batteuse, il précise : "elle est petite mais elle est méchante". A un moment, au début de je ne sais plus quel titre il dit que ça l'amuse de parler en français de ses musiciens car ils ne comprennent pas ce qu'il dit et d'ajouter en se tournant vers l'un d'entre eux (Mikey) : "Toi, tu as une tête de crapaud !". Évidemment, pas de réaction de l'intéressé mais rires du public ! D'ailleurs, Mika nous apprend qu'il y a eu des critiques de journalistes parce qu'il est le seul à parler sur scène et que, les musiciens ne "s'expressent" pas assez. Et il ajoute, ironique : "dans le genre, ils n'ont pas compris qu'il ne parlaient pas français". Donc, il fait venir un de ses musiciens (encore Mikey) sur le bord de la scène et le gars déclare "Les femmes françaises est très jolies et les femmes de Toulouse, oh, là, là !". Évidemment, toutes les filles de la salle se manifestent bruyamment. Oui, même moi !
Que dire d'autre ? Je ne sais plus par où continuer ! Je voudrais parler de tout ! Ah, oui : outre les chansons de l'album, nous avons eu droit à "Ring, ring !", une version de "Holy Johnny" plus country qu'à l'Olympia (désolée, Mika mais je préférais l'ancienne version : je ne suis pas très country même si la mise en scène était humoristique), une version complètement déjantée de "Missionary Men" de Eurythmics que la nouvelle choriste et lui ont chantée en grimpant sur un M géant ! Enfin, "How much do you love me ?", bien sûr. Là, j'ai les yeux pleins de larmes mais je me retiens quand même un peu ! Il y a ma mère qui me regarde, quand même ! Je ne sais pas ce qu'il se passe entre cette chanson et moi mais elle me bouleverse à chaque fois ! Heureusement que j'ai pu la découvrir grâce aux gens de Mikawebsite car je crois que, si je l'avais découverte directement pendant le concert, je me serais effondrée en pleurs en plein Zénith ! Je ne sais pas pourquoi... Elle a un rythme enlevé ; elle ne devrait pas me faire cet effet-là !

Au terme de cette chanson, Mika déclare que "ça fait toujours un peu peur d'essayer une nouvelle chanson devant le public mais là, c'est un vrai plaisir" ! Suivront "Love Today" et le passage où Mika nous fait des percussions... torse-nu, cette fois (rrrrrrrrr !!!!) puis on arrive à la chorégraphie des petits bunnies et de Mika déguisé en crocodile en peluche : trop drôle et trop mignon ! Aucun complexe ! Un grand enfant !

Lorsque tombent les confettis et les ballons, je me dis que le spectacle est fini mais là, le miracle se produit : Mika à qui l'on reprochait de ne pas faire de rappel nous revient au mieux de sa forme pour un "Relax" bondissant ! Moi-même, je suis debout et je sautille comme une possédée ! Ma mère, hilare, fait mine de me tirer par la manche mais je n'en ai cure : je suis déchaînée ! Je tends les bras vers la scène, les mains dans la lumière multicolore, je lui envoie des baisers... Forcément, il ne voit rien de tout ça : qu'importe !

Il se met à faire pleins de bruits bizarres et d'onomatopées avec sa bouche pour que le public les répète. Je préfère m'abstenir mais d'autres jouent le jeun pour le plus grand bonheur de Mika : "J'ai toujours eu envie de faire ça ! dit-il, Pour moi, c'est un cartoon de voir 9000 personnes faire bvwbhbouhwzgv !". Tout le monde rigole : du coup, il se remet à nous remercier pour cette soirée et cette immense salle ! Il a l'air tout ému ! Trop mignon ! Trop craquant ! Et soudain, quelque chose est lancé ! Il s'agit ni plus ni moins d'une culotte ! Mais alors ZE culotte ! Une taille dont je ne savais même pas qu'elle pouvait exister ! Au moins du 70 ! Mika se saisit de cette... chose, l'observe avec circonspection et s'écrie "Oooooh ! Big Girl, you are beautiful !". Tout le monde est hilare ! Je ne sais pas si c'est un gag récurrent orchestré par son équipe pour couper court aux moments d'émotion ou si c'était imprévu mais c'était fort drôle et Mika ne s'est pas démonté !

Les spots s'éteignent, vite remplacés par les lumières du plafond. Il est temps de redescendre sur terre. Le public est à la hauteur de Mika: cool et sympathique. Pas une bousculade, pas un mot plus haut que l'autre. Certains chantent encore : les gens sont HEU-REUX ! Mika a communiqué son énergie positive à 9000 personnes et quelle énergie ! Je sors sattellisée et ravie : un show parfaitement maîtrisé et d'une durée honnête servi par un véritable petit Zébulon avide de communiquer aux autres son bonheur d'être sur scène ! Une personnalité de plus en plus attachante, un univers de plus en plus poétique et tendre, une voix qui semble s'être embellie depuis le début de l'été (si, c'est possible !), bref QUE DU BONHEUR !

Je serais bien allée l'attendre à la sortie des artistes mais je bosse le lendemain et Maman devait partir tôt alors nous sommes rentrées, des étoiles plein la tête, des photos plein le portable (mais mon vieil idiot d'ordi n'est pas compatible avec mon mobile !!!) et maintenant, je n'ai plus qu'une chose à dire : vivement le concert au Zénith de Paris mercredi prochain !

Retour à la ville rose.

Nous sommes reparties pour Toulouse dimanche en fin d'après-midi, au terme d'une journée tranquille sur laquelle il n'y a pas grand chose à raconter. Maman n'avait pas vu mon appartement avec la nouvelle installation de meubles. Elle a trouvé que je m'étais bien débrouillée.
Le lundi, je suis retournée au boulot avec la crainte que l'on m'en veuille pour ce que j'avais dit le vendredi précédent mais les choses se sont très bien passées. Aucune remarque, aucune anecdote à en tirer si ce n'est que j'ai terminé un peu tard.
Au retour, j'ai trouvé Maman un peu déprimée alors j'ai décidé de la sortir, malgré tout. Il n'y avait jusqu'à présent qu'un seul restaurant digne de ce nom dans la commune où j'habite. Enfin, il y en avait deux quand je suis venue vivre ici : une pizzeria qui a fermé (et dont les gérants n'étaient autres que les occupants de l'appart' où je vis actuellement !!!!) et donc un restaurant gastronomique absolument sublime (dont j'ai dû parler lors des visites de Gus) mais vraiment très cher. Le genre d'endroit où l'on ne peut pas aller très souvent et encore moins sur un coup de tête ! Nous avions vraiment besoin de petits restos d'appoint et il vient de s'en ouvrir deux pratiquement en même temps : un petit asiatique que je n'ai pas encore testé et une pizzeria-saladerie tenue par un ancien employé d'une boulangerie où j'avais mes habitudes. Le gars est marrant : homo de chez homo, tatoué, péroxydé, extraverti, qui me fait la bise quand j'arrive et me donne du "ma chérie" en veux-tu en voilà mais un gars vraiment adorable. Et son établissement, quoi que modeste, n'est pas désagréable du tout. Maman et moi y avons passé une soirée réconfortante.
De retour à la maison, j'ai fait passer pratiquement la moitié de ma garde-robe sur mon dos pour savoir ce que j'allais mettre au concert et, une fois le choix arrêté, nous sommes enfin allées nous mettre au lit.

19 octobre 2007

Noir samedi

C'est le lendemain que Maman a emmené Myrtille chez le vétérinaire pour que les points lui soient retirés. Nous n'irons vraisemblablement plus chez ce véto-là, d'ailleurs. Maman a eu à déplorer plusieurs négligences (pansements mal faits qu'elle à dû refaire, plaies mal nettoyées, points retirés à l'aide d'un simple ciseau que le véto baladait dans sa poche, pas stérilisé ni rien) ainsi que des remarques plutôt déplacées. Quand Maman leur a dit, par exemple, qu'elle avait trouvé Myrtille mal en point le week-end précédent et qu'elle en avait même pleuré, elle s'est entendu répondre : "Il n'y a pas de quoi : ce n'est qu'un chien !" !!! Franchement, ça fait bien, pour un vétérinaire, même si j'estime que chacun doit rester à sa place, qu'un chien est un chien et non un enfant ou une peluche ! Il y a quand même un minimum de considération à avoir !
 
Le soir venu, nous sommes rentrées et nous sommes installées devant la demi-finale de rugby. Malheureusement, les gens du village avaient décidé de faire une projection sur écran géant dans la salle des fêtes qui est tout près de chez nous et justement, je ne sais trop comment ils avaient branché leur antenne mais il se trouve que leur installation brouillait complètement notre image ! Maman, qui se doutait de l'origine de notre souci est allé trouver le marchand de télés qui habite près de chez elle et qui avait fait cette installation pour lui demander s'il pouvait essayer d'arranger un peu son installation en orientant l'antenne autrement ; il lui a fait répondre par ses gamines qu'il regardait le match, ne voulait pas se déranger et que si nous voulions le voir correctement, nous aussi, nous n'avions qu'à venir à la salle des fêtes nous aussi ! L'ennui, c'est qu'il y avait pas mal de gens un peu éméchés et ça ne nous disait rien de passer du temps avec eux ! Donc, Mössieur n'a pas voulu bouger ! Franchement, je comprends pourquoi Maman ne se plaît que dans sa petite maison mais pas dans le village ! Il y règne une mentalité déplorable ! Les habitants n'en sont que des gougnafiers égoïstes et désagréable !Ah, mieux aurait valu qu'elle vienne s'installer à Toulouse avec moi !

Non, je n'ai pas disparu !

Décidément, je ne viens plus trop souvent sur ce blog. Le temps me manque et il se passe plein de choses malgré ce que je peux parfois penser. La semaine a été riche. Je vais la raconter "petit message par petit message" pour rendre le récit moins lourd.
Commençons par vendredi dernier : une journée fructueuse au boulot. Pas mal de travail le matin et réunion des personnels l'après-midi. Ils appellent ça une demi-journée banalisée. On se rencontre entre personnels des divers services, on élabore des projets, enfin... plein de choses ! Je me suis retrouvée dans un atelier où l'ambiance était un peu tendue. Chacun y allait de son commentaire et de ce qu'il fallait améliorer dans l'Ecole pour qu'elle fonctionne mieux. J'en ai moi-même mis une bonne couche en insistant sur le manque de respect qui s'instaure souvent entre services et auquel mon unité de travail est particulièrement exposée. J'entends toujours dire ici et là que mon service n'est pas efficace, que nous sommes surdotés, qu'on ne fait rien, et je le vis extrêmement mal depuis cinq ans que je travaille dans cet établissement. Je sais que c'est pareil un peu partout, que dans tous les services on dit du mal du service voisin : du nôtre, de la comptabilité (moi-même, j'ai écrit sur ce blog qu'ils n'étaient pas toujours gracieux !), du service des déplacements... Nous travaillons dans l'éducatif : nous sommes censés donner l'exemple et ces mesquineries m'indisposent. On devrait passer au-dessus de ces rancoeurs qui n'ont même pas lieu d'être ! D'aucuns me disent, "tu ne feras jamais taire les jalousies" mais des jalousies de quoi ? Du boulot des uns et des autres ? Merci bien !
Donc, j'ai fait cette sortie fracassante sans savoir si le lieu et le moment étaient bien choisis pour ça, mais cette remarque a engendré bien des débats et JM était absolument ravi et m'a même félicitée ! Eh bien ! Moi qui craignais d'avoir dit un truc un peu "cucul" !
Après cette journée chargée, il m'a ramenée dans le Lot où j'ai retrouvé, pour une soirée paisible, ma mère et ma Myrtille à l'oreille toujours aussi couturée. La soirée a été agréable. Nous l'avons passée devant un joli petit film. Après, je me suis effondrée dans mon lit et j'ai dormi comme une masse. C'est dingue comme je dors bien, dans le Lot, loin de mon quotidien et de mes soucis !

12 octobre 2007

Le boulot, l'appart', l'appart', le boulot !

Voilà qui devrait suffire à résumer la semaine écoulée. Je suis complètement pressurée au travail ! A tel point que nous n'avons pas eu le temps d'aller à la salle de sport une seule fois ! J'ai l'impresseion de me noyer de ne pas avancer, de ne pas réussir à m'exprimer devant autrui, d'être nulle et en plus, ce soir, je me sens laide ! Je suis en plein dans le trip :"Pas étonnant que tu n'aies jamais trouvé quelqu'un qui veuille de toi, moche comme tu es !" Bref, tout va bien !
Vous comprendrez aisément, ô vous rares courageux (ou désoeuvrés !) qui perdez du temps à me lire, que j'aie choisi de vous épargner ça tout au long de la semaine ! Quiconque aurait lu un résumé exhaustif de mes journées se serait endormi dans les trois secondes ! D'ailleurs, même moi, je n'ai pas eu le courage de l'écrire, c'est dire si c'est passionnant ! La journée d'aujourd'hui a remporté le pompon avec une réunion en visioconférence ennuyeuse comme ce n'était pas permis et qui m'a fait perdre un temps considérable en m'empêchant de travailler sur d'autres dossiers plus urgents.
Ce soir, j'avais le cafard, en prime ! Je pensais à tous ceux qui étaient au concert de Mika à Paris et j'aurais bien aimé y être aussi ! OK, je sais que j'irai la semaine prochaine et la semaine d'après mais là, j'en ai trop envie, quoi ! C'est long !
Sur le Mikawebsite, ceux qui étaient à Lille ont envoyé des comptes-rendus, des photos et même des vidéos. Une fille du groupe a réussi à le filmer trop bien pendant qu'il chantait une nouvelle chanson intitulée "How much do you love me ?" (bonne question, ça !). J'ai regardé malgré les petites coupures imposées par mon vieil ordi et je dois dire que cette chanson est absolument MAGNIFIQUE ! Elle met particulièrement en valeur la voix de Mika qui semble avoir encore embelli avec le temps ! Tant et si bien qu'en écoutant ce morceau, j'ai fondu en larmes comme une gamine ! "Comme une fan de Tokio Hotel" ai-je dit sur le forum, les horrifiant pas mal au passage ! Mais c'est vrai ! Je n'ai jamais été aussi chipée même quand j'étais ado ! Et Dieu sait que j'en ai eu, des coups de coeur ! Jamais je n'ai été dans cet état-là !
Fait chier d'avoir quarante ans ! C'est juste maintenant que je commence à trouver la vie marrante ! (Oui, je sais : j'avais dit que je ne serais pas grossière sur ce blog mais là, l'humeur s'y prête ! De toute façon, presque personne ne lit ! Je ne suis qu'une pauvre petite chose incolore, inodore et insipide qui n'intéresse personne alors, que je dise un gros mot ou pas, que je l'écrive même, ça ne va pas empêcher la Terre de tourner !).
Enfin bon ! Il faut que je me détende, je crois ! Encore quelques heures de souffrance et je serai en week-en dans le Lot. Ca va me faire du bien, je pense ! J'aimerais bien pouvoir trouver le temps d'écrire un peu...

08 octobre 2007

Un dimanche constructif.

Ca devait arriver. Gus qui n'était pas retournée sur mon blog depuis la fin des vacances d'été a lu aujourd'hui tout ce que j'avais écrit depuis août. Au fond, je crois bien que c'est ce que je voulais. Elle m'a appelée en fin d'après-midi (ou plutôt rappelée car nous nous étions déjà parlé en milieu de journée) et elle m'a avoué que sur le coup, elle avait été extrêmement en colère contre moi. Simplement, au lieu de m'appeler pour m'enguirlander, sachant surtout que je n'allais pas manquer de répliquer et se doutant que tout cela risquait bien de finir par une rupture violente, elle a préféré laisser redescendre la pression. Elle m'a fait bien rire en m'expliquant qu'elle s'était défoulée en débitant des légumes pour préparer son déjeuner du lendemain ! Je la connais par coeur : je suis sûre qu'elle a découpé ces légumes en s'imaginant que c'était ma tête qu'elle débitait ainsi. Je le lui ai dit, d'ailleurs. Et elle n'a pas totalement nié. Car aussi bizarre que cela puisse paraître, la conversation s'est déroulée d'une manière tout à fait courtoise. Gus, bien défoulée et moi, satisfaite d'avoir été enfin entendue, avons pu discuter calmement de notre différend. Gus me dit que je me torture pour rien, que je ne devrais pas douter ainsi, qu'elle n'a jamais voulu m'évincer de notre projet, que j'ai mal interprêté ses propos et que, par ailleurs, elle s'est probablement mal exprimée. Moi, je veux bien reconnaître que,de mon côté, j'ai toujours cette impression que les autres cherchent à m'utiliser et à me faire passer au second plan. Une impression qui n'est peut-être pas toujours très justifiée.
Enfin, ce serait stupide et réducteur de rapporter l'ensemble de nos propos. L'essentiel est que nous ayons enfin réussi à mettre cartes sur table, toutes les deux, et à nous expliquer calmement. Le plus drôle est que je pensais qu'elle avait lu ce blog depuis longtemps car dans ses conversations comme dans ses écrits, elle faisait souvent allusion à la façon dont on allait pouvoir s'y prendre pour écrire cette saga, aux difficultés que posait le fait d'écrire à quatre mains et de faire raconter l'histoire par deux personnages différents et aux difficultés de trouver un éditeur qui soit intéressé par la publication d'un projet aussi ambitieux. Parce que s'il est vrai que créer est une chose, réussir à se faire publier en est une autre.
Mais non, elle n'avait pas lu. Simplement, elle aussi est travaillée par tout ça et elle sentait bien, par ailleurs, que j'étais froide et tendue lorsqu'elle me téléphonait. Ca, je ne peux pas dire que ce ne soit pas vrai. Par moments, je n'avais même pas envie de lui parler du tout alors, je lui répondais par monosyllabes.
Mais je suis contente de savoir ce soir que certains de ses propos avaient été dits tellement à la légère qu'elle ne s'en rappelle même pas. Par exemple, elle ne se rappelait même pas m'avoir dit, cet été, qu'elle ne souhaitait plus voir notre oeuvre publiée par crainte de réactions négatives de sa famille. Pourtant, c'est bien quelque chose qu'elle a dit. Elle me dit qu'elle souffre de névrose d'échec parce qu'on a trop peu cru en elle et que parfois, elle dit ce genre de trucs sans en avoir vraiment conscience. Bon. Pourquoi pas ?
Je suis contente, en tout cas, de savoir que l'idée d'attendre la retraite pour écrire était une boutade. Je ne l'avais pas pris comme telle.
Enfin bon, nous avons beaucoup parlé et fait d'autres projets. On verra bien ce qu'il en ressort.
N'empêche, elle m'a dit que, quand elle avait lu dans ce blog que j'hésitais à aller voir Mika en sa compagnie elle avait failli m'appeler pour me dire "Trouve-toi un hôtel et va donc le voir avec qui tu voudras !". Mais au fond, elle est bien contente que nous fétions ainsi nos 22 ans d'amitié.
Eh oui ! On forme un vieux couple, en quelque sorte et dans tous les couples, il y a des crises. Gageons que lors de notre prochaine entrevue, nous saurons profiter dignement de cette sérénité retrouvée.
N'empêche, je me marre encore du coup des légumes ! J'avoue que j'aurais bien aimé voir ça ! Sa fondue de légumes, elle pourra l'appeler le "rata-Mimi"... Enfin, tant qu'il n'y a pas des vrais morceaux de Mimi dedans, ça peut aller !

02 octobre 2007

Juste quelques mots

... pour dire que j'ai récupéré mon portable sans problèmes. Les femmes de ménage ont été adorables. Elles avaient refermé la porte de mon bureau à clef alors que, d'habitude, elles la laissent toujours ouverte. Ainsi, mon mobile n'a-t-il couru aucun risque inutile.
Malheureusement, en le récupérant, j'ai bien vu qu'on avait essayé de m'appeler à 6h40. Les plombiers, sans doute ! Ah, zut ! Je les aurai loupés ! J'ai essayé toute la journée de les rappeler, malheureusement, ils étaient injoignables !
Résultat, ce soir, je n'ai toujours pas d'eau chaude ni de chauffage. Heureusement que le temps s'est radouci et que je prends mes douches à la salle de sport mais tout de même, est-ce bien raisonnable ?
Justement, le sport, je le continue avec assiduité, suivant scrupuleusement le programe que l'on a établi pour moi. Je suis très disciplinée et fière de moi.
Même chose au boulot. J'ai été très efficace, aujourd'hui, et j'ai avancé sur bon nombre de dossiers parmi lesquels cette enquête qui m'a fait tant angoisser ce week-end. Je me rends compte que, finalement, ce n'est pas si terrible que ça et qu'il n'y avait pas de quoi se mettre dans un état pareil !
A part ça, rien de bien renversant. Rien de nouveau non plus. Ma petite vie s'écoule, paisible. Ne manquera plus que le retour de l'eau chaude et tout ira pour le mieux. Je positive en me disant que, pour l'instant, je fais des économies.

La totale

Alors, non seulement ma chaudière ne marche toujours pas mais je n'ai pas réussi à joindre les plombiers ce matin ; juste leur répondeur (à quoi est-ce que je m'attendais, d'ailleurs ?). L'après-midi, je les ai re-contactés et ils m'ont dit qu'ils étaient en train de planifier leurs visites car ils étaient très demandés en ce moment et qu'ils me rappelleraient sur mon portable. Moi, à l'affut de leur appel, je pose mon mobile sur mon bureau, j'attends, rien ne se passe... et je rentre chez moi, le soir venu, EN LAISSANT MON MOBILE SUR MON BUREAU !!!! Bravo, MImi ! Comme ça, s'ils me rappellent pour me dire qu'ils arrivent demain matin, je ne pourrai pas leur répondre ! Sans compter que je risque de me le faire piquer, mon portable, à le laisser sur le bureau comme ça ! Les femmes de ménage vont passer et laisser tout ouvert pour que ça s'aère... Et tout ça à mes risques et périls, cette école étant un moulin où tout le monde va et vient et où l'on a déjà déploré des vols ! Non mais quel concentré de nullité je peux faire, parfois !
Sans compter que ledit portable me sert également de réveille-matin ! Me voilà bien partie ! Du coup, j'ai demandé à Maman de m'appeler demain pour me réveiller ! Quand je pense qu'elle voulait me donner un petit réveil ce week-end et que je lui ai dit que ce n'était pas la peine ! L'intuition féminine et moi, ça fait deux, par moments !
Enfin, un point positif dans toutes ces tracasseries ! Deux, même ! J'ai reçu mes places pour aller voir Mika au Zénith de Paris le 24 octobre. Et le plus drôle, c'est que j'ai aussi reçu une convocation pour une journée de formation à Paris ce même 24 octobre. Ainsi, pas besoin de prendre un jour de congé pour filer en avance à Paris puisque j'aurai bel et bien besoin d'y être ce mercredi-là ! Pas d'explication à donner ! Pas de collègues qui risquent de se demander s'ils devront s'attendre à me voir disparaître dès que Mika sera dans les environs. Rien ! Juste la sérénité !
Entre nous, heureusement que j'ai commandé mes places sans attendre ! Vous imaginez, si j'avais hésité ou renoncé ? Je me serais retrouvée à Paris alors que Mika aurait donné, à quelques kilomètres de moi, un concert auquel il ne m'aurait pas été possible d'assister ? Là, c'est certain, j'aurais râlé ! Et nettement plus que ce soir !!!!

01 octobre 2007

On n'est jamais tranquille !

Mais c'est vrai ! Il y a toujours un truc pour vous contrarier, dans la vie ! Un souci s'arrange ? Aussitôt, un autre émerge pour remettre en pelote vos nerfs à peine détendus !
Commençons par l'opération de Myrtille qui s'est bien passée. La pauvre petite chienne avait un bel hématome dans l'oreille, sûrement plus ancien que ce que nous pensions, d'après le vétérinaire qui nous a dit avoir rarement eu à s'occuper d'un chien aussi doux et gentil. Il est vrai que Myrtille est une crème de chien qui, de sa vie, n'a jamais ni mordu, ni grogné, ni même hurlé à la mort. Maman et moi savons que nous avons déniché une véritable perle et que, quoi qu'il arrive, nous ne tenterons pas de la remplacer après son départ car JAMAIS nous ne pourrons retrouver un chien aussi aimable, fidèle et fûté !
Mais nous n'en sommes pas là. Le véto a dit qu'elle avait encore de belles années devant elle car elle était très bien entretenue. En tout cas, la voilà avec un pansement autour de la tête qui la fait ressembler à une petite nonne. 



Elle ne cherche même pas à l'arracher et quand la cicatrisation la démange c'est vers nous qu'elle vient pour être soulagée ! Elle est encore un peu sous le coup du choc opératoire mais elle va bien.
J'ai pu aussi profiter de ce week-end pour voir le résultat des travaux dans la maison de Maman. Je n'ai pas été déçue du voyage : l'ensemble est MAGNIFIQUE : cette nouvelle tapisserie, ces nouveaux fauteuils, des petits tableaux colorés qu'Alain lui a offert concourent à faire de ce nouvel intérieur un espace extrêmement moderne et agréable. Maman qui avait un peu de mal à s'habituer à cette petite maison semble enfin réconciliée avec elle. Pour mon plus grand bonheur. Je me sens soulagée de la voir enfin s'épanouir dans un univers qui lui correspond.
Le vendredi soir, nous avons dîné avec les voisins qui lui ont vendu les fauteuils et qui, malheureusement déménageaient dès le lendemain pour partir en Provence. C'est assez regrettable : pour une fois que Maman avait trouvé des gens à qui parler !
Le lendemain, ce sont Alain, Joëlle et Magalie, revenue d'Hendaye, qui ont passé la journée avec nous. Une excellente journée, d'ailleurs. Sauf qu'en soirée, j'ai été prise d'un terrible coup de blues et une fois que notre petit monde est parti, j'ai lamentablement fondu en larmes ! La raison de tout ça ? Une énorme crise de doutes et d'angoisses par rapport à mon travail. J'ai l'impression que l'on me fait trop confiance, que l'on me confie trop de missions, trop de responsabilités et je crains de ne pas être à la hauteur. Du moins, je l'ai craint ce soir-là ! Il est rarissime que je ramène à la maison les problèmes du bureau (et inversement !) mais hier, je me suis sentie totalement submergée par cette anxiété et j'ai craqué ! J'ai eu l'impression de revivre les angoisses que je ressentais à l'époque du bac ou de la fac. Parfois, j'étais persuadée que j'étais arrivée au terme de mes possibilités, que je ne pouvais plus progresser et que j'avais placé la barre trop haut en voulant encore faire mieux. Et à chaque fois je réussissais mon coup et j'avais un diplôme supplémentaire en dépit de mes doutes. Espérons que ce soit encore le cas cette fois-ci et qu'à défaut de récolter d'autres diplômes, je puisse au moins donner satisfaction à mes collaborateurs et mener à bien les missions qu'ils m'ont confiées.
Quand je pense qu'il y en a qui souffrent d'un manque de considération au travail ! Moi, je me sens parfois trop considérée et j'ai l'impression qu'on me croit bien plus compétente que je ne le suis vraiment. Ceci n'est pas de la fausse modestie. Je suis vraiment, parfois, la proie de doutes affreux !
En tout cas, je n'avais plus pleuré comme ça depuis début juillet, après que cette jeune idiote m'ait prise pour la grand-mère de Mika !
A ce sujet, JM, passé me récupérer pour me ramener chez moi m'a demandé si Mika repassait en France et j'ai donc pu lui parler des concerts du 16 et du 24 et de mon souhait de prendre au moins les après-midi de ces deux journées pour arriver à temps aux deux Zénith. Aucun problème ! Il ne voit même aucune objection à ce que je prenne le 24 tout entier. J'ai un chef de service vraiment génial ! Quand je pense qu'il veut partir à la retraite en 2012 ! Qui sait à qui j'aurai affaire, par la suite !
Rentrée chez moi, j'ai fait un peu de cuisine pour la semaine à venir. Tout se passait bien et allait pour le mieux dans le meilleur des mondes quand j'ai réalisé que ma chaudière était à nouveau en rade ! Et comble de désagrément, je n'ai jamais pu la remettre en route, cette fois ! Il va donc falloir que j'appelle une fois encore le plombier, que je loupe des heures de boulot pour être présente quand il viendra, que je me tape, en attendant, des séances de toilette à l'eau froide ! Heureusement que je me douche à la salle de sport, mais zut, tout de même ! Ca se reproduit tous les hivers ! Ca devient pénible ! Quand mon proprio va-t-il se décider à me faire installer une chaudière neuve ! J'en ai marre d'être privée d'eau chaude ainsi que de chauffage dès les premiers frimas ! C'est usant, à la fin ! Ca me contrarie et du coup, je ne trouve pas le sommeil ! Je sais que ce n'est que du matériel mais c'est le genre de chose qui m'exaspère prodigieusement !