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16 novembre 2014

En passant par la Lozère.

J’ai donc fini par revenir de ce sympathique séjour à Paris et par reprendre le boulot… pour mieux repartir, la semaine dernière ! Il s’agissait cette fois de se rendre en Lozère pour une formation de trois jours en rapport avec les Relations Internationales et les outils numériques. Trois jours intenses et passionnants ! Déjà, le premier jour, nous avons fait cinq heures de route pour rallier l’établissement qui nous accueillait. Le temps de s’installer et de prendre un repas léger et ce furent directement cinq heures de formation démarrant sur des chapeaux de roues ! Le soir venu, un repas gastronomique et relativement festif nous permit de nous connaître un peu mieux… Du moins, cela me permit-il à MOI de connaître un peu mieux les autres participants à cette formation, la plupart d’entre eux ayant déjà travaillé ensemble. Nous avons même conclu la journée par une petite balade dans la ville de Florac qui est plutôt calme mais tout à fait charmante.

Le lendemain, grosse, très gosse journée de travail. Nous avons commencé le travail aux premières heures de la matinée pour finir… en soirée ! Heureusement, la journée a été coupée par un long temps de pause au cours duquel nous sommes allés faire une saine balade sur le Causse Méjean, ce qui nous a permis de respirer du bon air, de bouger un peu et d’admirer des paysages tout à fait magnifiques !

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Vraiment somptueux ! Et nettement moins froid que je ne l’avais imaginé ! Et quelle ambiance sympathique dans l’établissement qui nous a reçus ! Bonne entente, timings parfaits, nourriture locale surnaturellement savoureuse, logements spacieux et confortables…  Peut-être ne faut-il pas se laisser enthousiasmer par un endroit où l’on ne séjourne que quelques jours. Sans doute ne faut-il pas confondre formation limitée dans le temps et vie quotidienne mais j’avoue que si Florac n’était pas si loin de tout pour quelqu’un qui, comme moi, ne conduit pas, je me serais peut-être laissée aller à quelques rêveries où il aurait été fortement question de demande de mutation ! Hélas, malgré la présence  de quelques commerces et autres commodités, je ne pense pas que je pourrais me contenter de vivre la-bas !  La ville la plus proche, Mende, se situe à 35 minutes de voiture, pas de train, juste un car qui s’y rend en début de matinée et en fin de journée ! Je crois qu’il faut donc éviter de rêver ! Après tout, je vis dans un endroit sympathique où tout ce dont je peux avoir besoin se trouve sous ma main, ou presque !

Dernière journée en forme de conclusion des travaux de groupe et de bilan collectif, puis il fallait déjà songer à repartir. Je suis arrivée chez moi à la nuit tombée, la tête pleine de notions nouvelles mais le cœur léger.  Vraiment un temps de travail formidable, dans une ambiance fabuleuse ! On aimerait que le boulot ressemble toujours à ça ! Je repars avec de nouveaux outils sous la main, de nouvelles compétences – enfin je l’espère ! – et l’équipe dans laquelle j’effectue un demi-service nourrit déjà de nouveaux projets ! Affaire à suivre, donc !

21 octobre 2014

Le séjour fabuleux se poursuit.

Après ce concert impromptu et charmant, notre vendredi s’est poursuivi agréablement puisque nous sommes allées dîner dans notre petit restau africain préféré en compagnie d’un ami commun. Encore une soirée placée sous le signe de la gastronomie, de l’amitié et du rire. 

Le week-end qui a suivi a été des plus délectables : entre découverte de la cuisine péruvienne, promenades interminables dans notre cher Marais par un temps digne du mois de mai et rencontres multiples de gens passionnants, nous avons vraiment apprécié ces deux belles journées. 

Le lundi fut pour moi nettement plus pénible en raison du retour d’un temps mitigé et surtout de la visite de ma vieille copine la Migraine ! Malheureusement, ce n’était vraiment pas le moment car nous devions nous rendre ce soir-là au Casino de Paris pour aller voir Sébastien Tellier sur scène. Je n’éprouvais pas de fébrilité particulière car j’avais été assez peu convaincue par sa dernière prestation dans cette même salle. Néanmoins, il n’était pas question que je passe à côté de cette soirée et malgré un mal de tête persistant, je me suis mise en route à la suite de Tinky vers le Casino de Paris. 

Eh bien le moins que je puisse dire est que je ne regrette pas de m’être quelque peu fait violence pour arriver jusque là ! Non seulement ma migraine a fini par se calmer sur le chemin mais en prime, nous avons passé une soirée exceptionnelle ! Déjà, la première partie assurée par le groupe Turzi a été fabuleuse ! Je les avais pourtant vu lors des Siestes Électroniques de 2008 au Bikini et je ne les avais pas particulièrement appréciés, les trouvant trop bruyants et dissonants. Leur évolution m’a paru tout à fait positive. Pour vous donner une vague idée de leur univers, voici un clip qui date un peu.


Quant à la prestation de Sébastien Tellier, elle a été tout simplement sublime et j’en suis encore scotchée à l’heure qu’il est ! Le concert était vraiment énorme ! Nous avons pu entendre des extraits de tous ses anciens albums, savamment réorchestrés à la sauce brésilienne par un ensemble de musiciens et de percussionnistes remarquables. Oui, je sais : je suis censée ne pas aimer la musique brésilienne, mais à l'instar d'un Gotye qui parvient à me faire écouter et même apprécier de la country ou du reggae, Sébastien réussit cet exploit pour la bossa nova ! C'est dire le talent de ce garçon !

Lui-même nous est apparu aminci, beau, sobre et sensible.  Il a su plaisanter avec parcimonie, nous régalant de sa personnalité fantasque sans pour autant nous assommer des délires alcoolisés inutiles qui ont parfois gâché certains de ses shows. Nous l’avons redécouvert comme nous avons redécouvert son répertoire, merveilleusement mis en valeur par ces nouvelles orchestrations. Le tout était rehaussé par des éclairages magnifiques et nullement aveuglants. Le Casino de Paris était bondé, le public conquis et Sébastien lui-même semblait ne pas en revenir, qui nous a remerciés à plusieurs reprises d’être venus assister à son spectacle ! Il n’y a pas à dire : il est adorable et je suis ravie de voir qu’il se reprend en main et devient enfin l’artiste et la bête de scène qu’il mérite d’être !

Ne reste plus qu’à espérer que cette tournée fera l’objet d’enregistrements en live ou en DVD. En attendant, voilà le dernier clip du divin barbu : une illustration animée et très onirique du charmant univers dans lequel il se projette. 


19 octobre 2014

ENFIN !

Les trois semaines fatidiques sont passées. Pilou est toujours là et j'ai enfin intégré le service des Relations Internationales au boulot.
Je me partage donc entre deux dossiers, deux bâtiments, deux bureaux, une grande variété de collègues, une multitude de projets, une avalanche d'infos... et déjà quelques missions ! Cette semaine, j'ai dû me rendre à Paris pour assister à quelques conférences et ateliers.
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Montmartre, vu de l'endroit où je travaillais.
 Du coup, comme les vacances de Toussaint commencent, j'ai décidé de rester dans la capitale pour passer un peu de temps avec Tinky.  

Le séjour a commencé très fort ! Dès le premier jour, une amie commune nous a fait passer deux invitations pour un concert dans la mairie du IV° arrondissement où elle ne pouvait se rendre. Il s'agissait d'un showcase d'Amaury Vassili, ce même Amaury Vassili dont j'avais parlé ici il y a trois ans à l'occasion de son passage à l'Eurovision  (les lecteurs de ce blog vont finir par penser que je suis obsédée par l'Eurovision alors que ce n'est pas du tout le cas !  

Autant dire que nous y sommes allées joyeusement car nous adorons ce genre d’activités impromptues mais en nous attendant tout de même à voir le spectacle d’un garçon doté d’un joli brin de voix, d’un physique avantageux… et d’excellents ingénieurs du son ! Or, nous étions bien loin du compte ! Amaury a une superbe voix qu’il met au service d’un répertoire très diversifié allant de Mozart à Johnny Halliday en passant par Luciano Pavarotti, Andrea Bocelli, et bien sûr, ses propres chansons. En plus, il est incroyablement beau, ce qui ne gâche rien ! 
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Sur scène.
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Dans le public.
 Quant à cette histoire de défaite à l’Eurovision, il n’a pu s’empêcher de l’évoquer sur scène et l’on a bien senti qui s’il avait mal réagi à ce moment-là, ce n’était pas par caprice ni par prétention mais parce que cet échec l’a visiblement fait beaucoup souffrir. Malgré les années passées, il semble d’ailleurs avoir encore du mal à s’en remettre ! 

Il faut dire qu’il n’a pas vraiment la carrière qu’il mérite. Aller faire de petits spectacles dans des mairies à l’heure du goûter devant un public restreint dont Tinky et moi devions être à peu près les plus jeunes, c’est bien mais ce n’est pas tout à fait à la hauteur de son talent ! J’espère de tout mon cœur que sa carrière va prendre plus d’ampleur !  

En tout cas, en nous donnant ces places, notre amie ne sait pas ce qu’elle a fait ! Nous voilà à présent complètement conquises ! 

21 septembre 2014

Des larmes en préparation.

Céleste à peine remis de sa néphrite infectieuse, c’est maintenant mon autre chat, Pilou, qui nous redonne du souci.

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Depuis septembre dernier et ses douleurs dans le dos, ma petite panthère noire domestique n’avait plus jamais été la même mais il faut bien reconnaître que les choses semblaient s’arranger un peu.

Or voilà que depuis quelque temps, lorsque je le caressais, je sentais sur son dos des espèces d’excroissances qui m’auraient presque fait croire que du chou-fleur était dissimulé sous son épaisse fourrure. Intriguée, j’ai fait une recherche sur Internet et trouvé que tout cela me faisait terriblement penser au fibrosarcome félin, une sorte de cancer de la peau souvent localisé entre les épaules et très courant chez le chat.

Comme il avait l’air, en prime, particulièrement abattu, fiévreux, et en permanence énervé, nous nous sommes résolues, Maman et moi, à l’emmener chez le vétérinaire.  Le triste verdict n’a pas tardé à tomber : Pilou souffre bien d’un fibrosarcome ! Il y a moyen d'opérer mais il s'agirait alors d'un curetage profond dans une région du corps assez fragile (au-dessus de la colonne vertébrale !) qu'il faudrait renouveler tous les ans et qui ne suffirait pas à résoudre le problème, l'extraction des nodules n'empêchant pas les métastases de se répandre dans le corps du chat.

Ne me voyant pas lui faire endurer de lourdes opérations tous les ans ni abréger sa vie au premier signe de mauvaise santé, j’ai convenu avec le vétérinaire et en accord avec Maman d’opter pour une solution palliative en plaçant Pilou sous cortisone. Ainsi il ne souffrira pas. La tumeur grossira sans doute encore et le mal se répandra inexorablement. Cela finira par une perte d'appétit ou de motricité. A ce moment-là, il faudra agir. Nous avons entre trois semaines et cinq mois pour profiter encore de Pilou et lui donner tout l'amour que nous avons pour lui. Mais il est condamné. C’est irréversible, à moins d’un miracle bien peu probable.

C’est tellement injuste ! Pilou est encore très beau, très solide, capable de sauter sur les meubles, de réclamer son lait, d’être réactif quand on lui parle et de bien mange ! Quand je pense que l’an dernier, ce même vétérinaire me disait que c’était un chat en très bonne santé pour ses dix ans et qu’il en avait sans doute autant devant lui ! Quand je pense qu’il nous disait que ses organes étaient en parfait état ! Je sais qu’il ne s’est pas trompé. Ce qui prouve que cette saleté de crabe n’épargne personne et fait très vite son sale travail.

Attendez-vous à un article très triste dans peu de temps !

30 août 2014

Amsterdam-Paris.

Le jour de la naissance de ma petite-nièce était aussi celui du concert des Basics au Melkweg et ce fut une soirée une fois de plus incroyable que je raconte en détails et en images ici.

Le lendemain, nous sommes restées à Amsterdam mais de fortes pluies nous ont empêchées de visiter autant d’endroits que nous l’aurions voulu. Cependant, le beau temps étant revenu en fin d’après-midi, nous nous sommes longuement promenées dans cette ville qui est très agréable et où j’aurai sans doute plaisir à revenir plus longuement. Nous sommes également allées visiter le Musée Van Gogh. C’était immense et magnifique, malheureusement nous n'avions pas le droit de prendre des photos. 

Après ce petit intermède culturel nous avons décidé de manger un morceau en ville. On m’avait dit que tout fermait tôt aux Pays Bas mais nous avons eu la bonne surprise d’être acceptées à la terrasse d’un petit restau alors que le ciel commençait à s’obscurcir. Cependant, quand vint le moment de commander le dessert à la serveuse, celle-ci nous expliqua le plus naturellement du monde qu’il était 22h passées et qu’à présent, les cuisines étaient fermées ! Nous avons fait contre mauvaise fortune bon cœur mais voilà qui aurait été totalement impensable en France !
Dernière nuit dans ce sympathique hôtel puis vint déjà le temps de regagner Paris où j’allais retrouver Tinky pour une semaine tandis que Petite Sophie regagnait sa Normandie. Pour ce faire, nous avons emprunté le Thalys : un voyage paisible et confortable que nous avons passé à visionner des images du concert de la veille. 

Enfin arrivées à Paris, nous avons retrouvé Tinky chez qui j’ai posé mes valises avant que nous ne raccompagnons Sophie vers sa propre correspondance. 

C’en était fini de la folle odyssée européenne. S’annonçait maintenant une semaine parisienne peut-être plus paisible mais aussi intense avec mon amie et complice de longue date. 

 Oh, nous n’avons rien fait de bien renversant, pourtant ! D’autant que le premier jour, rompue de fatigue, je me suis payé une de ces bonnes vieilles migraines dont j’ai le secret. Heureusement, je m’en suis vite remise et nous avons passé le reste du temps à nous promener notamment le long des berges de la Seine, à l’occasion de Paris Plages. Il s’y produit tous les soir d’excellents musiciens. 
 

Nous avons admiré Notre Dame de Paris sous un angle inhabituel :


Observé les glissades majestueuses des bateaux-mouche sur la Seine : 



Admiré la jolie Tour Saint Jacques, point de départ des pèlerins de Compostelle qui partaient depuis Paris (décidément, je n’en sors pas !). 




Mais surtout, surtout, nous avons retrouvé des amis chers notamment notre amie fan de Disney (et nous n’avons pas coupé à notre petit tour des jardins du Parc. Dommage qu’il n’ait pas fait meilleur que ça !) mais aussi une autre Sophie, l’adorable Sophie Degunst qui a passé plusieurs jours avec nous et qui m’a fait deux cadeaux inestimables. Deux de ses œuvres : un portrait de Jim Carrey que j’avais repéré depuis longtemps car c’est un acteur que j’aime beaucoup

Jim Carrey © Sophie DEGUNST
et un portrait représentant Wally de Backer alias Gotye réalisé spécialement pour moi. Autant dire que j’en ai été particulièrement touchée, d’abord parce que le portrait est incroyablement beau avec ce travail remarquable sur la luxuriante chevelure de Wally, les traits de son visage parfaitement reconnaissables, son expression paisible et songeuse… et puis bon ! Elle a réalisé ce portrait rien que pour moi, juste par amitié et je trouve ça vraiment fabuleux ! C’est même un très grand honneur qu’elle m’a fait ! 

Gotye © Sophie DEGUNST
Ce séjour a été mémorable pour de multiples autres  raisons ! Encore une fois que de fou rires et discussions interminables autour de bons repas ! Moins de restaus, cependant. Nous nous sommes assagies et je dois avouer qu’après tous ces voyages, il fallait que je sois raisonnable au niveau des dépenses. C’est donc le plus souvent à la table de Tinky que nous avons refait le monde devant de bons petits plats bios ! 

Une semaine, au final, qui est passée beaucoup trop vite !

17 août 2014

Bienvenue… Mila !

Sur ces entrefaites, la naissance d’une nouvelle petite-nièce m’a été annoncée aux premières heures du 25 juillet via un SMS accompagné de cette photo. 

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Mila, à peine née.
Deuxième fille de Manue et Sébastien, sœur cadette très attendue de Maëlys, la petite Mila est venue au monde avec un jour d’avance et une fois de plus, tout s’est passé le mieux du monde. Ce petit trésor de 3,600 kg qui vient agrandir notre famille est une vraie merveille qui, à trois semaines aujourd’hui, fait déjà ses nuits et ne pleure que pour avoir son biberon ! 

Avec tous les voyages que j’ai effectués, je n’ai pu la rencontrer que récemment mais je l’aime déjà à la folie ! Elle est si mignonne avec ses grands yeux bleus et son visage fait au pinceau ! Et ses petites mains toutes fluettes ! Et ses petits sourires aux anges ! Maëlys était déjà un très beau bébé et elle est restée une petite fille splendide autant que dégourdie. Je crois que Mila n’aura rien à lui envier et que ces deux-là vont faire plus tard une sacrée paire !  

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Mila, âgée de trois semaines.
La famille entière est complètement conquise ! Tant d’heureuses nouvelles en si peu de temps ! Tant de bonheur ! C’est presque irréel.

12 août 2014

Dernier coup d’œil sur Londres et cap sur Amsterdam.

Après cet épique concert des Basics que je raconte en détail sur mon blog consacré exclusivement à Gotye, ses collaborateurs et son univers, nous sommes rentrées à l’hôtel pour une brève nuit et le lendemain, il fallait déjà songer à quitter l’Angleterre.

Notre vol pour Amsterdam n’étant cependant prévu qu’en fin d’après-midi, nous avons eu le temps d’aller retrouver une de nos amies que nous avions vue la veille lors du concert et avec qui nous avions convenu d’aller visiter les endroits les plus emblématiques de Londres avant de partir. Nous l’avons enfin eu, notre tour de Londres ! Et nous avons découvert avec bonheur tous ces lieux qui, jusqu’alors, n’étaient pour nous que des noms ou des images ! 

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Buckingham Palace vu depuis notre taxi.
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Big Ben est effectivement très big.






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Big Ben.. le Parlement !

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Westminster Abbey
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The London Big Eye
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Un horse guard.
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Trafalgar Square.
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Ecore Trafalgar Square
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Le centre ville était assez bondé car nous tombions en plein début des jeux du Commonwealth et il régnait tout autour de nous une joyeuse agitation. 

Notre amie nous a ensuite laissées à Victoria Station où nous avons pris le Gatwick Express pour rallier l’aéroport du même nom et nous envoler pour les Pays Bas. 

Au terme d’un vol que nous n’avons absolument pas vu passer nous avons enfin touché le sol hollandais et après quelques kilomètres en taxi, nous sommes arrivées à nôtre hôtel, un établissement très agréable dont nous avons découvert avec stupéfaction qu’il se situait à quelque pas à peine du Melkweg, la salle où devait se dérouler le concert des Basics prévu le lendemain ! 

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L'affiche aurait pu être mieux posée que ça !
Et le plus drôle, c’est que nous le l’avions absolument pas fait exprès ! Si notre but avait été de séjourner le plus près possible des membres du groupe, nous aurions commencé par le faire à Londres ! Au moins, cela allait-il nous faciliter la vie !

En attendant, nous avons passé notre première soirée à Amsterdam à nous promener dans un quartier plus animé que je ne l’aurais cru. On m’avait raconté que tout fermait extrêmement tôt aux Pays Bas et je m'attendais à une ville austère mais ce n’était manifestement pas le cas du coin où nous avions choisi de nous établir. 

La suite des événements s’avérait fort sympathique !

09 août 2014

Abbey Road.

Le lendemain, après un petit déjeuner malheureusement continental mais néanmoins roboratif servi à l’hôtel, nous sommes parties toutes deux nous promener dans Londres. Nous avons décidé de  nous rendre aux studios d’Abbey Road où les Basics avaient choisi d’enregistrer les titres de leur nouvel album. Bien entendu, nous n’espérions absolument pas les voir : nous nous doutions bien qu’ils devaient déjà répéter et procéder aux ultimes réglages pour leur concert prévu le soir-même dans un club dénommé Shacklewell Arms. Néanmoins, les studios d’Abbey Road constituent à eux seuls une véritable légende puisque de grands noms de la pop music y ont enregistré des albums devenus cultes. Un endroit à voir, forcément, pour deux fanas de musique comme nous ! 

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Merci le zoom !

Certes, nous n’avons pas pu entrer mais nous avons découvert que l’extérieur des studios était vraiment un temple de la dédicace en tous genres ! 

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Après quoi nous nous sommes rendues dans un petit magasin proche des studios pour faire une provision de souvenirs et de cadeaux à offrir puis retour à l’hôtel pour se préparer à assister au concert. Pour le grand moment, ce n’était plus qu’une question d’heures !

08 août 2014

Cap sur Londres !

Si mon vol en direction de Londres se déroula sans difficulté aucune, je n’en dirai pas autant de mon odyssée en métro londonien pour rejoindre mon hôtel. En effet, je n’avais pas retenu de chambre à l’hôtel President comme précédemment car cette fois, je ne l’avais pas choisi seule mais avec une amie qui devait partager ces aventures avec moi et que nous appellerons Petite Sophie, étant donné son gabarit menu, et surtout parce que je croûle sous les Sophie en ce moment, que ça ne va pas s’arranger et qu’il faut bien les différencier ! 

Donc, avant de partir, Petite Sophie et moi avions passé beaucoup de temps sur les messageries instantanées pour programmer le périple et choisir les hôtels mais l’établissement londonien sur lequel nous avions jeté notre dévolu se situait à South Harrow, un endroit qui s’avéra très excentré. Voilà ce que c’est que partir à l’aventure dans une ville que l’on connait mal ! Nous n’avions pas correctement évalué la distance et en prime, la Picadilly Line, ligne de métro qu’il faut prendre pour s’y rendre depuis l’aéroport d’Heathrow, se sépare en deux comme un Y et bien entendu, j’ai d’abord poursuivi sur le mauvais embranchement, ce qui m’a contrainte à rebrousser chemin et à perdre un temps considérable dans l’Underground. Ajoutons à cela que c’est le moment qu’à choisi la poignée trolley de ma valise à roulettes pour se démantibuler à-demi mais j’ai réussi tant bien que mal à rallier ce fichu hôtel où mon amie n’a pas tardé à me rejoindre. Partie plus tard que moi et de moins loin, elle est arrivée presque en même temps ! 

Il n’y a pas à dire ! Le séjour commençait très fort et je faisais bien de me trouver à Londres car je me sentais plus Bridget Jones que jamais. Il faut m’imaginer, épuisée, vaguement exaspérée, tirant derrière moi une valise bancale et rêtive, manquant à chaque pas mourir de soif et de chaleur (car oui, en dépit d’une idée trop souvent répandue, il peut faire CHAUD en Angleterre !) mais tout ceci fut oublié une fois que nous fûmes réunies et bien installées dans notre vaste chambre confortable et presque trop climatisée. 

Cette première soirée en Angleterre fut toutefois un peu épique aussi : South Harrow se situant un peu loin de tout, nous n’avons pas trouvé d’endroit où nous restaurer mais nous avions repéré une petite épicerie et c’est en pique-niquant littéralement dans notre chambre que nous avons passé les dernières heures de la journées, bavardant et regardant sur l’ordi de mon amie des vidéos de nos Basics bien-aimés, toute à notre impatience de les voir sur scène le lendemain.

06 août 2014

Mais quel été !

Plus de la moitié de mes congés d’été est déjà écoulée mais ces vacances ont véritablement démarré sur des chapeaux de roues 

Avant d’en parler, cependant, je dois revenir très brièvement sur mon boulot puisque j’ai enfin reçu la confirmation d’une nouvelle que j’attendais depuis fort longtemps : à partir d’octobre (de novembre, peut-être, selon l’ampleur des tâches en rapport avec le début d’année universitaire), je vais enfin intégrer le Service des Relations Internationales de notre école. Je resterai toutefois impliquée dans le Master dont je m’occupe depuis quatre ans, maintenant. Ce sera en quelque sorte un 50% pour le Master et un 50% sur ce que nous appelons les “R.I”, ce qui fera de moi une “Gestionnaire des formations diplômantes et assistante en relations internationales”. Perspective très stimulante qui demandera toutefois une réelle flexibilité puisque je vais devoir ma partager entre deux chefs et deux bureaux mais j’ai si longtemps attendu cette opportunité que j’espère bien relever brillamment ce défi. Et puis ça va me faire un bien fou de diversifier un peu mes activités ! Ainsi que les visages que je vais voir quotidiennement. Ma deuxième chef de service s'avèrera être Sophie qui m'avait accompagnée lors du stage en Roumanie en 2010. Étant donné que nous nous entendons très bien et que de tels stages sont à prévoir dans nos activités futures, l'avenir s'annonce sous des auspices radieux !
Par contre, je risque de ne plus avoir de temps à consacrer à la question du handicap. L’école devra donc confier ce dossier à un autre référent. En même temps, je m’en occupais depuis une douzaine d’années et l’ampleur de mon travail auprès des étudiants étrangers m’empêchait déjà de m’y consacrer autant que je l’aurais dû. 

L’année s’est donc terminée entre projets et premières réorganisations de services et de bureaux. Je n’étais pas fâchée d’être enfin en congés le 18 juillet au soir et c’est avec Maman et quelques amies de la chorale que j’ai dignement fêté cette évolution de carrière et ces congés bienvenus, autour d’un joyeux apéro dînatoire, 

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arrosé, entre autres de vin… australien ! 

Vin australien

Capiteux, pétillant, parfumé mais ne donnant nullement de migraine, ce clair breuvage ne m’empêcha en aucun cas de profiter de la suite de ces vacances qui ne faisaient que commencer. Nous n’avons achevé ce repas que pour mieux accueillir ces cousins de Normandie que nous aimons beaucoup et qui ont passé un week-end des plus festifs en famille avec nous. 

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J’étais déjà pleinement satisfaite de ces quelques jours entre amis et famille mais le meilleur restait à venir : dès le mardi suivant, je m’envolai pour Londres où j’allais retrouver quelques amies afin d’assister avec elles à un premier concert des Basics avant d’embrayer directement sur Amsterdam pour assister à une nouvelle prestation du trio. Sacré périple qui allait s’achever par un séjour d’une semaine à Paris chez Tinky. De beaux projets qui allaient donner lieu à des vacances inoubliables et forcément, de très beaux articles à venir !

09 juillet 2014

Une sacrée page qui se tourne !

La journée qui s’achève était un peu particulière : c’était la fête de fin d’année au boulot et surtout, c’était l’occasion d’organiser un pot d’adieu pour ceux qui prennent leur retraite cette année ! Ils étaient six en tout et parmi eux mon bon vieux pote JM dont j’ai si souvent parlé ici et qui nous manquera ! Pendant tous les jours précédents, j’ai redouté de verser ma petite larme devant tout le monde à cette occasion mais je savais bien que je n’y couperais pas ! En vérité, j’ai pleuré comme une Madeleine pendant les SIX discours car finalement, même si on se plaint de cette école et de son fonctionnement, c’est un peu comme une seconde maison, une seconde famille et j’aime bien tous les gens que j’y côtoie. Il y a des gens avec qui je me sens plus ou moins bien mais je parle avec tout le monde et je les aime bien tous alors, voir partir six d’entre eux comme ça, c’était trop ! J’espère que je ne me suis pas trop ridiculisée devant tout le monde et que ça ne fera pas trop jaser ! J’ai bien vu quelques autre larmes versées ici et là : je n’étais pas la seule.
Sinon, c’était une journée bien agréable et festive. Dommage que le temps n’ait pas vraiment été de la partie ! Il était à l’image de cette journée : chaleureux mais, de temps à autre, c’était les grandes eaux !

06 juillet 2014

Le chaud et le froid !

Décidément, il semblerait qu’en ce moment, ma vie soit placée sous le signe des émotions contraires.
Après le stress disproportionné causé par l’état de santé d’un de mes chats,, finalement pas si catastrophique que ça, c’est pour ma propre personne que je viens de m’inquiéter plus que de raison.
Depuis mardi dernier, j’étais taquinée par une forte douleur derrière la jambe gauche et je me suis décidée à consulter en fin de semaine. Mon médecin traitant a rapidement diagnostiqué une sciatique (ce que je soupçonnais) et prescrit des anti-inflammatoires. Mais comme j’ai ressenti une autre douleur au moment de l’auscultation, une sorte de brûlure sur le trajet d’une veine, il a craint une phlébite et m’a envoyée faire des analyses le lendemain matin, ajoutant que si les résultats s’avéraient positifs, je devrais aller aux urgences subir des examens plus avancés. Il avait même rédigé une lettre afin que je la remette aux urgentistes en cas de nécessité !
Autant dire que je n’ai pas passé une très bonne soirée vendredi. D’abord parce qu’il n’est jamais rassurant d’avoir de tels soucis de santé mais surtout parce que je voyais déjà mes vacances compromises ! Plus question de se déplacer en avion comme j’avais prévu de le faire à plusieurs reprises cet été, impossible de s’éloigner si je devais subir un long traitement à base de piqûres comme me l’avait laissé entendre mon médecin ! Adieu, veaux, vaches, cochon, couvée ! Devais-je tirer un trait sur mes voyages, mes concerts, mes projets ?
Je me suis rendue au laboratoire dès la première heure le lendemain matin pour faire les tests en question et heureusement, ni phlébite, ni thrombose n’ont été détectés ! Il faudra que l’on voie tout de même d’où viennent ces douleurs bizarres ressenties en plus de la sciatique. C’est peut-être tout simplement nerveux. En mars dernier, juste avant mon départ pour Londres et bien que crevant d’envie d’y aller, j’ai également dû composer avec toutes sortes de douleurs bizarres que rien n’expliquait.
L’après-midi venu, toute à mon soulagement, je me suis rendue chez le coiffeur. J’ai de nouveau changé : un nouveau coiffeur, une nouvelle couleur et une nouvelle tête. Et au final, Maman et moi nous sommes rendues en centre-ville où j’ai ENFIN pu aller chercher un nouveau smartphone. Mon abonnement, en effet, ne m’avait pas permis d’aller en chercher un plus tôt !
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Mon nouveau smartphone, ma nouvelle coupe, ma nouvelle couleur et moi !
Tout ça en vingt-quatre heures ! Il y a vraiment des journées qui valent des semaines !

05 juillet 2014

Les malheurs de… Céleste.

Si l’an dernier, c’est Pilou qui nous a donné de bonnes raisons de nous inquiéter, Céleste a brillamment pris le relais cette année !
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Il y a une dizaine de jours, il a commencé à rester pelotonné sur mon lit, sans bouger de la journée mais au départ, nous ne nous en sommes pas plus inquiétées que ça. Céleste est un petit chat que j’ai adopté alors qu’il avait subi de mauvais traitements et il est toujours resté plus ou moins perclus, particulièrement quand le temps est instable. Or c’est précisément le cas en ce moment, ce début d’été étant très orageux. 

Simplement le soir venu, je me suis bien aperçue que ce petit chat était brûlant ! Et pire que tout, il marchait comme un zombie, vomissait et quand il est arrivé dans sa litière, il est resté comme pétrifié, immobile, regardant droit devant lui sans rien voir, n’éliminant rien, bien sûr ! On aurait dit un animal empaillé ! C’était impressionnant. 

Dès le lendemain, Maman l’a emmené chez le vétérinaire où l’on a diagnostiqué “une infection”. Il a donc eu droit à une injection d’antibiotiques puis on nous l’a rendu en nous recommandant de rappeler dès le surlendemain pour donner des nouvelles. 

Las ! Même si Céleste a donné l’impression d’aller mieux pendant quelques heures, son état s’est très rapidement dégradé. Complètement amorphe, il restait replié sur lui-même, ne réagissant à aucun bruit, aucune sollicitation, ne mangeant rien, ne buvant rien, n’éliminant toujours pas… Le pire était que Pilou le fuyait comme la peste, ce qui était très mauvais signe !

Retour chez le vétérinaire dès que possible et là, nous avons eu très peur car ils nous ont annoncé qu’ils craignaient une leucose ! C’était assez étonnant car ces chats sont soignés et je ne voyais pas comment Céleste aurait pu attraper cette saleté, étant donné qu’il ne côtoie aucun autre chat que Pilou. 

Bref, nous étions effondrées et envisagions le pire quand au cours d’une autre visite, un diagnostic beaucoup plus rassurant nous a été délivré : il ne s’agissait en fait que d’une néphrite infectieuse ! C’est grave aussi et cela demande un traitement lourd, une surveillance permanente et un nouveau régime alimentaire mais c’est tout de même une issue beaucoup plus rassurante que je prends comme un véritable miracle du quotidien, tant les premiers résultats semblaient pessimistes et définitifs !

Aujourd’hui, nous avons récupéré notre chat dont nous prenons un soin jaloux. Le vétérinaire a dit qu’il avait encore de belles années devant lui. J’espère que c’est vrai et qu’il n’est pas trop fragilisé, notre Céleste ! Mais c’est un survivant, celui-là ! Il faut croire qu’il a la vie chevillée au corps !

01 juillet 2014

L'été sera chaud !

Voici la moitié de cette belle année 2014 déjà écoulée ! Et  je n’ai pas vu le temps filer ! Il faut dire que depuis cette soirée au Casino Barrière, il s’en est passé, des choses ! 

Déjà, sur le chemin du retour, j’ai senti les prémices d’un bon petit rhume de printemps et je n’y ai finalement pas coupé ! Près d’un mois de traitement pour un refroidissement mâtinée d’allergies ! Super ! Rien de pire qu’un rhume quand il commence à faire beau !

Ceci ne m’a pas empêchée d’affronter l’agitation de cette fin d’année universitaire. Une année qui avait plutôt mal commencé mais qui se termine en beauté puisque TOUS les étudiants de première année du Master dont je m'occupe ont validé leurs semestres et continueront le programme l'an prochain. Quant aux étudiants de deuxième année, la moitié d'entre eux est reçue haut la main et les autres passeront à la session de septembre, soit parce que leur stage se prolonge, soit parce qu'il leur reste un rapport à présenter. Bref, des résultats très positifs et une affaire rondement menée ! Aucune tête n'est tombée, pas même la mienne et j’en suis ravie. Finalement, on galère mais la plus belle récompense, c’est bien de constater que l’on a participé, même de loin, à la réussite de tous. 

Il faudra que je me souvienne de ça, l’année prochaine, avant de paniquer devant l’adversité.

Il se pourrait d’ailleurs que de nouvelles attributions me soient proposées pour l’année à venir et que mes activités se diversifient mais il est un peu trop tôt pour en parler, je le crains. Après l’avoir évoqué à plusieurs reprises, on ne m’en dit plus rien alors, tant que je n’aurai pas ma nouvelle fiche de poste, je demeurerai prudente et ne m’emballerai pas. 

Pensons plutôt aux vacances qui s’annoncent et à cet été naissant, déjà porteur de joyeuses promesses : la naissance d’une nouvelle petite-nièce en juillet mais aussi un voyage à Londres puis à Amsterdam ce même mois afin d’aller revoir les Basics qui se produiront dans ces deux villes ! 
 Dans la foulée, je me rendrai à Paris pour passer une semaine chez Tinky que je n’ai plus revue depuis la Toussaint ! De sympathiques articles en perspective ! 

Oui, l’été sera chaud et joyeux ! Il est déjà porteur de nombreux bonheurs musicaux ! Sébastien Tellier vient de sortir son album, “L’Aventura” et, coup sur coup, deux clips aux parfums de vacances et d’enfance retrouvée : 


Tandis que Mika se lâche sur un nouveau titre plein d’espièglerie :

Amusant, d’ailleurs, de voir que c’est Mika qui se met à une coquinerie digne de l’album “Sexuality” tandis que Sébastien délaisse le fantasme pour se réinventer une enfance et une naïveté… C’est le monde à l’envers ! 

Oui, cet été, c’est certain, aura un goût d’inattendu.

17 mai 2014

Tinky va me haïr !

Mon amie de longue date partage avec moi bon nombre de coups de cœur musicaux. L’un des derniers s’avère être Luc Arbogast, un chanteur révélé au grand public lors de la deuxième saison de The Voice où il s’est fait remarquer par sa voix haut perchée ainsi que son répertoire d’inspiration médiévale.
 
Tinky et moi apprécions autant sa voix si particulière que son univers flirtant avec ce médiéval fantastique que nous aimons tant. Aussi avions-nous décidé d’aller le voir à l’Olympia ou il devait se produire en février dernier.  

Malheureusement, je n’avais finalement pas pu me rendre à Paris en raison d’une formation qui, comble de malchance, a été annulée au dernier moment ! Et c’est cette même formation que j’ai fini par suivre ce lundi et ce mardi. Une formation passionnante, d’ailleurs ! 

Sur ces entrefaites, j’ai su par une collègue que Luc se produirait ce mercredi sur la scène du Casino Barrière à Toulouse. Une occasion à ne pas rater ! Nous nous sommes donc rendues toutes deux à ce Casino où nous nous étions déjà risquées à quelques jeux d’argent avec d’autres amies, un peu avant Noël dernier ! Décidément, nous nous amusons comme des petites folles ! 

Ma collègue est une habituée de cette salle de spectacle et je l’ai laissée de grand cœur organiser elle-même cette soirée. Nous avons donc profité du très gastronomique dîner d’avant spectacle au Fouquet’s avant de nous installer dans la salle qui s’avérait plutôt cossue et agréable. Nous étions assises au troisième rang, autant dire que nous n’avons rien manqué de la prestation. 

Très honnêtement, ni ma collègue ni moi ne connaissions grand chose du répertoire de Luc Arbogast, hormis ce qui avait pu être diffusé à la télé. Nous n’avons pas été déçues : nous avons passé la soirée à voyager entre Trône de Fer et Seigneur des Anneaux, entre médiéval et moderne, classique et vulgarisation mais aussi entre tendresse et éclats de rires. Je ne l’aurais pas imaginé, mais non content d’être un merveilleux chanteur à la voix incroyablement étendue (il peut volontiers chanter très grave, si le cœur lui en dit !) ainsi qu’un musicien remarquable et inventif, Luc est avant tout un sacré rigolo qui, à l’instar d’un Sébastien Tellier, peut passer un bon bout de temps à faire des pitreries et à jouer avec son public ou ses musiciens entre deux chansons. Bref, la soirée fut excellente et mon amie et moi en sommes sorties toutes ragaillardies ! 

Du coup, j’ai vraiment des regrets pour l’Olympia même si ma défection n’était absolument pas volontaire. Je m’attendais à passer un bon moment mais tout de même pas à ce point-là et j’espère que Tinky et moi aurons l’occasion d’aller ensemble applaudir ce très bel artiste sur scène.

13 avril 2014

Suite et fin du séjour à Londres.

Le concert des Basics au Birthdays a été des plus enthousiasmants. Une soirée pleine de belles surprises que j’ai choisie de raconter ici, sur mon blog exclusivement consacré à Gotye, ses collaborateurs et son univers incroyable et si méconnu en France. 

Un blog qui perdure, mine de rien ! Soixante-trois articles en vingt-deux mois d’existence, s’il vous plaît ! C’est qu’il y en a, des choses à raconter sur ce garçon qui est résolument tout sauf l’homme d’un seul titre ! D’ailleurs, j’ai déjà en tête des projets de nouveaux articles à son sujet.

En attendant, le moment est venu de raconter mes dernières heures dans la belle capitale anglaise. Une capitale que j’aurais dû visiter en compagnie d’une fan française rencontrée la veille mais comme nous connaissions Londres aussi mal l’une que l’autre et étant donnée l’inexistence de mon sens de l’orientation, nous ne nous sommes pas retrouvées. Pas grave ! Ce sera pour une autre fois ! Je suis sûre et certaine que je retournerai à Londres un jour. Car même  si j’ai beaucoup marché dans les rues de la ville, je ne me suis pas véritablement perdue et ne redoute plus de m’y rendre. Trouvez le métro ou le bus qu’il vous faut et vous êtes sûr de rentrer chez vous sans dommage ! Bien sûr, je préfèrerais ne pas y retourner seule : arpenter en tous sens une ville inconnue quand en plus on est seul devient vite lassant. Je suis d’ailleurs certaine que je n’avais pas autant marché depuis une éternité. 

Je suis rentrée à l’hôtel rompue de fatigue mais contente quand même car même si j’ai un peu raté ma visite des plus célèbres monuments, j’ai malgré tout aperçu la grande roue (le London Big Eye) et Big Ben. Sérieusement, j’aurais râlé si je n’avais pas vu Big Ben. C’est pour moi LE monument emblématique de Londres et je voulais absolument le voir ! Malheureusement, je n’ai pas pu prendre de photos car je me trouvais alors à bord d’un bus à impériale dont le chauffeur avait une conduite pour le moins… sportive, dirons-nous ! Néanmoins, je ne résiste pas au plaisir de piocher une image sur Internet afin de la placer sur ce blog.
Tamise-big-ben-elizabeth-tower-london-eye
Le soir venu, j’ai dîné à mon hôtel pour la première et la dernière fois du séjour. Je voulais manger anglais : pas indien comme le premier soir, ni chinois, ni japonais, ni italien comme on peut le faire à n’importe quel coin de rue ou en France. Je me suis donc régalée d’un Yorshire pudding, une recette délicieuse dont je gardais un fort bon souvenir, ayant dégusté ce plat lors d’un précédent séjour en Angleterre il y a vingt-cinq ans.
Traditional.Sunday.Roast-01
Franchement, en France, on a tort de déconsidérer la cuisine anglaise (le plus souvent sans même l’avoir goûtée !) car elle mérite tout à fait que l’on s’y intéresse ! 

De même, à Londres, j’ai beaucoup apprécié le cosmopolitisme et la sérénité de la ville : on peut y croiser des sikhs enturbannés, des indiennes en sari, des femmes plus ou moins voilées personne ne se regarde, personne ne se provoque. Et comme personne ne s’énerve avec ça, cela n’en devient pas énervant du tout. Les gens sont sympathiques, viennent spontanément vous parler ou vous renseigner si vous paraissez un peu perdu. Les personnes handicapées ne sont pas davantage dévisagées… Oh, je ne dis pas que l’Angleterre est le pays des Bisounours ! J’ai bien vu quelques personnes s’invectiver à des carrefours mais la ville a tout de même un côté humain et “relax” qui nous fait un peu défaut ici. 

Malgré tout, je commençais quand même à avoir envie de rentrer chez moi, partager toute cette belle expérience avec mes proches et c’est de bon matin que j’ai regagné l’aéroport d’Heathrow le lendemain, la valise et l’esprit chargés de souvenirs. 

09 avril 2014

Londres ! Londres ! Londres !!!

Finalement, j’ai sauté le pas ! Je l’ai accompli, ce satané voyage à Londres ! Sans avoir le temps de passer chez le coiffeur et surtout sans smartphone ! Non que je n’ai pas essayé d’en racheter un autre mais il se trouve que chez mon opérateur, ils n’ont JAMAIS voulu m’en vendre un autre, me répétant ad nauseam que je devais attendre le mois de juillet pour changer de mobile et que c’était comme ça, et que ce n’était pas possible de faire autrement, etc… etc… J’ai eu beau leur expliquer (et ma gentille collègue et ex-binôme venue m’accompagner aussi) que je l'avais involontairement endommagé, que j’y voyais très mal, que j’avais vraiment besoin d’un téléphone maniable sur lequel on puisse bien tout distinguer, qu’il ne s’agissait pas d’une exigence sans fondement mais d’une urgence réelle, vu que je partais en voyage et aurais des gens à retrouver sur place, rien à faire ! Le type que j’avais en face de moi a même été jusqu’à me dire que pour partir en voyage, je n’avais pas besoin de voir quoi que ce soit sur mon écran et que de toute façon, si je passais des appels depuis l’étranger, ils seraient hors forfait ! Comme si c’était son problème ! Je vais vraiment finir par croire que mon opérateur téléphonique n’a pas besoin de mon argent ! Question à creuser !

Entre-temps, j’ai tenté à plusieurs reprises de faire redémarrer mon smartphone si cruellement immergé mais rien à faire ! L’astuce du riz qui marche si bien pour tout le monde a été complètement inopérante pour moi, comme par hasard ! Une tentative d’acheter une nouvelle batterie, au cas où l’actuelle aurait tout simplement grillé n’a rien donné non plus, mais simplement parce que nous nous sommes trompés de référence ! La nouvelle batterie est arrivée dans ma boîte à l’avant-veille de mon départ mais ce n’était pas le bon modèle ! Décidément, et comme je l’avais écrit il y a quelques années sur ce blog, quand ça ne doit pas arriver, ça n’arrive pas, c’est tout !

C’est donc munie d’un tout petit téléphone portable prêté par ma mère que je me suis finalement envolée pour Londres, résolument incapable de passer à côté de l’occasion unique de voir les Basics se produire en Europe ! L’appareil correspondait exactement à ce que je ne voulais pas : petit écran, touches minuscules, maniabilité réduite… Heureusement, il compensait largement ces désagréments avec un son extraordinaire et une autonomie plus que remarquable ! Situation viable, donc, mais fort peu fonctionnelle ! Et surtout, je n’allais pas être capable de faire partager à tous mes contacts le détail de ce voyage en temps réel sur Internet, comme je l’avais souhaité ! Pour les photos, je décidai d’emmener mon caméscope avec moi ! Un ustensile supplémentaire dont je n’avais pas prévu de m’encombrer ! Décidément, rien ne se passait comme je l’avais envisagé !

D’ailleurs, on passera très vite sur le fait que j’aie failli louper mon avion en dépit d’une arrivée tout à fait dans les temps à l’aéroport… J’étais carrément allée l’attendre dans la mauvaise salle d’embarquement ! C’est tout moi, ça ! Une véritable Bridget Jones à la française et même pas fictive ! En plus, il faisait un vent terrible sur Toulouse ce jour-là et j’ai craint jusqu’au départ que mon vol ne soit annulé ! Parti comme c’était, il n’aurait plus manqué que ça ! Mais non ! Après deux heures de vol paisible et à peine secoué de temps à autre par les bourrasques, j’ai enfin découvert l’aéroport d’Heathrow dont j’avais tant entendu parler, puis le métro londonien, ce bon vieil Underground qui, durant les jours suivants, allait devenir mon allié le plus précieux et mon incontournable sauveur dès que j’allais avoir le sentiment d’être un peu égarée.

En une petite heure, la Picadilly Line me mena tout droit de l’aéroport à mon hôtel ! Et là, je découvris que j’avais préparé mon séjour encore mieux que je ne le croyais. J’avais choisi de loger à l’hôtel President et il se trouve que celui-ci se trouvait carrément à deux pas de ma bouche de métro ! Impossible de se perdre même avec un sens de l’orientation aussi inexistant que le mien. 

Ma chambre, située au septième étage était petite, dotée d’une décoration très “vintage” mais s'avérait fonctionnelle, confortable, et d’une irréprochable propreté. 

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Ma fenêtre donnait directement sur l’Imperial Hotel et son architecture remarquable. 

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Les deux établissements, loin de se concurrencer, appartenaient à la même chaîne d’hôtels. C’est d’ailleurs à l’Imperial que je devrais, les jours suivants, aller prendre mon petit déjeuner.

En attendant, je passai mon premier après-midi londonien à me balader dans mes nouveaux quartiers puis, le soir venu, je partis à deux stations de là, rejoindre deux fans allemandes de notre Gotye international que je n’avais, jusqu’alors, connues que sur Internet.

Nous avons dîné ensemble à Covent Garden, dans un restaurant indien appelé Masala Zone et je ne sais absolument pas comment je me suis débrouillée pour arriver à bon port sans plus de difficultés que ça ! Décidément, je n’en finissais pas de m’épater moi-même ! Fallait-il que j’aie envie de me trouver là, de voir ce concert et de rencontrer ces correspondantes pour en arriver à de tels exploits !

C’était un peu étrange de se retrouver ainsi avec ces deux jeunes femmes que je n’avais côtoyée qu’à travers les réseaux sociaux mais la soirée fut quand même  très sympathique. La conversation, bien sûr, ne manqua pas de tourner autour de nos musiciens préférés et sur le concert qui nous attendait. La prestation devait avoir lieu le lendemain soir. L’impatience commençait à nous gagner.

Après cette agréable rencontre, je passai ma première nuit à Londres. Une nuit paisible. Puis le lendemain, je poursuivis mes pérégrinations dans la ville, découvrant quelques incontournables comme ces cabines téléphoniques rouges : 

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ces bus à impériale tout aussi rouges :

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Ou le magnifique British Museum que Kris et Tim, les deux autres membres des Basics, avaient visité quelques jours plus tôt mais dans lequel je ne suis pas rentrée car on peut finir par y passer la journée si on veut le visiter correctement !


Et moi je tenais à être en forme pour le concert prévu le soir-même !