Il fait chaud et nous sommes dorés !

Normal ! Après deux étés pourris, celui-ci est caniculaire et n’en finit pas de nous faire rôtir sur pieds ! Et comme si nous n’étions pas suffisamment en ébullition comme ça, voilà que notre Mika ne trouve rien de mieux que nous gratifier d’un clip au cours duquel il s’agite, très peu vêtu, au son de sa propre musique : son dernier tube “We Are Golden” (WAG, pour les fans enragés !). Au départ, je ne savais trop que penser de cette chanson que je trouvais un peu revancharde mais les choeurs sont jolis, le rythme entêtant , l’air obsédant, et il y a toujours ces petites vocalises dont Mika à le secret. Quant au clip… Il était sorti depuis un moment mais comme j’étais en vacances, sans Internet et assez occupée, je n’ai pas pu le mettre sur le blog plus tôt. Je vous laisse juger par vous-même ! Le petit se lâche joyeusement et donne sacrément de sa personne ! Si d’aventure, vous entendez aux informations qu’une personne est morte de combustion spontanée dans la région toulousaine, ne cherchez pas : ce sera sûrement moi !!!

Du velours !

Depuis quelques temps, Tinky et moi n’arrêtons pas de sortir ça à tout bout de champ et d’en ponctuer la majeure partie de nos phrases. Cela vient d’une anecdote qui n’est peut-être pas si drôle que ça à l’écrit mais tant pis, je me lance !

En fait, mon père était un homme terriblement difficile en matière de nourriture. Il ne faisait pas pour autant sa cuisine lui-même et la seule fois qu’il s’est mis au fourneaux, ça a été pour nous faire une omelette certes tout à fait honnête mais pas forcément inoubliable. Mais lui a considéré ça comme une incomparable réussite et a affirmé jusqu’à la fin de ses jours qu’il n’avait jamais rien mangé de tel ! Quand il en parlait, c’était d’ailleurs avec une mine de chat gourmand qui valait à elle seule son pesant d’or : “J’avais fait une omelette, une fois… DU VELOURS ! On aurait dit DU VELOURS !” aimait-il à répéter avec un bel accent du Sud-Ouest, ce qui donnait “DU VEULOURS” et non pas “DU VLOURS” !!!! C’était à mourir de rire et on a reparlé de ça avec Tinky au début de mes vacances chez elle. Le fou rire nous a prises et on s’est demandé quel effet cela pouvait bien faire de manger du velours pour de bon ! Ca nous a fait rire encore plus et il n’en a pas fallu davantage pour que nous délirions avec ça pendant tout le séjour ! C’est ainsi que “Du velours” est devenu la phrase-culte de cet été !

Eh oui, nous sommes des gens simples à qui il n’en faut pas beaucoup pour se réjouir ! 

Bag de Big.

Tel est le surnom idiot que Tinky et moi avons donné à Bagnères de Bigorre, sa ville natale, où elle nous attendait impatiemment, Maman et moi, suite à notre séjour à Hendaye.

Cette fois, le GPS ne nous a pas fait de farce douteuse et nous sommes arrivées à destination sans encombre, et même en avance !

Quel plaisir de retourner dans cette ville que j’aime vraiment beaucoup et où je pensais ne plus revenir, suite à ce séjour un peu tristounet en 2007 et la mise en vente de son aile de maison par Tinky ! 

Nous avons logé dans l’appartement de son frère, situé sous les combles d’une autre aile de maison. Un appart refait à neuf, très agréable, très clair et très fonctionnel. Enfin presque ! Parce que c’est très joli, un appartement mansardé ! Ça a même toujours été mon rêve (ça ou une maison ronde du plus pur style Hobbit ou Télétubby mais c’est plus difficile à trouver !!!), simplement, il ne faut surtout pas oublier que dans une mansarde, les plafonds sont bas et penchés, justement ! Car nous leur avons fait “la bise” à plusieurs reprises et ça peut faire très mal ! Même moi qui ne suis pas particulièrement grande j’ai eu droit à quelques rencontres brutales avec la sous-pente ! Alors oui, je le répète, c’est très joli, un appartement sous les combles, mais c’est périlleux ! Et puis une fois couchée, quand on n’est pas habituée, on se sent un peu à l’étroit avec le plafond aussi près de la figure. Mais en fait, c’est une habitude à prendre. Comme dit, non sans humour, le frère de Tinky : “Au bout de trois collisions, on acquiert le réflexe.” ! Eh oui ! C’est sans doute ça, l’adaptation au milieu ! 

Maman n’est pas restée avec nous, elle est repartie à Toulouse non sans avoir fait un petit “crochet” par Cahors pour récupérer Myrtille et voir son petit monde. Puis elle est revenue nous chercher au bout de dix jours de séjour pyrénéen.

Nos vacances furent à la fois paisibles et bien remplies entre repos, balades dans la nature ou en ville, petits repas à la maison, en famille ou au restau, marchés classiques ou nocturnes, musique, séances de cinéma ou visionnage de DVD… Seul bémol, le temps est un peu incertain dans le coin et on ne sait jamais vraiment comment s’habiller : un jour de canicule succède à une journée pluvieuse mais tout cela n’est jamais très méchant.

En prime, nous avons exhumé tous mes vieux manuscrits que j’avais envoyé à Tinky sous forme de lettres et qu’elle souhaite me voir récupérer pour les protéger de l’humidité éventuelle de son aile de maison invendue. Autant dire que nous nous sommes bien amusées et nous amusons encore à relire ces vieilleries. Je dois avouer que j’en avais oublié quelques passages et que je les redécouvre avec beaucoup de plaisir. Du coup, je n’en suis que plus inspirée pour la suite.

Hendaye

Comme prévu, Maman et moi ne sommes pas vraiment parties à l’heure fixée et notre périple n’a pas été sans complications. Au bout de plusieurs heures de route paisible sous un soleil de plomb, notre GPS à commencé à se mélanger les pédales en raison de multiples travaux sur notre itinéraire. Résultat, il nous indiquait régulièrement des directions qui n’étaient plus les bonnes ! A un moment, nous nous sommes mêmes retrouvées aux abords d’un bois impénétrable ! Mais comme d’habitude, nous nous en sommes brillamment sorties (surtout Maman) et nous avons pu arriver à temps à bon port.

Et quand nous avons enfin atteint l’hôpital marin d’Hendaye où séjourne Magalie, nous avons eu les pires difficultés à intégrer la chambre qui nous avait été attribuée dans la Maison des Parents. En effet, les codes permettant d’ouvrir la porte du bâtiment et de notre chambre, qui nous avaient été envoyés quelques jours auparavant… n’étaient pas les bons ! Avertie par le reste du personnel, la gestionnaire des lieux n’a pu que constater l’erreur et faire en sorte que ce contretemps soit arrangé, mais elle nous a avoué que depuis qu’elle travaille dans cet hôpital (environ une douzaine d’années) jamais une telle chose ne s’était produite ! Evidemment, il a fallu que ce genre de gag tombe sur nous ! Maman et moi sommes de véritables Miss Catastrophes ! Ca plus le GPS délirant, ça faisait beaucoup pour la même journée et ça nous a tout de même fait bien rire !

J’ai été bien contente de ce séjour auprès de ma nièce, à respirer à pleins poumons de l’air marin, à marcher dans les vagues ou sur la jetée, à manger poissons et coquillages, à profiter de la mer et du soleil… J’ai pris de remarquables couleurs et me suis fort bien reposée. Il faut dire que l’air marin m’assomme un peu et que la nuit venue, je dormais du sommeil du juste.

Il n’y avait pas d’Internet là-bas, mais ce n’est pas grave. Comme prévu, quand le soleil tapait trop fort et que Magalie n’était pas avec nous, je restais dans la chambre et préparais à l’avance quelques articles de blog tandis que Maman se reposait.

Et quand le moment de partir est arrivé, je l’avoue, j’avais un peu le cafard, d’autant que ce soir-là, le temps était gris et pluvieux, froid même ! Un vrai temps de départ ! Mais d’autres paysages m’attendaient, plus montagneux, cette fois !

En tout cas, ce séjour à Hendaye a été très agréable : Maman et moi avons profité des lieux à notre rythme, loin de tout stress et de toute pollution ! A renouveler !

Tout a une fin.

Et les congés ne font pas exception à la règle. Je suis toujours en vacances mais me voilà de retour de mon séjour pyrénéen.

J’avais emporté cet ordinateur avec moi mais, conformément à ce que je pensais, je n’ai pu me connecter pendant tout ce temps, si ce n’est grâce à quelques passages éclairs dans un cyber café qui m’ont permis de parer au plus urgent. J’ai cependant rédigé quelques articles au calme et profiterai de mes derniers jours à la maison pour les publier.

Je sais que les choses ont sacrément bougé sur ce blog, pendant mon absence, notamment en matière de commentaires. Tinky, en bonne co-administratrice, m’a tenue au courant de ce qui s’est dit, de ce qu’elle a publié à ma demande et répondu de sa propre initiative : belle invention, le téléphone mobile ! Les choses se sont passées ainsi parce que je n’étais pas connectée et non parce que j’avais besoin d’un intermédiaire. D’ordinaire, j’agis seule, en effet, car je suis grande et sais me débrouiller ! Tinky aussi mais il m’est arrivé de la relayer pour des raisons semblables.

Même chose en ce qui concerne les mails que j’ai reçus. Je n’y ai pas répondu parce que je n’étais pas là et non parce que je les ai ignorés. Je n’ignore jamais mes mails sauf quand il s’agit de spams.

Mais à quoi bon parler plus avant de cette mésaventure ? Tout ceci est bien stérile, sans importance et finalement, sans intérêt. J’ai voulu tirer les choses au clair, susciter une réaction et être édifiée : je le suis ! J’en tire cependant la leçon qui s’impose : à l’avenir, quand quelqu’un se comportera avec moi de manière agressive ou ironique, que ce soit sur Internet ou ailleurs, je lui rendrai la pareille sans attendre ! Je ne m’encombrerai plus de scrupules, de diplomatie et de politesse puisque cela passe pour de l’hypocrisie ! En douce, c’est la première fois qu’on me sort un truc pareil en quarante-deux ans de vie et vu que ça vient de quelqu’un qui ne m’a jamais rencontrée et ne me connaît pas, ça me fait doucement rigoler, en vérité ! J’apprendrai cependant à me comporter avec les gens comme ils se comportent avec moi et j’ai déjà commencé ! A partir d’aujourd’hui, c’est une nouvelle Mimi qui prend les rênes de ce blog alors accrochez-vous car ça risque de décoiffer !