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31 mai 2007

Je retournerai en Lettonie.

C'est une promesse que je me fais le plus sincèrement et le plus sérieusement du monde. J'étais partie dans ce pays sans en attendre grand chose et je dois même avouer qu'en le découvrant, je me suis un peu demandée ce que je faisais là ! Mais au fil des jours et des rencontres, j'ai découvert, derrière l'apparente austérité, un pays attachant et des habitants généreux. Je ne peux, évidemment, raconter ces douze jours par le menu ! Déjà que mes messages sont toujours très (trop) longs, celui-là ferait au moins cent-mille lignes ! Tout ce que je peux dire, c'est que nous avons beaucoup ri, bien travaillé et bâti des projets intéressants qui justement, laissent entrevoir la possibilité d'un retour là-bas.

Mais si, nous avons travaillé !
 J'ajoute que, contre toute attente, nous avons eu TRES CHAUD ! Il a fait près de 28 degrés, là-bas ! Inutile de dire que je m'étais complètement plantée sur le contenu de ma valise qui était pleine de tricots, d'écharpes, de chaussettes épaisses, j'en passe et des meilleures ! J'ai donc cru mourir de chaleur ! Bonjour les préjugés, Mimi ! Nous avons, par deux fois, mangé dehors, au bord de la rivière qui longeait notre hôtel : un établissement modeste qui ressemblait assez à une briqueterie, d'ailleurs !

Premier pique-nique devant l'hôtel Akwa

Denis, responsable du barbecue

Second pique-nique devant l'hôtel Akwa
L'hôtel Akwa
Notre accompagnatrice, nous a même dit, vers la fin du séjour, qu'il y avait parfois des gens de la mafia russe qui y séjournaient et qu'il s'y produisait parfois des meurtres "mais pas très souvent" !!!! Et le plus drôle, c'est qu'elle nous a dit ça comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle et la plus anodine du monde !
Ah, notre accompagnatrice ! Anda ! C'était un sacré personnage ! Malgré nos réticences, elle nous a (presque tous !) convaincus de tenter l'expérience du sauna immédiatement suivi par un plongeon dans la rivière à 13 ou 14 degrés ! Je ne me serais jamais crue capable de faire ça mais je l'ai fait et je suis, ma foi, plutôt fière de moi ! A la fin de notre séjour, elle nous a même convaincus de passer une soirée dans une boîte où se déroulaient des strip-teases ! Je ne voulais pas y aller non plus mais j'ai fini par me laisser fléchir et nous avons tous passé une excellente soirée, d'autant que les séances d'effeuillages étaient plutôt soft voire esthétiques.

Quoi dire d'autre ? Que la nourriture lettone n'est pas la plus raffinée du monde : c'est souvent de la viande panée, des frites, du fromage fondu et quelques légumes crus accompagné d'une mayonnaise insipide qu'ils mettent dans tout.

Presque impossible de boire autre chose que de la bière et je reconnais qu'une fois les séances de travail terminé, nous avons assez généreusement levé le coude. C'est que la Vodka et le Balzam (alcool local d'une étonnante couleur noire) valent la peine d'être découverts !

Les Lettons sont des gens très attachés à leur passé. La visite du moindre lycée comportait obligatoirement une interminable séance sur la vie et l’œuvre de chaque directeur d'établissement.




Quelques établissements visités
 On a même visité une crypte dans une université ! Il faut dire que la plupart des bâtiments scolaires sont d'anciennes demeures de nobles familles recyclées en écoles. Il n'est donc pas rare de voir des cours se dérouler dans d'immenses salles plus ou moins rénovées, nanties à la fois d'un tableau noir, de tables austères et d'un immense lustre à pampilles, souvenir de quelque temps des splendeurs !


De même, on peut très facilement voir un tracteur au beau milieu d'une salle de classe ! Le culte de la mécanisation à outrance, souvenir de l'époque soviétique, est encore très présent dans ce pays.

Niveau musique, on avait un peu l'impression d'avoir remonté le temps. On entend des tubes des années 80 sur presque toutes les radios. Les stagiaires ont d'ailleurs été surpris par ce qu'ils ont appelé "ma culture musicale" (c'est eux qui l'ont dit : pas moi !). Il est vrai que je reconnaissais pratiquement tout ! Heureusement, on avait aussi droit à des titres plus récents et j'ai eu le plaisir de constater que Mika était aussi connu dans ce lointain pays. J'ai bien fait rire mes stagiaires avec cette obsession d'ailleurs ! JM, qui était aussi du voyage, m'a même dit qu'il ne faudrait pas que ça tourne à la névrose. Pourquoi ? Ce n'est pas déjà le cas ?
J'ai aussi surpris les p'tits jeunes grâce à mon caractère foncièrement fêtard et rigolard dont ils ne soupçonnaient pas l'existence. Il faut dire que, quand je suis derrière mon bureau, je fais en sorte d'avoir l'air le plus sérieux du monde et de préserver quelque distance entre eux et moi. Là, je me suis vraiment lâchée et j'ai même eu l'impression que de vrais liens d'amitié se tissaient entre certains stagiaires et moi. Ils m'ont souvent dit qu'ils ne me croyaient pas dotée de ce caractère-là et que je les surprenais beaucoup. En vérité, j'adore leur faire ce coup-là ! Me la jouer sérieuse toute l'année et m'éclater avec eux au moment où ils s'y attendent le moins !
Il y a juste un aspect de la Lettonie que je ne regretterai pas, ce sont les moustiques ! Ah, quelle sale engeance ! Ils sont vraiment enragés, là-bas, en ce moment ! Je me suis littéralement fait dévorer ! C'est que là-bas, ils ont un mois de retard sur nous et c'est le printemps qui explose littéralement. Il y a des fleurs partout, notamment des lilas et des tulipes.


Les pissenlits et le colza, par contre, rivalisent d'éclat pour teindre le paysage en jaune. C'est vraiment beau. Des bouleaux bordant un champ de colza... voilà un paysage letton typique !



Et puis, ce qui m'a paru très exotique aussi, c'est cette nuit qui ne tombe qu'à 23h pour se dissiper vers 3h30, au matin. Certains l'ont mal vécu et étaient crevés. L'hiver, c'est exactement l'inverse : le jour se lève vers 10h30 et la nuit tombe vers 15h30. Ce doit être à voir aussi. Mais les habitants du cru sont les premiers à trouver ça déprimant. Assoiffés de lumière, ils n'ont même pas de volets à leurs maisons ! Des maisons dont certaines sont parfois très rustiques, limite brinquebalantes, d'ailleurs !

Oui, il y a vraiment un hiatus terrible entre les villes et les campagnes, dans ce pays. Dans la capitale, tout est beau et moderne mais dès qu'on en sort, on se retrouve sur des routes défoncées dignes d'un film d'aventure, parfois au milieu de nulle part !!!


Quelques images de Riga
Je pourrais en raconter, des anecdotes, jusqu'au bout de la nuit mais je dois me coucher. Demain, justement, tous les groupes de stagiaires qui se sont déplacés en Europe font le compte rendu de leur stage devant tous les formateurs. Et le groupe Lettonie passe en premier ! Il ne faut vraiment pas que j'arrive en retard !
C'est terrible, en tout cas : depuis mon retour à Toulouse, j'ai l'impression de ne faire que courir ! A peine arrivés, nous avons été pris dans une sorte de tourbillon infernal, le boulot pleut, on nous sollicite de partout, l'ambiance semble tendue... On a parfois l'impression que les collègues nous font payer ces 12 jours d'absence à l'étranger ! Je suis sûre que certains ont pris ça pour des vacances ! Pourtant, ça n'en était pas ! Notre séjour à l'Université de Jelgava a même été sanctionné par un vrai diplôme ! Et la presse locale était même là quand on nous l'a distribué.
Avec nos diplômes et certains de nos hôtes.
Enfin bon : je ne manquerai pas de faire de nombreuses allusions à ce séjour si stimulant dans les prochains messages de ce blog.

17 mai 2007

Je mène vraiment un train d'enfer !

Eh voilà ! Encore cinq jours à raconter d'une traite parce que j'aurais manqué de temps ou de courage pour revenir sur ce blog le soir venu ! De quoi vous donner l'envie de baisser les bras et d'en abandonner la rédaction, de guerre lasse ! Mais je n'en ferai rien car il y a encore de quoi dire !
Dès samedi matin, à l'aube, Bridget Lagaffe faisait son grand retour dans mon appartement ! Enfin, pour parler simplement, on va dire que j'ai encore fait des miennes sans le vouloir ! J'avais pourtant fait en sorte que tout aille bien ! Enfin, presque tout ! J'avais programmé mon téléphone portable - qui me sert aussi de réveille-matin - pour qu'il sonne à 4h15 et que sa sonnerie se répète plusieurs fois afin que je ne replonge pas. Mais en fait, alors que je dormais à poings fermés (rêvant qu'une de mes collègues était morte et qu'on le disait aux actualités !) j'ai été réveillée par ma sonnerie d'appel (le refrain de "Relax, take it easy" que je me suis empressée de télécharger dès que j'ai pu !). J'ai pensé un instant que c'était Maman qui m'appelait pour s'assurer que je serais bien réveillée. Elle me l'avait proposé la veille mais j'avais gentiment refusé son offre, ne voulant pas qu'elle se réveille à des heures si indues et pensant que, tout de même, j'allais bien réussir à me réveiller toute seule ! Je décroche donc, amusée de voir qu'elle n'a pas pu s'empêcher de veiller quand même sur le réveil de son poussin et là, comble de l'horreur ! C'est ma collègue qui m'appelle ! Celle qui devait me véhiculer jusqu'à Bordeaux ! Il est six heures moins le quart et elle m'attend en bas de chez moi !
Mais enfin, bon sang de pétard comment une chose pareille est-elle possible ? Le réveil n'a donc pas sonné ? Je l'avais pourtant très bien programmé la veille, je m'en souviens parfaitement ! Etais-je fatiguée au point de ne pas l'avoir entendu sonner à plusieurs reprises ? Je le savais bien, que j'aurais dû me coucher plus tôt !
Bref, pas le temps de réfléchir ! Je saute littéralement dans mon jean, fonce dans la salle de bains, un petit brossage de dents, un aller-retour de gant de toilette sur le museau, un coup de peigne, j'attrape mon sac -heureusement fait la veille ! - et me voilà dehors, à peine peignée, tout juste lavée, pas maquillée et le ventre vide ! Un quart d'heure à peine pour me préparer ! Là, je dois dire que j'ai battu tous mes records !
C'est une fois arrivée dans la voiture que je comprends enfin ce qui s'est passé : j'avais bel et bien activé ma sonnerie de réveil et même fait en sorte qu'elle se répète mais je n'avais pas pensé à désactiver l'option "sauf week-end" ! Et nous étions samedi ! C'est qu'avec tous ces ponts qui se suivent et ces week-ends où je travaille, je ne sais plus quand on est en fin de semaine ou pas, moi !
Bref, le malheur n'est pas bien grand : nous passons chercher une autre collègue (son mari devait être du voyage et ne peut finalement venir... les changements de programmes se suivent et ne se ressemblent pas !) puis nous filons vers Bordeaux.
Ce genre de réunion ne commençant jamais vraiment à l'heure, nous avons été parfaitement dans les temps. L'Assemblée Générale s'est bien passée mais même si les participants avaient tous d'excellentes idées pour le devenir de l'association, personne ne s'est porté volontaire pour intégrer le bureau, ce qui fait que je reste présidente adjointe. Je n'aurais pas été fâchée d'être remplacée ! C'est une activité intéressante mais elle a tendance à rogner un peu sur mon boulot.
Bref, nous avons déjeuné (fort bien !) dans le lycée qui nous accueillait puis nous sommes partis à la découverte de Bordeaux, que je ne connaissais pas et qui est une très belle ville, à l'architecture remarquable quoiqu'un peu chargée pour mon goût. En plus, il y avait de l'animation, c'était la foire, et nous avons eu la chance d'avoir du très beau temps. Nous avons vraiment arpenté la ville dans tous les sens. Je m'en étais toujours fait une image un peu austère mais je me rends compte que je me trompais lourdement. C'est un endroit très beau et bien agréable, mais les loyers doivent coûter très cher !!!
Le soir venu, nous sommes allés dîner dans un restaurant de la ville, encore un petit tour puis ce fut la nuit bienvenue à l'hôtel. J'ai vraiment dormi comme un loir.
Le lendemain matin, nous sommes allés rencontrer des ostréiculteur. Nous avons eu droit à quelques explications sur le métier suivi d'une petite dégustation d'huîtres à 11h du matin (un exercice sympathique pour moi mais pas forcément apprécié par tous !). J'aurais bien aimé voir l'élevage par lui-même, les bassins et tout ça, mais on ne nous l'a pas proposé. Ce ne devait pas être simple.
Un grand tour dans Arcachon avant de passer une fois encore à table (Pfff, pfff ! J'ai l'impression que nous n'avons fait que ça, en fait !). Encore un repas délicieux et de longues conversations entre voisins de table. Nous nous sommes séparés en milieu d'après-midi et sommes tous repartis dans nos régions respectives.
Je suis rentrée chez moi crevée par la route, les réunions, les visites, les agapes... Je me suis mise au lit avec un tilleul et mon hebdo-télé que j'ai consciencieusement parcouru toute la soirée. Il me fallait bien ça pour me remettre de ce week-end agité et pour me préparer à la journée qui arrivait !
Jour de jury de fin d'année, ce lundi-là ! Ce sont toujours des journées éprouvantes pour moi ! Je stresse pour ces stagiaires que j'ai suivis tout au long de l'année comme si c'était mon propre avenir qui se jouait lors de ces journées-là ! Disons que les résultats sont globalement satisfaisants même si je suis un peu surprise par le choix de faire redoubler l'un d'entre eux... qui me paraissait être le meilleur de tous ! Parfois, je me demande si je comprends bien tout à cette formation et si je ne devrais pas changer de dossier ! Je suis rentrée chez moi un peu désabusée. Et en plus, je n'avais pas coupé à un nouveau déjeuner de travail ! Franchement, quelle journée !
Mardi, j'ai encore eu beaucoup de travail. J'ai même failli craquer. Heureusement, une de mes collègues à pris en charge une partie du travail de frappe que m'avait donné JM. J'ai pu me consacrer au compte-rendu de la journée de jurys de la veille. Du coup, j'ai déjà fini ! Record battu, une fois de plus ! Et puis, il y a eu deux réunions dans la même journée pour la préparation du stage en Lettonie. Cette fois, tout est en place. Tout devrait bien se dérouler ! Je me suis vraiment démenée pour ce stage ! J'ai fait des démarches dont je ne savais même pas que j'étais capable de les faire ! Je suis épuisée mais tout de même assez fière de moi, je l'avoue. La seule chose qui me rend assez triste, c'est que l'un des stagiaires prévus dans le groupe ne sera pas du voyage. Ses résultats n'ayant pas satisfait le jury de fin d'année, il doit rester en France pour subir de nouvelles épreuves dans les semaines à venir. Je trouve ça vraiment très dur ! Déception de s'entendre dire que l'année n'a pas été concluante, déception de voir un voyage minutieusement préparé vous passer sous le nez... Je trouve ça bien sévère et ça me fait sincèrement de la peine !
Derniers préparatifs aujourd'hui, puis retour à la maison et préparation des valises ! A 20h30 environ, tout était en place ! Les miracles finissent toujours par arriver !
Maintenant voilà : il ne reste plus qu'à partir. Je ne sais pas comment tout ça va se passer. Je suis à la fois impatiente et un peu angoissée mais comme je l'ai déjà dit, j'ai tout à découvrir au sujet de ce pays donc, quoi qu'il arrive, je retirerai quelque chose de ce voyage. Reste à savoir quoi. Et puis, nous formons un bon groupe, les stagiaires, JM et moi. Je ne sais pas quand je pourrai revenir sur ce blog mais je prendrai sûrement quelques notes et aussi des photos pour tenter de donner de ce séjour en pays balte un résumé aussi exhaustif que possible ! Enfin voilà, c'est demain qu'on lève l'ancre : départ le jour de l'Ascension pour un retour le jour de la Pentecôte ! Il n'y a pas à dire : nous serons en odeur de sainteté durant ce séjour ! Espérons que cela nous portera bonheur.

11 mai 2007

Agitation mximale et changements de programme en série.

Maman et moi avons depuis longtemps le projet de nous installer ensemble. Nous en avons assez d'être locataires chacune de son côté. J'adore l'appartement que j'occupe et sa petite maison est bien sympathique mais nous vivons toutes les deux seules, faisons chacune de notre côté des dépenses d'eau, d'électricité, de nourriture, sans compter le téléphone et le loyer ! A nous deux, nous donnons plus de 1000 € de loyer. Il y a moyen de trouver un logement à prix bien moindre même pour deux personnes. Après tout, pourquoi pas ? Nous avons le même rythme, les mêmes goûts, nous nous entendons bien... Il arrive même très fréquemment que nous ayons mangé la même chose au même moment, regardé le même programme télévisé... tout ça dans deux endroits différents et en se sentant toutes deux assez seules ! Je ne sais pas si mes frères sont très favorables à cette idée. Ils trouvent que Maman et moi sommes trop proches et ont tendance à nous le reprocher. C'est un truc que je comprends mal, ça ! La proximité et la complicité entre mère et fille fait, pour certains, figure de pêché mortel ! Incompréhensible, pour moi ! Je ne vois absolument pas où est le problème ! Pour moi, c'est de la jalousie mal placée ! Du coup, ils complexent inutilement Maman qui craint d'empiéter sur ma vie personnelle mais ce n'est pas à 40 ans que je vais vivre une passion ! De toute façon, si j'avais dû faire ma vie avec quelqu'un, ç'aurait été avant toute chose pour faire des enfants et maintenant, c'est trop tard.Donc, ce mardi-là, nous sommes allées voir deux logements. Une des petites maisons qui se trouvent dans les venelles situées derrière l'église et qui m'ont toujours intriguée. Mignonne mais un peu sombre et surtout, toute en hauteur : il y a environs une ou deux pièces par étage : pas pratique du tout. Le deuxième appart' était magnifique, doté d'une terrasse et d'un balcon, mais comparé à celui que j'occupe actuellement, nous n'aurions pas gagné de place. En outre, il se situait au troisième étage sans ascenseur. Mais il aurait pu me plaire.
Nous sommes rentrées chez nous fatiguées de toute cette marche mais nullement frustrées. Nous prenons notre temps. Nous ne voulons ni mettre la charrue avant les bœufs, ni lâcher la proie pour l'ombre.

Mercredi fut le jour de la reprise. Pour moi, du moins ! Si je vous dis que cet abruti de plombier n'est pas venu malgré ses promesses, le croirez-vous ? Eh bien c'est pourtant vrai ! Ils m'ont dit de les rappeler, ce que j'ai fait ! Je suis tombée sur un répondeur et depuis, silence radio !!! Et dire qu'on dit du mal des fonctionnaires !

Justement, à ce sujet, ma rentrée à été un peu désagréable. La Direction a pris connaissance de nos demandes de congés d'été et fait des réflexions sous prétexte que notre service va rouvrir trop tard ! Alors devinez à qui on a demandé de changer ses dates de congés et de rentrer plus tôt ! Eh ben oui ! Et évidemment, impossible de refuser : il paraît que ce sont les dossiers de mon service qui sont les plus urgents ! D'ailleurs, Iznogoud devrait rentrer de bonne heure elle aussi, ainsi que JM ! Mais j'en ai marre ! C'est toujours à moi que l'on demande de rentrer à la mi-août ! D'ordinaire, je le fais sans broncher mais il se trouve que cette année, j'avais prévu de partir un peu plus tard en juillet et de ne rentrer que le 27 août et ce pour une bonne raison : je fête mes 40 ans le 19 et souhaitais les célébrer dignement puis me donner le temps de reprendre un rythme plus raisonnable avant de reprendre mon boulot ! Or là, on me demandait de rentrer le 20 ! Allez faire la fête en reprenant le boulot le lendemain aux aurores, vous ! Surtout quand vous habitez un peu loin du reste de votre famille ! Il m'aurait fallu quitter le Lot dans la soirée et ne pas faire la nouba du tout ! J'ai donc réussi à négocier auprès de JM la "faveur" de ne rentrer que le 21 mais je suis quand même furax ! C'est toujours sur moi que ça tombe ! J'en ai ras le bol ! Ce n'est pas juste ! JM m'a conseillé de céder, de partir un peu plus tôt en juillet et de rentrer le 21 m'assurant que, de son côté, il ne laisserait personne me faire de reproches si d'aventures j'arrivais en retard ou devais partir en avance un jour. Mouais ! En attendant, c'est toujours moi la bonne poire ! Et quand il n'y a pas de standardiste, c'est pareil ! C'est toujours moi qui m'y colle ! Ca ne leur viendrait pas à l'idée que je puisse, moi aussi, avoir des projets ? Et si j'avais réservé un séjour quelque part, j'en serais pour mes frais ! Cette fichue manie que tout le monde à de confondre deux choses qui n'ont rien à voir : vivre seule et être seule au monde ! Ce n'est pas parce qu'on est célibataire et sans gosse qu'on n'a aucune fréquentation, qu'on n'a d'autres perspectives que son boulot et que l'on est corvéable à merci ! Zut à la fin ! C'est inadmissible, ça !!!! J'aurais bien voulu savoir comment les choses se seraient passés s'ils avaient demandé ça à quelqu'un d'autre du service, tiens !

Le soir, je me suis retrouvée seule dans l'appartement, Maman étant partie avec chienne et chats. Je passais ma soirée devant la Nouvelle Star (l'un des candidats avait repris une chanson de Mika mais n'a pas réussi à la chanter aussi bien que lui !!!) quand j'ai reçu un coup de téléphone de Gus, en larmes ! Elle est actuellement dans les Hautes Pyrénées où elle possède une aile de sa maison familiale mais elle va sûrement la vendre parce que la bâtisse s'avère vieille, immense et difficilement gérable : les pannes et soucis matériels s'y multiplient. Donc elle procède à des rangements, des ventes d'objets, des règlements de soucis matériels et en attendant, elle est logée dans une autre aile de la grande baraque : chez sa sœur. Problème, les deux frangines ne se sont jamais particulièrement entendues et, conformément à ce que je redoutais, ça a clashé pour une broutille. Gus était dans un tel état que j'ai dû déployer des trésors d'imagination pour la calmer et la réconforter. Elle était tellement blessée qu'elle m'a ressorti des rancœurs qui dataient de l'enfance !!! Le bureau des pleurs, je vous dis ! Même qu'elle voulait tout casser chez sa frangine, virusser son ordinateur et partir en Patagonie ou au Canada pour ne plus jamais revoir sa famille ! J'ai passé près d'une heure à la ramener à de meilleurs sentiments !
Parfois, j'ai l'impression de continuer à la maison le travail que je fais au bureau en faisant du travail social ! C'est vrai : il est même arrivé que des collègues viennent s'enfermer dans mon bureau pour se mettre à pleurer sur leur belle-mère, leur enfant malade et parfois même (mais oui !!!) leurs problèmes de stérilet ! Je dois vraiment avoir une tête de confessionnal !
Enfin bon, les choses se sont arrangées depuis mais c'était un peu rude, tout de même ! Entre les congés que je change et les copines que je convainc de ne pas tout casser dans la baraque de leur frangine, je finis parfois par me dire que je finirais canonisée !

Bref : j'ai repris le boulot jeudi. Une journée de fous ! Je n'ai pas levé la tête de mon ordinateur, sauf à midi pour aller manger chez JM et le soir pour faire un tour chez lui à la FNAC ou je me suis acheté le CD de Christophe Willem qui est vraiment excellent à tous les points de vue.

Le soir venu, j'ai regardé un film dont j'avais toujours entendu parler mais que je n'avais jamais vu : "Le Tambour". Franchement, c'est bizarre comme film ! Étrange et dérangeant aussi. Cela a provoqué chez moi un curieux mélange de fascination et de malaise dont je ne suis pas encore totalement sortie.

Aujourd'hui enfin, du boulot, du boulot et encore du boulot ! Entre la préparation (interminable) du voyage en Lettonie, l'écriture du rapport pour le Conseil de l'Enseignement et de la Vie Etudiante, la préparation de l'Assemblée Générale des Anciens, une palanquée de mails à rédiger pour JM et la préparation des jurys de lundi, je faisais cinq trucs à la fois ! En plus, j'ai encore eu droit à des changements de programme : d'une part, l'atelier sur le handicap qui avait été annulé en mars et reporté lundi prochain n'aura finalement pas lieu. Cette fois-ci, c'est l'intervenant qui ne peut pas venir ! Il n'y a pas à dire : il était maudit, cet atelier ! Et cette fois, ce n'est pas ma faute !
Deuxième changement de programme et non des moindres : je devais partir pour Bordeaux cet après-midi même avec quelques membres de l'amicale des anciens. Heureusement, un impondérable de dernière minute a finalement retenu notre chauffeur (et donc ses passagers dont je fais partie) à Toulouse pour la soirée, ce qui m'a permis de finir pas mal de travail. Seulement voilà, impondérable ou pas, nous devons quand même rencontrer tous les autres demain matin à 8h30. Ce qui implique que nous devons partir pour Bordeaux dès 5h45 et que je dois donc me lever vers 4h30 si je veux être opérationnelle ! J'aurais donc mieux fait de me coucher à 9h comme je l'avais prévu mais je ne peux pas dormir si tôt et puis, rien que pour faire un petit sac pour deux jours, j'y ai presque passé la soirée ! Sans compter que, quatre jours sans être revenue sur ce blog, ça faisait quand même beaucoup. Donc, je continue à être très déraisonnable mais là, il faut que j'aille me coucher, sinon, je ne pourrai pas me lever ! A ce rythme-là, je ferais aussi bien de ne pas me coucher du tout, d'ailleurs mais bon : n'exagérons pas ! Il faut que je tienne le coup pendant l'AG de demain !

07 mai 2007

Toujours un moral mitigé

Ce pont du 8 mai commençait pourtant bien : j'avais fait sonner le réveil de bonne heure car je savais que Mika passerait par deux fois sur M6 dans la matinée. On peut bien dire qu'il m'aura fait faire tout et n'importe quoi, celui-là !!!! Me tirer du lit un samedi matin pour le voir !!! Je n'ai jamais fait ça pour personne d'autre ! En plus, l'un de ses passages était une rediffusion ! Et pour voir ladite rediffusion, j'ai dû me payer les pires "artistes" que le paysage musical actuel nous fait subir ! Alors, comme je l'ai écrit ailleurs, si ce n'est pas de la dévotion de fan, ça y ressemble fort ! Mais bon ! J'ai été bien contente de le voir malgré tout !
L'après-midi venu, je suis allée chez le coiffeur. Non que j'avais récupéré ma tête de chien de chasse mais je me disais qu'entre le week-end prochain que je vais passer à Bordeaux avec les anciens du boulot, les jurys de fin d'année et le séjour en Lettonie, je n'allais guère avoir le temps d'y aller avant trois bonnes semaines ! Je n'avais l'intention de faire qu'un petit rafraîchissement de la coupe sans toucher à la couleur qui me paraissait encore convenable mais les coiffeuses (pas folles !) m'ont assuré que d'ici trois semaines, j'allais avoir trop de racines et elles m'ont tout refait. Juste un petit changement dans la couleur : un ton d'auburn plus intense qui me plaît beaucoup.
A côté de moi, il y avait une fille qui était là depuis 11h le matin et qui est partie vers 18h !!!! Presque brune au départ, elle avait décidé de passer au blond platine et les coiffeuses avaient procédé à une décoloration par étapes (brun, châtain, roux, orange, jaune, blond presque blanc...) !!! Franchement, je le préférais pour elle que pour moi ! J'aime bien aller chez le coiffeur de temps à autre mais de là à y passer la journée, tout de même !!!!
Passer au blond platine, je l'avais fait une fois. Cela avait toujours été le rêve de ma vie ! Mais je m'en suis vite lassée : moi qui pensais que mes cheveux ne poussaient pas vite, voilà que je me retrouvais avec d'horribles racines sombres tous les quinze jours ! En plus, les décolorations à répétitions commençaient à me brûler et me donner des démangeaisons pas possibles ! Je suis retournée sans regret à mon bon vieux ton de châtain-roux au bout de quelques mois à peine !!!!
La soirée du samedi s'est écoulée tranquillement. J'ai écrit assez tard et dormi longuement. Levée très tard aussi, j'ai pris un petit déjeuner dînatoire avant d'aller voter, puis, Maman est arrivée, comme prévu après avoir, elle aussi, fait son devoir de citoyenne. Nous avions convenu qu'elle passerait le pont avec moi et qu'elle emmènerait mes chats avec elle par la suite. Avec tout ce que je vais avoir à faire dans les semaines à venir - tous ces déplacement, surtout - je ne pourrai pas bien m'occuper d'eux. Je ne peux pas les laisser seuls dans l'appart' pendant dix jours, tout de même ! Il est clair que si j'avais su que mon métier serait si accaparant et me contraindrait à tant de déplacements, je n'aurais jamais adopté le moindre animal de compagnie ! Je suis seule, je pourrais filer, libre comme l'air, sans demander de compte à qui que ce soit et surtout, sans déranger personne. Or, du coup, le moindre voyage devient toute une expédition ! Mais ils sont là et je les aime ! Pas question pour moi de m'en séparer !
Le soir venu, Maman et moi avons fébrilement attendu le résultat des élections. Je me garderai bien de dire pour qui j'ai voté et ce que j'ai ressenti. Un blog est un journal pas intime du tout et je ne sais pas jusqu'à quel point on peut y exprimer ses points de vue. Ce que je peux dire, c'est que jamais je n'avais vécu des élections présidentielles de manière aussi intense. Si, peut-être il y a cinq ans mais je crois que cette fois, c'était encore plus fort car je n'ai pu, au bout du compte me retenir de pleurer devant mon écran. A mes lecteurs, s'ils me comprennent, de décider s'il s'agissait de larmes de joie ou de désarroi.
Ce lundi, le temps était affreux : gris et couvert, à l'image de mon moral. En plus, c'était vraiment n'importe quoi, cette journée ! L'entreprise de plomberie à qui j'avais signalé un problème de mélangeur sur l'évier de ma cuisine et qui avait procédé à de sommaires réparations m'a appelée à midi, alors que je n'avais rien demandé d'autre, pour me dire que quelqu'un de chez eux passerait pour changer la robinetterie. Bon : ça tombait plutôt bien que je fasse le pont, on ne bouge pas de l'après-midi, on attend, je n'ose rien entreprendre mais personne n'arrive ! On appelle l'entreprise et ils nous répondent avec la plus grande candeur du monde que non, finalement, leur employé ne pourra venir que mercredi parce qu'ils n'avaient pas le matériel ! C'est vraiment n'importe quoi ! Ce sont eux qui m'appellent et qui me coincent chez moi tout un après-midi pour me dire, au final, qu'ils ne peuvent pas venir !!! S'ils boivent, il faut le dire ! Je leur paie une bouteille et on n'en parle plus !!!! Heureusement qu'il ne faisait pas beau et que nous n'avons pas perdu grand-chose à rester ainsi enfermées !
Heureusement aussi que Maman sera là, mercredi, pour accueillir ce fichu plombier ! Elle devait rentrer ce 8 mai pour pouvoir véhiculer mes neveux afin qu'ils puissent pratiquer leurs activités extrascolaires respectives mais finalement, ils ont école pour pouvoir rattraper un peu tous ces ponts. Donc, finalement, elle n'est plus obligée de repartir si tôt et va passer encore quelque temps avec moi, pour son plus grand plaisir et pour le mien aussi. C'est que nous allons rester un bon moment sans nous voir, par la suite !

05 mai 2007

Le moral un peu moyen...

Hier, après une journée de travail particulièrement fructueuse, je me suis rendue chez la dentiste pour la fin de mes soins. Enfin, c'est terminé ! J'ai ma couronne toute neuve et toute jolie dans la bouche. Celui qui ne sait pas ne peut pas deviner que c'est une prothèse. Et en plus, je n'ai plus besoin de revenir chez ma dentiste avant l'année prochaine pour une visite de routine ! A moins que je ne retombe sur une amande rétive mais alors là, ça m'étonnerait ! OUF ! Je commençais à en avoir ras-le-bol des visites chez la dentiste, même si elle est fort aimable et ne fait pas mal ! Je m'en souviendrai, du nougat noir de Noël !
En plus, elle a beau dire, je réagis très fortement à l'anesthésiant qu'elle me met dans la bouche. Elle me soutient que non, qu'elle n'en met que la valeur d'un tiers de cuiller à café et que ça ne peut pas me fatiguer, rien à faire ! Hier soir, alors que je regardais tranquillement "Envoyé Spécial", mes yeux ont commencé à se fermer tout seuls et je suis tombée dans le lit à 22h30 ! MOI !!!!!!! Le pire, c'est que j'ai dormi d'un trait jusqu'à 6h30 ce matin ! Il y avait une éternité que je ne m'étais pas reposée comme ça !
Journée bien remplie, aujourd'hui encore, puis retour chez moi. Je n'avais pas vraiment le moral, alors ! Aucune envie de passer la soirée toute seule et de dîner d'un simple substitut de repas ! C'est pourtant ce que j'ai fait ! Pas vraiment le choix ! Où aller ? Avec qui ? Il y a des moments où je trouve ma vie d'une austérité monacale ! Je suis presque certaine qu'il y a des bonnes sœurs qui s'éclatent plus que moi ! Je ne m'accorde même pas le plaisir égoïste d'un bon dîner ! Et le pire, c'est que je ne sais même pas pourquoi je m'inflige tout ça ! Pour perdre quelques malheureux kilos, et après ? Je rentre à nouveau dans mes vieilles jupes, et alors ? Le but de tout ça ? La santé, d'accord. Ça fera au moins plaisir à mon médecin de prévention ! Mais à part ça, ronde ou juste pulpeuse, je continue à passer mes soirées seules avec mes chats devant la télé ou l'ordi. La plupart du temps, ça me satisfait amplement, mais ce soir, je ne suis pas d'humeur à le supporter !

02 mai 2007

Je me suis faite rare, ces derniers temps.

Forcément, j'étais toujours trop occupée ou trop fatiguée pour revenir sur ce blog, ces derniers jours. Et puis, je ne me voyais pas passer le plus clair de mon temps les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur alors que Maman était avec moi dans l'appartement.
Nous avons vraiment passé un week-end très agréable toutes les deux. La visite des grottes de Lombrives était SUBLIME quoique très fatigante. Nous avons vraiment crapahuté comme des malades dans la pénombre sur un sol accidenté et parfois glissant, empruntant d'étroits passages rocheux et des passerelles à claire-voie au-dessus d'un vide impressionnant ! Pas de peintures rupestres dans ces grottes qui étaient, à l'époque, obstruées par de grandes quantités de glace mais j'ai appris avec stupeur que Lombrives était séparée des grottes de Niaux (ornées de peintures, elles) par un couloir de quelques kilomètres. Ici, nous avions plutôt droit à de magnifiques concrétions et à de vastes salles d'une ampleur impressionnante. Le moment le plus agréable et le plus pittoresque fut peut-être le repas que nous avons pris au cœur même de la grotte ! Un moment vraiment particulier, même si nous avons eu un peu froid. En tout cas, le guide était passionnant autant que passionné et le reste du groupe plutôt sympathique, même si tous n'étaient pas vraiment attentifs, plus occupés à plaisanter entre eux qu'à écouter ce qu'on tentait de leur apprendre.
Et quel endroit magnifique que ces Pyrénées Ariégeoises ! Quels paysages d'une sauvage beauté ! Un endroit vraiment magnifique ! Et la grotte ! Il faut vraiment mériter de la visiter ! Le chemin pour l'atteindre est raide, abrupt mais très beau aussi ! Moi, avec mes problèmes de vue, j'ai un peu galéré parce que je ne vois pas le relief et j'étais souvent à deux doigts de m'étaler mais j'avais toujours quelqu'un pour me tenir la main et m'indiquer les obstacles. Eh oui ! Il faut être maso comme moi et sacrément téméraire, aussi (ceci dit sans vouloir me vanter !) pour adorer ce genre de visite tout en étant aussi miro que je le suis.
N'empêche, nous sommes arrivées à la maison complètement crevées (et toutes terreuses) parce que nous avions vraiment beaucoup marché et pas mal peiné pour visiter cet endroit finalement assez peu facile d'accès. Maman, d'ailleurs, n'a pas démérité lors de cette expédition et je suis tout particulièrement fière d'elle. Mais nous n'en pouvions plus et nous nous sommes couchées très tôt... pour nous lever fort tard le lendemain !
Nous n'avons pas relâché nos efforts pour autant. Comme il faisait très beau ce dimanche, nous sommes parties nous balader sur les bords du Canal tout l'après-midi en compagnie de notre chienne et sommes une fois encore rentrées épuisées ! Mais cette fois, nous avions présumé de nos forces et le lundi venu, nous n'avons pas fait grand chose. Le temps, par ailleurs, a tourné à l'orage et c'est par une température bien frisquette que commence le mois de mai ! C'est le monde à l'envers : "En avril, fais ce qu'il te plaît ; en mai, ne te découvre pas d'un fil". Au moins, ça m'entraîne pour la Lettonie.
Maman a fini par rentrer chez elle, non sans regrets et j'ai repris le travail aujourd'hui. Rien de bien renversant dans tout ça mais j'ai passé du bon temps et je l'ai apprécié, j'ai fort bien dormi et fait des rêves fort agréables.
Tiens, j'ai entendu quelque chose de marrant à la télé, l'autre jour : le blog que rédigeait une fille depuis près de deux ans vient d'attirer l'attention d'un éditeur qui lui offre aujourd'hui d'en faire un livre. J'aimerais bien qu'une chose pareille m'arrive mais il faudrait peut-être que je sois plus assidue et que je raconte des choses plus passionnantes pour le grand public !