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24 juillet 2009

Je rêve de Biarritz en été…

Oui, mais tant pis pour moi, ce sera Hendaye ! Nous y partons, Maman et moi, dans quelques heures à peine. Nous allons rendre visite à ma nièce Magalie qui y est hospitalisée dans le centre voué à la maladie génétique dont elle souffre. Nous logerons dans la Maison des Parents et pendant qu’elle sera occupée à diverses activités (marche, ergothérapie, soins…), Maman et moi irons un peu profiter du bord de mer. Nous sommes contentes, d’une part d’aller lui rendre visite et d’autre part, de changer un peu d’air. Depuis plus d’un an que nous sommes installées ici, nous n’avons pas bougé. D’accord, je suis allée en Lettonie mais c’était tout de même dans un cadre professionnel souvent très contraignant.

Le séjour à Hendaye durera quatre jours au terme desquels nous reprendrons la route pour Bagnères de Bigorre où Tinky, en congés, m’attendra sans doute impatiemment. Je devrais, si tout va bien, rester là-bas jusqu’au 10 août puis Tinky et moi repartirons probablement jusqu’à Toulouse où elle passera avec moi la dernière semaine de congés.

De bien beaux projets en perspective mais je risque, tout ce temps, de n’être pas connectée. Sans doute pas d’Internet à l’hôpital. Quant à Bagnères, Tinky n’y a plus rien puisque sa maison est en vente : ce qui veut dire des murs toujours disponibles mais plus d’eau, plus d’électricité, plus de meubles, et plus de connexion Internet ! Nous logerons chez son frère qui nous prête son appart et nous passerons sans doute nos soirées autrement.

Cela ne me tourmente pas. Je suis tout à fait capable de me passer d’Internet pendant une quinzaine de jours. Je crois même, au vu de l’article précédent, qu’il est urgent que je me mette en vacances de TOUT ! J’emporte quand même cet ordi histoire d’écrire, de collecter des photos et éventuellement préparer quelques articles de blog.

D’accord ma messagerie risque de se retrouver au bord de l’implosion en août mais ce n’est pas grave !

En attendant, je ferais bien de dormir ! Il paraît qu’on doit se lever à 6h, demain, histoire de partir assez tôt pour éviter la cohue de ceux qui partent en vacances ou au boulot.

Oui, il paraît…

Mimifurax

Eh oui, moi aussi, je peux pousser un coup de gueule de temps en temps ! Et là, il vient de m’en arriver une qui me met vraiment, mais VRAIMENT en colère.
Figurez-vous qu’hier, j’étais tranquillement en train de pianoter sur mon Twitter quand deux filles dont je suis les interventions se mettent à critiquer Sliimy.


Que les choses soient bien claires : je peux très bien comprendre qu’on n’aime pas. Surtout quand on est fan de Mika : il y a ceux qui, comme moi, savent trouver assez de différences entre ces deux artistes pour apprécier l’un et l’autre et il y a ceux qui estiment que Sliimy fait du “copier-coller” et, de ce fait, le détestent. C’est le cas de ces deux filles qui le dézinguent depuis des mois (surtout une !). Je n’ai rien dit pendant tout ce temps parce que je pense que chacun est libre de donner son avis mais vu que les “tweets” haineux et moqueurs se renouvelaient tous les jours et plusieurs fois par jour, j’ai fini par trouver ça franchement lourd et hier après-midi, de guerre lasse, j’ai lancé un simple “Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres !”, ce qui n’est tout de même pas la phrase la plus violente du siècle. Je savais, toutefois, que je n’allais pas forcément me faire que des amis avec cette expression bien anodine mais je n’aurais jamais imaginé que ce soit à ce point !

D’une part, je me suis fait chapitrer au nom de la sacro-sainte liberté d’expression : autrement dit, elles peuvent s’exprimer, mais pas moi ! Elles cassent Sliimy depuis des mois et je ne dis rien mais quand j’OSE m’exprimer et signifier UNE SEULE FOIS mon désaccord, c’est la fin du monde et c’est moi la Méchante de l’histoire ? On m’a même reproché mon “manque d’humour” mais je ne trouve pas vraiment que cette réaction soit la preuve d’un très grand humour de la part de celle qui a osé me faire ce reproche ! Elle n’a qu’à venir lire ce blog et elle verra si je n’ai pas d’humour !

Le soir venu, elle en a remis une couche, alignant les diatribes virulentes à l’égard de Sliimy (diatribes à base de minables attaques sur le physique et de remarques à la limite de l’homophobie, d’ailleurs !) et de ses fans qu’elle a traités de frustrés. Je savais que c’était pour moi mais je n’ai pas réagi. J’ai superbement ignoré ces posts inutiles par contre, j’ai bien ri quand ce sont d’autres que moi qui lui ont reproché son obsession et son acharnement !

Franchement, je les aime, les gens de cette espèce ! Eux ont tous les droits et peuvent se permettre de dire tout ce qui leur passe par la tête, que ça fasse plaisir ou pas. Mais essayez de faire pareil et c’est volée de bois vert et insultes assurées ! Pourquoi deux poids deux mesures ?

Je dois avouer que, sur le coup, ça m’a quand même contrariée : pas pour la polémique sur Sliimy mais pour le principe et ce côté “Je peux dire ce que je veux mais toi, la ferme !”. J’ai même pensé écrire l’équivalent de cet article hier, déjà, mais je me suis ravisée, me disant que ce n’était pas utile de m’abaisser à son niveau et que mieux valait laisser passer l’orage !

Or ce soir, qu’est-ce que je vois ? Cette demoiselle qui faisait partie de mes “amis” sur Facebook aussi (fans de Mika oblige), m’a purement et simplement virée de sa liste d’amis sans forme de préambule ! Belle mentalité et belle aptitude au dialogue, je trouve ! Non mais c’est quoi, ces gens qui vous tiennent des théories longues comme le bras sur la liberté d’expression et qui vous zappent littéralement au premier désaccord ? N’y a-t-il pas une légère contradiction ?

De toute façon, je ne l’ai jamais vraiment aimée, cette fille ! A l’époque de la septième Star Academy, elle m’a reproché d’avoir fait un hors-sujet parce que j’avais osé parler de Quentin Mosimann sur le MikaWebSite, forum français consacré à Mika ! Je parlais simplement de Quentin qui avait INTERPRETE une chanson de Mika et comme je l’aimais bien, j’avais peut-être un peu digressé mais franchement rien de bien méchant ! Rien qui ne méritait qu’elle en appelle aux modérateurs, cette cafteuse ! Déjà, elle me faisait ce que mon amie Fred appelle si joliment des “spasmes de femellasse” !
Du coup, je crois que je ne vais plus trop y aller traîner mes guêtres, sur le MikaWebSite. Elle fait partie des membres les plus actifs de ce forum. Elle fait même partie de celles qui ont pu approcher Mika alors je pense qu’à ces yeux, cela lui donne une légitimité que je suis loin d’avoir, selon elle. J’étais pourtant une des premières inscrites sur ce forum ! J’y suis arrivée bien avant qu’elle ne vienne y faire sa loi ! Même chose pour Twitter : c’est moi qui en ai parlé la première sur le MWS et peut-être ne s’y serait-elle jamais intéressée sans cela alors elle ne va pas venir m’y dicter ma conduite ! Ni ici, ni ailleurs ! Puisqu’elle s’est permise de me virer de son Facebook, je l’ai virée de mon Twitter. Et je ne me suis pas gênée pour en expliquer la raison afin que nos amis mutuels soient au courant ! Non mais des fois !

Donc me voilà en guerre avec d’autres fans de Mika, maintenant ! Je n’aurais jamais pensé qu’un truc pareil m’arrive un jour !
DERNIERE MINUTE : Je vois qu'elle m'a à son tour virée de ses contacts Twitter sans autre forme de procès ! Sans même esquisser la moindre tentative de remédiation ! Alors que je n'ai rien fait ! Juste donné mon avis ! Vraiment décevante, cette fille ! Si elle s'imagine pouvoir agir de la même façon dans la vie "non virtuelle", elle risque d'être sacrément déçue car dans la réalité il faut plus qu'un clic de souris pour se débarrasser à jamais des gens qui vous indisposent ! Il faut apprendre à faire avec !

23 juillet 2009

Soul II Soul - Back To Life


Un truc du début des années 90 (déjà !!!!), que Mimi et moi adorons... Et qui pourrait être le leitmotive de nos vies et de notre saga...

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Blue Man Group on Global Warming

Celui-là, je ne résiste pas à le coller chez toi, il est vraiment excellent !!!!

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15 juillet 2009

TINKYFURAX: Marylène Patou-Mathis frappe encore !!!!

TINKYFURAX: Marylène Patou-Mathis frappe encore !!!!

Un article passionnant publié chez mon amie Tinky.

Parler de mon amour des hyènes.

Depuis quelques temps ce réjouissant petit clip vient égayer les pages de publicité.
Je ne suis pas une consommatrice de sodas allégés mais j’aime vraiment beaucoup cette pub parce que, pour une fois, la hyène (j’ai toujours eu du mal à dire l’hyène) n’y tient pas le mauvais rôle. Oh, certes, elle est un peu moqueuse mais elle est surtout l’archétype de la bonne copine nature, sympa et spontanée en opposition à la bimbo maniérée et artificielle qui mord la poussière.
Rares sont ceux qui ont osé montrer les hyènes sous un jour aussi favorable. Je viens toutefois de découvrir une assez vieille publicité pour certaines barres caramélisées et chocolatées bien connues. Ces friandises ayant pour particularité d’être conditionnés dans un emballage agrémenté d’une histoire drôle, les créatifs ont surfé sur le légendaire “rire” des hyènes pour en assurer la publicité… Excellente !
Mais il faut bien reconnaître que la plupart du temps, ce sympathique petit quadrupède est la cible de commentaires hostiles et de terribles préjugés qui lui font une réputation détestable… et très surfaite : son prétendu rire (en réalité un son qu’elle émet quand elle est stressée, apeurée ou en train de chasser) est jugé “maléfique” et sa silhouette surbaissée serait, pour certains, révélatrice de sa fourberie alors qu’il s’agit simplement d’une remarquable adaptation au milieu ! L’une des plus abouties qui soient, d’ailleurs !
A cause de ce physique jugé à tort ingrat, le mot “hyène” est devenu synonyme de “traitrise” mais aussi de méchanceté gratuite, comme on peut le voir dans “Les Guignols de l’Info” avec le personnage de Zaza, la hyène (très bien faite, au demeurant !) qui accompagne partout la marionnette représentant Marc-Olivier Fogiel et ponctue chacune de ses remarques incisives par une cascade de ricanements carnassiers ! 
Et encore, là, ce n’est rien ! Chez Walt Disney, les auteurs du “Roi Lion” les rendent complices d’un putsch sanglant et n’hésitent pas à les faire marcher au pas de l’oie !
Là quand même, il faut avouer qu’ils ont fait fort ! Pauvres hyènes ! Je sais que c’est du second degré et que le dessin animé est, par ailleurs, très joli mais c’est tout de même ce genre d’image qui reste à l’esprit des gens ! Je me rappelle notamment une fois où j’étais allée visiter le Muséum d’Histoire Naturelle à Paris : il y a là une galerie présentant quantité d’animaux empaillés dont une hyène et j’ai vu à plusieurs reprises des enfants demander à leurs parents ce qu’était ce drôle de chien et les parents de répondre systématiquement : “Ca, c’est une hyène : c’est vilain, les hyènes !”.
Autant dire que notre pauvre petite hyène souffre d’un sacré délit de sale gueule ! Et très honnêtement, je ne vois pas du tout pourquoi car personnellement, je n’ai jamais trouvé que cet animal était laid. D’accord, ce sont des charognardes et il arrive qu’après un de leurs contestables repas, elles aient parfois le poil terne mais je les trouve complètement craquantes avec leur museau court, leur tête massive, leurs petits yeux pétillants en têtes d’épingle et leurs grandes oreilles rondes (et non “en ailes de chauve-souris” comme j’ai pu le lire un jour, encore que les chauves-souris ne me dérangent pas mais j’en parlerai une autre fois !). Regardez vous-mêmes : ne sont-elles pas sympathiques ?






Outre ce physique que je ne trouve absolument pas choquant, il convient de préciser que la hyène n’est pas qu’une charognarde. D’accord, c’en est une, je ne le nierai pas mais c’est aussi, et surtout, une fine chasseresse. Le deuxième prédateur après le lion en terme de puissance, mais oui ! Et contrairement à l’idée reçue ce sont bien souvent elles qui se font chiper leurs proies fraiches par des prédateurs plus estimés du grand public, et notamment le “Roi des animaux”, justement ! Alors si vous voyez des reportages où on les montre complaisamment chaparder le butin des autres, dites-vous que c’est la dure loi de la nature et peut-être aussi un juste retour des choses !
Enfin, bien peu de gens prenant la peine de s’intéresser à ce petit fauve, rares sont ceux qui savent que la hyène ne descend ni des canidés ni des félins mais de… la mangouste et qu’elle vit, comme cette dernière, dans le même système complexe de galeries et de terriers, selon une hiérarchie matriarcale solidement établie.
Je conçois, bien sûr, que le côté charognard puisse choquer et révulser. Mais en toute objectivité, nos amis les chiens, si on les laissait faire, n’auraient guère un régime plus délicat. On se fait plaisir à soi-même en leur achetant des croquettes où des pâtées parfumées or un chien à malheureusement tendance à se repaître de tout ce qui est le plus dégoûtant ! Quel plaisir, pour eux, d’éventrer un sac poubelle ou de se rouler dans une saleté ! Je ne dis pas ça contre les chiens ! J’en ai un, Myrtille, une adorable labradorette noire :


Eh bien je me rappellerai longtemps ce jour où je me baladais avec elle alors qu’elle était encore toute jeune : elle a trouvé un poisson crevé au bord de la rivière et s’est roulée dessus jusqu’à lui mettre tout l’intérieur à l’extérieur, sourde à mes injonctions. Je crois que je n’ai jamais rien senti d’aussi pestilentiel ! Heureusement, je dois avoir un ange gardien très actif parce qu’une fois cet exploit accompli, je me suis engouffrée chez le premier toiletteur venu (un peu honteuse, tout de même !) et un client qui avait pris rendez-vous venait de se désister. Très amusée, la toiletteuse à gentiment pu nous débarrasser de ce “parfum” inapproprié ! Tout ça pour dire que j’ai toujours vécu avec des chiens autour de moi, nous en avions toujours maximum trois ou quatre quand j’étais petite mais nous étions à la campagne et ils vivaient leur vie. Il a fallu que j’habite en ville et que je promène Myrtille au bout d’une laisse pour me rendre compte à quel point c’est sale, un chien et Dieu sait que je l’aime, ma Titille, mais il faut dire les choses, quand elles sont vraies.
Alors certains se demanderont peut-être d’où me vient cette passion pour un animal aussi impopulaire que la hyène. Tout a commencé, je crois (j’en suis même sûre) alors que j’étais encore à l’école communale. Je ne garde pas que de bons souvenirs de cette époque et j’en parlerai peut-être ici aussi (même si je suis persuadée que rien ne sert de ressasser et qu’il faut aller de l’avant dans la vie !). Bref, notre institutrice était un vrai dragon et ce n’était pas toujours la joie mais il y avait, au cours de l’année scolaire, une journée qui faisait office d’événement dans ce petit village où bien peu de choses se passaient : un montreur d’animaux passait par notre école une fois par an et là, nous avions le droit de sortir de la classe et de nous rassembler sur la place du village devant les trois cages pendant que le montreur répondait à nos questions sur les animaux souvent exotiques qu’il nous présentait : singe, autruche, loup… et un beau jour, une hyène ! Pour nous, il s’agissait d’un moment magique. Nous étions bien trop petits pour nous rendre compte que ces pauvres bêtes étaient brinquebalées de ville en ville dans des cages souvent trop petites pour elles et qu’elles auraient été bien mieux dans la nature ! Seul comptait l’émerveillement, la découverte et cette hyène a exercé sur moi une fascination incroyable qui ne s’est jamais démentie. La pauvre a passé tout le temps de l’exhibition à tourner sur elle-même, complètement perdue et désemparée. Je crois qu’elle m’a apitoyée. Et que je lui trouvais une bonne tête. D’ailleurs, contrairement à ce qu’on pourrait penser, elle ne sentait pas mauvais du tout ! Au moins ces animaux étaient-ils bien entretenus.
Parce que cet animal en détresse m’avait fascinée et touchée, j’ai voulu très vite en savoir plus sur ses semblables et j’ai d’abord trouvé beaucoup de choses négatives. Mais en insistant un peu, en poursuivant mes recherches, j’ai fini par trouver des reportages les présentant sous un jour meilleur comme “Fissi, vie et mort d’une hyène” ou “Hyènes chéries”, reportage produit par Canal Plus et que j’ai encore en VHS. D’ailleurs, cette tendresse semble si improbable que ma belle-soeur, avisant la jaquette de cette K7 chez moi s’était imaginée qu’il s’agissait… d’un film X !!!!! Mais non, pas d’ça chez nous !
Mieux, je suis un jour tombée sur un forum consacré aux animaux et j’ai tenté de m’exprimer sur la tendresse que je voue aux hyènes, espérant pouvoir tomber sur quelqu’un qui penserait comme moi. Eh bien devinez quoi ! Mon message a été “modéré” sans autre forme de procès ! Il n’a seulement pas été publié ! Même chez les amis des animaux, on n’a pas voulu croire que quelqu’un puisse aimer les hyènes ! C’est tout de même un comble ! S’est-on imaginé que je visais quelqu’un, que je lançais un message improbable pour mettre le bazar sur ce forum ? Mystère !
Heureusement, en cherchant les clips qui illustrent ce long article, j’ai remarqué que je n’étais pas la seule à m’intéresser à ce carnivore si méconnu alors, amis des hyènes, si vous passez dans le coin, n’hésitez pas à vous exprimer ici !

07 juillet 2009

Et un bachelier de plus dans la famille ! UN !

Voilà, la nouvelle vient de tomber ! Notre Jérémy vient d’avoir son bac ! Un bac S (scientifique) ! C’est un grand soulagement pour nous tous même si, au fond de nous, nous n’avons jamais cessé d’y croire ! Bravo, Jérémy ! Nous sommes vraiment tous très fiers de toi et quelle satisfaction pour toi aussi ! Te voilà débarrassé d’une sacrée pression ! 

Maintenant, nous n’attendons plus que les résultats du brevet pour Alexandre. En fait, nous savons déjà qu’il l’a mais il attend de connaître ses notes et surtout de savoir s’il aura ou non une mention. Mais là aussi, nous sommes confiants. 

Quant à moi, je suis en vacances pour une dizaine de jours. Je retournerai au boulot pendant une semaine après le 14 juillet puis ensuite, je reprendrai un peu plus de trois semaines. C’est assez bizarre comme procédé mais c’est un truc qu’on a calculé avec JM pour que les bureaux restent vides le moins longtemps possible ! Et puis moi, ça m’arrange ! J’étais tellement fatiguée que j’aurais pu finir par craquer alors, cet avant gout de vacances me convient tout à fait ! Je me demande quand même si je ne risque pas de trouver le retour au bureau un peu dur et le reste des vacances un peu court mais pour l’instant, je profite, en ne faisant pas grand chose !

03 juillet 2009

Quatre jours à Lutèce.

Oui, parfaitement : Lutèce ! Parce que depuis que cette crétine de Paris Hilton galvaude le nom de notre capitale, j’aimerais autant que cette dernière récupère son joli nom d’autrefois. 

Ca c’était pour le petit coup de gueule du soir !

Tout ça pour dire que, finalement, j’y suis allée, à Paris, malgré l’annulation de mes activités initialement prévues. L’aller a été un peu rude : j’ai voyagé dans un TGV surpeuplé, mal installée sur un strapontin en fin de wagon et toujours enrhumée ! Le train était tellement plein que je n’ai pas pu accéder à ma valise, à mon ordinateur ou au bouquin que j’avais emporté. Autant dire que le voyage a été un peu long. J’ai surtout beaucoup dormi, même dans cette posture inconfortable, ma crève ayant eu raison de moi. 

Je suis arrivée à Paris où le temps était clair et où Tinky m’attendait avec impatience. Nous avons passé une soirée très sympa : petit resto italien en terrasse et grand tour dans la ville grouillant de promeneurs tout aussi tardifs que nous. Puis retour dans l’immeuble de Tinky : le concierge nous a invité dans sa loge et nous avons refait le monde avec un autre locataire jusqu’à près de trois heures du matin. Sur la fin, je m’endormais. Avec ce traitement, je m’endormais partout. 

Journée caniculaire que le samedi suivant : après un brunch tranquille en terrasse chez Raimo, nous nous sommes baladées, avons acheté quelques fringues puis, comme il faisait vraiment très chaud, nous nous sommes réfugiées dans un cinéma où nous sommes allées voir “Terminator Renaissance”. 


Un Terminator sans Schwarzy ? J’avoue que je n’étais pas sans inquiétude ! Eh bien c’est une excellente suite, tout à fait honnête, bien ancrée dans le fil de l’histoire, habilement troussée, alliant les références aux précédents épisodes à de nouveaux effets spéciaux vertigineux sans pour autant tomber dans la surenchère pyrotechnique et oublier l’histoire. Au contraire, le film, même s’il est un peu fait de bruit et de fureur présente des personnages attachants et interroge le spectateur sur la place de l’homme dans un monde (le nôtre ?) où la technologie est si omniprésente que l’on finit par en avoir peur et par craindre qu’elle ne se retourne un jour contre nous !

Bref, nous sommes sorties enthousiastes et survoltées de la salle obscure, n’attendant plus qu’une chose : un cinquième volet où l’on nous expliquera enfin comment les humains (ou les machines ?) découvrent le moyen de voyager dans le passé et dans quelles circonstances John Connor va sceller son destin et celui de l’Humanité en envoyant Kyle Reese dans les années 80 ! Et si tout cela suffira à vaincre les machines, finalement ! 

Ah oui, vraiment, nous avons été ravies par ce film qui nous a donné envie de revoir tous les autres. En plus, les directeurs de casting se sont bien amusés puisque l’acteur qui joue le rôle de Kyle ressemble à celui qui tenait ce même rôle en 84 (ou 83 ?). 

2009 : Anton Yelchin dans le rôle de Kyle Reese adolescent
1984 : Michael Biehn dans le rôle de Kyle Reese adulte
Je n'ai trouvé nulle part la mention de copyright pour cette image par ailleurs reproduite dans plein de sites.
Franchement, si vous aimez les films d’action, d’anticipation, si vous avez apprécié cette série et si vous n’êtes pas encore allés voir “Terminator Renaissance”, courez-y sans hésiter !

Sorties du cinéma, nous avons, sur mon insistance, fait une pointe jusqu’à la Gay Pride que je tenais absolument à voir au moins une fois dans ma vie. (Je sais : après Terminator et ses mâles tout en muscles, ça peut faire une drôle de transition !)

 
Malheureusement, nous sommes arrivées en fin de cortège et si nous avons pu voir quelques chars (et pas mal de CRS surtout là pour former un périmètre de sécurité autour du défilé) nous avons surtout vu beaucoup de gens ivres ou peut-être pire que ça. Nous ne sommes pas restées longtemps. Je pense qu’il aurait été plus sympa d’arriver plus tôt mais Tinky n’aime ni la chaleur ni la foule…

Ah, Tinky ! C’est mon amie de longue date mais je dois avouer que, parfois, ce n’est pas la personne la plus reposante du monde. Ce qu’elle voulait, à cette heure précise, c’était aller au Bistro Romain se régaler d’un carpaccio. Et l’ennui, c’est qu’elle ne retrouvait pas le chemin pour se rendre au BR des Jardins de Bercy. Nous avons beau être passées devant 245 000 restos italiens, c’était au Bistro Romain qu’elle voulait aller et nulle part ailleurs ! C’était LEUR carpaccio qu’elle voulait et nul autre. Il est vrai qu’il n’est pas dégueu ! Mais comme son sens de l’orientation vaut bien le mien, nous avons tourné plus que de raison pour le trouver enfin ! Autant dire que, du coup, j’y suis arrivée avec les pieds en compote et même franchement meurtris ! Elle m’a donc un peu cassé les pieds avec son envie de carpaccio mais la soirée fut bonne (en dépit de voisins de table pas très discrets voire un peu envahissants !). 

Le lendemain, nous nous sommes longuement reposées, histoire, pour mes misérables pieds, de se remettre un peu des maltraitances endurées la veille. Puis, l’après-midi, nous sommes parties au Musée des Arts premiers voir une exposition sur Tarzan. 


Nous avons pris beaucoup de plaisir à découvrir ce musée que nous ne connaissions pas encore. C’est un très beau bâtiment moderne entouré de végétation somptueuse. Quant à l’expo, elle a constitué un véritable régal : à la fois ludique, philosophique et culturelle, elle présentait le mythe de l’homme sauvage tel qu’il est abordé dans la littérature, le cinéma, la bande dessinée, on y voyait des animaux naturalisés, d’anciennes planches de BD, des extraits de films plus ou moins anciens, des vêtements (réelles pièces ethnologiques ou costumes fantasmés pour le cinéma), on y abordait des thèmes aussi variés que l’écologie, le colonialisme, la place de l’Homme dans la Nature, l’Évolution, la censure et j’en oublie sans doute… L’exposition est plaisante, variée, souvent amusante, les commentaires sont très facilement lisibles, écrits dans un style abordable et souvent plein d’humour alors, une fois encore, si vous êtes sur Paris, courez-y : vous passerez un bon moment ! 

Pas grand chose à raconter sur le quatrième jour : c’était un jour de départ. J’ai quitté une capitale étouffante et surpeuplée pour regagner une ville rose où il faisait largement aussi chaud au terme d’un voyage plus confortable puisque j’avais pu en profiter pour utiliser cet ordinateur et rédiger le précédent article. Mon rhume, quand à lui, était en net recul et ce n’est plus, maintenant, qu’un vilain souvenir.

A présent, l’été est là et bien là. Juin s’est achevé en apothéose caniculaire, Juillet a fait une entrée fracassante sous les feux solaires et les vacances se profilent à l’horizon. J’espère qu’elles me donneront l’occasion de relater et promouvoir d’autres activités aussi formatrices et sympathiques.

01 juillet 2009

Un mot pour Michael.

C’est en pianotant fort tard dans la nuit de jeudi à vendredi dernier que je suis tombée, presque en direct, sur l’annonce du décès de Michael Jackson. 

J’ai été la première étonnée de ma réaction : j’étais sous le choc ! J’avais beau lire et relire le gros titre “Michael Jackson est mort !”, je n’arrivais tout simplement pas à le comprendre. Cette phrase, pour moi, n’avait aucun sens ! Autant lire : “Le feu est noir !” ou “L’eau est sèche !”. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à y croire. Bon sang, je n’avais pourtant jamais eu la naïveté de le croire immortel !

Il faut dire que je fais partie des chanceux qui étaient en pleine adolescence au moment de la sortie du mythique album “Thriller” et, comme tous les gens de me génération, je dois à cet artiste de fabuleux souvenirs télévisuels et musicaux : la première diffusion du clip “Trhiller”, les chansons qui ont accompagné mon adolescence et mes années de fac, toutes ces chorégraphies vertigineuses et ces vidéos sensationnelles, toutes ces fois où je me suis trémoussée dans ma chambre au son de ses albums et (Dieu me pardonne !) un petit kif, à l’époque de mes 16 ans ! 


Il faut dire qu’il était sacrément mimi, à l’époque, ce qui n’a plus forcément été le cas par la suite, ceci dit en toute objectivité !

Et pourtant ! J’étais persuadée que je ne l’aimais plus, celui-là ! Mais alors plus du tout ! Avec toutes ces histoires sordides de pédophilie qui ont progressivement entaché sa réputation et à force de déclarations ambiguës et de comportements bizarres ne plaidant guère en sa faveur, sans compter  que j’avais fini par lui préférer Prince (infiniment plus canaille donc plus intéressant pour une jeune fille !) et que je n’avais pas du tout aimé le film “Moonwalker” que j’étais pourtant allée voir au cinéma, j’avais fini par me convaincre qu'il ne restait rien de l'admiration précédemment éprouvée pour lui. 

Pire que ça : j’avais fini par être exaspérée par le personnage au point de revendre tous ses disques un jour de rage et de dépit ! Le pire, c’est que ça me faisait râler car musicalement, ces albums me plaisaient toujours. Mais il y a des sujets qui, pour moi, sont trop délicats et sensibles pour que l’on joue avec. En gardant ces disques sous mon toit, j’avais l’impression de cautionner quelque chose qui me faisait horreur. Une réaction épidermique, mal comprise par ceux à qui je l’expliquais. Une réaction sans doute excessive. Autant dire que l’infortuné Michael avait fait les frais d’un bel accès de Mimizanthropie ! J’aurais pas dû, comme on dit ! D’autant que ça ne lui changeait rien, à lui ! Je me suis punie moi-même en me privant de bonne musique ! Bon d’accord, j’étais un peu fauchée et revendre quelques disques, parmi lesquels ces albums-là, m’avait, à l’époque, sortie de la mouise mais j’aurais dû réfléchir à deux fois. Être moins véhémente : car aujourd’hui, je me rends compte qu'au fond de moi, même si je m'en défendais, je continuais de respecter le formidable "performer" qu’était Michael !  

Et à présent qu’il n’est plus de ce monde, je me rends compte que je n’ai pas envie de penser à lui de manière négative. Que le souvenir que je veux garder de lui, ce sont ses clips, sa musique, ses chorégraphies, pas toutes ces polémiques et ces controverses. Ceci était SA vie. La justice des hommes a tranché en sa faveur et s’il y a une justice divine au-dessus de nous, c’est à elle de le condamner ou le réhabiliter. Aujourd’hui, j’ai plutôt envie de renouer avec la part de rêve que son talent avait pu m’apporter tandis que je sortais de l’enfance.

Sur un forum, une fan a écrit que tous ceux qui ont pu critiquer Michael Jackson autrefois retournent leur veste et l’encensent maintenant qu’il est mort. C’est un reproche que je suis prête à entendre et à accepter. Je retourne ma veste, c’est vrai. Mais je la retourne sincèrement. Parce que l’admiration que j’éprouvais encore malgré moi pour l’artiste m’attendait au tournant, par cette triste nuit du 25 au 26 juin dernier. Dommage qu’il ait fallu ça pour que je m’en souvienne !