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23 décembre 2016

Ce blog a dix ans... et s'arrête là !

Nous abordons les derniers jours de l'année 2016 et dans mon article précédent, j'en suis encore à raconter ce qui se passait au mois de... janvier ! Continuer à relater les petits faits marquants de son existence en ayant accumulé un tel retard n'a plus vraiment de sens, me semble-t-il. 
Aussi je prends ce soir la décision de mettre un terme à la rédaction de ce blog. Je la prends sans tristesse. Dix ans de vie pour un blog, c'est déjà beau. Et de toute façon, il faut bien reconnaître qu'il ne draînait pas un énorme lectorat ! 
Je le laisserai en ligne, toutefois. Je le toiletterai peut-être pour en effacer les aspects trop personnels mais je laisserai ici mes récits de voyages et de concerts ainsi que mes coups de cœur et mes anecdotes amusantes. 
Il y a au moins un aspect positif à cette situation : le retard accumulé prouve que, contrairement à ce que l'on m'avait dit, on peut tout à fait rédiger un ou plusieurs blogs et être totalement ancré dans la "vraie vie". La preuve, la "vraie vie" m'a happée au point que j'ai laissé filer le temps et les occasions d'écrire quelques bons articles. Ce n'est pas que j'aie mené une existence particulièrement trépidante ces derniers mois mais c'est ainsi : je me suis laissée déborder par le quotidien. 
Je créerai très probablement un nouveau blog dans quelques temps. Peut-être pour mon prochain anniversaire, peut-être dès les premiers jours de 2017, je ne sais pas. Un blog plus anonyme, abordant d'avantages de sujets, pas forcément lié avec le déroulement exact de ma vie et de mes activités. 
Ou bien je créerai des pages Facebook. J'aime bien créer des pages Facebook...
Voilà, je suis un peu incertaine de mon avenir sur Internet, en ce moment mais je ne suis pas amère. J'ai juste envie de faire quelque chose de nouveau et ne sais pas encore trop quoi...
Le Mimizblog se ferme ce soir mais reste accessible à tous. Merci à ceux qui sont venus ici pour me lire et déposer quelques commentaires. On se retrouvera.

20 novembre 2016

Hozier aux Folies Bergère

Le samedi, impatientes de voir Hozier se produire aux Folies Bergère, nous nous sommes mises en route de bonne heure. Trop tôt, sans doute !. Nous étions pourtant parties à pied et pensions que nous arriverions juste au bon moment pour entrer dans cette salle de spectacle que nous ne connaissions que de nom mais il faut croire que nous avons un rythme de marcheuses aguerries puisque nous étions là bien avant l'heure. Qu'importe ! Une bonne marche bien tonique par temps frais n'a jamais fait de mal à qui que ce soit et du coup, nous avons pu être très bien placées. 

Je n'ai malheureusement pas d'images personnelles du concert mais je peux dire que, d'une part, les Folies Bergère sont un endroit absolument magnifique et que Hozier nous a encore gratifiés d'une prestation magistrale. Entre ses propres titres et quelques reprises toniques l'artiste, de plus en plus à l'aise sur scène et avec son public a donné la pleine mesure de son talent et ce fut encore une fois une soirée fabuleuse ! 

Allez ! Quelques vidéos glanées sur YouTube pour nous souvenir de ce concert ! Et merci aux gentils internautes qui ont filmé !



 






18 septembre 2016

Sur la route, encore.

Dès la mi-janvier, je refaisais mes valises. C'était prévu. Direction Montpellier, dans un premier temps. Je devais assister à une réunion de travail. Puis, une fois les ateliers terminés, je reprenais le train pour filer vers Paris. Tinky m'y attendais pour un rendez-vous prévu depuis l'été précédent : le concert d'Hozier aux Folies Bergère. 

Cependant, notre premier déplacement ne se fit pas pour notre Irlandais préféré. C'est en direction de Thorigny sur Marne que nous partîmes de bon matin afin d'aller rendre visite à des amis que Tinky s'était faits par le biais de son boulot. Ce couple charmant tient un très chaleureux atelier du cuir appelé la Sellerie Tartare et pour cause : Monsieur est d'origine Mongole et Madame, qui voyage beaucoup, l'a rencontré au cours d'un de ses périples. Sans surprise, ce sont principalement des articles liés au monde du cheval qui naissent sous les mains expertes de cet artisan d'exception : selles, bien sûr, comme l'indique le nom de son atelier mais aussi des cravaches, des cartouchières, des étuis à couteaux, sans oublier des sacs, portefeuilles, porte-monnaies de toute beauté. 

Assis devant un café revigorant, près d'un bon feu de bois dans leur atelier embaumant le cuir, nous avons parlé pendant des heures de leur travail mais aussi de leurs voyages, de leurs rencontres et même un peu de religion... Un après-midi vraiment passionnant et enrichissant !  

Mais cet article partagé par le gentil couple sur sa page Facebook que je vous invite grandement à visiter vous parlera d'eux bien mieux que moi ! 


Fin des malheurs de Pilou.

Aussi incroyable que cela puisse paraître et malgré les pronostics des vétérinaires, pendant tous ces événements, Pilou était toujours là. Il avait même réussi, au fil des mois, à tisser des liens et même une vraie complicité avec Coco alors que Céleste, sur qui reposaient pourtant tous mes espoirs, la tolérait tout juste. 
Coco et Pilou, printemps 2015.
Mais au fil des mois, il fallut bien se rendre à l'évidence : ce fichu fibrosarcome devenait de plus en plus imposant et notre chat n'en pouvait plus. A plusieurs reprises, nous avons craint qu'il ne faille prendre une décision pour mettre fin aux souffrances de Pilou mais à chaque fois que l'idée nous effleurait l'esprit, ou que nous en parlions le futé noiraud avait comme un regain d'énergie et semblait se porter au mieux dès le lendemain. 

Ou peut-être est-ce tout simplement ce que nous voulions voir ! 

Cependant, une fois les fêtes de fin d'année passées, une fois revenues à la vie de tous les jours, nous ne pouvions plus nier la terrible évidence : Pilou passait sa vie allongé, ronronnant pour se réconforter lui-même fixant le vide. Outre sa tumeur, il était d'une maigreur terrible. Il avait gardé ses beaux yeux et son poil noir magnifique mais plus rien ne semblait le stimuler. 

Le verdict de la vétérinaire a été, cette fois, sans appel. Cette fichue tumeur était devenue énorme et s'était inflitrée dans tout son corps, comprimant ses organes vitaux, dérangeant son rythme cardiaque et faisant de ce pauvre chat une souffrance vivante à peine capable de se déplacer et de manger ! L'échéance ne pouvait plus être repoussée. 

Le seul regret que j'ai est de n'avoir pas été présente. C'est Maman qui s'est occupée de tout et je n'ai fait que consentir à l'inévitable par téléphone. Je venais de reprendre le boulot le jour-même : je ne pouvais pas m'absenter ! La vétérinaire m'a bien proposé de le "prolonger" de quelques heures pour que je puisse le voir une dernière fois mais à quoi bon ? En caressant ce matin-là sa petite tête dont l'arrière était devenu presque pointu à force de maigreur, je savais bien que je le touchais pour la dernière fois. 

Adieu, Pilou ! Je ne veux garder de toi que le souvenir du petit félin espiègle, presque épuisant, que tu étais dans ta jeunesse : tes tours pendables, tes sauts d'un meuble à l'autre, tes vols de nourriture et tes divers miaulements modulés que j'avais appris à déchiffrer me manqueront. J'espère que, là où tu as atterri, tu as retrouvé Myrtille et que vous refaites ensemble le coup de la cryptozoologie ! Céleste et Coco t'ont cherché pendant quelques temps avant de passer à autre chose et de trouver enfin un terrain d'entente. Moi-même, je crois encore t'apercevoir du coin de l’œil de temps à autre. C'est que douze ans et demi de vie commune, ça ne s'efface pas comme ça ! Et j'avoue que si ce blog a pris tant de retard, c'est parce qu'il m'a fallu bien du temps pour retrouver l'envie d'y écrire des articles et surtout le courage de rédiger celui-là. 

Stairway to heaven.



04 septembre 2016

Stage Croatie : jour sept : Zagreb-Toulouse.

La dernière matinée passée en Croatie fut l'occasion d'un ultime tour dans la capitale par un beau samedi d'automne ensoleillé et frais. 







Et puis ce fut déjà l'heure de rallier l'aéroport direction Toulouse avec encore de bien jolis souvenirs plein la tête. 

Après ce stage la vie reprit gentiment son cours avec son lot de travail, les gentilles petites stagiaires que nous avons pu recevoir dans notre service, puis enfin les vacances, les fêtes d'années en famille et ainsi s'acheva 2015, encore une année bien remplie !

30 juillet 2016

Stage Croatie, jour 6 : Osijek, (deuxième partie)

Trop de photos rendant mon précédent article impossible à publier en voici la suite ici. 

L'après-midi, nous avons eu droit à une visite de la ville,  mais Osijek est un endroit bien particulier qui recèle autant de merveilles architecturales comme par exemple la ravissante cathédrale Saint Michel,


  

 
 ou ces autres monuments,

 


mais aussi  de recoins franchement sinistres comme par exemple cet endroit où la ville ancienne et la ville nouvelle se séparent... ou se rencontrent, on ne sait trop :

ou cette maison portant encore les stigmates de la guerre en ex-Yougoslavie :

Le fait qu'elle soit située non loin d'un plan d'eau bordé d'arbres tout bruissants de corbeaux ne faisait qu'ajouter à l'aspect lugubre de l'endroit ! J'avoue en avoir eu des frissons dans le dos et m'être sentie très mal à l'aise !



J'ose le dire, en dépit du bon accueil qui nous avait été réservé, je ne fus pas fâchée de quitter cette ville. C'est en train que nous repartîmes vers Zagreb. Le voyage fut un peu long mais paisible et agrémenté de rencontres tout à fait inattendues, presque surréalistes, comme celle de cette dame qui nous fit découvrir les marionnettes qu'elle fabriquait de ses mains pour distraire des enfants.

Parvenus à Zagreb, nous nous installâmes dans un bar quelque peu bruyant où le reste de nos collègues (ceux du début de la semaine) nous retrouva pour une petite collation conviviale et un retour sur nos expériences respectives même si les lieux ne s'y prêtaient pas vraiment. 

Puis ce fut le retour à notre petit meublé du début de séjour. Le lendemain, il faudrait songer à regagner la France. En allant me coucher ce soir-là, je me demandai presque si tout ce stage avait bien eu lieu. Si tout n'avait pas été rêvé et restait entièrement à faire. 

Stage Croatie jour 6 : Osijek. (première partie)

Le lendemain, c'est à bord d'un taxi que nous avons rallié la ville d'Osijek qui n'était finalement pas si éloignée de Pozega.

L'université qui nous a accueillis était vaste, diversement colorée et proposait un grand nombre de formations au sujet desquelles nous n'avons pas manqué d'être informés avant de délivrer une fois encore une présentation de nos propres établissements.

Ci-dessous, des vues extérieures de cet établissement ultra moderne (en fait rebâti après la guerre). 


Et là des vues de l'intérieur, chargé jusqu'à en être kitsch : 


"L'arbre du Monde"
 Son feuillage est changé à chaque saison.

Les reconstitutions ci-dessous nous ont donné un aperçu de certaines activités de l'Université : apiculture et gestion d'une faune forestière remarquablement variée
 




24 juillet 2016

Stage Croate, jour 5 : Pozega, suite et fin

Le lendemain, nous avons été conviés à rencontrer les partenaires de notre établissement d'accueil ce qui signifia que notre journée s'est principalement articulée autour

- de vignobles,



 - de caves et donc de dégustations,





- de collations à base de charcuteries, pain, fromages pour caler un peu tout ça,


 - de caves et donc de dégustations,


Sculpture sur barrique (détail)

- de collations à base de charcuteries, pain, fromages pour caler un peu tout ça,

- de caves et donc de... attendez, il semblerait qu'il se passe quelque chose de très bizarre, avec cet article ! 



Et tout ça jusqu'à une heure bien avancée de l'après-midi. Enfin non, pas si tard que ça mais à 16h, en hiver, les paysages croates commencent à ressembler à ça : 




Les gens qui nous entouraient étaient aimables, dévoués, voulaient à tout prix honorer nos augustes palais français de leur plus nobles cépages mais au bout d'une trentaine de vins goûtés, tout cela ne rime plus à grand chose. Vous portez le verre à vos lèvres pour être poli mais vous vous brûlez la langue parce que vous ne ressentez plus rien ! N'empêche c'était une journée assez joyeuse et festive. Rien de vraiment étonnant à cela ! 

Ce qui est plus étonnant c'est qu'une fois rentrés à notre hôtel, nous avons trouvé en nous assez de ressources pour faire un débriefing parfaitement convenable de cette journée et nous préparer à la visite du lendemain. Notre prochaine étape : cap sur l'ouest, direction Ozijek ! 

14 juillet 2016

Stage Croatie jour 4 : Požega.

Tôt le lendemain, nous quittâmes ce havre de confort et de chaleur pour rejoindre autour d'un petit déjeuner pour le moins sommaire les deux collègues que nous allions à présent accompagner. Du café, certes, mais accompagné d'un croissant que l'on aurait pu chercher à la loupe ! Si les chambres de cet hôtel étaient remarquables, mieux valait oublier le buffet. 

Heureusement, le contact avec nos deux collègues fut très chaleureux et c'est dans une ambiance extrêmement détendue que nous embarquâmes dans un car, direction Požega vers l'est du pays. 
Oserais-je dire qu'il faisait trois fois trop chaud dans le bus ? Je crains de passer pour une enquiquineuse mais c'était pourtant le cas ! Décidément, au cours de ce séjour, j'avais systématiquement trop chaud ou trop froid ! 

Požega est une jolie petite ville dans laquelle nous fûmes ravis d'arriver en fin de matinée. Après nous être installés dans un hôtel de facture modeste mais propre et agréable, nous nous rendîmes dans cet établissement où eurent lieu nos activités habituelles : rencontre de l'équipe de direction, visite de l'établissement et présentation de nos propres écoles et activités dans l'optique de collaborations éventuelles.

 



Après ces échanges suivis d'une rencontre instructive avec la famille responsable d'une des plus importantes chaînes commerciales de Croatie, nous fûmes conviés dans cette ravissante cave afin d'y goûter quelques produits du cru. 

Après tant d'allées et venues et, comme d'habitude, si peu de nourriture, l'idée d'avaler quelque chose me souriait... Mais le propre d'une cave, c'est avant tout de conserver du vin

et c'est en grande partie ce que l'on nous proposa !


  
Heureusement, nous pouvions compter sur quelques éléments solides ! 

Parmi lesquels ce... truc, qui s'avérait être tout simplement de la graisse de porc aromatisée au paprika et autres aromates ! J'ai été la première à osé le goûter sur un peu de pain. Cela ressemble à une sorte de beurre de couleur rougeâtre et comme disait si bien Josiane Balasko (d'ailleurs originaire de Croatie) dans "Les Bronzés font du Ski" : "On sent bien le goût du gras !". 


Après cela, il y aurait eu de quoi aller se coucher mais nous fûmes conviés dans un ravissant pavillon de chasse où nos hôtes partagèrent avec nous un solide repas, enfin ! 

 
J'ai adoré l'ambiance rustique de cet endroit, garantie par des voisins de table qui ont chanté de vieilles chansons croates pendant tout notre repas. Un repas roboratif qui faisait office de déjeuner et de dîner et dont nous sommes sortis à la nuit tombée après avoir littéralement eu l'impression de réveillonner... or il n'était que sept heures du soir ! Nous étions complètement décalés par le mode de vie de nos amis croates.

Rentrés à l'hôtel, nous nous sommes installés dans une petite pièce que l'on nous a gentiment prêtée et nos avons repris ensemble nos rapports et diverses présentations, soucieux de les clarifier et de les rendre plus cohérentes entre elles. Le travail fur constructif et lorsque je regagnai enfin ma petite chambre et un bon lit, ce fut au terme d'une journée bien remplie.