Rechercher dans ce blog

30 mars 2010

La complainte du citron pressé.

Quatre semaines ! Voilà quatre semaines que j’ai repris le boulot et j’ai l’impression que ça fait quatre mois, voire quatre ans sans trêve ni congés !

Au départ, j’étais très contente de retrouver la vie active et de revoir mes collègues. Mes adorables collègues et vénérés supérieurs qui semblaient, eux aussi, ravis de me revoir. Pendant dix jours, tout le monde a pris grand soin de me ménager. Puis, quand ils ont vu que j’allais bien et que j’avais plutôt la pêche, les choses sont reparties comme avant et même pire !

A l’heure qu’il est, je me sens franchement pressée comme un citron ! Il faut dire que nous sommes dans cette période délicate où une année touche à sa fin alors que l’autre se profile et cela demande d’autant plus de travail que la formation est en train de changer et il faut vraiment s’adapter à toutes ces nouveautés. Ce n’est pas gagné !

A ces tâches s’ajoutent des corvées plus ingrates : l’autre jour, on est venu me chercher à 17h20 (je suis censée quitter le boulot à 17h30), pour prêter main forte à une collègue qui avait un nombre faramineux de dossiers à constituer en de multiples exemplaires pour la semaine suivante ! Je suis sortie du boulot à 20h ce jour-là et presque à 19h le lendemain. Impossible de protester ! Les ordres venaient carrément de la Direction et de toute façon, la fonction “constitution de dossiers” apparaît sur ma fiche de poste ! N’empêche, j’étais fumasse ! Je n’ai rien contre le fait de donner un coup de main à une collègue débordée et je peux très facilement rester au bureau bien après l’heure de la sortie mais je trouve particulièrement irritant qu’on m’en informe au dernier moment ! Si on m’avait prévenue plus tôt, ça ne m’aurait pas fait le même effet. Mais qu’on me mette ainsi devant le fait accompli m’a paru très irritant !

Et d’ailleurs, ce matin, il a encore fallu que je duplique des documents à l’arrache alors que j’avais d’autres urgences ! Ne dites surtout pas à mes proches que je suis Administrative Formation Recherche : ils me croient préposée à l’utilisation de la photocopieuse ! D’ailleurs, maintenant, on ne parle plus de photocopie mais de reprographie ! C’est tellement plus chic et branché !

Et quand je ne photocopie pas en rafale, quand je n’agrafe pas de façon compulsive, je virevolte entre deux postes de travail : le mien et celui de ma collègue qui a enfin pris quelques congés après avoir assuré mon travail et le sien pendant ma période de congés de maladie alors qu’elle est contractuelle et censée ne travailler qu’à 70% ! Ah, ces deux mois d’arrêt de travail ! Si j’avais mauvais esprit, j’irais jusqu’à écrire qu’on me les fait chèrement payer !

En même temps, je dois reconnaître que je suis la première à ne pas m’épargner ! Ainsi, je me suis portée volontaire pour assurer l’organisation d’un séminaire qui se déroulera en fin de semaine. J’avais cru comprendre qu’il s’agissait principalement de travaux de secrétariat. En réalité, je dois tout superviser de A à Z : des courriers, certes, mais aussi l’intendance, la gestion des repas, de l’hébergement, des déplacements, des vacations… Autant de choses qui ne sont pas d’une complexité abyssale mais que je n’avais pas forcément l’habitude de mener à bien et qui s’avèrent fastidieuses et chronophages ! Résultat, encore une sortie à 19h passées vendredi ainsi qu’un week-end entier à me demander si j’avais tout fait convenablement !

Enfin, comme si tout ça ne suffisait pas, et peut-être un peu parce que je suis maso, aussi, j’ai décidé de me lancer dans la préparation d’un concours d’Assistant Ingénieur, histoire de monter un peu en grade ! Travailler plus pour gagner plus , comme on dit ! J’ai déjà suivi une journée de formation à ce sujet. C’était très intéressant mais cela m’a vraiment fatiguée ! Et quand je suis fatiguée, j’ai mal ! Et quand j’ai mal, je déprime et en viens à me demander si je n’aurais pas dû attendre encore un peu, avant de reprendre cette vie de fous !

C’est dans une nouvelle aventure bien hasardeuse que je me lance. J’espère que ça marchera. Mais tout de même… J’aurais peut-être pu me passer de cette nouvelle source d’angoisse et de stress. On dirait que je ne peux pas vivre sans me torturer ! En même temps,  les conséquences seront peut-être intéressantes pour moi… On verra bien !

21 mars 2010

Sébastien Tellier frappe encore !!!!

Look.

Sébastien Tellier - Look
envoyé par RECORDMAKERS. - Regardez plus de clips, en HD !

04 mars 2010

Quand Mimi fait sa Mylène.

Je ne suis pas spécialement fan de Mylène Farmer. Je reconnais qu’elle a su créer un univers bien particulier et que ses clips sont souvent assez beaux et fascinants. En terme de chanson française, ce n’est pas non plus ce qui se fait de pire, loin de là.
Quand j’habitais encore à Cahors, j’allais chez un coiffeur qui était totalement fan d’elle ; il voulait toujours me faire des coupes en pétard et des couleurs rouge vif et lorsqu’il en avait fini avec moi, il s’exclamait systématiquement “On dirait Mylène !” en observant le résultat ! Oui, bon, si ça pouvait lui faire plaisir… Niveau silhouette, ce n’était pas tout à fait ça, quand même ! Et de toute façon, vu que je n’étais pas fan, je n’ai jamais eu l’intention de lui ressembler !
Pas plus hier qu’aujourd’hui, d’ailleurs ! Mais il semble que les circonstances en aient décidé autrement.
En effet, ce matin, nous avons pu voir que Mylène Farmer, invitée à l’Elysée, s’était lamentablement cassé la figure en se prenant les pieds dans sa robe lors de la montée des marches.
Eh bien il se trouve que quelques heures plus tard, je ne devais pas faire mieux !
A la sortie du bureau, avisant un bus qui arrivait, je me suis lancée dans un sprint effréné et totalement irréfléchi pour l’attraper et éviter ainsi d’attendre dans le froid et la pluie. Résultat des courses (et s’est bien le cas de le dire !), j’ai perdu l’équilibre et je me suis lamentablement étalée de tout mon long sur le trottoir et sous les yeux d’un groupe de lycéen qui n’ont pas bougé d’un pouce pour me porter secours. Seule une jeune fille m’a rendu mes lunettes qui avaient volé à deux bons mètres de moi (quand je me vautre, ce n’est pas pour rien !) et une autre à cru bon de me demander si ça allait… une fois que je me suis remise sur pieds ! Le pire est qu’entre-temps, le bus était parti sans moi ! Ben, oui ! Vu que j’étais par terre, le chauffeur ne m’a pas vue ! J’en ai donc été réduite à attendre quand même mon bus dans le froid hivernal et à quelques mètres des jeunots devant lesquels je m’étais si bien ridiculisée !
Tout ça pour ça ! Et la faute à quoi, je vous le demande ? A une espèce de revêtement évoquant un tapis de bain posé sur le trottoir à l’attention… des mal-voyants ! C’est quand même un comble ! C’est cette saleté de surface podotactile qui a fait que j’ai ripé et que je me suis croûtée de la sorte ! Merci infiniment, les aménagements ! Bonjour, l’accessibilité ! J’ai accédé au sol en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !
C’est ma faute, aussi ! Quelle idée de courir ainsi moins de deux mois après une si lourde chirurgie ! J’aurais pu me faire bien mal ou me causer une éventration ! Heureusement, je suis solide ! Je m’en sors avec le genou droit couronné (malgré le port d’un collant et d’un pantalon !), la main et le poignet droits qui ont amorti ma chute sont bien endoloris et depuis ce soir, c’est mon épaule gauche et mon dos qui me taquinent car j’ai dû me crisper, en fait.
Bien sûr, je pourrais faire passer ça en accident de trajet mais bon… ça ferait beaucoup de paperasses pour pas grand chose ! Je n’ai pas l’intention de m’arrêter à nouveau et surtout pour si peu. Par contre, je suis à peu près certaine que je serai moulue demain matin ! Je ne pourrai m’en prendre qu’à moi-même !
Leçons de la journée : ne pas renouer trop vite avec la vie de fous et surtout ne pas se remettre à courir, comme avant !

01 mars 2010

Reprise !

Après deux mois de congés maladie auxquels se sont ajoutés quinze jours de vacances de Noël, je suis enfin retournée au bureau ce matin. J’écris “enfin” et je suis sincère, car j’étais tout à fait contente de retrouver mes collègues et de me remettre à vivre des journées rythmées par des tâches et des activités précises.
Il est vrai que j’avais réellement besoin de tout le repos que j’ai pris : je n’en pouvais vraiment plus à la fin de l’année dernière ! J’étais au bout du rouleau et après l’opération, je me demandais bien si j’allais parvenir à remonter la pente. Mais depuis, j’ai eu mon compte de sommeil, de lecture, de méditations et que sais-je encore ? Je commençais à m’étioler et même s’il y avait longtemps que je ne m’étais pas levée aussi tôt, c’est avec enthousiasme que je me suis tirée de mes draps, ce matin, pour replongée dans la vie active.
Bien sûr, je sais que je ne vais pas tarder à “en revenir” et que très bientôt, je viendrai sur ce même blog disserter à perte de vue sur mon besoin de vacances et les désagréments du bureau. En attendant, je suis repartie au bureau avec “la pêche” et tout le monde m’a félicitée pour ma bonne mine, mon amincissement, ma nouvelle coupe de cheveux ainsi que ma nouvelle couleur. C’est une Mimi améliorée qui reprend les rênes de sa vie, aujourd’hui. Pas une Mimi mutilée qui replonge dans ses tracas tristement quotidiens, ainsi que je l’avais craint.
Mais ne nous leurrons pas, je fatigue toujours facilement et il m’arrive encore d’avoir mal au ventre. En début d'après-midi, j'ai même eu peur car  deux collègues m'avaient dit qu'elles avaient la gastro et j’ai bien cru l’avoir attrapée, mais non ! Ce n’était qu’un peu de lassitude ! Avouez que ç'aurait été ballot de reprendre le travail pour retomber malade le jour-même et se retrouver à nouveau clouée au lit !
Et d’ailleurs, pour que ceci n’arrive pas, je vais m’y remettre doucement, m’écouter enfin et décider une bonne fois pour toutes de prendre soin de moi.