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29 novembre 2015

Stage en Crète, jour 5 et retour.

Finalement, nous avons bien fait de ne pas partir directement vers Héraklion car le dernier établissement que nous devions visiter ne se trouvait pas du tout là mais plutôt vers la baie de Messara, de l’autre côté de l’île, à l’exact opposé de sa capitale ! 

Crête

Nos amis de l’institut nous ont gentiment expliqué vers où nous devions nous rendre et nous voilà partis à travers l’île par des routes arides et parfois chaotiques. 

Vers midi, nous avons fait une petite pause dans un village nommé Timpaki où un très joli marché de produits locaux battait son plein. 

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Une brochette mangée sur le bout des doigts, et une petite salade crétoise à la terrasse d’un modeste bistro nous remirent en forme pour le reste du périple. Enfin, nous n’étions plus très loin ! 

Nous finîmes par arriver sous un soleil de plomb devant un établissement qui semblait perdu au milieu de nulle part. On nous accueillit chaleureusement, mais dans une école dont les élèves étaient les grands absents vu qu’à cette période de l’année, ils étaient tous partis. 

Qu’à cela ne tienne : assis sur une terrasse ombragée au-dessus d’une cour joliment arborée et autour d’une table chargée de fraîches carafes d’eau citronnée et de morceaux de pastèque bienvenus par ce jour de canicule,  nous discutâmes longuement des projets de cet établissement, de ses collaborations avec un lycée du Sud Ouest français mais aussi de son avenir incertain. Il est vrai que cette école n’a pas beaucoup d’élèves et qu’elle semble vouée à une fermeture inéluctable. Elle est pourtant dotée d’une quantité de vastes classes et de nombreux laboratoires :

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d’une chapelle, aussi, ça c’est imparable. 

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de riants vergers ou poussent des oranges et citrons qui embaument l’air et parfois tombent à terre et y explosent pour le plus grand bonheur des abeilles :

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des jardins de simples en tous genres et de plantes endémiques crétroises : 



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Mais nous avons aussi visité des serres et découvert que l’on peut faire pousser des bananes, en Crète ! 

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En un mot une découverte étonnante et l’espoir de futures collaborations et échanges de stagiaires. Il serait vraiment dommage de voir péricliter un établissement plein de ressources si intéressantes et situé, qui plus est, dans un cadre quasiment idyllique ! 

Suite à ces entretiens fort intéressants nous obliquâmes enfin vers Héraklion. De cette capitale, nous n’aurons pas vu grand chose : l’hôtel que nous y avons trouvé n’était pas très loin de l’aéroport et nous étions fatigués donc, pas de visite de la grande ville. Par contre, nous avons repris nos activités habituelles : un dernier bain de mer (un peu impressionnant car les avions volaient assez bas à cet endroit précis), une dernière petite bouffe et la moitié de notre effectif nous quittait déjà, leur vol étant programmé dans la nuit. L’autre moitié partit tôt le matin. Ne restait que moi dont l’avion était prévu en début d’après-midi. 

J’eus donc tout le temps de rassembler mes affaires, de prendre un petit déjeuner solide et de partir pour l’aéroport. Au fond, j’avais adoré la Crète et beaucoup apprécié la compagnie de mes quatre stagiaires mais je n’étais pas mécontente de rentrer chez moi. J’avais bien des choses à raconter et des images plein la tête mais aucun lieu ne vaut un bon chez-soi et je n’allais pas y rester bien longtemps : d’autres projets se profilaient déjà !

21 septembre 2015

Stage en Crète, jour 4 : Biolea.

Située aux abords du  village d’Astrakis, non loin de Chania. Biolea est une petite entreprise familiale spécialisée depuis près de six générations dans la production artisanale d’huile d’olive. Le régime crétois étant une des thématique de notre stage, la visite de ce petit établissement était inscrite au programme.


Arrivés là-bas en milieu de matinée, nous avons eu droit à une petite visite des lieux, une démonstration de pressage ainsi que cette vidéo explicative.


S’ensuivit une séance de dégustation d’huiles diverses : classique, parfumée au citron ou à l’orange.


Séduits autant par le côté traditionnel et écologique de cette production que par son goût subtil, nous avons tous fait honneur à nos hôtes en achetant un bon nombre de bouteilles parfumées ou non. Bon nombre de celles que j’ai acquises étaient destinées à être offertes à mes proches et je peux dire sans trop anticiper que tout le monde a été absolument conquis.


Après cette visite, nous aurions dû partir vers Héraklion où étaient programmées les activités du lendemain mais il s'avère que nous n'avions pas encore décidé de notre logement pour la nuit à venir et au cours du repas de midi, nous sommes tous tombés d'accord sur le fait que nous aimions bien Chania et que nous ne verrions aucun inconvénient à y passer une soirée supplémentaire. Ainsi fut fait : ceux qui avaient été nos hôtes pendant les premiers jours furent surpris et amusés de nous voir revenir dans l'institut où nous avions séjourné jusqu'alors et ils acceptèrent bien volontiers de nous relouer nos chambres pour une nuit supplémentaire. Heureusement qu'elles n'avaient pas été attribuées à de nouveaux visiteurs !

La fin de la journée fut classique : bain de mer, repas en ville et ultime tour de Chania à la nuit tombée.


Les lumières de la ville se reflétant dans la mer

Le phare de Chania dans la nuit.
Puis ce fut le retour à l'institut et une nouvelle nuit sur place. La dernière. Pour de bon.

14 août 2015

Stage en Crète. Jours 2 et 3 : Chania, Imbros, Chania.

Le mardi fut relativement semblable à la journée précédente : conférences le matin, déjeûner à l’institut, long et fructueux brainstorming l’après-midi avec un début de production de documents, puis bain de mer bien mérité et sortie en ville le soir pour une nouvelle exploration de la cuisine crétoise. Sortie bien sympathique mais au final, les Dakos ressemblent beaucoup aux Ntakos ! 

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Pour le programme du lendemain, j’avais imaginé avec nos hôtes la visite d’une exploitation agricole mais mes stagiaires me firent fort justement remarquer qu’il y avait une exploitation dans chacun de leur établissement d’affectation et qu’ils préféraient que l’on programme une activité sportive, notre stage étant aussi articulé sur les bienfaits de l’exercice physique. 

Les étudiants toulousains présents sur le site nous avaient parlé des gorges de Samaria qui sont paraît-il l’endroit qu’il faut voir absolument lorsqu’on se rend en Crète. J’en avais effectivement entendu parler avant mon départ mais il s’avérait que le parcours était tout de même assez long et allait nous prendre une grande partie de la journée. 

Nous avons donc opté pour une randonnée dans les Gorges d’Imbros, plus proches et moins longues. Elles sont aussi décrites comme plus praticables mais je n’irai pas jusqu’à écrire, comme sur la plupart des sites, qu’il s’agissait d’une promenade facile ! Essayez d’imaginer un sentier tortueux, accidenté, couvert de pierraille de formes et de largeurs variées et vous comprendrez pourquoi je n’ai pas eu le loisir de prendre des photos de l’endroit : j’étais bien trop occupée à regarder où je mettais les pieds ! Des pieds mal chaussés, à en croire mes compagnons de route, tous équipés de solides godillots de randonnée à côté desquels mes petites tennis de toile faisaient un peu pâle figure ! Mais elles avaient ma foi meilleure allure que les sandales de certaines touristes ! Je me demande dans quel état ces dernières ont terminé la balade. 

La nôtre s’est déroulée sous un soleil de plomb, sur un sentier sinuant entre des versants si abrupts que des arbres tortueux semblaient presque y pousser à l’horizontale ! Un bel endroit au charme rude où l’on n’aurait pas été surpris de rencontrer quelque guerrier antique ! Mais nous n’y avons croisé que quelques randonneurs ainsi qu’un âne paisible. 

Personnellement, j’ai trouvé l’expérience revigorante mais tout de même physique. Je ne suis pas une très grande sportive devant l’Éternel (ni devant qui que ce soit, d’ailleurs !) mais j’ai mis un point d’honneur à aller jusqu’au bout de l’activité sans rechigner. Je ne cacherais pas, cependant, que j’étais soulagée d’en voir la fin ! 

Lancée à la recherche d’un endroit où se sustenter, nous sommes tombés sur un établissement où nous avons pu nous recomposer sous la fraîcheur bienvenue des arbres en dépit de l’heure assez avancée, mais non amis grecs ne mangent pas forcément très tôt, je l’avais constaté lors de mon séjour à Thessalonique. 

A mon grand étonnement, ce restaurant proposait des escargots. J’étais à peu près persuadée qu’on ne les cuisinait qu’en France et je n’avais pas eu le plaisir d’en déguster depuis de longues années. Nous les avons partagés avec délectation ! 

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On nous servit également une salade crétoise bien différente de l’habituel cocktail tomates-concombre-olives que l’on nous présentait d’habitude sous ce nom : ici, un mélange à peine assaisonné d’épinards frais et de petites courgettes qui nous permit de nous rafraichir agréablement. 

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Ce qui restait de l’après-midi fut consacré à notre incontournable bain de mer, histoire de se remettre un peu des efforts fournis en matinée et de détendre un peu nos muscles tétanisés (au tout au moins les miens !). 

Le chemin du retour nous permit d’admirer une fois encore la beauté un peu rustique des paysages crétois. 

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Rentrés à Chania, et après l’habituel petit crochet par l’institut pour nous rafraichir et nous changer, nous avons repris nos explorations culinaires et avons dîné en bord de mer d’une salade de poulpe agrémentée de divers légumes frais et même d’oranges avant de nous octroyer une longue promenade vespérale sur la jetée. 


Assurément, la nuit venue, un sommeil profond et sans rêve était au rendez-vous.

03 août 2015

Stage en Crête. Jour 1 : Chania.

D’emblée, notre séjour en Crète se présenta sous des auspices studieuses. Lors du premier petit déjeûner,  je fis connaissance avec le reste du groupe mais aussi avec quelques élèves scolarisés dans le lycée voisin de l’établissement où je travaille et également en stage dans cet institut ! Comme quoi le monde est vraiment petit ! 

Après une visite bienvenue de l’établissement et de ses extérieurs – rappelons que nous étions arrivés sur place au beau milieu de la nuit précédente ! – nous fûmes conduits dans notre salle de travail. Notre stage devant s’articuler autour des bienfaits du régime crétois alliés à ceux du sport (les stagiaires que j’accompagnais étant exclusivement des profs d’éducation physique et sportive), nous assistâmes coup sur coup à deux conférences tout à fait passionnantes sur ces sujets. 

Après un repas rapide, le groupe travailla un moment au rapport de stage et à la manière dont les enseignements du matin allaient être valorisés puis, après quelques heures de “brainstorming”, nous décidâmes de nous rendre en ville pour réaliser quelques formalités et notamment louer un véhicule pour nos futurs déplacements.

Ceci étant fait, nous nous autorisâmes une petite visite des plages alentour (la Crète étant une île, les plages sont omniprésentes donc inutile de chercher à les fuir, nous étions OBLIGES de compter avec elles, nous ne pouvions pas y couper ! Oui, c'est trop dur, la vie, parfois !) et nous primes même un premier bain de mer qui effaça les dernières traces de fatigue du voyage. 

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Le soir venu, après un bref retour dans nos hébergements et une douche réparatrice, nous décidâmes d’aller tester nous-mêmes cette cuisine crétoise dont on nous disait tant de bien et qui est effectivement aussi saine que délectable. 

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Ntakos : pain grillé huile d'olive, tomates, caillé, olives. Simple, délicieux et effectivement difficile de faire plus crétois. 
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Salade, poulet grillé, croûtons, sauce miel-moutarde; Peut-être moins typique mais bon aussi.
S’ensuivit une visite de Chania (on dit aussi La Canée ou Xania) qui est une très agréable petite ville méditerranéenne avec sa vaste jetée, ses rues tortueuses, ses commerces multiples, ses parfums et un remarquable brassage de cultures. Comme il est amusant de flâner d’une rue à l’autre et de passer sans transition d’une ambiance typiquement grecque à une ambiance espagnole, italienne voire légèrement arabisante ! 

Nous avons tout de suite aimé cet endroit. Un endroit où l’on se sentait bien.

27 juillet 2015

Odyssée crêtoise.

C’est vers la mythique île de Crète que mes activités au sein du service des Relations Internationales m’ont conduite au mois de juin dernier. 

La Crète ! Je savais qu’un jour, je finirais par y mettre les pieds. J’ai en effet une cousine qui s’y est établie depuis plusieurs décennies, cette fameuse cousine Nath qui aime bien Gotye et que je n’avais pas vue depuis une trentaine d’année. Cette même cousine qui est la maman de ces deux charmants ados avec lesquels j’avais dîné à Paris en 2008… Il va de soi qu’elle nous a souvent dit que nous pourrions aller la voir en Crête dès que nous le voudrions mais chacun sait comment les choses se passent, dans la vie : on accepte la proposition, on se promet de le faire, ce grand voyage mais au final, on ne s’accorde jamais le temps nécessaire pour s’accorder ce plaisir. 

Or dans mon cas, c’est mon boulot qui m’a poussée à effectuer ce grand périple mais pas question pour moi d’aller chez ma cousine, finalement : elle habite à Sitia alors que je devais me rendre à Chania ou plutôt La Canée comme mentionné sur la carte ci-dessous.  

Crête

Ainsi que l’on peut le voir, ma cousine vit à l’Est de l’île alors que moi, j’allais être complètement à l’Ouest.

Mais ça, ce n’est pas nouveau !

Plus sérieusement, la préparation du voyage m’a donné de sacrées sueurs froides ! J’avais, en effet, été prévenue un peu tard de ce départ. En vérité, c’est une collègue qui était pressentie pour y aller mais comme elle avait effectué divers déplacements ces derniers temps, en avait un peu assez et souhaitait passer un peu de temps auprès de ses enfants, c’est à moi qu’on a confié le séjour… et le soin de l’organiser !

Je passerai sur les échanges de mails et les propositions faites au niveau professionnel par l’institut qui allait nous recevoir. Cela ennuierait tout le monde. Par contre, je peux dire que préparer un tel périple en si peu de temps n’est pas chose facile ! Plutôt compliqué de trouver des vols à des horaires et des prix raisonnables, sans escales hallucinantes de plusieurs dizaines d’heures ! Et en plus, c’est sacrément loin, la Crète ! Bien au-delà de la Grèce, contrairement à ce que je pensais ! 

Carte Europe

Enfin bon, après bien des recherches et poignées de cheveux arrachées (j’exagère à peine !) j’ai fini par trouver des vols à des coûts et horaires raisonnables mais le voyage à l’aller s’annonçait être une véritable odyssée ! Vous me direz, une Odyssée pour se rendre en Crête, quoi de plus normal ? 

Aux premières heures d’un beau dimanche de juin, je suis partie en taxi pour l’aéroport de Toulouse Blagnac, direction Francfort ou je passai quelques heures avant d’embrayer vers Vienne, capitale autrichienne ou j’avais passé deux semaines l’été de mes quinze ans et que j’aurais revue avec un très grand plaisir tant j’en garde un souvenir ébloui. Hélas, c’était impossible ! L’escale ne durait qu’une quarantaine de minutes ! Une escale courte, si courte que j’ai eu vraiment peur de ne pas avoir le temps de trouver ma route et d’attraper mon avion ! Le seul moment de vrai stress durant tout le séjour ! Mais au final, je m’en suis honorablement sortie et j’ai pu attraper finalement mon vol pour Héraklion. 

Héraklion ! Rien que le nom fait rêver et me ramenait aux passages des œuvres d’Homère ou de Racine étudiés à l’école ou à leurs adaptations cinématographiques que je regardais avec la plus grande passion étant plus jeune ! Ah, “L’Odyssée” avec Kirk Douglas dans le rôle d’Ulysse ! Ah, “Jason et les Argonautes” et ses effets spéciaux kitsch, naïfs mais si bluffants pour l’époque !

Ces lieux mythiques me tendaient les bras mais je ne vis ce soir-là qu’un petit aéroport où je retrouvai très vite la moitié du groupe que je devais accompagner. Comme il était très tard et que nous ne connaissions pas les lieux, nous décidâmes de prendre un taxi jusqu’à Chania ce qui ne fut pas donné mais je m’aperçus très vite qu’il fallait savoir négocier le moindre prix dans ce petit coin du monde. Et pour ça, j’ai très vie compris que je pouvais compter sans problème sur cette première moitié de mon groupe de stagiaires ! 

Et c’est donc au terme d’une course qui me permit de me rappeler que la conduite de nos amis Grecs n’a pas grand chose à envier à celle des Roumains que nous arrivâmes enfin à l’institut où nous étions attendus. 

Enfin, attendus… Il faut le dire vite ! Nous étions arrivés au beau milieu de la nuit et nous nous retrouvions à présent dans une cour sombre, parmi des bâtiments vides. Heureusement, nous avons fini par trouver une personne de permanence qui nous a conduits dans nos chambres respectives et après une douche réparatrice, je suis tombée dans mon lit, épuisée mais ravie de m'en être si bien sortie !

06 juillet 2015

Soirée disco !

Je n’ai pas été très présente sur ce blog, dernièrement et pourtant, il s’en est passé, des choses, lors de ces dernières semaines ! Ceci explique donc cela…
Tout a commencé le 10 juin par un concert mémorable auquel j’ai assisté en compagnie de deux charmantes collègues. Quand elles m’ont proposé de venir avec elles à une soirée disco, je m’attendais à un spectacle du style “Stars 80” avec des chanteurs sympathiques mais à la carrière un peu datée. Or rien de tout cela : les artistes annoncés s’avéraient être des groupes mythiques et la soirée s'annonçait nettement plus funky que disco ! 
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Une surprise plutôt heureuse : j’écoutais tous ces groupes durant mon adolescence et ce soir-là, nous étions bien parties, toutes les trois, pour retrouver nos quinze ans.
Quinze ans, c’est l’âge que j’avais quand j’écoutais Imagination. Assez jeunes à l’époque, les membres du groupe n’ont rien perdu de leur prestance et de leur musicalité. Un bien joli début de concert ! Désolée pour les images qui sont, une fois encore, d’une assez piètre qualité.
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J’avais découvert Earth Wind and Fire quand j’étais en sixième et depuis, de la cité universitaire jusqu’au film “Intouchables” (qu’ils ont d’ailleurs évoqué sur scène) je n’ai jamais véritablement cessé de les écouter, d’autant qu’ils sont le groupe favori de Tinky. Une superbe prestation. De vrais pros ! Des monuments !
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Quant à Kool and the Gang, j’étais allée les voir au Palais des Sports de Toulouse avec Tinky alors que nous étions encore étudiantes. Un très grand moment dont j’avais toujours chéri le souvenir. Il semblerait toutefois que, depuis, certains membres du groupe aient été remplacés par des musiciens plus jeunes. La musique, elle, n’a rien perdu de sa fraîcheur.
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Avec tout cela, le spectacle qui avait pourtant commencé tôt a bien duré plus de trois heures et nous sommes sorties du Zénith de Toulouse au beau milieu de la nuit, épuisées d’avoir tant chanté, dansé et applaudi ! Tout ça en pleine semaine ! Ce n’était pas très raisonnable mais quelle soirée inoubliable !

07 juin 2015

Osiez-vous y penser ?

Que serait ce blog sans le coup de cœur musical annuel de sa rédactrice ? Celui de 2015 commence déjà à être pas mal connu du grand public et s’appelle Hozier. 

En fait, je ne suis pas tout à fait exacte quand je parle de coup de cœur annuel. J’ai découvert ce jeune homme et ses œuvres pendant les dernières vacances de Noël et n’avais toujours pas trouvé le temps d’en parler ici. 

Soyons tout à fait honnêtes : j’en suis venue à m’intéresser à lui par curiosité, parce que tout le monde prétendait qu’il ressemblait à Gotye mais je ne savais pas exactement ce qu’il faisait.  Après écoute, je serais tentée de dire que les univers des deux musiciens, bien que très profonds l’un et l’autre, n’ont pas grand chose de commun, pas plus que leurs voix, même s’il existe entre eux une ressemblance physique indéniable : longue silhouette dégingandée, boucles souples, visage et sourires très légèrement anguleux… sans compter des goûts vestimentaires assez semblables ! 
Hozier B&W
Hozier
gotye
Gotye
Involontaires ou entretenues, ces ressemblances ne doivent pas nous faire oublier l’essentiel : la musique ! Andrew Hozier Byrne et Walter André de Backer (tiens, ils ont poussé la similitude jusqu’à presque partager un prénom !) jouent peut-être dans des cours voisines, nous régalant de chansons nullement formatées, ont des noms de scène qui sonnent de la même façon mais chacun cultive un univers bien particulier : celui de Wally est fait de samples, de musiques synthétiques, d’explorations sonores et visuelles toutes plus bizarres les unes que les autres tandis que celui de Hozier est plus folk. Peut-être se rapprocherait-il plus de ce que Wally propose avec les Basics. Ce serait amusant, d’ailleurs, d’imaginer un duo entre les deux phénomènes avec Andrew à la guitare et Wally à la batterie, chantant tour à tour ou mêlant leurs voix si particulières…

Mais là, je m’égare assurément !

Vous l’aurez compris, même si j’ai trouvé des différences fondamentales entre les deux artistes, je ne peux m’empêcher de comparer et j’apprécie vraiment l’un et l’autre même si l’univers de Gotye m’a totalement happée et a exercé un incroyable impact sur ma vie en me faisant découvrir une foule d’artistes, qu’ils soient graphistes ou musiciens, en me faisant courir l’Europe et rencontrer de nombreux nouveaux amis. 

On peut dire, d’ailleurs, que je n’aurais peut-être pas été amenée à m’intéresser à Hozier s’il ne s’était trouvé, sur les réseaux sociaux, des tas de gens pour le comparer à Gotye. Donc une fois de plus, tout ça, c’est un peu grâce à Wally, même si c’est indirect et involontaire ! 

Je suis donc extrêmement enthousiaste à l’idée d’aller voir Hozier se produire sur la scène de l’Olympia en juillet prochain en compagnie de Tinky qui ne connaît pas très bien ce qu’il fait mais dont j’ai piqué la curiosité avec cet emballement supplémentaire. 

Et pour ceux qui ne verraient toujours pas de qui je parle, voici le titre qui a rendu Hozier célèbre. Désolée, ce n’est pas le clip officiel qui dénonce la violence faite aux homosexuels de par le monde : un clip en noir et blanc au message puissant mais que j’ai du mal à regarder en raison de sa dureté. Voici plutôt Hozier chantant cette superbe chanson sur scène :


Ci-dessous, un de mes titres préférés sur l’album. J’aime beaucoup les nuances que met Hozier dans les diverses répétitions du refrain. Et les fans de Game Of Thrones dont je fais partie auront le plaisir de reconnaître dans ce clip l’actrice Natalie Dormer qui joue le rôle de la jeune reine Margeary dans la série adaptée des livres.


Ici, enfin, une chanson que j’apprécie tout particulièrement pour son rythme syncopé et une fois de plus la voix toute en nuances d’Hozier donc je vous invite chaleureusement à découvrir l’album. 


17 mai 2015

Petit impromptu à Barcelone.

Comme le temps passe ! Voilà déjà un mois que mes obligations professionnelles m’ont amenée à séjourner brièvement dans cette belle ville que, jusqu’alors, je ne connaissais guère qu’à travers mes anciens cours d’Espagnol au lycée, ses Jeux Olympiques et… ceci ! 

Et franchement, maintenant que je connais cet endroit, je comprends la grandiloquence de cette chanson que j'ai toujours adorée. Cette ville est un endroit absolument majestueux et enchanteur !

Je devais, à la base, m’y rendre seule et pour deux jours à peine afin d’assister à un colloque dans le cadre de mes activités au service des Relations Internationales mais lorsque j’ai fait remarquer à ma responsable que cette situation était amusante car ma mère me parlait régulièrement de Barcelone depuis quelques jours - ce qui est la stricte vérité ! - elle m’a dit que cette dernière pouvait m’accompagner si elle le souhaitait, à condition bien sûr qu’elle règle elle-même ses frais de voyage et d’hébergement.

Aussitôt dit, aussitôt fait : une fois les réservations effectuées et le bestiaire laissé aux bons soins d’une voisine et amie, les valises prêtes, Maman et moi nous laissions emporter vers cette ville qu’elle avait un peu connue dans son enfance et vers nos racines aussi puisque nous avons un peu de sang espagnol dans les veines. 

Connaissant ma propension à me perdre, j’avais choisi un hôtel tout proche du lieu où se déroulerait notre colloque et nous avons eu le plaisir de découvrir un établissement raffiné aux chambres spacieuses, joliment décorées et confortables.

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Maman prenant ses quartiers.
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Certes, il s’avérait un peu excentré mais nous n’étions pas loin des plages et du Port Olympique, ce qui devait permettre à Maman de se promener et se reposer agréablement pendant que je travaillais.

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Un cliché dont je suis fière !
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"La Baleine", sculpture en bronze de Frank Ghery
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Le colloque s’avéra sympathique et intéressant. Les participants venaient de l’Europe entière. A la fin du premier jour de travaux, je pus faire une première découverte de cette vaste ville. 

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Cathédrale Sainte Croix
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Sous un autre angle.
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Palau de la Musica. (détail)
Mais c’est au terme de mes journées travaillées que je pus profiter de visites tranquilles avec Maman lors du week-end prolongé que nous nous offrîmes sur place. 

La visite de la ville à bord du Bus Touristique fut un temps fort de notre séjour. Nous aurions pu descendre à chaque arrêt pour aller visiter chaque monument devant lequel le bus stoppait et en reprendre un autre plus tard mais nous avons préféré opter pour une visite globale de la cité. Nous effectuerons une visite détailler de tous ces édifices plus tard, lors d’un prochain séjour car nous avons bien envie de retourner à Barcelone, ville de toutes les audaces architecturales !

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Ces motifs en céramiques sont censés évoquer une peau de dragon.
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Cet homme-orchestre savait mettre une sacrée ambiance sur les Ramblas.
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La Pedreira de Gaudi appelée aussi Casa Mila.
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Un des nombreux balcons de fer forgé de la Pedreira.
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Terrasses de la Pedreira.
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L'impérialisme dans toute sa splendeur, hélas !
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Une œuvre de Miro... Bon, faut aimer !
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 "Le Visage de Barcelone" de Roy Lichtenstein.
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Colonne Christophe Colomb
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Par contre, nous serions volontiers entrées dans l’impressionnante Sagrada Familia mais il y avait déjà une foule impressionnante qui attendait devant lorsque nous avons voulu la visiter. L’intérieur sera donc pour la prochaine fois. Quant à l’extérieur, c’est un incroyable et perpétuel chantier ! Impossible de prendre cet impressionnante structure en photo sans que ne se mêle à sa forêt de tourelles une forêt de grues et d’échafaudages de toutes sortes !

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 Et penser que nous nous sommes contentées de ces nourritures spirituelles et culturelles sans nous intéresser aux spécialités du pays serait bien mal nous connaître ! Nous n’avions pas seulement soif de savoir !
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Mais que l’on se rassure. Nous avons avant tout profité de la gastronomie du coin : tapas, gazpachos variés, légumes grillés et parilladas ont constitué notre ordinaire. En prime, nous avons eu de la chance avec le temps et nous avons su apprécier avant tout un très agréable temps de dépaysement et un grand bol d’air marin.

Maman qui n’avait plus effectué de sortie digne de ce nom depuis son opération du genou il y a une quinzaine de mois a vraiment apprécié cette petite escapade et moi aussi. Assurément un exploit à renouveler !