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14 février 2010

Célèbre-t-on la Saint Valentin sur Pandora ?



Je n'ai pas plus de Valentin que l'an dernier mais j'ai la chance d'avoir le cafard en moins ! Mon opération récente me permet aujourd'hui d'avoir le recul sur pas mal de choses. Mais comme j'aime toujours les histoires d'amour (avec une préférence pour celles qui finissent bien !) et que j'en parlais dans l'article précédent, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous la chanson phare d'Avatar chantée par Leona Lewis ainsi que le très beau clip qui l'accompagne. Une compilation d'images sublimes extraites du film. Et la chanson s'appelle "I see you", comme un des titres du dernier album de Mika mais ce n'est pas la même chanson du tout ! (N'empêche, je ne peux pas m'en passer : il faut que je m'arrange pour placer Mika dans la conversation dès que c'est possible !).

Pour Haïti



Plusieurs chanteurs en vue ont repris la très belle chanson "Everybody Hurts" de REM, titre que j'adore, au bénéfice d'Haïti, récemment sinistrée par un terrible tremblement de terre. Attention, certaines images du clip peuvent paraître très dures !

Parmi les généreux interprètes, on peut reconnaître Leona Lewis (qui interprête aussi la très jolie chanson illustrant le film Avatar), Mariah Carey, Jon Bon Jovi, Robbie Williams, Kylie Minogue, Rod Stewart, Alexandra Burke, Miley Cyrus, Take That, Joe McElderry, Cheryl Cole, JLS, Michael Bublé, James Blunt, James Morrison, Susan Boyle, Westlife et bien entendu Mika. Le généreux Mika qui va aussi être l'égérie de Coca Cola mais qui a d'ores et déjà demandé à ce que ses cachets soient reversés à une association caritative.

A propos d'Haïti (et là, je m'adresse plus précisément aux habitants de Midi Pyrénées), la Confrérie des Hospitaliers de Flaujac-Poujols (Lot) dont j'ai fait partie pendant quelques temps, a décidé que les bénéfices de son loto du 6 mars prochain seraient intégralement reversés à l'association Port aux Petits Princes. http://www.portauxpetitsprinces.com/

Cette association soutient la crèche de la Nativité de Port aux Princes et le travail de Mme Evelyne Louis-jacques (on a pu voir cette crèche sinistrée et le travail de cette dame dévouée dans un reportage de l'émission 66 minutes sur M6).  Près de la moitié des petits pensionnaires de cette crèche (soit une soixantaine d'enfants) a péri lors du séïsme et une partie des bâtiments a été détruite.

Vous êtes donc chaleureusement conviés à venir assister à ce loto. L'opération est "clean" et les bénéfices seront VRAIMENT versées à l'association. Vous pouvez aussi adhérer au groupe Facebook "Le Lot se mobilise pour Haiti et la Creche Notre Dame de la Nativité".

A bon entendeur !

11 février 2010

Sebastien Tellier - L'Amour Et La Violence Live @ L'Olympia


Voila presque un an et demi que le barbu magnifique nous gratifiait d'une superbe prestation dans cette salle mythique. Et depuis quelques jours, un petit souvenir de cette belle soirée circule sur Internet. Il a été mis en ligne par Record Makers, le propre label de Sébastien Tellier. Ce concert ayant été filmé, on se prend à rêver de la sortie d'un DVD. Je serai ravie de revivre ce grand moment et de le faire découvrir à d'autres que mon engouement pour cet artiste laisse quelque peu perplexes.

09 février 2010

Avatar que jamais !



Cet après-midi, j’ai ENFIN pu me rendre au cinéma pour aller voir Avatar en compagnie de ma mère. Je sais, ce film est sorti en décembre dernier, mais entre l’agitation des fêtes de fin d’année et mes problèmes de santé, je n’en avais pas encore trouvé le temps, d’où le titre de mon billet ! Je sais, je suis drôle, par moments ! En plus, ce film est passé dans mon cinéma de quartier précisément pendant la semaine où j’étais hospitalisée ! Non mais j’ai toujours eu beaucoup de chance, franchement !  

Je rêvais pourtant de voir ce film dont le sujet me plaisait autant qu’il m’intriguait. Eh bien je n’ai pas été déçue ! Désolée, je ne vais pas être originale mais je ne peux que rajouter ma voix au concert de louanges qui salue cette œuvre et son réalisateur. Chapeau bas, Monsieur Cameron ! Vous m’avez fait rêver, vibrer, sourire, pleurer et sursauter plus encore qu’avec votre Titanic : scènes d’action à couper le souffle, bestiaire fantasmagorique, paysages d’une beauté surnaturelle défiant les frontières de l’imagination, superbe musique… tout fait vibrer le spectateur du plus profond de son être. Même ma mère était passionnée  ! Et les Na’vis, habitants de la belle et terrible planète Pandora sont si attachants, si expressifs, leur philosophie est si belle qu’on en vient à oublier leur aspect si particulier ! 

On en vient surtout à oublier que tout ce que l’on voit, ou presque, est constitué d’images de synthèse. Car ici, ce sont les effets spéciaux qui sont au service de l’histoire et jamais le contraire ! Et quelle histoire ! Quand science-fiction, écologie, ethnologie et amour se mêlent étroitement, cela donne une intrigue étourdissante et, n’ayons pas peur des mots, un pur chef d’oeuvre ! Et quel travail de réalisation ! 

Personnellement, j’ai choisi de regarder Avatar en version “normale” car, en tant que malvoyante, je suis totalement réfractaire aux effets de 3D mais qu’importe ! J’ai vraiment eu l’impression de rentrer dans le film ! C’était somptueux ! 

Si vous n’avez pas encore Avatar, courez-y, même si vous êtes réfractaire à la science-fiction ! Vous ne pourrez que céder à la magie de ses images et à la beauté de son intrigue, n’en déplaise aux esprits chagrin toujours soucieux de se démarquer qui en fustigent la prétendue naïveté. C’est notre propre Terre que nous regardons dans les yeux, quand nous regardons Pandora. C’est à nous, Terriens, que cette fable s’adresse. Et le succès que rencontre ce film laisse à penser qu’il y a encore de la bonté et de la pureté en nous. Voilà qui fait chaud au cœur !

Consultation.

Ce lundi, je suis retournée à la clinique pour un examen consécutif à ma récente opération. Les nouvelles sont plutôt rassurantes. Le chirurgien estime que la cicatrisation se passe bien mais comme elle est un peu lente malgré tout et que j’ai été très anémiée, il prolonge quand même mon congé de maladie jusqu’à la fin du mois.

Ceci n’est pas pour me déplaire. Même si je commence à me sentir mieux et peux enfin porter des vêtements dignes de ce nom, je ne me sentais franchement pas d’attaque pour reprendre le chemin de l’école dès demain. Je suis certaine que j’aurais eu du mal à me concentrer et à tenir une journée entière assise dans un bureau. J’ai tout de même encore un peu mal et reste facilement fatigable.

Le chirurgien m’a rassurée quant à l’origine et la nature de mes douleurs, bien qu’il m’ait lui-même fait un peu mal en me palpant avec méthode. Il m’a dit que je devais encore rester au calme pendant quinze jours et qu’à partir de là, je pourrais reprendre progressivement des activités plus soutenues.

Il m’a enfin expliqué que j’allais connaître des hauts et des bas, tant physiquement que moralement, pendant encore trois à quatre mois mais qu’à la fin du printemps, j’allais me sentir totalement différente et mesurer les bienfaits de cette opération qui, je l’avoue, m’échappent encore un peu, par moments. J’ai même eu quelques doutes affreux à ce sujet, je l’avoue. Maintenant, je me dis plus que jamais “Vivement les beaux jours !”. J’ai toujours attendu l’été avec impatience, ce sera plus vrai que jamais, cette année.

En plus, si le pèse-personne de la maison ne débloque pas, j’aurais apparemment perdu quatre kilos depuis l’opération. Quatre kilos en cinq semaines ? Si ça pouvait se prolonger ! Je veux bien poursuivre sur cette lancée, moi ! Quitte à me sentir mieux cet été, j’aimerais bien que ce soit enfin avec un poids et une silhouette potables !

07 février 2010

Mika on PopStar to OperaStar - RAIN


Une fois de plus, Mika nous bluffe avec cette version lyrique de "Rain" en compagnie de la soprano Danielle de Niese ! Les mots me manquent ! C'est magnifique !

05 février 2010

Il y a un mois, je n’étais pas si gaillarde !

Et encore ! Il serait abusif de prétendre que je suis gaillarde aujourd’hui mais tout de même, un mois après l’opération, les choses vont un peu mieux, même si mon état reste fragile. 

J’ai passé ces dernières semaines dans notre appartement, en compagnie de Maman, recevant de temps à autre des visites de collègues, voisins ou famille. C’est étrange. J’ai l’impression que cette période a été très longue et quand je vois que nous sommes maintenant au mois de février, je me dis quand même que c’est passé assez vite. Pourtant j’avais l’impression de vivre sans cesse la même journée comme dans ce film intitulé Un jour sans fin. Lever, douche, repas, télé, ordinateur, lecture, parfois une sieste, toujours une grasse  matinée… Telles étaient mes mornes journées. J’ai beaucoup apprécié le repos, je l’apprécie encore mais parfois je trouve le temps long. Ce n’est pas que je m’ennuie mais les jours se suivent et se ressemblent trop. D’un autre côté, je ne me sens pas du tout d’attaque pour reprendre le travail. Je ne vis que de paradoxes. En même temps, au boulot aussi, les jours se suivent et se ressemblent !

Quand je pars dans ce genre de réflexions, j’en viens à penser que ma vie est d’une grande vacuité et j’aurais presque tendance à déprimer. Cela vient surtout du fait que je n’ai pas encore constaté les aspects positifs de cette opération : certes je ne saigne plus mais à part ça, je reste fatiguée, je n’ai pas particulièrement maigri et mes accès de migraine, au lieu de durer une journée, se prolongent sur 48h. Les moindres sorties me laissent sur le flanc : les premiers petits tours autour de chez moi à la faveur de quelque rayon de soleil m’ont laissé épuisée puis, dernièrement, j’ai pu récupérer assez de forces pour emprunter le réseau bus-métro avec ma mère afin d’aller voir une amie hospitalisée à l’autre bout de la ville. Hélas, j’ai présumé de mes forces ! Il m’a fallu douze heures de sommeil pour me remettre de cette expédition !

Parfois, je me demande si je redeviendrai jamais comme avant ! En même temps, il ne s’est passé qu’un mois depuis l’opération et je suis sans doute trop impatiente. 

Mon médecin traitant, de son côté, est plutôt satisfait de mon état. Il m’a avoué cet après-midi qu’il s’était un peu inquiété pour la cicatrice : les agrafes avaient en effet laissé des marques assez vilaines et j’ai dû, pendant une semaine, la badigeonner de pommade antibiotique, puis, pendant dix autres jours, j’ai dû y appliquer des compresses d’acides hyaluronique. Aujourd’hui, le médecin s’est dit plutôt content de l’aspect de ma belle balafre. Je dois reconnaître que si elle reste sensible, les douleurs liées à l’incision son nettement moins aiguës. Au-dessus de la cicatrice, plus exactement entre la cicatrice et le nombril, la chair reste sensible, comme si j’avais été brûlée ou mâchée. M’habiller le matin est une véritable odyssée. Il faut trouver à la fois ce qui va bien et ce qui ne fait pas mal. Pendant les semaines précédentes, je me suis baladée dans la maison en survêtements ou en caleçon bien souples mais pas toujours très élégants. Je commence à peine à renouer avec les pantalons. Porter des vêtements dignes de ce nom ou troquer les chaussons contre de vraies chaussures remonte quand même considérablement le moral. 

Lundi, je verrai le chirurgien. Il me dira si je suis apte à reprendre le travail ou pas (personnellement, j’ai encore un petit doute) et si je dois poursuivre par d’autres soins et lesquels. 

On verra bien.