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30 avril 2008

Appelez-moi Mireija !

Aujourd'hui, nos correspondants de Lettonie nous ont fait parvenir par voie postale des coupures de presse dans lesquelles étaient mentionnées nos visites de mai 2007 et février-mars 2008. Je ne lis pas le Letton mais j'ai bien compris que j'étais mentionnée dans chacun des deux articles. D'une part, parce que, j'étais, à chaque fois, la seule à oser m'adresser au journaliste et d'autre part, parce que je l'avais vu noter mes prénom et patronyme. Je pensais même les avoir épelés méthodiquement. Or, j'ai constaté avec beaucoup d'amusement que ce cher homme avait retranscrit mon nom à la mode lettonne et qu'au lieu de me nommer Mireille Bacou, il m'avait transformée en Mireija Bakü ! C'est très exotique, n'est-ce pas ? En tout cas j'ai bien fait rire mes collègues avec ça !! Quel regret que je ne possède pas de scanner ! Je vous aurais pleinement fait profiter des deux articles !

Damnation, j'aurais donc fini par tout révéler, sur ce blog : l'endroit où je travaille, celui où j'habite, ma tronche et maintenant mon nom complet ! Moi qui voulait préserver un minimum de confidentialité sur ce journal pas si intime que ça, on peut dire que c'est réussi !

A part ça, pas grand chose de renversant : le printemps prend tranquillement ses quartiers, la vie s'écoule, paisible, la glycine est superbe et il fait soleil comme en témoigne ce cliché :


Cette photo a été prise par une collègue avec mon téléphone portable ! La glycine sentait bien bon mais j'étais quand même un peu inquiète car elle attire déjà des abeilles or, les insectes et moi, ça fait vraiment deux !

Elle est magnifique, cette plante ! Du coup, je n'ai pas résisté à l'envie de la mettre en fond de titre mais après, on ne voyait plus le texte et j'en ai un peu bavé pour trouver une couleur qui permette à mon texte de rester un tant soit peu lisible.

Sinon, encore beaucoup de boulot. J'ai passé la journée à remettre au propre des documents écrits à la main. Rien ne me fatigue plus que ça. Du coup, je me suis endormie devant mon film, ce soir et là, je n'ai plus vraiment sommeil mais il faut que j'arrête tout quoi qu'il arrive ! Le déménageur passe me porter une trentaine de cartons demain à 8h ! Pas question qu'il me sorte du lit ! J'ai ma dignité ! Et de toute façon, je serais trop en retard, par la suite !

27 avril 2008

J'aime trop leurs boules !

Tout à l'heure, alors que je m'accordais ma petite pause déjeuner, j'ai regardé 30 millions d'amis qui proposait un reportage sur les bouledogues français. Je craque totalement sur ces petits chiens trapus, à la démarche décidée et au regard attendrissant.

Maman et moi avons bien décidé de ne pas adopter de nouveau chien après Myrtille car c'est, comme elle dit "un fil à la patte" : on ne peut pas aller partout avec un chien, on ne peut le laisser seul dans l'appartement aussi facilement qu'un chat et, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, qu'on soit en retard ou non, qu'on soit occupé à faire quelque chose d'intéressant ou pas, il faut bien les sortir quand ils en manifestent le besoin. Pourtant, si je devais craquer sur une nouvelle boule de poils, ce serait sans doute sur un de ces adorables petits sumos miniatures. Je fonds littéralement devant leur petit air étonné et leur museau court qu'on croirait fait d'un gros morceau de réglisse et sur lequel on a envie de déposer un million de bisous. J'ai une grosse préférence pour les plus sombres avec un poitrail blanc mais en vérité, ils sont tous trop mignons ! La preuve :

http://dressagechiensblog.com/education-du-bouledogue-francais/

Charmante brochette, pas vrai ?
Malheureusement, trois arguments, et non des moindres, freineraient mes éventuels désirs d'adoption :

- tout d'abord, le prix : celui d'un tel chien correspond à un mois de mon salaire ! Autrement dit, j'ai le prix d'un bouledogue français dans la bouche ! Si j'avais eu de meilleures dents, j'aurais eu le chien de mes rêves !

- Enfin presque ! Car l'espérance de vie d'un bouledogue français culmine, je crois, à neuf ans et ça, c'est vraiment trop court, pour moi ! Déjà, je me lamente de voir Myrtille, ma chienne labrador (absolument adorable, elle aussi !), commencer à perdre un peu de sa vigueur alors qu'elle a tout de même onze ans, donc imaginez un peu s'il fallait faire le deuil de son compagnon si vite ! C'est plus que je n'en pourrais supporter ! En plus, il paraît que ces pauvres petits chiens sont souvent atteints de glaucome. Normal, aussi, quand on voit leurs grands yeux saillants ! Trapus, souffrant de glaucome, sensibles, affectueux... Aimerais-je tout simplement ces chiens parce que je me retrouve en eux ? Auquel cas, je serais encore plus auto-centrée que ne me le laisse croire ce blog !

- Enfin, dernier argument qui exclut l'arrivée d'un nouvel animal QUEL QU'IL SOIT dans mon foyer : mes deux chats qui sont d'une jalousie consternante ! Je me rappelle une fois où j'avais ramené un chat égaré dans l'appartement en attendant que sa propriétaire vienne le chercher ! Sans doute la plus mauvaise idée que j'ai jamais eue ! Mes deux minets adorés se sont littéralement transformés en dragons à la vue de l'intrus ! J'ai bien cru qu'ils allaient devenir fous ! J'ignorais que des chats pouvaient hurler de la sorte et se mettre en colère au point de ne plus savoir se reconnaître entre eux, même une fois le troisième larron parti ! Les idiots ! Ils se croisaient dans le couloir le lendemain de cette histoire et menaçaient encore de se sauter dessus ! J'ai dû aller leur acheter des calmants ! Ils en venaient à me faire peur ! C'est malin, ça ! On ne m'y reprendra plus, à ramasser la première créature pitoyable qui viendra à croiser mon chemin ! Donc... tant que ces minets adorables mais exclusifs seront là, ni nouveau chien, ni nouveau chat, ni perruche, ni poisson rouge n'entrera chez moi ! Finalement, c'est aussi bien qu'ils soient comme ça parce que moi, si je m'écoutais, je les ramasserais tous !

Bridget Jones, au rapport !

Je suis toujours furieusement lancée dans le rangement de mon appartement et en fait, j'ai tellement voulu faire de la place par le vide, hier, que j'ai vraisemblablement jeté des trucs que je voulais garder. Entre autre, mes hebdos télé : l'actuel et celui de la semaine à venir que j'avais reçu hier matin (pour une fois que je le recevais dans les temps, d'ailleurs !), un catalogue pour acheter des fringues, un autre pour acheter des livres, un petit prospectus annonçant les futures manifestations à Castanet... Bah, ce n'est pas la fin du monde ! J'ai autre chose à faire, en ce moment, que regarder la télé, m'acheter des nippes et des bouquins ! C'était un acte manqué, en fait !!!!

Autre solution possible, et même assez vraisemblable, j'ai peut-être mis tout ça à part, pour ne pas le jeter, mais tellement bien rangé que c'est à présent introuvable ! Quand je le dis, qu'un déménagement est, pour moi, un exercice périlleux qui me désorganise complètement ! Pour l'heure, j'ai l'impression que plus je range, plus il y a de bazar ! La situation de mon pauvre nid me fait penser à ce sketch de Coluche dans il disait qu'après avoir mangé un artichaut, il y en avait plus dans l'assiette qu'au moment où on le commençait ! Eh bien, c'est exactement ça : c'est un artichaut fraichement consommé qui me sert d'habitation, maintenant ! Mais je garde quand, paradoxalement, une certaine sérénité, je travaille à mon rythme et, pour l'instant, bien qu'un peu perturbée, je ne panique pas !

J'ai décidé, cependant, de faire quelques petites pointes sur ce blog pendant la journée, histoire de faire rire un peu la galerie avec mes déboires, de me donner du courage, de ne pas me reposer idiot et de me rendre compte de l'avancée des travaux.

En attendant, je vais aller me faire chauffer un petit bout de quiche-Mimi parce qu'avec tout ça, j'ai faim, moi !

France, 12 points ! (et plus que ça, j'espère !)

Puisque je ne dors pas et que mon message précédent s'avère plutôt court, j'ai envie de revenir sur une polémique d'arrière garde qui a fait rage pendant que j'étais en vacances et sur laquelle je n'ai pu m'exprimer plus tôt.

Il s'avère que, cette année, la France sera représentée au concours Eurovision de la chanson par Sébastien Tellier, un pilier de la scène électro qui va, en prime, chanter une chanson... en anglais ! Sacrilège pour certains députés qui n'ont rien trouvé de mieux que monter au créneau, comme si les hommes politiques qu'ils sont n'avaient rien de plus important à faire. Je ne sais pas, moi : entre les prix des aliments de base qui flambent, le projet de laisser exclusivement aux mutuelles le soin de rembourser lunettes et soins dentaires, le chômage, les inquiétudes des lycéens, que sais-je ? Ils devraient bien trouver le moyen d'occuper leurs journées, ces braves gens ! Eh bien non ! Il faut qu'ils se préoccupent de l'Eurovision ! Ça me met en rage, que l'Etat vienne se mêler de ça AUSSI ! Et avec des arguments qui ne tiennent pas franchement la route ! Un député dont je ne me rappelle pas le nom (et tant mieux car ce serait encore lui faire trop de publicité !), a même qualifié Divine la chanson en question, de "décadente".

Moi, je trouve que c'est un titre festif, entraînant, joyeux, accrocheur et je ne vois pas du tout ce qu'il peut avoir de décadent. Cela me rappelle un peu les Beach Boys ou les Rubettes que j'adorais quand j'étais petite.

La chanson est en anglais, et alors ? Après trente ans de résultats catastrophiques pour notre pays à ce concours, trente ans de représentants ringards, trente ans de hontes successives (nous nous sommes fréquemment retrouvés dans les cinq derniers !), le temps est peut-être venu de changer de style ! Je ne dis pas qu'une chanson en anglais et la solution ultime pour que la France arrête de se ridiculiser à ce concours mais en tout cas, ce n'est sûrement pas ça qui va nous faire perdre et il n'y a pas de quoi remuer ciel et terre !

Que je sache, le groupe Abba n'avait pas chanté en suédois mais bien en anglais lors de sa participation à l'Eurovision : non seulement ils ont gagné mais ils ont ensuite fait la carrière que l'on sait ! Souhaitons donc à notre représentant une victoire aussi éclatante et une carrière aussi gratifiante.

Personnellement, j'adore sa chanson et si elle n'arrive pas première à l'Eurovision, elle sera indubitablement l'un des tubes de l'année pour moi !

Mais au lieu d'en parler, autant vous laisser en juger par vous-même. Voici le clip qui montre également que Sébastien Tellier, en plus de faire de la bonne musique, ne se prend pas au sérieux.


Alors voilà : je ne sais pas si vous avez aimé, mais moi, franchement, j'adore ! Le clip est bizzaroïde mais la chanson ne sort pas de ma tête. Elle passe en boucle sur mon ordinateur, en ce moment. Et si vous avez trouvé ça un peu léger, vous aurez tout le loisir de découvrir que Sébastien ne se limite pas à ce genre de pop acidulée en visitant son MySpace. J'aime vraiment beaucoup tous les morceaux que l'on peut y écouter !

Ah, pourquoi suis-je en train de déménager et de payer mes soins dentaires en même temps ? Si j'avais quelques euros par devers moi, je foncerais à coup sûr dans le premier magasin venu et je m'offrirais illico presto les trois albums de ce p'tit gars que je n'avais malheureusement pas découvert plus tôt !

Mais que l'on se rassure (je dis ça pour une certaine personne contributrice à ce blog qui pense que je tombe raide dingue à chaque fois !!!!!) ! Le coup de cœur sera, cette fois, strictement artistique ! Sébastien est fort sympathique et talentueux mais pas du tout mon genre ! Beaucoup trop barbu pour moi ! Les cheveux longs, ça va, mais ce genre de grosse barbouze, je ne supporte pas ! Une ombre sur le visage comme Mika, parfois, mais pas au-delà !

Et puis de toute façon, à trente-trois ans, le pauvre Tellier est déjà trop âgé pour moi ! Il est bien connu que, depuis quelques mois, je n'ai de faibles que pour des petits jeunes nés dans les eighties et même les aaaaaaaaaighties, comme dirait Calvin Harris !

Bon allez, trève de délires ! Il faut que je dorme ! Il est tard, et j'ai un appartement à vider !

Autosatisfaction

Non seulement je suis ENFIN venue à bout d'un énorme travail qui me prenait la tête depuis la Lettonie (celui-là même qui m'a fait si bien bien craquer au bureau il y a quelques semaines !) mais, j'en ai également fini avec les visites chez la dentistes, j'ai de superbes molaire impeccables solides et toutes neuves : une vraie bouche d'enfant !

En plus je me suis lancée dans le rangement et le tri furieux, en vue de mon prochain déménagement. Même s'il reste encore beaucoup à faire, je dois dire que je n'ai pas chômé. Je suis même un peu crevée !

Et enfin, ce soir, je me suis lancée dans la réalisation de ma première quiche. Ben oui : j'ai fini par totalement vider le congélateur et il n'y restait plus qu'une pâte à pizza. Il fallait bien que j'en fasse quelque chose ! J'ai donc fait une quiche... enfin, une pseudo-quiche car j'y ai rajouté des champignons de Paris pour lesquels j'ai un certain faible (comme pour tous les champignons, en vérité). Une quiche-Mimi, donc ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'était pas dégueu ! Pour un coup d'essai, c'était un coup... peut-être pas de Maître quand même mais je m'en suis bien tirée !
Il m'en reste pour les deux repas de demain, ce qui fait que je vais pouvoir poursuivre mes travaux d'emballage sans avoir le souci de cuisiner en prime !

Et pour couronner le tout, il fait magnifiquement beau ! Un temps vraiment estival ! C'est aussi bien : descendre toutes les heures des sacs poubelles dans le froid et sous une pluie battante aurait été bien plus terrible !

C'est passionnant, ce que je peux raconter, par moments...

24 avril 2008

Mais non, je ne fais pas que des rencontres virtuelles sur Internet !

Me voyant pianoter, l'autre jour, en grande conversation avec Sylvie sur ma messagerie instantanée, Maman m'a dit trouver un peu triste que je me fasse principalement des amis de cette façon-là car, selon elle, mes correspondants se montrent sous leur meilleur jour et c'est tout ce que je peux savoir d'eux.

Ce n'est pas faux : il m'est arrivé plusieurs fois de rencontrer des gens que j'avais connus sur Internet et, dans tous les cas, la rencontre s'est avérée catastrophique. En effet, quand je suis arrivée à Toulouse, j'ai voulu m'inscrire sur un site de rencontres mais uniquement pour me faire de nouveaux amis, je l'avais bien spécifié ! Eh bien, tous ceux qui ont manifesté le désir de me connaître étaient exclusivement de jeunes hommes en quête d'une aventure et en plus, c'étaient à chaque fois, des crétins finis ! Pourtant, en général, les conversations de départ étaient sympa mais dès qu'on se rencontrait, c'était la cata ! Jugez vous-mêmes :

- le premier s'appelait Vincent : on avait correspondu un moment et il me paraissait sympathique et cultivé, intéressé par le théâtre et doté d'un solide sens de l'humour. On a finalement décidé de se rencontrer. A l'époque, j'étais hébergée à l'ENFA n'ayant pas encore trouvé de logement mais pas question de rencontrer un illustre inconnu, même sympathique, ailleurs que dans un lieu public. Nous nous sommes donc retrouvés dans le restau chinois juste à côté de mon boulot et là... catastrophe ! Il a passé toute la soirée à me parler de son boulot et de son ex ! C'était horrible et je me suis terriblement ennuyée ! Rentrée chez moi (enfin, dans ce qui me servait de chez moi !) je lui ai poliment envoyé un mail pour le remercier de cette soirée, d'autant qu'il m'avait payé mon repas et, mentant un peu, je lui ai dit que j'avais passé un moment agréable en sa compagnie, ce à quoi il m'a répondu presque aussitôt par ce mail laconique : "Moi aussi, j'ai passé une bonne soirée mais, autant te le dire franchement : tu n'es pas mon type de fille !". Bien que trouvant la réponse d'une goujaterie sans égale, je lui ai quand même dit qu'on pouvait continuer de converser même si je n'étais pas son genre de fille vu que ce n'était pas une aventure que je recherchais. Il ne m'a jamais répondu ! Tant mieux, d'une certaine façon car c'était un imbécile et un désagréable individu sans délicatesse aucune ! Mais tout de même ses considérations vaseuses sur mon physique m'ont profondément traumatisée et collé des complexes monstrueux qui subsistent encore aujourd'hui.

- C'est sans doute pour me rassurer à ce sujet que j'ai fini par accepter de rencontrer Pascal. C'est lui qui avait insisté : moi, je ne voulais déjà plus entendre parler de ce genre de rencontre. J'ai quand même fini par céder, surtout pour avoir la paix et me disant que ce n'est pas parce que j'avais eu affaire à un idiot que celui-là en serait un aussi. Direction, le petit chinois pour lui aussi et là... j'ai trouvé pire que Vincent ! Rien ne l'intéressait, aucune conversation, le vide intersidéral tel que Georges Lucas lui-même ne l'a jamais filmé ! Et en plus, il m'a laissé payer mon repas, ce gougnafier !

- Jamais deux sans trois, c'est dans une pizzéria que j'ai accepté de rencontrer Alain, le gendarme corse muté à Toulouse : je n'en attendais rien ! Le prestige de l'uniforme n'a jamais agi sur moi ! Or paradoxalement, c'est avec lui que j'avais eu la conversation la plus intéressante et en prime, il n'était pas vilain du tout. Malheureusement, nous étions en pleine Coupe du Monde de football et pendant tout le repas, il n'a pas arrêté de regarder sa montre car il voulait s'assurer de ne pas louper le début du match programmé en début d'après-midi. Dossier classé sans suite.

- Enfin, le quatrième essai m'a porté l'estocade finale : Laurent était, comme moi, passionné de science-fiction, de cinéma en général et de l'univers de Star Wars en particulier. Je ne pouvais pas refuser une entrevue qui s'est déroulée dans un café de Ramonville... et s'est avérée, elle aussi, d'un ennui mortel ! Et bien sûr, il n'y a jamais eu de suite et c'est tant mieux ! J'ignore si c'est mon physique qui lui a déplu mais si c'est, il n'aura pas manqué de culot car lui, de son côté, était franchement horrible !

Cependant, il arrive que les rencontres se produisent et se passent beaucoup mieux. Il suffit qu'elle soit motivée par un projet sérieux. C'est ce qui m'est arrivé aujourd'hui ! Cet après-midi, j'ai reçu, dans mon bureau, la visite de Jean Amblard, l'agriculteur français établi en Lettonie, qui m'avait contactée lors du week-end de Pâques pendant que j'étais chez Tinky. Présent en France pendant quinze jours, il avait manifesté le souhait de me rencontrer afin que nous puissions discuter plus concrètement de nos projets professionnels et d'une éventuelle collaboration. La conversation a bien duré une heure et demie et a été très constructive. Nous avons échangé des points de vue, des ressources diverses telles que les adresses et noms de collaborateurs potentiels ou d'établissements avec lesquels nous pourrions l'un et l'autre travailler. Nous avons aussi parlé de la ferme pédagogique, du système éducatif, de l'agriculture en Lettonie, de l'accueil fait aux enfants handicapés dans ce pays, de la possibilité d'y refaire un stage Europe et de passer par cette ferme pédagogique, de l'impliquer même dans notre travail. Et puis nous avons pas mal parlé de la possibilité, pour moi, de faire mieux connaître le travail de Jean au Ministère afin qu'il puisse, peut-être, améliorer son projet grâce à des financements.

Bref, loin des rencontres lamentables que je viens d'évoquer plus haut, j'ai passé un après-midi à la fois studieux et agréable. J'espère que cette rencontre sera productive. En tout cas, je n'ai pas été déçue, cette fois : Jean m'est bien apparu tel que je le devinais à travers son blog : enthousiaste, sincère, généreux, motivé, plein d'idées mais néanmoins posé et réfléchi. J'ai été amusée de l'entendre s'exprimer d'une voix mesurée, presque timide. D'ailleurs, c'est marrant de voir avec quelle facilité on peut échanger des idées sur Internet alors que, lorsqu'on se rencontre véritablement, on se sent l'un et l'autre un peu gauche et impressionné. Tout ça pour dire que mon invité s'est aussi exprimé sur notre rencontre dans son blog : pour lire l'article, cliquez ici. Vous pourrez aussi voir la photo du bâtiment dans lequel je travaille. Vous finirez bien par tout savoir sur moi !!!
En tout cas, il paraît très vraisemblable que je retourne en Lettonie l'année prochaine pour y conduire un projet solide.

23 avril 2008

Il faut se méfier des petits jeux idiots !

Dernièrement, Michelle, la soeur de Tinky m'a fait parvenir ce petit questionnaire d'aspect totalement inoffesif :
Questionnaire
> entre amis. Mode d'emploi : si on s'y met tous, c'est vraiment marrant.
> Copiez ce mail en entier et collez-le dans un nouveau mail que vous
> enverrez. Changez toutes les réponses pour que ce soient
> les vôtres. Ensuite, envoyez ce message à un groupe de gens que vous
> connaissez, incluant la personne qui vous a envoyé ce courrier. En
> théorie, vous allez apprendre plusieurs petites choses à propos de vos
> amis.. N'oublie pas d'envoyer tes réponses à
> l'expéditeur de ce message.

1. Quelle heure est il ?
2. Prénom :
3. Ton anniversaire ?
5. Age :
6. Tatouages ?
7. As-tu déjà été amoureux(se) ?
8. Aimé jusqu'au point de pleurer ?
9. Pepsi ou Coca ?
10. Café Ou thé ?
11. Tasse ou verre ?
12. Couleur de tes cheveux ?
13. Couleur des yeux ?
14. As-tu déjà eu une fracture ?
15. Ton plat préféré ?
16. Numéro préféré ?
17. Type de musiques préférées ?
18. Fleur ?
19. Sujet de conversation détesté ?
20. Disney ou Warner ?
21. Fast-food préféré ?
22. Un problème ? actuellement ?
23. Couleur préférée ?
24. Comment te vois-tu dans l'avenir ?
25. Des animaux à la maison ?
26. Lequel de tes amis vit le plus loin ?
27. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ?
28. Qui sera le plus long
29. Des vrais amis ?
30. Que changerais-tu dans la vie ?
31. Tu as un ordi à la maison ?
32. CD préféré
33. La première chose à laquelle tu penses quand tu te réveilles ?
34. Comment vois-tu l'Amour ?
35. Quelque chose que tu as toujours avec toi ?
36. Qu'y a-t-il sur ton mur ?
37. Qu'y a-t-il sous ton lit ?
38. Ecris quelque chose à la personne qui t'a envoyé ce mail :
39. Nomme la personne qui ne te répondra sûrement pas :
40. Celle dont tu es sûr(e) qu'il/elle te répondra :
41. Qui aimerais-tu voir répondre ?
42. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas lui dire
43. Sport favori ?
44. Timide ou extraverti(e) ?
45. Ton surnom
46. Langues parlées ?
47. Un mot que tu aimes dire ?
48. Un coucou à quelqu'un en particulier ?
49. Tu aimerais qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire ?
50. Qu'est ce que tu aimerais pour ton anniversaire ?
51. Opel ou Seat ?
52. Sucré Ou salé ?
53. Lieu favori ? 54. Heure de fin :
Rien de bien méchant, en vérité si ce n'est qu'il manque apparemment la question 4 ou que les questions sont tout bêtement mal numérotées ! Comme j'aime beaucoup les tests et les jeux de questions-réponse, j'y ai répondu, pardi ! Et, comme on le demandait, je l'ai fait repartir à ma liste d'amis dûment complété ! Sauf qu'à la question 42 "Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas lui dire ?", j'ai eu le malheur de répondre "Rends-moi l'argent que tu me dois !" en pensant à un de mes frères que j'ai dépanné il y a quatre ans et qui, depuis, fait comme si de rien n'était ! Le pire, c'est qu'au départ, je ne savais pas quoi répondre à cette question et j'ai failli la zapper. Et au final, j'ai écrit cette bétise... n'imaginant pas du tout que j'allais causer deux incidents diplomatiques avec cette réponse.
D'abord, c'est Fred qui s'est sentie visée ! Il est vrai que je lui avais prêté un peu d'argent à une époque où elle galérait franchement mais elle m'a pour ainsi dire tout rendu, maintenant ! J'étais vraiment mal quand j'ai reçu de sa part un mail laconique me disant simplement "Je pense bien évidemment à te rendre l'argent que je te dois. Message reçu !". Ouh ! Là, j'étais vraiment mal ! J'en aurais presque pleuré tant je me suis sentie nulle ! Je me suis empressée de lui répondre par un mail doublé d'un SMS, lui expliquant ce qu'il en était, que ça ne s'adressait pas du tout à elle mais à quelqu'un qui n'était pas destinataire du mail ! Que jamais je ne me permettrais de relancer quelqu'un par le biais d'un questionnaire que tout le monde peut lire ! Heureusement, elle est futée et elle a compris ! C'est arrangé mais mon Dieu, que je me suis sentie bête !
Et voilà que dimanche dernier, ayant oublié toute cette histoire, j'appelle chez la soeur de Gus chez qui cette dernière passait quelques jours. C'est Michelle qui décroche et me dit abruptement : "Avant de te passer ta copine, je voudrais te poser une question : combien elle te doit ?". Moi, à mille lieues de penser à ça, je tombe des nues. Tinky ne me doit rien du tout ! C'est ce que j'explique à Michelle et la voilà qui fait à nouveau référence à cette stupide question n°42 ! Je ne sais pas si c'était de l'humour de sa part (à vrai dire, j'aurais tendance à en douter un peu !) mais en tout cas, j'ai dû encore expliquer en long en large et en travers que c'était mon frère et non sa soeur qui était mon débiteur ! C'est Tinky, qui va être Furax de lire ça ! J'espère que je ne vais pas provoquer un clash entre frangines car ce n'est pas mon intention mais s'il y a quelque chose que je vous conseille c'est de bien faire attention à ce que vous écrivez dans ces petits tests apparemment sans conséquence !
Il y avait longtemps, en vérité, que mon côté Bridget n'avait pas frappé aussi fort !

22 avril 2008

Le Grand Tabou

Me voici de retour chez moi après quelques vacances salutaires dans le Lot. Très honnêtement, j'aurais parfaitement supporté que ces congés de Pâques durent une semaine de plus, comme le prévoient les congés scolaires mais les délais étant ce qu'ils sont, niveau boulot, ça n'a pas été possible.

Qu'importe ! J'en ai bien profité, même si je n'ai rien fait de particulièrement renversant. J'ai beaucoup dormi, pas mal écrit, j'ai même travaillé un peu à un rapport que j'avais emmené avec moi et vu pratiquement toute ma petite famille. Seul bémol : il n'y a toujours pas de connexion Internet chez Maman donc, impossible de venir bloguer ! Dommage, d'ailleurs, car il s'est passé pas mal de trucs au niveau de l'actualité sur lesquels j'aurais bien aimé réagir "à chaud". Ce serait un peu vain d'en faire une liste exhaustive maintenant. Je sais, cependant, que j'y reviendrai quand l'occasion se présentera.

Bientôt fini, tout ça ! Quand Maman et moi vivrons ensemble dans le même appart', je n'aurai plus à me plaindre de ces week-ends et congés sans Internet et surtout, j'initierai ma chère Maman aux joies de l'informatique et du surf ! C'est son rêve, depuis quelques années ! Là, on aura tout notre temps !

A propos de ça, tout de même, je suis étonnée par la réaction ou plutôt l'absence totale de réaction que notre nouveau projet de vie suscite dans notre famille. Autant les voisins de Maman se pressent pour venir lui en parler et poser des questions à ce sujet, autant mes frères, belles-soeurs, nièce et neveux semblent ne vouloir ni en parler ni en entendre parler. De façon tout à fait paradoxale, seule Magalie semble se réjouir de ce projet (alors que nous avions craint qu'elle ne soit perturbée par cet éloignement !). En ce qui concerne les autres, pas une question sur l'agencement ou l'emplacement du nouvel appartement, pas un commentaire positif ou négatif sur ce projet, pas une question sur la manière dont nous allons nous y prendre pour déménager ! Rien ! RIEN ! C'est le grand silence blanc ! En fait, ils font comme si rien n'allait se passer ! Je préfèrerais encore qu'ils nous fassent des reproches, qu'ils nous disent que nous faisons une bêtise, que nous allons leur manquer mais non ! Rien ! Ils ne veulent rien voir, rien savoir. Ils font comme si ça n'allait pas arriver. Sans doute l'espèrent-ils.

Et au niveau accueil, quand nous allons les voir, on ne peut pas dire que l'on soit mal reçues mais c'est quand même le minimum syndical, je trouve ! Bon, je n'en veux pas aux gamins : j'ai l'impression qu'ils ont été "briefés" pour ne pas commenter notre décision et surtout, pour ne pas répéter ce qui se dit chez eux ! Mais les aînés (j'entends par là MES FRANGINS) nous donnent quand même l'impression de faire un peu la tête, et je suis polie !

Pourtant, nous n'avions pas du tout l'intention de leur demander quelque service que ce soit. Nous savons bien qu'ils ont, l'un comme l'autre, différents soucis de santé et nous n'avions pas du tout l'intention de leur imposer le déménagement. Mais je ne crois pas que ce soit ça, le souci ! En fait, ils désapprouvent ce choix parce que Maman leur rendait beaucoup de services ponctuels mais aussi, parce qu'ils se sont mis dans la tête qui si je n'avais pas de vie affective, c'était la faute de Maman et que la situation n'allait faire qu'empirer si nous nous installions ensemble. Qu'elle allait me "bouffer ma vie". Mais pas du tout, en vérité ! Mon célibat n'est imputable à personne. Pas même à moi-même. C'est la vie qui en a décidé ainsi, l'enchaînement des événements, le destin... En tout cas, ce n'est la faute de personne ! Pourquoi le célibat serait-il une faute, d'ailleurs ?

Moi, je crois au contraire qu'en nous installant ensemble, Maman et moi allons nous bâtir une petite vie peinarde et très heureuse. Sans compter qu'au niveau financier, les choses vont sans doute être plus simples pour l'une comme pour l'autre !

Certes, en nous éloignant un peu (surtout Maman) nous cassons une dynamique familiale bien rodée dont je n'ai sûrement pas été la dernière à profiter, d'ailleurs ! Je me demande même comment vont se passer nos réunions de famille et par exemple, les fêtes de fin d'année, avec cet éloignement !

Ah, c'est compliqué, la vie ! Ils devaient pourtant s'y attendre à ce qu'un jour, Maman en ait marre d'être seule. Je vois comme elle tendait à déprimer ces derniers temps et à quel point ce nouveau projet semble lui donner des ailes. Ils devraient plutôt s'en réjouie ! Et surtout, ne pas penser que nous flanquons la famille en l'air. Aucun d'eux ne m'a dit ça, bien sûr, mais j'ai un peu l'impression que c'est ce qu'ils ressentent et j'espère me tromper car pour moi, l'esprit de famille reste quelque chose de sacré et j'espère que rien ne viendra l'altérer plus longtemps.

12 avril 2008

Les dés sont jetés...

Ca y est : Maman est arrivée cet après-midi, j'ai quitté le boulot un peu plus tôt (ce qui ne m'aura forcément pas fait de mal, on s'en doutera, vu mon précédent post) et nous sommes allées à la rencontre de notre future proprio.

Après avoir encore beaucoup discuté, revisité l'appartement, pris des mesures, bien observé le fonctionnement des chauffages, digicodes, etc... nous avons enfin signé le bail et payé la caution. Cette fois c'est fait, nous ne pouvons plus reculer ! Nous serons libres d'occuper ce nouvel appart' à partir du 15 mai, date à laquelle les clés nous serons officiellement remises et où l'état des lieux sera fait !

Évidemment, le 15 mai n'est pas une date idéale pour moi : cela va encore tomber pendant une grosse semaine mais quelle est celle de mes semaines à venir qui ne sera pas chargée, je vous le demande ? Ce n'est pas que nous voulions aller plus vite que la machine mais notre nouvelle proprio semble souhaiter nous le louer dès que possible. Dès qu'il sera habitable !

Ca me fait tout drôle ! Le 15 mai, c'est dans un mois ! Me dire que je vais quitter le Nid aussi rapidement me déconcerte un peu. Et le nouvel appart, je vais l'appeler comment ?

En plus, il faut que je me démène pour trouver de futurs locataires éventuels pour l'appart que j'occupe ! Parce que les choses se sont faites un peu rapidement et mon actuel contrat de location prévoit que je donne mon congé trois mois avant de partir ! Cependant, mon propriétaire m'a dit que si je trouvais un nouvel occupant, il me ferait cadeau du préavis alors on verra bien. J'ai déjà fait passer une annonce sur ma messagerie profesionnelle et j'ai déjà eu quelques réponses ou tout au moins quelques questions de gens intéressés. Alors on verra bien !

C'est un changement de vie drastique qui s'annonce.

Avec tout ça, j'ai presque oublié de dire que j'étais en vacances, moi ! Dix jours de tranquillité, week-ends compris. Ce ne sera pas du luxe. Pas de quoi craindre une dépression et encore moins un suicide de ma part. Ce n'est pas mon genre. Mais je préfère profiter d'un peu de repos avant de craquer une nouvelle fois, en effet. D'ailleurs, je vais commencer sans tarder : j'ai vraiment sommeil, à l'heure qu'il est !

11 avril 2008

Béa n'a rien vu ; personne ne verra rien.

Ma gentille collègue vient de passer dans mon bureau pour me porter un courrier. On a échangé quelques mots et elle est repartie souriante sans avoir remarqué ma mine chiffonnée et mes yeux brillants. Elle n'a rien vu : personne n'a rien vu ! Personne n'a remarqué que, pendant une grosse demi-heure, j'ai fermé la porte de mon bureau à clé et baissé le store pour pouvoir craquer à mon aise et pleurer tout mon saoûl. Personne n'a rien vu et personne ne verra rien, d'ailleurs ! Comment le leur reprocher ? Personne n'irait imaginer ça ! Pourquoi Mimi fondrait-elle en larmes dans son bureau ? Pourquoi pleurerati-elle ? Mimi ne pleure jamais ! Mimi n'a jamais rien ! Mimi, c'est la petite marrante du bureau, celle qui fait rire tout le monde avec ses anecdotes cocasses et ses passions d'adolescente ! Mimi ne peut pas se faire du souci pour son travail ! Elle ne peut pas stresser ! Elle fait toujours ce qu'on lui dit et finit tout à l'heure dite sans jamais rechigner ! Et elle le fait bien, en plus ! On peut lui demander n'importe quoi, n'importe quand, elle dit toujours oui ! Donc c'est qu'elle peut le faire ! Ou qu'elle le veut bien ! Et puis de toute façon, comme Mimi est célibataire et sans gosse, elle n'a forcément pas de vie donc, elle est taillable et corvéable à merci ! Elle ne va pas refuser, de toute façon ! Elle ne PEUT PAS refuser !

Après tout, je ne vois pas pourquoi je me plains et surtout pourquoi je me plaindrais DES AUTRES. Cette situation qui me pèse tant à l'heure actuelle, c'est forcément moi qui l'ai instaurée ! Regardez quelle fille exemplaire je fais ! De tous les libellés que j'utilise dans ce blog "boulot" est le seul, pour l'heure, à être mentionné cent fois !

C'est tout moi, ça ! A ne jamais savoir dire "non", à me montrer trop serviable, trop enjouée, trop impliquée, j'ai donné de moi une image qui n'est pas la bonne et j'ai transmis de mauvaises habitudes à mes collègues. Ce n'est pas leur faute ! Même quand je craque comme je viens de le faire ce matin, ce n'est jamais devant qui que ce soit ! Je ferme la porte et le store, je laisse partir le "trop plein" sans que personne n'entende quoi que ce soit et quand j'ai bien vidé mon sac, je rouvre tout et je suis de nouveau prête à donner le change ! Je ne devrais sans doute pas. Je devrais plutôt leur dire que la confiance qu'ils me font me va, certes, droit au coeur, que c'est très agréable d'être jugée compétente et efficace, surtout après des années de chômage, de galère et de dévalorisations multiples mais là, trop c'est trop ! J'ai besoin d'aide ! J'ai besoin que le rythme ralentisse et qu'on m'écoute un peu. J'ai besoin de parler sans que ça fasse rire ! Vacances ou pas, je me sens accablée par tout ce qui m'incombe ! Je pense aussi que le stress du futur déménagement se fait sentir !

Je crois que je devrais dire tout ça à mon entourage car ils ne peuvent pas le deviner mais en même temps, je dis que j'ai besoin d'aide, mais quand j'en reçois, les choses me paraissent encore plus complexes qu'elles ne l'étaient déjà ! J'ai vraiment un gros problème avec tout ce qui est collectif ! Même les forums et groupes de discussion où j'avais l'habitude d'aller me lassent ! A tort où à raison, je finis toujours par me sentir de trop dans un groupe quel qu'il soit !

Je crois surtout que j'ai besoin de vacances, et vite ! Car la, le stress vient d'atteindre son niveau maximal ! Heureusement que j'ai réussi à en faire tomber un peu à l'instant mais c'était à prévoir, vu comment j'étais énervée hier soir !

Marre des bobos en tout genre !

D'une part, je voudrais parler des Bobos, les Bourgeois-Bohèmes, ceux qui se la pètent en se la jouant intello ! Je ne les supporte plus, ceux-là ! Et Dieu sait que j'en croise plus souvent qu'à mon tour !
Tiens par exemple, l'autre matin, à la pause café, on a parlé de "Bienvenue chez les Ch'tis" qui vient de dépasser le nombre d'entrées de "La Grande Vadrouille" en attirant dans les salles plus de 17 millions de spectateurs. Eh bien il n'en faut pas plus pour que certains commencent à faire la fine bouche en disant que ce film n'est "pas si extraordinaire que ça", qu'ils "ne comprennent pas cet engouement", qu'il s'agit d'un film "lisse", "pas assez subversif", "ne prenant pas la tête" et qu'il marche, justement, parce qu'il ne fait pas de vagues ! Non mais on se calme, là ! De là à dire que les gens qui ont aimé ce film ont du temps de cerveau disponible, il n'y a qu'un pas ! On n'a jamais attendu d'un tel film qu'il soit subversif ! Il marche parce que les gens ont besoin de tendresse, de rire et de bon sentiments ! Alors quand j'entends une Iznogoud me dire "Vu le succès qu'il a, ma fille et moi avons décidé de ne pas aller le voir ! Il passera bien assez à la télé !", ça me fait bondir. Je lui ai répondu que son raisonnement était du snobisme mais elle a fait celle qui n'avait pas entendu !

Ce qui m'énerve, ce n'est pas que certains n'aient pas aimé le film (après tout, pourquoi pas ?), mais c'est le côté "ça marche donc, c'est mauvais !". Cela me fait penser à une autre collègue, aujourd'hui retraitée, qui s'était réjouie que "Les Choristes" autre film pourtant plébiscité par le public n'ait reçu aucun César. Quand je lui avais demandé pourquoi elle en était si satisfaite, elle m'avait répondu : "On en a suffisamment parlé comme ça !". Ben peut-être, mais il me semble que la moindre des logiques voudrait que les films récompensés soient ceux que le public a aimés ! Si c'est pour distribuer des récompenses à des films qui n'ont pas remporté de succès et que les gens de la profession passent une soirée à se congratuler mutuellement, je ne vois pas l'intérêt !

Ça, c'est comme le film "Titanic". Ça fait bien, aujourd'hui, de dire qu'on n'a pas aimé. Or, à l'époque où ce film était sorti, je vivais précisément au-dessus d'un cinéma et je peux vous dire que je les ai vues, moi, les files d'attente qui engorgeaient toute ma rue ! Tous les jours et deux à trois fois par jour ! Aujourd'hui, si vous écoutez les gens, personne n'est allé le voir, personne n'a aimé !!!! On dirait que certains ont peur de passer pour "populo" et "beauf" s'ils admettent avoir partagé le goût du plus grand nombre ! Là aussi, je peux admettre que certains n'aient pas aimé mais c'est le côté "je ne vais pas me rabaisser à être du même avis que la populace" qui me met hors de moi !

Idem quand je dis que je regarde la Star Academy ! Mieux vaudrait raconter à certains que je me drogue et que je bois, ça passerait mieux ! Je l'ai déjà écrit ici : depuis que je parle régulièrement de mon engouement pour Quentin Mosimann, je sens bien que certains me prennent de haut ! Au point que, sur certains groupes de discussion, j'ose à peine en parler alors qu'ils se répandent en considérations sur la Nouvelle Star ! Ah, mais il paraît que ce n'est pas pareil ! Dites que vous regardez la Nouvelle Star et vous êtes branché ! Dites que vous regardez la Starac et vous êtes un ringard poujadiste ! Eh bien moi, je regarde les deux et je trouve bien des similitudes entre les deux programmes ! En bien comme en mal, d'ailleurs !

Oui, je regarde la Starac ! Et je vote, en plus ! Et j'ai même explosé mon forfait téléphonique en février pour voir gagner Quentin ! Et oui, j'ai bondi de joie à l'annonce de son nom, beaucoup moins en découvrant ma facture téléphonique mais j'ai assumé et j'irai vraisemblablement me payer l'album de mon "protégé" quand il sortira !

Oui, je vais dans les cinémas voir des trucs qui marchent et qui draînent du public ! Oui, je déteste les films en noir et blanc en V.O moldave sous-titrés en bielo-russe où on voit, en plan fixe, Anja regarder le plafond et le trouver très présent !!!

Oui, je lis ce que certains appelleront "de la littérature facile" : Bernard Werber, Stephen King, tous les Harry Potter et que sais-je encore ? Oui, je suis fan des "sous-genres" que sont le fantastique et la Science Fiction...

Cela ne m'empêche pas pour autant de passer des soirées sur Arte ou Planète, d'aller au cinéma voir des séances de courts-métrages ou des œuvres méconnues, de lire des bouquins de Préhistoire, d'archéologie et même de sociologie, pourquoi pas, de visiter divers musées, divers monuments, d'écouter de la musique classique ou baroque et de me régaler ! On n'est pas fait tout d'un bloc ! On n'est pas des monolithes ! On peut aimer à la fois ce qui est culturel et ce qui est populaire ! En tout cas, on devrait pouvoir le faire sans se sentir traité par le mépris ! Zut, à la fin !

Autre genre de bobo, même si je n'emploie jamais ce mot dans ce sens-là (mais cela me permet aujourd'hui de faire une transition fort maligne !), j'ai de nouveaux soucis de dents ! Je n'ai pas encore pris le temps d'en parler mais ça a commencé en Lettonie... l'an dernier ! Au mois de mai 2007, le soir où on avait fait un barbecue au bord de l'eau, j'avais commencé à sentir comme une petite douleur au niveau de la gencive entre deux dents. Une fois encore, je me suis dit que ça allait passer tout seul ce qui a été le cas.

Et puis, la douleur revenait de temps à autre, accompagnée parfois de petits saignements et elle repartait. Rien d'alarmant, pensais-je : un peu de gingivite, peut-être.

Et l'histoire commencée en Lettonie s'est achevée... en Lettonie ! Le premier soir de notre séjour, cette année, j'ai carrément une dent qui s'est cassée en deux. Partagée dans le sens de la hauteur, comme ça, sans raison apparente ! J'ai même failli en avaler un morceau ! Et bizarrement, je n'ai ressenti aucune douleur. Je me suis donc dit que c'était une dent de sagesse qu'il suffirait d'arracher à mon retour et que ça allait s'arranger. En attendant, j'ai passé tout le séjour letton sans avoir mal mais avec l'impression d'avoir de la vaisselle cassée dans la bouche ! Je n'ai pas pris le temps d'en parler, mais c'était très désagréable !

Au retour, je suis allée voir ma dentiste, persuadée que c'était l'affaire de quelques minutes : une formalité ! Et là... stupéfaction ! Car la dent cassée n'était pas du tout une dent de sagesse mais bien une molaire VIVANTE ! Je ne m'explique pas comment j'ai pu passer quinze jours, presque trois semaines avec une dent vivante cassée en deux sans en éprouver la moindre douleur ! Ma dentiste à dit que je devais être dure à la douleur ou peu sensible au niveau des dents. Remarquez, tant mieux ! S'il avait fallu que j'aille me faire charcuter à l'autre bout de l'Europe ou si j'avais passé mon séjour à souffrir le martyre, nous aurions été bien jolis !

Toujours est-il que c'est le même bazar que l'an dernier : plombage en fin de vie, reprise de carie dessous, nécessité de poser une couronne... enfin deux car, en vérité, ce sont DEUX dents qui sont impliquées ! Et c'est aussi le compte en banque qui va l'être impliqué ! Désespérant ! Dès que je sors un peu du marasme, quelque chose m'y replonge ! La seule bonne nouvelle, c'est que ma dentiste ne fait pas mal du tout ! Elle trouve même que je suis une de ses clientes les plus "sages" et les plus coopératives ! Et pour cause ! Elle ne fait tellement pas souffrir que j'ai même manqué m'endormir sur son fauteuil, cet après-midi. Il faut dire que les séances de soins sont longues : elle me garde près de deux heures à chaque fois ! Ce sont véritablement les bâtiments et travaux publics à l'intérieur de moi ! Comment se fait-il qu'en prenant soin de mes dents comme je le fais, elles se détraquent à ce point-là ? Ah, j'vous jure ! C'est beau, de choper la quarantaine ! Tout ça pour dire que j'étais complètement effondrée de fatigue, frissonnante et gelée à mon retour chez moi mais maintenant, les effets de l'anesthésie se sont dissipés en en fait, je suis surexcitée ! Je me demande bien quand et comment je vais dormir ! Surtout après m'être bien énervée comme je viens de le faire !

07 avril 2008

Vers l'aboutissement d'un vieux projet.

Je viens encore de vivre une semaine de forçat et celle qui va commencer dans quelques heures s'annonce tout aussi réjouissante !

Entre-temps, il y a eu un week-end en famille dans le Lot. Le premier depuis la mi-février... et vraisemblablement l'un des derniers !

En effet, le projet que Maman et moi avions de nous installer ensemble pour nous faire une petite vie peinarde avec moins de dépenses et surtout moins de solitude est en train de se concrétiser. Après bien des prospections tout autour de chez moi, il semblerait que nous ayons enfin trouvé notre futur nid : un appartement tout neuf, jamais habité, à peine fini, dans un immeuble récemment sorti de terre lui-même situé dans un tout nouveau quartier. Un quartier que j'adore, en plus : vivant, propre, gai, ensoleillé, plein de commerces eux aussi tout récents... Le quartier de la Halle !

Je me rappelle quand je suis arrivée dans ce coin de banlieue toulousaine il y a six ans : l'endroit se résumait à un terrain vague assez sordide où l'on pouvait vaguement jouer au foot, où les gens faisaient uriner leurs chiens et où les cirques de passages installaient leurs animaux. Aujourd'hui, c'est très différent : on a commencé par construire une magnifique halle où se tiennent fêtes et marchés, et tout autour, ont été érigés de superbes immeubles que je lorgnais avec envie depuis longtemps, rêvant de m'y installer un jour... Ce sera bientôt chose faite ! Nous avons rencontré la propriétaire de cet appartement et tout est en train de se mettre lentement en place pour que nous en devenions les locataires.

Je suis surexcitée, motivée mais aussi confuse, inquiète et interrogative... Je ne crains pas de m'installer avec Maman, ni de le regretter. Ça non ! Mais j''aime toujours beaucoup l'appartement où je vis actuellement : son plancher, son confort, sa situation, le silence qui y règne, la facilité à le chauffer... Mais l'autre logement est tout neuf ! Certes, niveau loyer et superficie, nous n'y gagnerons rien ! Au départ, j'étais donc très hésitante : pourquoi déménager, dans ces conditions ? Pourquoi Maman, qui ne se supporte plus du tout chez elle (au point de débarquer chez moi dès que possible et d'avoir des angoisses plusieurs jours avant de rentrer) ne serait-elle pas tout simplement venue s'installer chez moi ?

J'en ai discuté avec une collègue qui m'a répondu avec beaucoup de sagesse m'expliquant qu'il y avait une différence fondamentale entre s'installer AVEC sa fille et s'installer CHEZ sa fille et que, quitte à commencer une nouvelle vie, autant valait-il la commencer dans un nouvel endroit, même si la superficie et le loyer étaient les mêmes.

J'ai rapporté les propos de cette collègue à Maman qui m'a confirmé qu'elle était bien dans cet état d'esprit. Elle souhaitait commencer une nouvelle vie dans un nouvel endroit. Elle adore ce nouvel appart', en vérité.

Il est vrai, de toute façon, que le mien est un peu vétuste, par certains côtés. Et puis, j'aime le quartier où nous allons nous installer ! J'en rêve depuis des mois ! Tout est neuf, tout est à portée de main... En plus, nous aurons une petite terrasse alors que, pour l'heure, ni Maman ni moi n'en avons une.

Je ne vois que des avantages au fait que nous nous établissions ensemble : des avantages financiers, certes, mais aussi des avantages en terme de vie quotidienne. Nous nous entendons bien, nous avons beaucoup de goûts et de points de vue communs, le même rythme... Je sais que, dans la famille, la nouvelle est assez moyennement bien acceptée. Pourtant, tous s'y attendaient depuis longtemps car nous n'avons jamais fait mystère de ce projet. Mais voir s'éloigner Maman, qui rendait beaucoup de services à tout le monde, ne fait pas forcément plaisir à tous. Alors on invoque d'autres prétextes comme quoi ma vie affective va être gâchée. Mais si j'avais dû avoir une vie affective, je l'aurais entamée depuis longtemps, non ? Il faut croire que mon destin est tout autre et ce destin, tel qu'il se présente aujourd'hui, me convient.

Alors voilà, pour faire simple, je vais m'installer avec Maman dans un T3 tout neuf dans le quartier de la Halle. Et ça va se faire courant mai ou début juin. Ne restent que quelques paperasseries à faire et bien sûr, le déménagement. Ça, c'est ce qui m'angoisse le plus ! Il faut dire qu'avec mes mauvais yeux, j'ai besoin que tout soit à sa place et que c'est la fin du monde dès qu'on me déplace un stylo (j'exagère un tout petit peu !). Alors changer encore une fois d'appartement, ça va être quelque chose ! Depuis quelques temps, c'est un exercice auquel je me livre tous les quatre ans. J'espère que là, ça va être la dernière fois avant un bon moment !