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14 mai 2012

Au feu !

Le moins que l’on puisse dire est que nous avons eu une belle émotion, cette semaine ! Ce jeudi soir, plus précisément.

Alors que nous terminions notre dîner, mon neveu Jérémy, que nous hébergeons pendant ses études, s’est aperçu qu’il y avait le feu dans l’immeuble d’en face ! Maman et moi nous sommes précipitées à la fenêtre et nous avons pu constater, effarées, qu’un feu de belle taille brûlait effectivement sur la terrasse d’un des appartements ! Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les flammes ont pris une ampleur phénoménale tandis que la fumée blanche devenait noire à mesure que le brasier léchait les volets en PVC et autres ustensiles en plastique entreposés sur cette terrasse ! C’était véritablement terrifiant ! D’autant qu’il n’y avait aucun occupant ni dans cet appartement, ni dans celui du dessus, ce qui fait que personnes ne s’apercevait de quoi que ce soit ! Maman a un peu paniqué et elle a réussi à alerter les autres habitants de l’immeuble en les appelant à tue-tête par la fenêtre. D’autres gens, dans la rue, commençaient également à donner de la voix, tout comme quelques autres habitants de notre propre immeuble mais alors que tout le monde criait et s’affolait, personne n’avait l’idée d’appeler les pompiers, ce que je me suis donc empressée de faire (mon récit à l’air long, comme ça, mais tout ceci s’est passé en l’espace de quelques secondes !). Je tremblais de tous mes membres mais j’ai réussi à expliquer avec assez de clarté ce qui arrivait et d’ailleurs, les pompiers ont reçu un autre appel venant du même quartier en même temps que le mien.

En attendant leur arrivée qui ne tarda pas, les occupants de l’appartement situé sous celui qui brûlait ont actionné un extincteur et circonscrit une bonne partie des flammes.

Jérémy lui-même n’était pas en reste : il s’était aperçu que des curieux restaient un peu trop près de l’immeuble et tentaient même d’y entrer ! En bon futur policier, il n’a pas hésité à descendre et à aller en quelque sorte faire circuler tous ces gens ou du moins, les empêcher de se mettre en danger. Je me suis sentie extrêmement fière de lui à ce moment précis !

En un mot, nous avons tous mis un peu du nôtre pour que le pire soit évité mais je dois dire que ce genre d’évènement est vraiment impressionnant ! J’en suis restée toute secouée pendant une bonne partie de la soirée et j’en ai eu du mal à dormir la nuit venue ! Heureusement que, dans la soirée, nous sommes parties à la répétition de notre chorale, ce qui m’a permis de penser un peu à autre chose mais tout de même, tout ça m’a bien émotionnée ! Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est la rapidité avec laquelle les flammes se propageaient ! Je comprends plus que jamais l’expression “Y’a pas le feu !”. La vitesse à laquelle quelques flammes se transforment en brasier… je n’en reviens toujours pas !

Je n’ose imaginer ce que l’on doit ressentir quand on voit un immeuble ou une maison s’embraser en entier, quand il y a des blessés ou pire encore… On doit difficilement s’en remettre !

En tout cas, je m’en souviendrai, du 10 mai 2012 ! Ce fut une sacrée soirée !

07 mai 2012

Heurs et malheurs de Sébastien Tellier à la télé française.

Je n’ai pas encore pris le temps de parler de “My God is Blue”, le magnifique nouvel album de Sébastien Tellier, dont j’ai acheté la version virtuelle sur iTunes dès sa sortie à la mi-avril.
 

Le premier clip et le premier titre, “Pépito Bleu” m’avaient assez bouleversée tant ils trouvaient un puissant écho dans mon propre monde onirique. C’était à tel point que j’avais ressenti le besoin d’en parler dans cet article de mon autre blog.
L’album a suivi, un peu déconcertant au départ, comme toujours mais magnifique, tour a tour planant et dansant, absurde et profond, transcendant et superficiel ! Cet album nous happe, nous transporte, nous projette aux confins de la galaxie ou dans les profondeurs des abysses, aux tréfonds de nous-mêmes dans un sublime camaïeu de toutes variétés de bleus ! Et qu’importe si, pour certains, ma phrase ne veut rien dire ! Moi, je me comprends ! Comme le dirait si bien Sébastien lui-même “C’est n’importe quoi, oui, mais c’est beau !”… Cet album n’est pas composé de Pépito Bleus mais bien de pépites bleues ! Il reçoit d’ailleurs un accueil plutôt positif en général et, pour mon plus grand bonheur, on entend et on voit Sébastien à peu près partout, en ce moment ! J’ai même un peu de retard sur son planning et pas mal d’interviews à regarder ou écouter sur Internet pour me rattraper mais bon… les questions des journalistes étant ce qu’elles sont, il n’est pas rare que le génial barbu explique peu ou prou la même chose d’une interview à l’autre. Et dire que je me plaignais de ne jamais le voir !
Hier, par exemple, j’avais programmé ma soirée devant la télé, car il était invité chez Thierry Ardisson pour l’émission “Salut les Terriens” sur Canal Plus à 19h puis sur France 2, à 22h45 pour le talk-show “On n’est pas couché”, présenté par Laurent Ruquier. Une très bonne soirée pour moi en perspective. Du moins l’espérai-je.
Donc, il y a d’abord eu “Salut les Terriens” et je veux, dans cet article, saluer Thierry Ardisson pour la qualité de son accueil et de son émission au cours de laquelle la courtoisie et l’écoute étaient de mise. Les invités se sont respectés entre eux, le présentateur a mené les débats avec humour et j’ai passé un très bon moment à écouter les uns, les autres, mais surtout Sébastien, élégant, classe et parti dans un très bon délire. L’extrait est visible sur Internet via ce lien. 
Le passage de Sébastien dans “On n’est pas couché” s’est malheureusement avéré moins glorieux. Arrivé sur le plateau avec, manifestement, l’envie de mettre l’ambiance le créateur de “La Ritournelle” a semblé très vite s’y ennuyer… et on le comprend ! Moi-même, je commençais à trouver le temps long entre ces invités qui se congratulaient et parlaient pour ne rien dire ! Donc qu’a fait Sébastien pour tromper son ennui ? D’abord quelques pitreries et comme il est un peu porté sur la bouteille (Le dire n’a rien de méchant : c’est de notoriété publique et ça n’enlève rien à l’admiration que je porte à l’artiste qu’il est !), eh bien il a commencé à boire ! La faute aux organisateurs de l’émission, aussi ! Puisqu’il est interdit de fumer sur un plateau de télé, pourquoi est-il permis que l’on y serve de l’alcool ? Surtout en présence de quelqu’un qui souffre de cette addiction ! C’était bien un guet-apens, oui !
Bref, au fil de l’émission, Sébastien était de moins en moins “net” mais ça n’aurait pas été bien grave si on lui avait réservé un accueil aimable comme chez Ardisson. Même un peu “déchiré”, Sébastien est drôle et percutant quand il se sent bien. Mais, là, il s’est retrouvé en bute aux critiques acerbes et souvent très injustes de Natacha Polony et Audrey Pulvar, les deux chroniqueuses qui se sont montrées exagérément virulentes, hargneuses, incapable du moindre humour et de la moindre ouverture d’esprit, réfractaires à toute forme d’art et de second degré ! Bref, un véritable jeu de massacre, pour ne pas dire un lynchage qui m’aurait fait presque regretter les anciens chroniqueurs, Eric Nalleau et Eric Zemmour, que je n’appréciais pas vraiment mais avec qui, au moins, le premier passage de Sébastien dans cette émission, en 2008, s’était bien déroulé ! Malheureusement, depuis, l’interview n’est plus disponible dans son intégralité non plus ! Les images sont vraiment périssables sur Internet  !
Toujours est-il que c’était bien et que j’avais beaucoup ri ! Mais hier soir, franchement, j’ai eu de la peine pour Sébastien qui est un artiste magnifique, un homme sensible et charmant ainsi qu’une grande fierté pour la française que je suis ! Il ne méritait en aucun cas cet acharnement ! La vidéo n'est hélas plus disponible et c'est bien regrettable car vous auriez pu juger par vous-même !
Ainsi, je n’ai pas compris pourquoi on lui avait reproché d’avoir fait la couverture des Inrocks (excellent journal !), de se produire à Cannes, d’avoir grandi dans un endroit huppé ou d’avoir dessiné des baskets Lacoste ! Il faut coucher sous les ponts et se produire dans des caves, pour être un artiste crédible ? 
Je n’ai pas compris l’agressivité d’Audrey Pulvar, qui s’est véritablement comportée comme une harpie ! On peut ne pas aimer sans être forcément aussi odieuse ! Pour moi, sa camarade et elle sont clairement sorties de leur rôle de chroniqueuses ! Elles n’ont même pas pris la peine de parler de l’album ! Un vague “Ca se laisse écouter.” ou un “C’est plaisant.” débordants de mépris et prouvant mieux que tout que ces deux personnes n’ont pas pris la peine d’écouter l’album ni ce qu’avait fait Sébastien auparavant. J’ai trouvé Ruquier très lourd et je n’ai pas davantage compris l’hostilité de Gérard Collard dont j’appréciais les chroniques dans “Le Journal de la Santé” et qui m’est apparu inutilement hautain sur ce plateau, osant laisser croire que Sébastien confondait écrivains et DJ’s alors que c’est, justement, quelqu’un de très cultivé. Ce n’est pas parce qu’on fait de l’Electro qu’on est inculte ! Je n’ai pas non plus compris la comparaison avec Loana. Mais alors pas du tout ! Ni pourquoi on disait  à Sébastien qu’il crachait dans la soupe ! Une véritable meute de chiens pendant une chasse à courre ! Des gens englués dans leurs préjugés, incapables de sortir des sentiers battus et des formats classiques ! Une chanson sans refrain, une intro un peu trop longue et les voilà perdus ! Un artiste un peu hors normes et les voilà toutes griffes dehors ! Ces gens ont reproché à Sébastien d’être prétentieux, auto-satisfait ? Mais regardez comme Polony s’écoute parler et s’efforce de placer dans la conversation ses formules toutes faites et ses astuces vaseuses préparées à l’avance ! Regardez les attaques gratuites de Pulvar, haineuse et antipathique, que l’on aimerait bien pulvériser, justement ! Deux viragos que l’on croirait atteintes de syndrome prémenstruel permanent !
En fait, ces furies voulaient créer du buzz en poussant Sébastien à quitter le plateau ! Elles ont même eu l’extrême finesse de le dire ! Mais ce grand homme a été plus futé que vous, Mesdames ! Il n’est pas rentré dans votre petit jeu et vous ne l’aurez pas, votre sortie de plateau au Zapping de Canal Plus ! Et les seules à s’être ridiculisées n’auront été que vous-mêmes ! Vous êtes prisonnières de vos personnages bien plus que Sébastien ne l’a jamais été du sien car il n’est pas plus sérieux en gourou pour cet album   qu’il ne l’était en politicien pour “Politics” ! Mais ceci passe largement au-dessus de vos brushings rigides, hélas ! Quel étalage de médiocrité, de manque d’humour, d’étroitesse d’esprit ! Quelle sècheresse de cœur ! Quel comportement lamentable ! Quelle insolence ! Quel irrespect !
Le coup de grâce à été donné lors de la venue d’un dénommé Michel Fau qui, déguisé en Castafiore, s’est livré à un numéro de travesti plus que grotesque, du sous-Marianne James devant lequel tout le monde s’est extasié alors qu’ils venaient de descendre en flèche ce pauvre Sébastien ! De même, une partie considérable de l’émission a été consacrée à Eric Charden, chanteur de variété décédé dans la semaine qui, sauf le respect que je dois à sa mémoire, ne faisait vraiment rien de terrible, juste de la variétoche, et sur lequel on s’est épanché comme si nous venions de perdre l’artiste du siècle alors qu’on ne le voyait plus et qu’il était devenu quand même bien ringard ! Franchement, où va se nicher le snobisme ? Sébastien est loin d’être moins légitime que ces deux-là ! Sébastien, c’est un artiste, un vrai ! Un être qui nous embarque dans son univers ! Mais dernière l’OVNI musical se cache un gars cultivé, intelligent et drôle qui aurait au moins mérité que l’on écoute ce qu’il avait à dire car il a dit des choses très intéressants, n’en déplaise à ce tribunal digne de l’Inquisition Espagnole !
Cher Sébastien sache que si ta prestation sur ce plateau était un peu calamiteuse, ce sont tes hôtes qui m’ont déçue et certainement pas toi ! Toi, on sait comment tu fonctionnes : on t’aime avec ta démesure, tes démons, ta folie, ta culture, ton intelligence, ta drôlerie, tes fulgurances et ton talent ! Ne te laisse jamais atteindre par les critiques de frustrées qui ne voient pas plus loin que le bout de leur propre médiocrité ! Ne laisse jamais personne te convaincre que tu aurais “tout foiré” ! Tu as rempli des salles prestigieuses, composé des albums fabuleux et des morceaux mythique, épousé une femme magnifique et surtout, surtout, tu as apporté du bonheur à des hordes de fans dont j’ai le bonheur de faire partie ! Continue sur cette lancée et surtout reste toi-même ! Ne change pas ! Enfin, si un peu, quand même : essaie juste de ralentir la boisson et les potions magiques ! On t’aime, nous ! On veut te garder encore un bon moment avec nous !

02 mai 2012

Un pont bien agréable.

Depuis quelques années, les ponts de Mai se faisaient plutôt rares, la plupart des jours fériés de ce joli mois tombant sur des samedis ou des dimanches.

Cette année, par contre, les ponts seront nombreux. Au niveau du travail c’est une catastrophe car des semaines de trois jours vont s’enchaîner à une période où les examens, les jurys et autres urgences de fin d’année se bousculent au portillon.

Côté vie privée, par contre, ces week-end prolongés sont plus qu’agréables, d’autant que le beau temps arrive enfin après s’être fait sacrément désirer.

Le premier de ces ponts s’achève déjà et le moins que l’on puisse dire est que Maman et moi en avons bien profité.

Dès le vendredi, et en dépit d’une légère flemme, nous avons retrouvé plusieurs membres de notre chorale dans un petit resto sympa qui se nomme Le Bus et où Marc, un de nos amis choristes se produisait en solo sous le nom de Marc De Blues. En effet, quand Marc ne chante pas avec nous dans notre ensemble vocal, il chante… eh bien, du blues français, reprenant les titres des célèbres Bill Deraime et Paul Personne ainsi que Patrick Verbeke, un autre bluesman français que je ne connaissais pas, et c’était bien regrettable car ses textes sont très bons. Mais lorsqu’il se produit sur scène, Marc nous fait aussi profiter de ses propres compositions et de ses textes tour à tour empreints de tendresse, d’humour, de tristesse ou de lucidité. Nous avons passé une excellente soirée, dans une ambiance détendue et sympathique, à écouter de l’excellente musique en dégustant un succulent kébab. L’accueil était aussi très agréable.  Vraiment, nous n’avons pas regretté notre déplacement !

Le lendemain, nous avons aussi retrouvé les membres de notre chorale pour une petite représentation dans un village appelé Eaunes. Plusieurs ensembles vocaux se sont succédés, œuvrant dans des genres tout à fait différents (chœurs d’hommes, opérette, répertoire classique ou, au contraire, très varié…), et honnêtement, je crois que nous nous en sommes bien sortis avec notre propre prestation. La salle a bien réagi et même participé. C’était vraiment agréable ! Participer aux activités de cette chorale est franchement quelque chose de gratifiant qui m’aide à m’épanouir dans ma vie de tous les jours, je crois.

Après les prestations, toutes les chorales se sont retrouvées autour d’un buffet convivial et là, nombre de choristes se sont mis à improviser et à chanter tous ensemble des chants traditionnels pyrénéens… C’était vraiment bien ! Ca m’a rappelé des souvenirs de mon atelier de chants occitans quand il existait encore mais aussi, et surtout, mes séjours à Bagnères de Bigorre, quand nous allions écouter les chanteurs montagnards ou quand tout le monde se mettait à chanter autour de la table, à la fin du repas dominical…

Bref, c’était un week-end prolongé vraiment très sympathique qui s’est poursuivi par deux jours paisibles et une journée de grand beau temps que nous avons passée à flâner sur le marché de Castanet avant de partir pour une grande balade en rase campagne ! J’ai bien profité du soleil et du grand air. Me voilà fin prête pour affronter les trois journées de travail qui m’attendent et puis… vivement le prochain pont !