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07 juin 2015

Osiez-vous y penser ?

Que serait ce blog sans le coup de cœur musical annuel de sa rédactrice ? Celui de 2015 commence déjà à être pas mal connu du grand public et s’appelle Hozier. 

En fait, je ne suis pas tout à fait exacte quand je parle de coup de cœur annuel. J’ai découvert ce jeune homme et ses œuvres pendant les dernières vacances de Noël et n’avais toujours pas trouvé le temps d’en parler ici. 

Soyons tout à fait honnêtes : j’en suis venue à m’intéresser à lui par curiosité, parce que tout le monde prétendait qu’il ressemblait à Gotye mais je ne savais pas exactement ce qu’il faisait.  Après écoute, je serais tentée de dire que les univers des deux musiciens, bien que très profonds l’un et l’autre, n’ont pas grand chose de commun, pas plus que leurs voix, même s’il existe entre eux une ressemblance physique indéniable : longue silhouette dégingandée, boucles souples, visage et sourires très légèrement anguleux… sans compter des goûts vestimentaires assez semblables ! 
Hozier B&W
Hozier
gotye
Gotye
Involontaires ou entretenues, ces ressemblances ne doivent pas nous faire oublier l’essentiel : la musique ! Andrew Hozier Byrne et Walter André de Backer (tiens, ils ont poussé la similitude jusqu’à presque partager un prénom !) jouent peut-être dans des cours voisines, nous régalant de chansons nullement formatées, ont des noms de scène qui sonnent de la même façon mais chacun cultive un univers bien particulier : celui de Wally est fait de samples, de musiques synthétiques, d’explorations sonores et visuelles toutes plus bizarres les unes que les autres tandis que celui de Hozier est plus folk. Peut-être se rapprocherait-il plus de ce que Wally propose avec les Basics. Ce serait amusant, d’ailleurs, d’imaginer un duo entre les deux phénomènes avec Andrew à la guitare et Wally à la batterie, chantant tour à tour ou mêlant leurs voix si particulières…

Mais là, je m’égare assurément !

Vous l’aurez compris, même si j’ai trouvé des différences fondamentales entre les deux artistes, je ne peux m’empêcher de comparer et j’apprécie vraiment l’un et l’autre même si l’univers de Gotye m’a totalement happée et a exercé un incroyable impact sur ma vie en me faisant découvrir une foule d’artistes, qu’ils soient graphistes ou musiciens, en me faisant courir l’Europe et rencontrer de nombreux nouveaux amis. 

On peut dire, d’ailleurs, que je n’aurais peut-être pas été amenée à m’intéresser à Hozier s’il ne s’était trouvé, sur les réseaux sociaux, des tas de gens pour le comparer à Gotye. Donc une fois de plus, tout ça, c’est un peu grâce à Wally, même si c’est indirect et involontaire ! 

Je suis donc extrêmement enthousiaste à l’idée d’aller voir Hozier se produire sur la scène de l’Olympia en juillet prochain en compagnie de Tinky qui ne connaît pas très bien ce qu’il fait mais dont j’ai piqué la curiosité avec cet emballement supplémentaire. 

Et pour ceux qui ne verraient toujours pas de qui je parle, voici le titre qui a rendu Hozier célèbre. Désolée, ce n’est pas le clip officiel qui dénonce la violence faite aux homosexuels de par le monde : un clip en noir et blanc au message puissant mais que j’ai du mal à regarder en raison de sa dureté. Voici plutôt Hozier chantant cette superbe chanson sur scène :


Ci-dessous, un de mes titres préférés sur l’album. J’aime beaucoup les nuances que met Hozier dans les diverses répétitions du refrain. Et les fans de Game Of Thrones dont je fais partie auront le plaisir de reconnaître dans ce clip l’actrice Natalie Dormer qui joue le rôle de la jeune reine Margeary dans la série adaptée des livres.


Ici, enfin, une chanson que j’apprécie tout particulièrement pour son rythme syncopé et une fois de plus la voix toute en nuances d’Hozier donc je vous invite chaleureusement à découvrir l’album.