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26 juillet 2013

Grosse journée !

Après un hiver interminable et un printemps pourri, l’été s’est installé sans crier gare, brutal, étouffant, caniculaire. Aujourd’hui, la température a facilement dépassé les 37°. Un temps idéal pour rester chez soi, dans la pénombre et la fraîcheur.

Malheureusement, ce n’était pas possible car, d’une part, je ne suis pas encore en congés et d’autre part je devais me rendre en centre-ville pour subir des examens médicaux. En effet, malgré des analyses de sang tout à fait parfaite (exception faite d’un très léger manque de potassium) j’ai toujours, et depuis plusieurs années, ce problème de retour lymphatique quasi-inexistant qui fait enfler ma jambe gauche de façon disgrâcieuse, gênante et inquiétante. J’ai pourtant tout essayé pour venir à bout de ce souci mais rien n’y fait : j’ai consulté en pure perte kinés, angiologues, phlébologues, ostéopathes et même guérisseuse et magnétiseur. J’ai subi pour rien des séances de massages, drainages lymphatiques, séances de presso-thérapie, manipulations en tous genre, j’ai consenti à un écho doppler et port de bas de contention inconfortables et hideux. Sans résultat ! J’ai avalé tout ce que la médecine de grand-mère compte comme potion magiques à base de vigne rouge, queues de cerises, intrait de marron d’Inde, mélolitus et j’en oublie sans doute ! Tout comme je me suis badigeonnée avec des quantités industrielles d’huiles camphrées et de gels mentholés, à moins que ce ne soit le contraire ! Tout ça en vain !

Dernièrement, mon généraliste a donc décidé de m’envoyer faire un scanner pelvien histoire de voir s’il n’y aurait pas, dans mon bassin, un point de compression qui empêcherait la circulation de la lymphe. Je n’avais jamais fait de scanner auparavant. Je me suis orientée vers la clinique dans laquelle j’avais subi ma dernière opération mais ils m’ont plutôt orientée vers un établissement hospitalier attenant, plus spécialisé dans ce genre d’examens et c’est aujourd’hui, en pleine canicule qu’ils m’ont donné rendez-vous.

J’étais un peu angoissée car je savais que j’allais devoir recevoir une injection de solution iodée pour cet examen et la seringue était absolument énorme. Sans compter qu’en prime, ce genre de produit peut donner de fortes allergies. Heureusement, je n’y suis pas sujette mais je n’étais quand même pas tranquille.

Et puis le voyage s’est un peu transformé en épopée, ma carte de bus ayant profité du trajet pour mourir de sa belle mort ! Elle était complètement démagnétisée et je ne pouvais plus valider mes déplacements. J’ai dû m’arrêter en route dans le bureau ad hoc pour la faire changer ! C’était bien le moment ! Et ça commençait très fort !

Heureusement, je ne suis pas arrivée en retard et l’examen a pu avoir lieu.  Il fallait commencer par une piqûre intraveineuse pour pouvoir injecter le produit iodé par perfusion et c’est la que l’examen prend des allures de séance de torture ! Alors que la perspective d’une injection m’angoissait j’ai eu droit à cinq piqûres effroyablement douloureuses ! L’infirmier ne trouvait pas mes veines ! Il paraît qu’elles sont toutes petites ! Bizarre car lorsque je fais une prise ou un don de sang, je n’ai jamais de problème. Je me rappelais tout de même que l’on avait aussi trouvé mes veines très petites lors de mon dernier séjour en clinique mais je pensais que c’était dû au fait que j’étais très anémiée. J’ai donc expliqué à cet infirmier qu’à cet époque, on m’avait piquée sur la main pour trouver plus facilement mes veines. Que n’ai-je pas dit là ! Le jeune homme a tenté de placer le cathéter dans la jonction de ma main et de mon poignet et là, j’ai carrément eu l’impression qu’il farfouillait parmi mes os avec son aiguille, ce qui n’était certainement pas le cas mais rien qu’à écrire ces lignes, j’en frémis encore ! J’ai vraiment “compris ma douleur” à ce moment précis. J’ai essayé de n’en rien montrer mais il a tout de même vu que j’avais mal et à renoncé. Après un essai encore infructueux sur l’autre bras, il m’a avoué qu’il n’y arrivait pas, qu’il ne ratait jamais ses injections d’habitude (Ben tiens ! Il a fallu que ça tombe sur moi !) et qu’il appelait une de ses collègues. La collègue en question a choisi de me piquer avec “une aiguille de bébé” vue la petite taille de mes veines et cette fois, on y est arrivées ! Mais j’ai ressenti un vrai stress et j’ai eu vraiment mal ! Ce soir, j’avais même l’impression que l’aiguille plantée dans le bras gauche y avait été oubliée tant j’avais mal, encore mais je sais bien que ça n’a pas été le cas !

L’examen par lui-même n’est pas une épreuve si terrible que ça. Des amis m’en avaient dressé un tableau assez sombre mais au final, on est allongé sur une table qui se déplace d’avant en arrière et entre dans une sorte de grand anneau du plus pur style Stargate. Une voix synthétique vous dit quand il faut respirer ou pas et de temps à autre, ce grand anneau se met à tourner autour de vous comme le tambour d’un lave-linge. Rien de bien méchant mais je comprends que cela puisse angoisser des personnes peut-être plus sensibles que moi. Pour ma part, je me suis juste conditionnée à penser que j’étais dans une sorte de grand manège et tout s’est très bien passé.

L’ennui, dans tout ça, c’est que je n’ai pas vu de médecin par la suite et que mon généraliste est en vacances ! J’ai bien les résultats entre les mains mais la manière dont le tout est libellé est d’une grande opacité. La seule chose que j’ai cru comprendre est qu’aucun point de compression n’avait été trouvé donc on se trouve aussi bête à la sortie qu’à l’entrée. Je verrai bien ce que me dira mon médecin à son retour. En attendant, je suis encore un peu secouée par cet après-midi éprouvant !

20 juillet 2013

Jardin d’Eden… 2 !

Dans cet article très ancien, je m’extasiais sur l’immense jardin que cultivait ma collègue Annick (devenue ex-collègue, entre temps !) avec l’aide de son époux. J’enviais leur doux bonheur bucolique, ne tarissais pas d’éloges sur la très agréable journée que nous avions passée dans cet endroit et ajoutais qu’un tel jardin était tout ce qui manquait à mon bonheur et surtout à celui de Maman, jardinière surdouée et passionnée.
Un déménagement plus tard nous avons enfin le jardin de nos rêves et même s’il est nettement plus petit que celui d’Annick, Maman s’y éclate et c’est parmi ces fleurs magnifiques que s’écoulent nos douces soirées d’été :

037
Beauté inattendue d'un glaïeul violet
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Des hortensias, des hortensias....


Et encore des hortensias !



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Des dalhia aux tons de feu !
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Pourpre à l'écran mais presque noir à l’œil nu.
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Géraniums
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Pétunias
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Géraniums, encore !
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Belles de jour

Rhododendrons
Comme il est réconfortant et doux de renouer ainsi le contact avec notre petit bout de nature après des journées parfois éprouvantes ! Je ne suis pas la seule d’ailleurs à apprécier ce bonheur tout simple ! 

Juin 2013 Céleste sur chaise longue
Céleste
Juin 2013 Pilou sur chaise longue
Pilou
Au fond, le bonheur, c’est simple comme des fleurs et de fidèles petits compagnons… Si seulement je pouvais passer plus de temps dans ce joli havre de paix !