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26 juillet 2007

Sur le départ.

Eh bien voilà. Le séjour de Gus chez moi tire à sa fin. Je dois reconnaître qu'il ne s'est pas passé aussi agréablement que j'aurais pu le souhaiter. Il y a eu de bons moments, bien sûr, mais d'autres où l'ambiance était un peu tendue. Pas toujours facile, la promiscuité. Un séjour en dent de scie, donc.
En début de semaine, Maman est venue passer un peu de temps avec nous puis elle est partie en emmenant les chats, parce que je vais suivre Gus dans ses Pyrénées natales. Ce n'est pas que ça m'enchante tant que ça. Maintenant qu'elle a mis sa maison en vente, on ne peut plus y loger et c'est donc sa sœur qui va nous héberger. Or, sachant quel amour se vouent mutuellement les deux frangines, je redoute de me retrouver en train d'assister à une dispute homérique ou contrainte de faire le tampon entre les deux ! Autant le dire franchement, l'idée de ce séjour me met les nerfs à fleur de peau, même si la sœur de Gus doit partir assez rapidement et nous laisser en charge sa maison et son bichon (que Gus ne supporte pas, bien sûr !) mais je crois que mes vacances ne commenceront véritablement qu'au moment où je serai retournée dans le Lot !
En attendant, je ne devrais pas être en mesure de toucher un ordinateur d'ici le 20 août, donc, il me paraissait important de laisser un petit mot ici avant cette longue période de silence. Sur ce, je vais au lit, sinon, je ne serait assurément pas en forme pour le voyage de demain.

23 juillet 2007

Intense !

Gus est arrivée vendredi soir avec, finalement, près de deux heures de retard. Nous avons eu notre repas à l'extérieur et avons discuté très tard, malgré la fatigue.
Hier, nous avons fait un grand tour à Toulouse, l'occasion pour nous de découvrir le nouveau réseau bus-métro qui dessert la ville et ses environs. Un truc qui devrait nous changer la vie, puisque ni elle ni moi ne conduisons !
Un tour de ville, quelques magasins, quelques disques et DVD achetés, une collation dans un kébab... Bref, une journée qui aurait pu être impeccable si le temps n'avait pas été aussi detestable ! Il pleuvait et il faisait froid ! J'en ai marre, de parler de la météo dans tous mes articles ! J'aimerais bien, enfin, que nous ayons un temps digne d'un mois de juillet, tout de même ! Il serait temps !
Nous l'avons d'ailleurs pratiquement eu aujourd'hui : il faisait très beau, avec un petit fond d'air frais. Le temps idéal pour faire une longue balade sur les berges du Canal du Midi ! Et quelle balade ! Aller et retour, nous avons calculé que nous avions parcouru environs 11km ! Aussi, ce soir, je suis crevée ! C'est bien, de faire du sport, mais nos vacances commencent vraiment sur des chapeaux de roues ! Je vais bientôt finir par me demander si le bureau n'était pas plus reposant !

20 juillet 2007

Bientôt les vacances !

Et franchement, ce ne sera pas du luxe ! Les trois jours qui viennent de s'écouler se sont déroulés pratiquement en pilotage automatique : je n'étais efficace qu'au bureau. Le reste du temps, je ne me réveillais pas le matin, je piquais du nez devant ma télé le soir, j'avais trop la flemme pour allumer mon ordinateur et revenir ici... Houla ! Quand ça commence comme ça, ça ne peut vouloir dire qu'une chose : je suis au bout du rouleau et il est temps que je prenne des congés ! De VRAIS congés ! Heureusement, c'est pour bientôt. C'était même censé se passer dans une heure, environ mais ça peut changer. Je m'explique : là, je suis en pause déjeuner. Du moins, ce qui est censé être ma pause déjeuner mais étant donné que Gus devait arriver dans l'après-midi pour passer quelques jours avec moi, j'avais convenu avec JM de pouvoir partir à 14h30. Du coup, je n'ai pas jugé utile de m'amener de collation pour midi. Je me suis dit que j'allais faire la journée continue, rentrer de bonne heure et, du coup, manger chez moi en attendant l'arrivée de Gus. Hélas ! Trois fois hélas ! La voilà coincée à Châteauroux pour cause de problèmes sur les voies ! Elle ne devrait pas arriver avant 16h30 ! Du coup, je n'ai plus de raison de partir si tôt du travail (je fonctionne exclusivement en heures sup' depuis hier mais ça fait quand même désordre de partir en début d'après-midi même si on y est autorisé... Enfin, moi, j'ai toujours ce genre de scrupules idiots !). Je vais sans doute rester un peu plus, mais en attendant, je n'ai pas mangé et tous les distributeurs de l'école sont fermés, y compris les distributeurs de café ! Plus rien ne fonctionne, ici ! Il n'y a guère que les braves gourdes comme moi qui sont encore opérationnelles à une période si avancée de l'année ! Enfin bon, puisque j'ai le temps, je pense que j'irai rejoindre Gus à la gare et je me trouverai bien un truc à grignoter là-bas! Et puis, heureusement que, ce soir, je l'invite au restau en guise de cadeau de bienvenue, comme ça, ça rattrapera le temps perdu ! En attendant, je me la saute un peu, quand même ! Ca m'apprendra à être prévoyante ! Mais j'en ai marre, aussi, de faire des gamelles depuis le début de l'année ! Certes, nous avons une cantine (fermée à cette période !) mais quand nous partons au sport avec JM, nous nous faisons notre petite tambouille que nous mangeons dans la salle des personnels. C'est plus pratique en terme de timing et bien meilleur, diététiquement parlant. Mais bon : hier soir, j'ai eu la flemme de cuisiner pour moi seule et voilà où on en est ! Les agapes de ce soir n'en seront que meilleures !
En attendant, qu'est-ce que je m'ennuie ! Assurer les permanences de fin d'année quand il n'y a pratiquement plus personne nulle part, se retrouver, en quelque sorte, en chômage technique, en un mot, être là pour être là, c'est vraiment mortel ! Enfin... Bientôt en congés pour un mois tout rond !

16 juillet 2007

L'esprit vagabond...

Il m'est déjà arrivé de n'avoir pas envie de travailler alors que je me trouve au bureau. Mais rarement comme aujourd'hui. Il faut dire que la plupart des collègues sont en vacances, qu'il n'y a plus grand monde ni dans les bureaux, ni dans les couloirs, que le téléphone sonne plus rarement, que le courrier se fait attendre... Alors, j'étais complètement dispersée, aujourd'hui. J'ai même surfé sur Internet ! Pas bien ! Et puis, de retour à la maison, mon train-train habituel : trois factures dans la boîte à lettre, une pub, quatre épisode des Simpson tout en grignotant mon plateau-télé, un peu d'ordi pour l'instant et enfin, avant de me coucher, ce sera deux épisodes de "Lost" que je regarderai en râlant contre cette série qui part dans tous les sens à laquelle on ne comprend plus rien et que je regarde quand même parce que je la suis depuis le début et que je veux savoir. Du coup, je n'ai pas osé commencer "Heroes", histoire de ne pas me faire piéger par une nouvelle série en première partie de soirée. Il y aura "Lost" l'été et "Les 4400" l'hiver. Dans les deux cas, de toute façon, on nage en plein gloubi-boulga métaphysico-paranoÏaque mais on y reste parce qu'on veut enfin saisir le dénouement. Inutile d'en rajouter une troisième couche avec une nouvelle série du même genre.
Voilà. C'est tout ce que j'ai à dire d'intéressant, aujourd'hui !

Je suis bien...

En repensant au message que j'ai écrit hier, je ne peux m'empêcher de rire toute seule. A mon avis, les internautes du monde entier vont être vachement contents d'apprendre que j'ai passé ce 14 juillet à faire le ménage dans mon appartement. Je suis certaine que ça leur manquait, de savoir ça !
C'est un peu l'argument des détracteurs des blogs. Ils pensent que ça ne sert à rien et que les gens n'en ont rien à foutre, de la vie des blogueurs !
Peut-être, mais moi ça m'amuse et ça me défoule, de faire ça ! Et puis bon, ça crée des souvenirs ! Tiens, par exemple : en relisant un vieux message, je me suis rappelée que ma nièce prenait José Bové pour un tueur en série ! Je l'avais oublié, ça ! C'aurait été dommage !
Bon, à part ça, j'ai passé un dimanche peinard, chaud et toujours venteux. Je suis allée au cinéma voir le dernier Harry Potter qui est excellent ! Presque mieux que le livre qui est, parmi toute la série, celui que j'avais le moins aimé, le trouvant lourd, étouffant et éprouvant. Néanmoins, je pense qu'il faut avoir lu le bouquin pour suivre les films sans mal. Beaucoup de choses, largement expliquées dans le livre, ne sont que suggérées dans le film et je me demande si les "profanes" arriveraient à suivre aussi bien. Mais bon ! Qui sait ?
Bref, je me suis bien amusée.
Après, je suis rentrée chez moi, j'ai écrit, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, zappé vaguement entre des clips et "Les visiteurs" après avoir regardé une aventure de Frère Cadfael (un moine herboriste qui réalise des enquêtes à la Sherlock Holmes en plein Moyen Age... l'ancêtre de la police scientifique et des Experts, en quelque sorte ! Excellent !). Bref, chez moi, c'était soirée thématique médiévale. Une époque qui me fascine peut-être autant que la Préhistoire, d'ailleurs.
Ensuite, j'ai surfé un peu et il est temps que j'aille me coucher !

15 juillet 2007

Jour férié, oui ! Jour "fait rien", non !

Enfin, si, un petit peu, quand même ! Je l'ai eue, la grasse matinée de mes rêves ! Je ne pouvais pas me décider à me lever. Il faut dire que j'avais regardé des clips jusqu'à trois heures du matin et qu'en plus, il faisait un vent hallucinant dehors. Rien qui ne donne envie de sortir de son lit douillet ! Du coup, je me suis un peu décalée, j'ai déjeuné très tard, mais j'ai fait plein de trucs quand même.
Gus doit venir à la fin de la semaine prochaine passer quelques jours chez moi (Je serai enfin en congés ! Après, j'irai chez elle dans les Pyrénées... enfin, plutôt chez sa soeur, puisque Gus met sa maison en vente et que cette dernière est pratiquement vide). Enfin bref, tout ça pour dire que je lui ai fait un lit propre, que j'ai lavé et étendu puis plié et rangé plein de linge (merci le grand vent qui a permis à tout de sécher très vite) puis fait plein de ménage en prime. Je vous rassure, je ne brique pas mon appartement exclusivement quand je reçois des amis mais aujourd'hui, j'avais du temps devant moi et ce soir, mon nid ressemble pratiquement à un vrai palais. J'ai enfin fait mes vitres et j'ai même nettoyé les murs, à certains endroits ! Des traces noirâtres étaient apparues autour des radiateurs et je pensais qu'il faudrait déjà repeindre mon appart' ! Mais non ! J'ai pu tout ravoir ! Je suis vachement contente ! L'idée de devoir déplacer tous mes meubles et couvrir mon plancher de journaux pour tout repeindre me terrorise littéralement ! Qu'on remue un seul meuble chez moi, un seul objet, et je suis perdue ! Il faudra bien pourtant qu'on y pense un jour mais on a le temps. Les précédents locataires avaient tout refait à neuf il y a moins de deux ans.
Bref, après tout ça, j'avais bien gagné un peu de bon temps. Et justement, ce soir, était diffusé en direct un concert que donnait Michel Polnareff sur le Champ de Mars, à l'occasion du 14 juillet. J'ai donc revu pratiquement le même concert que celui auquel j'avais assisté le mois dernier mais ce fut avec le même plaisir. Le BONHEUR, franchement ! Autre chose que le bal qui s'est déroulé sous la halle, à quelques mètres de mes fenêtres. Un truc bien ringue ! Du coup, je me suis mis le casque sur les oreilles et je m'écoute les disques que je veux et je pianote à mon aise. Le bonheur, je vous dis !

12 juillet 2007

Le chaud et le froid...

C'est d'abord ce que nous souffle la météo. Le temps hésite entre printemps pourri, été tardif et giboulées anachroniques. Ces deux derniers jours, des trombes d'eau alternaient avec des rafales de vent et aujourd'hui, il s'est enfin décidé à faire beau mais le fond de l'air est très vite frais.
Le chaud et le froid, c'est aussi ce que nous souffle le Ministère avec des infos contradictoires d'un jour à l'autre. On nous annonce un nombre donné de stagiaires, puis on nous dit qu'il va falloir recruter toutes les personnes répertoriées sur listes complémentaires, puis le lendemain, on nous dit qu'il ne faut pas s'affoler et attendre les instructions du Ministère qui nous communiquera au compte-goutte le nom des stagiaires retenus... Oui, ben on fait comme d'habitude, quoi ! Toute cette agitation pour qu'on vienne finalement nous dire ça !!!!! Franchement, c'est le bazar ! Et je suis extrêmement polie.
Tout ça ne nous empêche pas de bosser comme des malades. Au contraire, même ! Avec toutes ces infos contradictoires, on s'agite plus que de raison. Je rentre chez moi crevée avec une seule envie : ME METTRE AU LIT et ce, même s'il est sept heures du soir. Mais en fait, cela n'arrive jamais ! Je trouve toujours un truc à faire ou à regarder. Tiens, hier, par exemple, je me suis retrouvée invitée par une collègue qui prend sa retraite cette année. Bien qu'honorée par cette invitation, j'avais pensé pouvoir y échapper faute de possibilité matérielle de me déplacer si loin mais en fait, une collègue s'est proposée de me véhiculer et je ne le regrette pas car c'était une soirée extrêmement agréable. Nous étions neuf femmes : il y avait là trois Dominique, deux Monique, une Brigitte, une Béa, une MH et une Mimi, donc. L'une des Dominique était celle qui prend sa retraite et une autre nous quitte pour retourner joyeusement en Bretagne, dont elle est originaire. Pour ces raisons de retraite autant que de mutations, nous perdons beaucoup de collègues, cette année. Beaucoup et trop. Qui sait ce que nous réservera l'année prochaine ?

10 juillet 2007

Retour à des choses plus terre à terre.

Je n'en finirai donc jamais avec le compte-rendu de ce séjour parisien ? Je poursuis vaillamment :
Le lundi 2 juillet, j'ai passé la journée au Ministère. Le nouveau projet dans lequel je suis impliquée promet du travail intéressant avec une équipe motivée, mais je vais encore être pressurée comme ce n'est pas permis pendant toute l'année. Je suis à la fois enthousiasmée par la tâche qui s'annonce, mais un peu angoissée par son ampleur.
Gus est venue me rejoindre à la fin de l'après-midi et cela a été l'occasion, pour elle, de me faire découvrir les quartiers dans lesquels elle s'était retrouvée quand elle était à l'Institut National des Jeunes Aveugles, période dont elle garde un souvenir détestable. Pourtant, j'ai eu l'impression que la balade dans ces quartiers (qui ont, d'après elle, bien changé !) était pour elle une source d'apaisement et l'occasion, peut-être, de tourner enfin cette page de sa vie. Mais je me trompe sans doute.
En fin d'après-midi, alors que nous rentrions tranquillement, j'ai reçu un appel de ma mère et je dois dire qu'elle m'a fait la peur de ma vie. Elle m'a annoncé avoir reçu un coup de fil de mon frère Alain et là, grand silence blanc ! J'ai tout de suite compris qu'elle avait une mauvaise nouvelle à m'annoncer et j'ai eu vraiment très peur. Il faut dire qu'Alain était parti à Hendaye, chercher Magalie et j'ai pensé qu'ils avaient eu un accident... Ou que le pire était arrivé à ma nièce ! C'est que, lorsqu'elle était encore tout bébé, on nous a annoncé qu'elle vivrait jusqu'à seize ans seulement. Elle en a vingt-sept, à présent. C'est une belle victoire sur le destin mais en même temps, nous vivons aux côtés d'une personne en sursis et cela n'a rien de reposant : chaque sonnerie de téléphone est une source d'angoisse, dans des conditions pareilles ! Alors vraiment, le silence de Maman dans le combiné m'a fait envisager les scenarii les plus noirs ! En vérité, la nouvelle n'était pas bonne mais au moins, elle n'était pas tragique. En fait, mon frère, en recherche d'emploi depuis un bon moment déjà, devait commencer un nouveau boulot dès le lendemain et à peine douze heures avant l'embauche, on l'a courageusement averti par téléphone que l'emploi était donné à quelqu'un d'autre. Évidemment c'est une très mauvaise nouvelle qui me contrarie beaucoup et qui contrarie tout le monde, d'autant que mon frère semble avoir été traité d'une manière pour le moins cavalière mais au moins, ce n'est pas le drame que j'avais envisagé. Il n'empêche que j'ai mis un sacré temps à m'en remettre, de celle-là. Et que je suis toujours triste pour mon frangin.
Le lendemain a été paisible. Il était déjà temps de rentrer. Durant le voyage s'est produit un nouvel incident : notre TGV a percuté un chien au niveau de Castel Sarrasin. Cela a fait un bruit terrible, comme si notre train glissait sur du gravier. J'ai d'ailleurs cru que nous étions en train de dérailler. Après, on nous a expliqué qu'il s'agissait d'une collision avec un chien ! Pauvre bête ! Vu le bruit et l'odeur de chaud, il ne devait pas en rester grand chose ! Quelqu'un a parlé d'une patte et de la queue mais je n'ai pas réussi à comprendre si c'était les seules parties abîmées du pauvre chien ou si c'est tout ce que l'on a retrouvé de lui ! Hélas, une fois encore, je crains le pire !!! Pauvre petit toutou !
Cela fait que je suis arrivée très tard chez moi, et par un temps vraiment détestable. D'ailleurs, nous avions eu l'équivalent des giboulées de mars pendant tout le séjour à Paris et cela a continué le mercredi, jour de retour au boulot qui s'est bien passé et à propos duquel je n'ai pas grand chose à raconter.
Le jeudi suivant, c'était la fête de notre école : au programme, réunion de tous les personnels le matin, infos sur l'avenir de l'établissement, après-midi récréative, pots de départs des retraités et soirée festive. L'animation musicale était assurée par un groupe de musique brésilienne. Que les choses soient bien claires entre nous : je DETESTE la musique brésilienne ! Malgré mes efforts pour tâcher de comprendre et d'apprécier toutes les musiques du monde, là, ça ne passe pas. Le pire était que nous devions attendre la fin de la prestation du groupe pour enfin passer à table et j'avais, près de moi, une collègue qui mourait de faim et n'attendait qu'une chose : la fin du concert. Et là, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je me suis soudain sentie d'humeur extraordinairement espiègle et primesautière et du coup, malgré mon horreur de la bossa nova, je me suis mise à acclamer bruyamment l'orchestre en lançant force "Bravo ! Encore ! Une autre !" tout ça pour faire durer un peu le plaisir et surtout, faire enrager ma collègue qui n'en pouvait plus de fringale. Tous les autres me regardaient, hilares, se demandant bien ce qui me prenait mais j'avoue qu'on aura bien rigolé avec ça.
Je ne me suis pas couchée trop tard et le vendredi qui a suivi s'est bien passé. J'ai même reçu la visite d'un autre collègue (celui que j'avais rencontré au Ministère en janvier lors de cette journée mémorable où je ne trouvais pas mon chemin !) et il me pressent pour un autre travail important aussi. Bon, ben c'est bien gentil de m'accorder tant de confiance, chers collègues. Je suis très flattée mais parfois, ce que je ressens pourrait s'exprimer en deux mots : AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUURS ! Ou alors, il va vraiment me falloir légaliser le clonage humain et m'accorder le droit d'avoir un double.
Le soir venu, Maman est arrivée chez moi. Elle me ramenait mes chats et venait passer le week-end chez moi. Soirée paisible, samedi très agréable avec temps superbe et balades au programme puis par contre, dimanche frileux digne d'une Toussaint ou presque, passé dans l'appartement devant la télé. Un peu tristounet.
Et puis aujourd'hui, c'était de nouveau lundi : retour au boulot et au sport. Le quotidien reprend ses droits. Voilà. J'espère que je n'ai rien oublié. Ah si ! Que ce soir, le plus jeune de mes chats m'a fait une belle émotion ! Je ne sais pas comment il s'est débrouillé, s'il est tombé d'une fenêtre, s'il a sauté du toit sur lequel je l'autorise à se promener ou s'il s'est faufilé à ma suite quand j'ai descendu les poubelles, toujours est-il qu'à un moment de la soirée, je l'entends miauler d'une façon plaintive et apeurée, je le cherche partout dans l'appartement et où est-ce que je le retrouve ? Au milieu de la cour, complètement perdu et affolé. Normal ! Mes chats n'ont pas le droit de sortir car j'ai trop peur qu'ils se fassent écraser et en prime, celui-là à peur de tout ! Alors je ne sais pas comment il a fait son compte mais il était en bas et dehors ! Une bonne nouvelle : il ne cherche pas à partir sur la route ou dans le jardin des voisins mais quand même ! Il m'a fait une belle émotion ! Il est coutumier du truc, celui-là ! Un jour, je l'avais retrouvé dans la machine à laver alors que je m'apprêtais à la mettre en route pour une lessive ! S'il n'avait pas gratté, un drame affreux se serait produit dans mon appartement et je l'aurais sûrement très mal vécu ! J'ai ouvert la machine vite fait bien fait pour le trouver allongé au milieu de mon linge sale, dans le tambour de la machine, me regardant avec ses grands yeux dilatés, apeuré et hagard. Je crois que j'en ai été dix fois plus bouleversée que lui ! J'en ai tremblé toute la soirée ! Depuis cette histoire, je multiplie les précautions et vérifications avant de remplir mon lave-linge et de le mettre en route. Quelle horreur ç'aurait été, s'il était vraiment resté dans la machine pendant la lessive ! Et s'il s'était tué en tombant de la fenêtre ou du toit, ce soir ? Ou s'il était passé sous une voiture ? Si je ne l'avais plus retrouvé ???? Heureusement qu'il a eu l'idée de miauler aussi fort et en plus, pas fou, il regardait en l'air. On dit que les animaux ne comprennent rien ? En fait, il le sait très bien, qu'il habite à l'étage ! Il doit le savoir encore mieux, s'il est tombé de la fenêtre. J'ai vérifié, ce soir, s'il n'était pas blessé mais non ! N'empêche, il me fera devenir chèvre, celui-là !!!!

08 juillet 2007

Suite de la narration du séjour parisien : une journée un brin mystique.

Après ce magnifique concert et notre errance euphorique à Paris, nous sommes donc rentrées dans l'appart de Gus qui, non content d'être tout petit, est effroyablement mal insonorisé et situé juste au-dessus de celui de son concierge ! Or, ce dernier, qui semble mener une vie un peu décalée, a passé la nuit à téléphoner et à écouter du Deep Purple ! Heureusement que nous étions complètement mises en joie par notre soirée et que nous n'avions pas spécialement envie de dormir ! Tout ça nous a fait plutôt rire et au final, une bonne grasse matinée nous a permis de nous remettre sans mal de notre nuit agitée.
En début d'après-midi, nous avons retrouvé Frédou et sommes allées nous promener dans la capitale. Après avoir fait un tour au Jardin du Luxembourg et écouté une sympathique chorale, nous avons repris notre marche enthousiaste. Les filles tenaient à m'emmener dans le lieu où repose Sainte Catherine Labouré, une religieuse qui a eu plusieurs apparition de la Vierge Marie et dont le corps, demeuré imputrécible depuis 1876 repose paisiblement dans une chapelle, rue du Bac. C'est assez étonnant de voir cette femme qui semble dormir dans ce cercueil de verre. Assez impressionnant, aussi, de penser que son corps ne s'est pas corrompu depuis plus d'un siècle. Mais peut-être que cela arrive plus souvent qu'on ne croit. On n'exhume pas les gens ordinaires alors, on ne peut pas savoir !
Après un temps de recueillement et l'achat de médailles, nous sommes parties dans une autre église, celle de Saint Etienne du Mont.

En effet, Frédou qui a grandi dans une famille athée est en train de réaliser toutes les démarches pour se faire baptiser aux prochaines fêtes de Pâques et elle souhaite que Gus et moi devenions ses marraines, ce qui est un grand honneur pour nous.
Le plus amusant, c'est qu'en entrant dans cette église, la première chose que j'ai vue, c'est l'icône byzantine qu'il y a dans ma chambre ! Une icône qui se trouvait, quand j'étais enfant, dans la chambre de ma grand-mère et qui me fascinait beaucoup mais qui s'était perdue avec le temps. Je l'avais cherchée partout, y compris quand je m'étais rendue en Grèce il y a six ans. Toujours sans succès. Il y en avait de nombreuses mais jamais celle que je cherchais. Et un jour, alors que je me trouvais dans une salle des ventes, je l'ai trouvée au moment où je m'y attendais le moins. C'est comme si elle m'avait sauté aux yeux ! Cela m'avait vraiment fait un coup au cœur quand je l'ai revue et j'ai toujours considéré qu'il se passait quelque chose de particulier entre cette icône et moi et qu'elle me portait bonheur. De même, j'ai voulu voir un signe dans son "apparition" dans cette église ce jour-là. D'aucuns diront qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que l'on découvre une icône dans une église mais une icône byzantine, tout de même, cela me laisse méditative... Moi, l'impression que j'ai, c'est qu'il s'agit d'un signe. Un signe d'approbation, lancé par quelque entité haut placée qui verrait d'un très bon œil le fait que Frédou se fasse baptiser et que je devienne une de ses marraines. Je me trompe peut-être mais j'aime bien cette idée ! Comme ça, ça me fera deux filleules. J'en ai déjà une que je ne vois plus du tout depuis des années pour cause de fâcherie familiale.
Nous avons conclu cette journée très spéciale en dînant toutes les trois dans un restaurant tibétain. Eh oui, c'était décidément une journée placée sous le signe de la spiritualité ! Je ne savais rien de la cuisine tibétaine : j'ai pu découvrir qu'elle était riche et délicieuse. Le thé au beurre salé dont j'avais entendu parler et que j'imaginais être une horreur absolue est une boisson vraiment délicate. En fait, on dirait un peu de la soupe, mais c'est très bon !
Ensuite nous sommes rentrées, avons fait un petit crochet par une brasserie que nous aimons bien pour boire un coup toutes les trois et ce fut la conclusion de cette journée bien particulière.

07 juillet 2007

MIKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!

Je reprends le récit de mon séjour parisien après m'être accordée une petite pause à base de crème glacée. Eh oui, le beau temps a fini par revenir et avec lui, les envies typiquement estivales (et déraisonnables !).
Ce samedi 30 juin tant attendu avait donc fini par arriver enfin . Bien évidemment, j'avais rêvé de Mika toute la nuit. Un rêve tellement amusant et intrigant que je l'ai raconté par la suite au Mikawebsite, pour leur plus grande joie, et que je vais relater ici aussi

Je me trouvais dans la maison de mon enfance quand j'entendis mon portable sonner. Je décrochai et reconnus aussitôt la voix de Mika et son charmant petit accent à peine perceptible.
"- Allô ? dit-il, C'est qui ?"
"C'est moi." répondis-je
"Qui moi ?" insista-t-il
Cela aurait pu m'énerver mais en fait, je trouvai cela amusant et répondis :
"- Ben, c'est moi : Mireille ! Alors comme ça, tu fais des numéros et tu ne sais même pas qui tu appelles ?"
Il se mit alors à me raconter une histoire assez compliquée comme quoi il avait fait un numéro au hasard car il avait besoin d'aide très rapidement. Il me dit qu'il était en train de jouer à un jeu vidéo mais qu'il n'avait pas la réponse à la question finale et que s'il ne la trouvait pas au plus vite, il perdrait tous ses points. Dans l'urgence, il avait composé n'importe quel numéro et était tombé sur moi. L'ennui, c'est que je ne comprenais rien à l'énigme qu'il formulait et je serais d'ailleurs bien en peine de la répéter ici et maintenant ! Tout en lui parlant, je circulais dans chaque pièce de la maison et tout d'un coup, alors que je descendais dans le garage, j'entendis comme un écho et je compris soudain que Mika n'était pas si loin ! Qu'il se trouvait, en fait, dans la même pièce que moi.
Il était là, en effet, debout devant l'établi sur lequel mon père avait l'habitude de travailler. Il était occupé à je ne sais trop quoi et portait ce blouson rouge qu'il arbore souvent. Il me répéta l'énigme incompréhensible et son regard exprimait une telle détresse que je ne voyais pas, vraiment, comment j'aurais pu refuser de l'aider malgré la difficulté que cela représentait. Je lui promis donc que j'allais chercher dans mon dictionnaire et faire mon possible pour trouver la réponse qu'il cherchait.
Ce disant, je me détournai pour marcher vers l'escalier qui montait à l'étage quand j'entendis sa voix dans mon dos me demander : "Tu es contente ?". Là, je fis volte-face et n'en finis pas de courir vers lui, comme dans ces films ultra-romantiques où l'on voit des amoureux courir au ralenti sur des plages pendant des plans interminables. Je portais d'ailleurs dans ce rêve ma longue jupe orange qui ne m'empêcha en rien de m'élancer passionnément vers lui. J'arrivai devant lui, éperdue, mais l'établi nous séparait et formait une frontière salutaire entre nous (ouf ! la morale était sauve !). Pleine d'espoir, je lui demandai néanmoins :" Tu te souviens de moi ?'" et il me sourit avant de répondre "Bien sûr ! J'ai parlé avec toi quand j'étais sur Fun Radio !". Là, je me sentis littéralement exploser de joie et remontai en courant à l'étage.
J'arrivai dans le salon où se trouvait toute ma famille et commençai à chercher fébrilement dans la bibliothèque le dictionnaire qui était censé être rouge, tout comme la veste de Mika, d'ailleurs. Mais dès que je touchai un livre rouge, il se transformait en disque, en objet ou en livre quelconque mais ce n'était jamais le dictionnaire en question. Je l'avais pourtant touché, ce dictionnaire, je le savais mais il avait disparu et je ne le trouvais plus.
Mes frères et mon père (oui, il était là aussi !) me regardaient fixement sans chercher le moins du monde à m'aider. Je paniquais et commençais à pleurer mais je ne pouvais me résoudre à leur demander leur aide et ne voulais surtout pas leur dire que Mika était dans le garage parce que je savais qu'en vérité, ils le détestaient et qu'au lieu de m'aider, ils m'empêcheraient de trouver ce fichu dico et iraient peut-être jusqu'à chasser Mika hors de la maison ! (Ce qui est très exagéré : mon père, le pauvre, n'est plus là pour donner son avis mais je ne pense pas qu'il aurait particulièrement couru après la musique de Mika, sans pour autant avoir quoi que ce soit contre lui. Quant à mes frères... Alain n'aime pas du tout ce que fait Mika mais je ne pense pas qu'il le DETESTE quant à Michel, je ne sais pas trop ce qu'il en pense !).
Ma mère arrivait alors dans mon rêve et je lui demandais en pleurant de m'aider à retrouver le dictionnaire car c'était très important. Je ne lui parlai pas de Mika mais je crois qu'elle avait tout compris. Elle s'approcha pour m'aider malheureusement, mon rêve s'arrête là...
Je crois qu'il est chargé de symbolique, celui-là ! Considérant que la maison est censée représenter le corps du rêveur, j'en suis même certaine ! Et je ne dirai pas un mot de plus à ce sujet !!!!!!!

Enfin, bref : retour à la réalité. Nous étions censées nous déguiser pour le concert mais comme il était un peu délicat de traverser Paris dans des tenues par trop excentrique (même un jour de gay pride !) Gus s'était contentée d'une tenue un peu tape à l'oeil et moi, j'avais emporté dans un sac ma grande robe noire à sequins et le turban assorti que je comptais ne mettre qu'une fois dans l'Olympia. Nous avons retrouvé Frédou dans l'après-midi. Elle non plus ne s'était pas déguisée et en arrivant vers l'Olympia, nous avons remarqué que bien peu de gens avaient joué le jeu (je devais apprendre, plus tard, par des fans qui ont eu la chance de l'approcher, que Mika lui-même avait oublié avoir donné cette consigne sur Fun ! C'est dire s'il doit se rappeler notre petite conversation !). D'ailleurs, une fois arrivée dans la salle, nous avons remarqué qu'il faisait très chaud et du coup, j'ai renoncé au déguisement qui est resté dans son sac ! Et là, je continue en m'inspirant très largement du récit que j'ai déjà envoyé au Mikawebsite. (C'est pratique, les copier-coller, quand on a la flemme !).
Franchement, les gens de l'Olympia ne s'étaient pas moqués de moi ! Je leur avais demandé de nous placer de manière à ce que l'on voie bien, insistant sur le fait que notre trio comptait deux personnes malvoyantes et honnêtement, on était TROP BIEN PLACEES ! En mezzanine, juste au-dessus de la scène. J'avais l'impression que j'aurais juste à sauter sur la balustrade pour atterrir pile-poil devant Mika quand il serait enfin là mais je n'ai quand même pas tenté le coup ! J'aurais eu bien trop peur de m'empaler sur un micro !
La première partie était assurée par un groupe sympathique appelé The Midway State, dont le chanteur a un faux air de Mika. J'ai bien aimé. Mais celui que l'on était venu voir en priorité, c'était quand même celui qui avait un VRAI air de Mika : Sa Majesté Mika lui-même et on peut dire que le bougre s'est fait attendre ! On nous promettait 20mn d'entracte, il y en a eu près de 40 ! Heureusement que la bande-son qui défilait pour nous faire patienter était bonne !!! Frédou, Gus et moi, chantions par-dessus ces vieux tubes disco pour passer le temps en nous remémorant les anecdotes de notre enfance que nous rappelaient ces chansons !
Et puis soudain, la lumière s'est éteinte, puis rallumée et IL était là avec ses cheveux bouclés, son blouson pailleté, son jean slim, ses tennis argentées et... sa voix ! Oh, mon dieu : SA VOIX !!!! Quand il se mettait à pousser des notes aiguës comme au début de "Relax" ou "Love Today", c'était juste incroyable ! Une vibration naissait dans mon ventre et venait à chaque fois exploser dans ma poitrine, me donnant l'impression que j'allais en tomber raide sur le sol ! Rien de salace ou d'hystérique là-dedans ! C'était juste une terrible émotion artistique : quelle incroyable puissance vocale ! Quelle énergie positive ! Ce garçon est heureux de chanter, heureux de partager son art avec le public, heureux de rendre les gens heureux et ça rejaillit sur chacun d'entre nous ! J'ai particulièrement aimé "Love Today" et cette osmose qu'il y avait entre le public et lui. Tous ces gens qui lui hurlaient "Love, love me !" d'une seule voix en tendant les mains vers lui... Je me demande ce que l'on peut ressentir quand on reçoit tout cet amour en pleine figure ! Surtout après avoir été, paraît-il, rejeté par les autres quelques années plus tôt !
Et quelle énergie ! Cette façon de sautiller partout, de s'avancer jusqu'à l'extrême bord de la scène... A plusieurs reprises, je me suis dit : "Il va tomber !" mais non ! Ce n'est jamais arrivé !
Ce n'est pas arrivé non plus quand il a grimpé sur la batterie, passage que j'ai adoré ! Tout comme j'ai particulièrement aimé "Holly Johnny" et apprécié le moment où il a chanté le refrain de "Grace Kelly" en français (quelle délicatesse !) et ces petits moments où il a parlé au public ! Quand il a expliqué qu'il était encore tout étonné de voir comment les choses avaient évolué en quatre mois avant d'ajouter, en substance "C'est bizarre ! C'est grâce à vous ! Mais là, c'est notre soirée à tous !". Et j'ai aussi beaucoup aimé l'entendre raconter que, quand il vivait à Paris, il était toujours impressionné de passer devant l'Olympia et se disait que ce lieu n'était pas pour lui !!!! La vie s'est chargée de le contredire, comme quoi, il faut toujours croire en ses rêves !
Et il est encore plus beau en vrai que sur les photos ou les vidéos, ce qui n'est pas peu dire ! Et quelle électrisante façon de bouger ! Une présence scénique vraiment remarquable ! Au point qu'à un moment, je n'ai pu m'empêcher de me pencher par-dessus ma balustrade pour hurler : "MIKA, JE T'AIME ! JE N'EN PEUX PLUS !!!". Non que je sois une follasse hystérique mais au cours d'un concert de Tété, un garçon qui se trouvait juste derrière moi avait subitement hurlé ça et ça m'avait fait trop rire ! Je m'étais juré que je la ressortirais au moment opportun, celle-là !
A la fin du concert, j'ai même collecté une poignée de confetti brillants que j'ai ramenés chez moi en souvenir ! (Oh, la fétichiste !) J'ai aussi pris 3 ou 4 photos avec mon portable malgré l'interdiction. Mika nous fait faire n'importe quoi, franchement
La soirée aurait pu être géniale, l'une des meilleures de ma vie si, à la fin du concert, une fille du public n'avait commis une énorme gaffe à mon égard ! A un moment, en effet, Mika a dit que sa grand-mère était présente dans la salle et cette fille est venue me trouver pour me demander... si ce n'était pas moi ! Là aussi, j'ai cru que j'allais tomber raide par terre mais pour des raisons bien moins agréables, cette fois-ci ! Bon sang, je sais que je ne suis pas la fille la plus sexy du monde ni la plus jeune fan de Mika mais à ce point-là, quand même ! Qu'on m'ait prise pour sa mère, je ne dis pas (encore que je ne lui ressemble pas vraiment et que je l'aurais eu plutôt jeune !), j'aurais même été flattée ! Mais sa grand-mère, tout de même ! Sauf le respect que je dois à la VERITABLE grand-mère de Mika, ça m'a fait un sacré choc ! Gus et Frédou ont eu toutes les peines du monde à me remonter le moral et je dois avouer que ça m'a complètement cassée ! Prétexte évoqué par la fille qui m'a dit ça : "Quand il a parlé de sa grand-mère dans la salle, vous aviez l'air vraiment contente !" Ben oui ! Je trouvais juste ça super-mignon qu'il ait emmené sa grand-mère à son concert et qu'il se soucie de bien se tenir devant elle malgré son succès ! Ça ne veut pas dire pour autant que c'était moi ! Vandale ! Elle m'a saccagé ma soirée ! Il y en a qui devraient faire tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler !
Enfin, oublions ça ! J'ai quand même fait le bonheur de mes deux meilleures copines et passé une des meilleures soirées de ma vie (ou presque !) même si le concert de Mika était nettement plus intimiste que celui de Polnareff. Nous sommes rentrées chez nous bien tard, après avoir erré dans la capitale, euphoriques et complètement satellisées !

Douze jours intenses

Enfin, je trouve un peu de temps pour écrire sur ce blog ! Cela va encore donner un message kilométrique mais ce n'est pas grave.
Les premiers jours de la semaine se sont déroulés au boulot, où il régnait toujours une ambiance mi-figue mi-raisin. De retour à la maison le soir, je ne pouvais même pas compter sur mes chats pour me changer les idées : devant m'absenter plusieurs jours en fin de semaine, je les avais, en effet, confiés à ma mère. Résultat, j'ai encore été angoissée toutes les nuits ! Au moins, quand ils sont là, je peux leur attribuer tous les bruits, craquements, frottements et grincements dont résonne régulièrement mon vieil appartement mais quand ils n'y sont pas... je me fais, au moindre bruit inhabituel, des films épouvantables où il est question d'intrus psychopathes et de monstres de cauchemars !
Je crois surtout que j'étais à nouveau dans un état de surexcitation avancée. Tout mon esprit et tout mon corps ne tendant plus que vers un seul objectif : mon week-end à Paris et le concert tant attendu de Mika ! J'avais, en plus, eu une chance terrible puisque une réunion de travail était prévue au Ministère le lundi suivant ce concert. J'ai donc pu effectuer mon voyage à Paris sans qu'il ne me coûte le moindre euro puisqu'il s'agissait d'un déplacement d'ordre professionnel. Elle est pas belle, la vie ?
Je suis donc partie jeudi dernier, en fin d'après-midi, tellement ravie et impatiente que j'en avais mal partout ! Je crois vraiment savoir ce que veut dire l'expression "avoir les nerfs à fleur de peau", maintenant ! Cela n'a pas forcément une connotation négative.
J'ai retrouvé Gus à la gare Montparnasse où je suis arrivée bien tard, après un voyage paisible mais un peu longuet. Nous avons regagné avec enthousiasme son appart' microscopique (une étagère s'est d'ailleurs effondrée à grand bruit dans la salle de bain, peu après notre arrivée et Gus a dû recourir au système D pour la remettre en place) puis nous nous sommes couchées sans tarder. Un peu de repos était le bienvenu pour l'une comme pour l'autre.
Le lendemain matin, nous avons retrouvé avec beaucoup de plaisir notre copine Frédou avec laquelle nous avons longuement bavardé et beaucoup ri dans un café tout proche. J'adore le trio que nous formons ! Trois quadras totalement épanouies comme on ne saurait en rêver dans le moindre sitcom ! Elle nous a quittées vers midi car elle devait traverser tout Paris pour aller faire du cat-sitting.
Gus et moi nous sommes baladées pendant le reste de l'après-midi puis, le soir, nous avons dîné dans notre restau chinois préféré avant de passer la soirée tranquillement. Le lendemain serait un autre jour... Et quel jour !
Mais comme je dois lâcher un peu l'ordi et que je suis un brin sadique, je raconterai ce concert mémorable dans un prochain message !