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29 novembre 2007

Une journée satisfaisante

Enfin bon, quand je disais que nous allions nous coucher à des heures enfin normales, Gus et moi c'était compter sans notre manie de bavarder, de refaire le monde, de boire du thé et de regarder la télé jusqu'à des heures indues ! Sans compter que Gus a lu mon blog, qu'elle avait un peu lâché dernièrement. Elle était un peu confuse pour l'histoire du DVD mais je lui ai montré que je ne lui en voulais pas. Elle a aussi lu un chapitre de nos oeuvres immortelles dont nous avons parlé ensuite. Avec tout ça, nous nous sommes endormies aussi tard que d'habitude : honte à nous !
Le lendemain matin, pour se lever, c'était plus dur, surtout pour Gus qui a toujours sa crève monumentale (j'espère qu'elle ne me l'a pas refilé, vu que nous avons dormi dans le même lit !). D'ailleurs, pendant que je me rendais à ma réunion de travail elle est allée chez son médecin qui lui a donné un traitement carabiné.
Moi, de mon côté, je suis contente : je me suis rendue à ma réunion sans me tromper une seule fois, ladite réunion était très intéressante, elle s'est terminée très tôt, ce qui m'a permis de rejoindre l'aéroport sans stresser et, devinez quoi... sans me perdre ! Les miracles finissent toujours par arriver ! J'étais censée ne prendre l'avion qu'en fin d'après-midi, avec JM et notre directrice, eux aussi en réunion à Paris mais dans un autre endroit. J'étais donc partie pour passer l'après-midi entier dans l'aéroport mais cela ne me gênait pas outre-mesure : je me souvenais qu'on pouvait y trouver un magasin de musique, bouquins et vidéo et je me suis dit que je pourrais aller y acheter le dernier disque de Daft Punk (un enregistrement en public) et le fameux DVD de Mika. A ma grande satisfaction, j'ai trouvé la boutique sans chercher plus que ça et j'ai déniché sans mal mon disque et le DVD en question que j'aurai tout de même bien mérité ! Et comme je suis une très brave fille, j'en ai même acheté un à Gus en guise de cadeau de Noël, bien qu'elle ne l'ait absolument pas mérité (hi, hi, hi !!!!!).
Après ça, je suis allée prendre une petite collation, éminemment satisfaite de moi-même et c'est là que j'ai reçu un appel de JM sur mon portable : eux ausi avaient terminé plus tôt que prévu et arriveraient donc en avance à Orly ce qui nous permettrait, si possible, de regagner Toulouse en avance. Excellente nouvelle, ça : j'aime bien Paris mais j'aime encore mieux mon sweet-home !
Nous avons pu partir en avance, comme nous le souhaitions : le voyage s'est fort bien passé. Le capitaine de cabine (ou le pilote) n'arrêtait pas de dire des âneries au micro du style "Si vous voulez voir le temps qu'il fait, passez la tête par le hublot mais rentrez vite car ça fera trop de courants d'air et votre coiffeur ne sera pas très content" ou bien "Mesdames-messieurs, nous nous mettons en orbite" au moment du décollage ou encore "Mesdames-messieurs, nous TOMBONS... de manière tout à fait maîtrisée vers la terre !" tandis que nous entamions la descente vers Toulouse. Ca m'a fait bien marrer : moi qui ai plutôt tendance à stresser en avion... De moins en moins, remarquez ! J'évolue : je me perds de moins en moins, je n'ai pour ainsi dire plus peur en avion... J'ai même plaisanté à ce sujet en disant que si l'avion tombait, cela ferait quand même un sacré vide dans notre couloir vu que nous travaillons tous les trois dans des bureaux très proches !
Bref, avec tout ça, nous sommes rentrés à Toulouse à l'heure où nous aurions dû décoller de Paris et ça faisait bien mon affaire : j'étais ravie de rentrer me mettre au chaud chez moi car l'hiver s'est bel et bien installé sur notre belle ville rose : il fait franchement très froid et il y a du brouillard !
Soirée paisible devant la télé : non, je n'ai pas regardé mon DVD ! Ils passaient deux épisodes d'"Au-delà du réel", série fantastique que j'adore et que je n'ai pas manqué de suivre, ce soir comme tous les mercredis ! Et me voilà au lit en train de pianoter. Cette journée était bien agréable.

27 novembre 2007

Paris dernière.

Le premier jour de cette semaine aura été studieux et sportif : un lundi classique, quoi ! Le soir venu, je me suis abstenue de regarder la télé car je devais préparer un petit bagage pour me rendre à Paris ! Eh oui, encore une fois ! Heureusement, la dernière de l'année ! Non que mes petites soirées avec Gus me déplaisent, non que mon boulot m'ennuie, mais ça commence à me saouler, ces traversées de la France tous les quinze jours ou presque ! J'en reviens crevée à chaque fois !
En plus, faire un bagage pour partir à Paris, même pour un jour, est une source d'anxiété pour moi : je n'arrive jamais à me décider sur les fringues que je vais emporter et au final, c'est le contenu de toute l'armoire qui défile sur mon lit pour que je finisse par prendre ce que j'avais regardé en premier.
Bon, après tout ça, je me suis mise au lit tôt mais j'ai pianoté sur mon ordi jusqu'à trois heures du matin : ce n'est par raisonnable !
Les jours de départ à Paris, j'ai toujours du mal à me concentrer, en plus ! Je ne pense qu'à ce départ imminent et je ne suis pas toute à ce que je fais ! En plus, JM a voulu qu'on aille faire du sport : j'avais bien besoin de ça, entre mon retard du matin et mon départ en milieu d'après-midi !
Le taxi que j'avais réservé est, en effet, venu me chercher en avance. Il y avait un accident sur la rocade et la conductrice, ne voulant pas que j'arrive en retard, m'a proposé un autre itinéraire et donc, un départ avance... qui m'a permis d'arriver terriblement en avance à l'aéroport et de prendre un avion une heure et demie avant le vol initialement prévu.
Je commence à maîtriser parfaitement cet itinéraire et le voyage s'est déroulé sans anicroche.
Je me suis rendue dans la brasserie où Gus et moi avons l'habitude de nous retrouver et j'ai commencé à attendre, un peu étonnée de ne pas la voir déjà arrivée, étant donné qu'elle savait que je serais là plus tôt ! En fait, elle était bel et bien là mais elle ne m'avait pas vue... pas plus que je ne l'avais vue ! Franchement, ça ne s'arrange pas au niveau de la bonne vue ! Il faut dire que la pauvre tient une crève carabinée ! Elle est à peu près dans l'état où je me trouvais lors de mon avant dernier séjour à Paris quand nous étions allées voir Mika en concert au Zénith ! D'ailleurs, à ce sujet, mon intuition a été la bonne : fatiguée comme elle l'est, elle a bel et bien oublié de me l'acheter, mon DVD du concert à l'Olympia ! Elle a même oublié jusqu'à son existence, je crois, car elle n'en parle même pas... et moi non plus, du coup ! Je ne vais pas la stresser, malade comme elle l'est ! Mais tout de même... quand je pense que j'aurais pu me l'offrir dix fois, que ça m'a frustrée comme une malade et que je n'ai pas osé me l'acheter parce qu'elle m'avait proposé de le faire... J'vais la tuer !!!!! Non, je rigole : mais je vais m'employer à me le trouver le plus vite possible, ce fichu DVD !!!!
En attendant, je vais faire mon brin de toilette et au lit à une heure raisonnable, pour une fois !

26 novembre 2007

Et un week-end gratifiant !

Je n'étais pas fâchée de revenir dans le Lot, ce vendredi ! Cela faisait quarante jours que je n'y étais pas retournée et même si Maman était venue me voir chez moi, j'étais bien contente de venir me ressourcer dans sa petite maison et son coin de campagne. J'ai revu Magalie et Alain le vendredi soir et nous avons fait honneur au Gaillac primeur (nous n'aimons pas beaucoup le Beaujolais nouveau !). Le soir venu, décompression paisible devant la Starac : oui, je sais, ce n'est pas très intello et on s'ennuie ferme, cette année, avec un bon nombre de candidats assez peu attachants mais bon ! Cela permet distrait et permet de faire des commentaires, voire de discuter d'autre chose quand la prestation n'est pas intéressante ! Et ça, pour discuter, Maman et moi, nous nous y entendons !
Le lendemain, journée de filles complète : j'ai commencé par me peser et ai découvert que j'avais encore perdu du poids, ce qui est vraiment très encourageant. J'ai pratiquement atteint mon but initial qui consiste, dans un premier temps, à passer sous 70kg. J'y suis presque : je suis à 70,2 ! D'aucuns me diront que c'est encore beaucoup trop pour mon mètre soixante mais il y a une éternité que je n'ai pas tutoyé ce poids-là ! Onze ans, en fait : presque douze ! J'étais descendue à 68 suite à un régime à base de substituts de repas qui avait eu des conséquences dramatiques sur ma vue : l'excès d'aspartame et de produits asséchants consommés à cette époque ne serait pas, en effet, étranger au développement de mon glaucome à cette même époque ! Du coup, j'avais tout laissé tomber et repris plus de dix kilos ! C'est quand j'avais vu, sur ma balance, des chiffres un peu trop proches de 80 que j'avais décidé de me reprendre en main et ce, grâce à Gus et sa soeur qui m'ont proposé une autre méthode. Ma foi, entre ça et le sport, je commence à voir le fruit de mes efforts ! Je veux bien que Mika chante que les filles grosses sont belles mais encore faut-il qu'elles restent en bonne santé ! D'ailleurs, cette chanson a contribué à faire disparaître une grande partie de mes complexes et encouragée à sortir de ma coquille ou plutôt de ma carapace de graisse ! Aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est à partir du moment où j'ai enfin entendu quelqu'un (quelqu'un d'adorable, en plus) chanter les louanges des filles enrobées que j'ai commencé à perdre mes propres kilos... Alors qu'en entendant ça, j'aurais dû m'y complaire ! Allez comprendre ! L'envie de plaire aux autres et surtout à moi-même m'a de nouveau submergée, je me suis remise à prendre soin de moi, de mon aspect et voilà où nous en sommes ! Le plus dur est presque fait !
Pour continuer avec la séance "narcissisme", je suis partie chez le coiffeur l'après-midi et j'ai encore changé : puisque je commence à avoir quelques cheveux blancs sur le sommet de la tête, j'ai décidé d'assumer complètement et me suis fait faire une multitude de mèches blond platine. Ce qui fait que maintenant, je suis presque blonde mais on voit encore ma base sombre sous les mèches : ça ne fait donc ni "casque", ni "pouffe" et je me plais beaucoup comme ça !
Sorties du coiffeur avec Maman (qui s'est fait éclaircir aussi !) nous sommes passées dans un magasin de fringues tout proche : c'était plus que nécessaire car je n'ai pratiquement plus de pantalons d'hiver à me mettre. Ceux que je porte encore sont vieux et avachis donc, il fallait vraiment que je pourvoie. Et là encore, grosse séance d'auto-satisfaction ! En faisant mes essayages, je me suis aperçue que j'avais perdu une taille ! Je fais du 42, maintenant ! Et les premiers pantalons que j'ai essayés étaient ceux qui m'allaient : un très joli jean et un pantalon de velours chocolat (ça, c'est pour dire "marron" quand on veut être "fashion" !)... et aussi dés collants opaques noirs, des gris, un sous-pull noir... Quel bonheur de pouvoir se faire plaisir tout de suite ! J'ai connu ce que c'était, moi, que passer une après-midi dans les magasins de fringues et rentrer chez soi bredouille parce qu'on n'a rien trouvé à sa taille ou alors des trucs affreux et sinistres ! Je me rappellerai toujours cette fois ou j'avais envie d'un vêtement rouge et où on m'a gentiment répondu : "vous savez, à partir d'une certaine taille, mieux vaut préférer le noir !". J'avais rétorqué que je n'étais pas en deuil et j'étais allée voir ailleurs, non mais !
Bon, tout ça pour dire que c'est bien agréable de trouver tout de suite ce que l'on cherche et de ne pas avoir à renoncer à ce qui vous plaît !
Je suis rentrée chez Maman toute contente et en proie à une auto-satisfaction que je n'avais peut-être jamais connue. Rassurez-vous, je ne vais pas sombrer dans la vanité mais franchement que c'est bon pour l'égo et le moral, tout ça !
Le dimanche sera vite raconté : il est toujours trop court ! Maman et moi avons dormi comme des loirs et ce, jusqu'à une heure avancée de la matinée Le temps de se préparer, de déjeuner, de préparer quelques affaires et de discuter un peu et voilà que JM arrivait pour me ramener à Toulouse. Nous sommes rentrés par un après-midi froid, gris, sombre et totalement hivernal. C'était les chats qui étaient contents de me revoir. Soirée paisible devant la télé, préparationd e quelques affaires, rattrapage du retard accumulé sur ce blog et voilà ! Je suis prête à attaquer une nouvelle semaine de folie !

25 novembre 2007

Un lundi agité

A tel point que je n'ai pas pris le temps d'écrire le soir ! Je rentrais totalement épouisée. Résumons :
- lundi, du boulot jusque par-dessus la tête. J'ai au moins réussi à terminer les deux rapports qui m'avaient tant monopolisée et me stressaient terriblement. Dans la journée, le sujet de la grève est venu dans les conversations. On m'a demandé si je la ferais et, bien que trouvant ce mouvement justifié, j'ai avoué que j'hésitais un peu à perdre une journée de salaire ! Dieu sait que je n'en ai guère les moyens, en ce moment ! C'est alors que JM est intervenu pour me dire que je ne devais pas hésiter à faire ce sacrifice si je ressentais la nécessité de faire le grève car lui, de toute façon, la ferait !
Bon : ce n'est pas tout le monde qui peut se vanter d'être exhorté à faire la grève par son propre chef de service ! Je n'allais donc pas hésiter et ai donc décidé de faire grève pour la première fois de ma vie. Bon, il y a bien une collègue qui m'a un peu énervée parce qu'elle était remontée comme une pendule et voulait à tout prix que je fasse la manifestation avec elle le lendemain. Elle avait même déclaré, d'un ton péremptoire, que si je faisais la grève c'était pour aller manifester et qu'elle viendrait même me chercher chez moi ! Non mais de quoi je me mèle, d'abord ? Perdre une journée de salaire, c'est déjà beaucoup, pour moi ! Je n'allais pas, en plus, m'amuser à aller manifester au milieux des gaz lacrymogènes avec mes pauvres yeux si sensibles, au risque, en prime, d'être prise dans une bousculade, de faire une chute ou même de prendre un coup de matraque et perdre définitivement la vue, non mais et puis quoi, encore ? Vraiment, elle m'a énervée, celle-ci ! Il n'était pas question que j'aille à la manif et ça, au moins, JM l'a compris !
En attendant, de toute façon, il fallait que j'aille à la mairie de Toulouse pour la fameuse conférence dont j'ai parlé dans un article précédent. Bon, c'était presque aussi nul qu'au printemps dernier sauf que, cette fois, j'ai reconnu des gens qui étaient venus sur mon lieu de travail. Le plus drôle est qu'eux ne se souvenaient pas de moi et qu'il a fallu que j'énumère les détails de notre précédente recontre pour que ça leur dise enfin quelque chose ! Non mais c'est le monde à l'envers ! Depuis quand est-ce moi qui reconnais mes interlocuteurs ? Toute ma vie, ç'a été le contraire !
Bref, j'ai fini par partir de là sans avoir touché le moins du monde aux petits fours, contrairement à ce que je m'étais promis ! J'ai vraiment trouvé qu'ils avaient une drôle d'odeur et il aurait fallu me payer cher pour que j'en porte un seul à ma bouche ! Je me demande vraiment combien de temps ils avaient stagné sur les tables avant qu'on nous les propose ! Je suis gourmande, mais pas suicidaire ! C'est donc avec deux flutes de champagne dans l'estomac et un léger mal de crâne (eh oui !) que j'ai enfin quitté les lieux. Je vous rassure, je n'ai pas déliré comme au mois de mars.
Par contre, en partant, je suis passé devant un magasin de disques, DVD, matériel vidéos, bouquins etc... et je peux dire que la tentation était grande, pour moi, d'y entrer afin de m'offrir le DVD du concert de Mika à l'Olympia qui est sorti depuis le 12 novembre et que je n'ai pas encore réussi à acheter ! Et pour cause ! L'autre jour, je voulais aller me l'acheter et j'ai eu le "malheur" d'en parler à Gus qui m'a répondu : "Mais ne t'embête pas à aller l'acheter ! C'est moi qui vais te l'offrir et je te le donnerai quand on se reverra !". L'ennui c'est qu'on ne devait pas se revoir avant la fin du mois de novembre, ce qui allait encore me faire patienter quinze jours de plus ! Je ne vous dis pas, quand je suis passée devant ce magasin, j'en crevais littéralement de ne pas pouvoir y entrer et m'acheter ce fichu DVD !!!! D'autant que le magasin en question était encore ouvert ! Un véritable supplice !
Bref, j'ai quand même été raisonnable, suis rentrée chez moi fort tard en taxi, ai pris une petite collation et au lit !

18 novembre 2007

Un week-end mérité.

J'ai encore eu du boulot par-dessuis la tête jeudi et vendredi. Je n'ai même plus le temps de consulter ma messagerie professionnelle sur laquelle s'accumulent des mails plus ou moins importants. Entre les réunions, les comptes-rendus de ces dernières, la préparation du nouveau stage en Lettonie, les commandes du Ministère et les courriers et autres bordereaux, je ne sais carrément plus où donner de la tête. Vendredi, j'ai même quitté le bureau à 20h, histoire de terminer, sans être dérangée, une tâche très lourde que j'avaix entreprise et qui m'aurait tarabustée tout le week-end si je n'avais pas au moins fini de la "débroussaller" avant lundi. Il s'agissait en fait de retranscrire l'ensemble de la réunion de mercredi qui a duré trois heures et que j'avais enregistrée sur fichiers audios numériques. Simplement, un enregistrement de trois heures ne se retranscrit pas en trois heures : il faut résumer, synthétiser, remettre dans l'ordre et parfois, réécouter le même passage un peu complexe pour être sûre de ne pas faire dire aux gens un truc différent de ce qu'ils ont expliqué. Bref, j'y ai passé tout mon vendredi et je me retrouve quand même avec douze pages de compte-rendu. Demain, je vais alléger tout ça un peu plus sereinement, faire des phrases plus courtes, éviter les redites mais ce que je voulais avant tout, c'était en avoir fini avec l'enregistrement tant que j'étais seule et tranquille. Il est pratiquement impossible de réaliser un tel boulot quand le bâtiment grouille de collaborateurs qui vous réclament toutes les cinq minutes pour une raison ou pour une autre ! J'aurais été prête à revenir au bureau le samedi, s'il l'avait fallu mais j'ai quand même réussi à sauver mon week-end.
En plus, c'était un peu chaud à la sortie du bureau ! Je ne sais pas si EDF faisait grève ou quoi mais il n'y avait pas du tout d'éclairage public et j'ai dû rejoindre l'arrêt de bus dans le noir le plus complet. Et ce bus qui n'arrivait jamais ! Et moi qui me gelais ! Par chance, ma collègue Béa qui passait dans le coin m'a vue et a proposé de me ramener chez moi ! C'était vraiment le ciel qui me l'envoyait.
Je suis donc rentrée chez moi légèrement transie pour un week-end tranquille mais alors TRANQUILLE ! Maman n'est finalement pas venue et la foire aux vins où je comptais l'emmener était vraiment piètre et minable ! Pour le reste, ça a été "pas trop vite le matin et doucement le soir" pendant ces deux derniers jours. Rien de bien renversant à raconter sur ce nouveau week-end passé en tête à tête avec moi-même (et mes chats ! Et mon nouvel ordi ! Et ma télé !)si ce n'est que me voilà requinquée pour une nouvelle semaine de labeur. Déjà, la journée de demain sera rude : il faut que je me rende à 19h à la Mairie de Toulouse pour une conférence sur l'accessibilité. J'en ai envie comme de me pendre ! La seule chose à laquelle je pense, au terme d'une journée de boulot, c'est RETOURNER CHEZ MOI !!!! Et puis surtout, je garde un souvenir assez mitigé de ma dernière convocation à la mairie de la Ville Rose. Ce n'était pas intéressant du tout et à peine audible, en plus ! Dire que ça va se passer dans la même salle ! Génial ! Pour un truc sur le handicap, on nous reçoit dans une salle dont l'accoustique est détestable ! J'espère quand même que ce sera mieux que l'an dernier ! Et dans le pire des cas, j'espère au moins qu'il y aura des petits fours !

14 novembre 2007

Encore une journée épuisante.

Comme cela arrive après chaque déplacement à Paris, j'ai eu les pires difficultés à me lever ce matin et quand je suis arrivée au boulot, c'était pour apprendre que j'étais attendue à une réunion... que j'avais complètement zappée ! Oh, bien sûr, JM m'en avait parlé mais entre deux portes ou dans un couloir, je ne sais même plus ! Cela m'a un peu énervée, sur le coup mais en vérité, il aurait été dommage que je n'assiste pas à ces débats qui étaient très intéressants : cela concerne l'intégralité de nos modalités de travail qui pourraient être transformées.
L'après-midi, autre réunion : Conseil de l'Enseignement et de la Vie Etudiante. Très intéressant aussi mais j'ai dû être très concentrée car j'assurais la prise de note. Certes, je disposais d'un enregistreur numérique mais j'ai quand même beaucoup écrit car certaines personnes sont parfois inaudibles, même sur des fichiers numériques et ce n'est pas facile de retranscrire leurs propos par la suite. Car c'est moi qui vais me taper le compte-rendu, bien sûr !
La journée s'est terminée par l'atelier de chant. Après quoi je suis rentrée chez moi complètement épuisée et chargée comme un mulet : je devais ramener chez moi mon sac de sport que je n'avais tout de même pas fait suivre à Paris, des fruits et légumes qui m'avaient été livrés ainsi qu'une quantité respectable de kakis que JM m'avait ramené de chez lui. Heureusement que la grève des transports en commun n'a pas eu de répercussion dans mon coin de périphérie toulousaine ! Je me serais très mal vue ramener tout ça à pied et dans le noir !
Le soir venu, je n'ai pu que m'effondrer dans mon canapé et devant ma télé. J'ai même failli m'endormir pendant "Au-delà du réel" et ce, pour la deuxième semaine consécutive alors que c'est une série que j'adore ! Du coup, j'ai renoncé à revoir "Orange Mécanique" qui repasse sur Arte en ce moment-même ! Je l'aurais revu avec plaisir mais ça ne finira qu'à 1h20 et là, je sais que je dormirai depuis longtemps !
Franchement, ils sont nases de repasser ce film systématiquement en deuxième partie de soirée ! Je sais bien qu'il y a des moments très durs mais c'est une charge visionnaire sur ce que notre société est précisément en train de devenir et puis, honnêtement, j'ai parfois vu des films de guerre ou d'action passer en prime time malgré des scènes bien plus choquantes ! Enfin, je trouve !
Je me rappelle quand j'étais allée voir "Orange Mécanique" au cinéma. J'étais alors encore étudiante et j'avais toujours entendu parler de ce film comme d'une oeuvre formidable mais parfois insoutenable alors, je m'étais installée près de la porte, me disant que si ça devenait trop insupportable, je partirai plus vite et sans déranger quiconque... A la fin du film je me suis rendu compte que j'étais assise au beau milieu de la rangée de fauteuils, en plein centre du cinéma ! Comment étais-je arrivée là, je ne l'ai jamais su ! Ma fascination pour ce film avait été telle que je m'étais rapprochée sans même m'en rendre compte et sans perdre une miette de l'intrigue.
Enfin bon, ce sera pour une autre fois. Je crois que je l'ai en VHS, ça me donnera l'occasion de farfouiller dans mes vieilleries, si je veux le revoir ! L'image sera moins bonne mais je pourrai au moins choisir l'horaire de diffusion !

12 novembre 2007

Et une reprise sur des chapeaux de roues !

Malheureusement, Maman devait repartir le dimanche. Le départ s'est fait dans l'après-midi, afin qu'elle évite la brume, la nuit et la cohue de la rentrée mais ça allait. Nous venions de passer de si bonnes journées que ça ne m'a pas fichu le moral en l'air de la voir repartir.
La semaine de rentrée a été intense.
- lundi, beaucoup de boulot : ma messagerie était au bord de l'implosion
- mardi : retour de JM et reprise des activités sportives. Mais aussi une soirée-ciné qui n'était pas vraiment prévue au programme. C'est Raymonde, l'ex-stagiaire qui avait partagé ma chambre en Lettonie qui m'avait invitée. Elle m'avait re-contactée la veille via ma messagerie pour me proposer une soirée au cinéma et j'ai été ravie d'accepter. Ravie aussi qu'elle cherche à garder le contact avec moi. Nous nous étions en effet très bien entendues, l'an dernier. A présent, elle habite dans le même coin que moi. J'espère que nous aurons d'autres occasions de nous revoir. En tout cas, le film était sympa ; nous sommes allés voir "Le coeur des hommes 2" et franchement, j'ai bien aimé ! Et pas seulement parce qu'on entend Mika dans la bande-son (ça non plus, je ne l'avais pas prévu !). Plus sérieusement, j'avais bien aimé le premier et le deuxième ne m'a pas déçu : les acteurs jouent avec naturel, les situations sont tantôt drôles, tantôt émouvante, l'ensemble est plein de fraîcheur... Franchement, je n'ai pas été déçue. En tout cas, ça me fait rire : un jour, Alain m'avait reproché de ne pas aller voir de film français et de ne regarder que du fantastique mais depusis la création de ce blog, chaque fois que j'évoque une sortie-ciné, je raconte que je suis allée voir un film français, ni science-fiction ni fantastique et qu'en plus, j'ai beaucoup aimé ! En tout cas, je recommande chaleureusement ce film à ceux qui apprécient ce genre de comédie dramatique chorale.
- mercredi, boulot, sport et reprise de l'atelier de chant
- jeudi, encore du boulot. Je suis restée assez tard parce qu'une soirée festive était prévue dans nos locaux : la fameuse "soirée spécialités" au cours de laquelle les stagiaires et autres participants apportent des spécialités culinaires (solides, liquides, salées ou sucrées) de leurs régions à l'aide desquelles on constitue un immense buffet sur lequel chacun picore à loisir. J'avais, pour ma part, apporté une terrine au foie gras qui, à ma connaissance, n'a pas été ouverte (espérons que, depuis, elle aura fait le bonheur de quelqu'un) et une bouteille d'excellent Cahors qui a été très appréciée. J'avais, ce soir-là, envie de prendre ce que Mika-2 appelait si joliment "une timbale". Eh oui ! J'ai ce genre d'envies, parfois ! Mais finalement, je ne l'ai pas fait, bien qu'ayant goûté à beaucoup de choses. Je suis même rentrée à la maison dès neuf heures et demie, véhiculée par JM, ce qui ne m'a pas empêchée de dormir tard, trop tard, comme tous les soirs de la semaine et comme aujourd'hui aussi, puisque je me laisse trop tenter par ce fichu ordi.
- vendredi, une journée spécifique de travail sur la dyslexie. J'ai également écrit à l'Ambassadeur de France en Lettonie histoire de préparer notre séjour futur. Je ne le perds pas de vue, celui-là !
Et puis ce fut de nouveau le week-end : un week-end soltaire et paisible, un de plus ! J'ai beaucoup dormi les matins et vécu tranquillement ma vie les après-midi. Le samedi, je suis allée faire un tour à Toulouse car il y avait des festivités dans le centre mais rien de terrible. Je me suis acheté l'album de Yelle, un cd-single de Mika et le dernier Harry Potter. Il va bien falloir que je me décide à lâcher cet ordinateur pour me remettre à la lecture. Mais maintenant, ça va davantage être possible puisque je viens de combler en un temps record les quinze jours de retard accumulés sur ce blog !
Il n'empêche que je vais dès demain recommencer à me décaler : je repars à Paris en fin de matinée pour du boulot et je reviens mardi. En attendant, j'aurais dormi chez Gus et dîné avec elle. Comme dit Maman, l'hôtel, au moins, me serait remboursé mais c'est tout de même plus agréable de passer la soirée avec une amie. Seul hic, je vais louper le concert d'Eminem programmé ce lundi soir sur la TNT. J'espère que, selon leurs bonnes habitudes, ils procèderont à des rediffusions à répétitions !

Une semaine de vacances un peu particulière

Il avait été prévu que je passe ces vacances dans le Lot comme d'habitude. Puis, avec ces retards, ces imprévus et ma crève, Maman et moi avions changé notre fusil d'épaule et décidé que ce serait elle qui viendrait me voir chez moi ! Malheureusement, les contretemps se sont accumulés : Maman qui devait arriver dès le week-end a dû finalement rester pour garder Magalie et Alexandre le dimanche soir, puis seulement Magalie jusqu'au mardi soir et ensuite, il avait été dit qu'elle viendrait. Seulement, elle a dû prêter sa voiture à Alain qui n'en avait plus pour aller au travail, s'est retrouvée en charge de Magalie pendant un jour de plus et a dû finalement emmener sa voiture (enfin récupérée) au garage pour une visite de routine. Ce qui fait que mes vacances ont commencé par cinq jours de solitude totale ! Je n'avais pas très envie de sortir, étant donné mon état de santé, encore moins d'aller en ville ou quelque chose de ce genre. Sans compter que, niveau compte en banque, je ne pouvais pas me permettre non plus grand chose comme fantaisies ! Bref, au départ, ça c'est plutôt bien passé : je faisais connaissance avec mon nouvel ordinateur, j'ai fait plein de trucs dans l'appart' mais au bout d'un moment, je commençais à en avoir vraiment ras le bol ! Parce qu'on a beau être bien chez soi, il arrive un moment où l'on trouve que l'ordinateur, les chats et la télé n'ont pas beaucoup de conversation, finalement ! Et je commençais à me dire que, malade ou pas, j'aurais aussi bien fait de décaler mes congés et d'aller au bureau car j'avais carrément l'impression de perdre mon temps ! Sans compter que j'étais en colère : je sentais Maman déprimée au bout du fil et j'en voulais à mes frères ! J'avais même l'impression qu'ils essayaient d'empêcher Maman de venir passer ces congés avec moi afin qu'elle "me laisse vivre", selon l'expression qu'ils affectionnent mais moi, justement, tout ce dont j'avais envie, c'était de passer un peu de bon temps avec elle... entre filles !
Elle a tout de même fini par arriver le mercredi soir : cela aura été mon cadeau d'Halloween car je ne l'attendais véritablement que le lendemain. Partant de là, nous avons passé quatre jour très agréables durant lesquels nous avons papoté, arrangé des trucs dans l'appart' (rénové une table, changé les rideaux de la chambre et du salon, déplacé une tenture...), fait de longues balades avec Myrtille dans la campagne automnale ! On s'est même ouvert un petit foie gras et une bonne bouteille, pour la peine ! Et j'ai fait aussi quelques exploits en matière de cuisine dont je suis tout à fait fière ! Je lui ai même fait découvrir le concert de Mika, rediffusé dans le courant du jeudi et elle s'est montrée extrêmement compréhensive et tolérante quand je n'ai pu, à nouveau, m'empêcher de verser quelques larmes ! Du coup, ce soir-là, je l'ai laissée regarder un reportage sur la vie de Chopin au lieu de passer sur "La Famille Addams", comme je l'avais brièvement envisagé ! Je lui devais bien ça : une telle qualité d'écoute, c'est si rare ! Ma mère est vraiment quelqu'un de génial et j'ai passé avec elle quatre jours sensationnels ! D'excellentes vacances, finalement ! Dommage que tout cela ait été si court !

11 novembre 2007

Un dimanche presque trop beau (réactualisé)

Nous voilà propres ! Voici que j'accumule quinze jours de retard sur la rédaction de ce blog et ce malgré l'acquisition d'un nouvel ordinateur ultra-performant ! J'espère que je ne vais pas perdre le fil et devoir renoncer à la rédaction de ce modeste journal par manque de régularité !
Donc, revenons-en au dimanche 28 octobre (avec le rythme effréné que j'ai mené, j'ai d'ailleurs oublié de mentionner que le jeudi 25 avait le treizième anniversaire d'Alexandre !).
Donc, ce dimanche 28, je me suis réveillée étonnament tôt. Sans doute étais-je bien reposée. J'en ai profité pour faire pas mal de trucs dans l'appartement puis, l'après-midi venu, j'ai commencé à faire quelques petites installations sur mon nouvel ordi afin qu'il puisse passer en Wi-Fi. Par acquis de conscience, j'ai tout de suite appelé Gus dont le métier consiste précisément à aider les gens à insaller leur connection Internet. C'est bien simple, nous avons effectué un travail si minutieux que nous avons carrément passé deux heures au téléphone pour ne parler que de ça : elle me donnait les consignes et j'exécutais ! Tout s'est passé à merveille ! Cette petite machine fonctionne magnifiquement.
Après avoir aussi bien travaillé, j'avais mérité un peu de repos : je me suis installée devant la télé pour voir le sommaire de "Sept à Huit" et là, ô merveilleuse surprise, ils ont annoncé une interview de Mika en fin d'émission ! Je ne tenais plus en place d'autant que, je le savais, la diffusion d'un concert de ce phénomène était prévue dès 20h sur une des chaînes de la TNT ! C'était presque trop ! j'avais d'ailleurs déjà vu ce concert diffusé sur cette même chaîne la veille de mon départ dans les Pyrénées avec Gus (je n'en avais d'ailleurs pas parlé ici car nous étions vraiment sur le départ !) mais je l'avais beaucoup apprécié et il était prévu de longue date que j'allais m'en délecter à nouveau. Et là... Savoir qu'il y allait y avoir une interview de lui JUSTE AVANT, c'était vraiment inespéré.
En plus, je connais bien l'émission "Sept à Huit" pour la regarder assez régulièrement. Les interviews de fin d'émission sont, en général, relativement courtes mais là... Elle a presque duré ving minutes et Mika y était si adorable,charismatique, touchant, émouvant, drôle, modeste, simple et lucide ! En prime, le propos était assorti d'extraits du concert de l'Olympia. Car oui, le concert de l'Olympia a été filmé et sortira en DVD dès demain, 12 novembre ! J'ai éprouvé une émotion intense et même l'envie de pleurer en revoyant les images de ce grand moment auxquels j'ai eu le privilège d'assister (je ne pense pas, néanmoins qu'on verra ma pauvre tête sur le DVD : je ne crois pas que les spectateurs des mezzanines aient été filmés).

Et quand le concert a été diffusé sur l'autre chaîne, j'ai carrément ouvert les grandes eaux au moment où il a chanté "Over My Shoulder" ! C'était pourtant la deuxième fois que je visionnais cette prestation et j'avais déjà versé quelques larmes en entendant cette chanson mais la magie opère à chaque fois.
Et à propos de magie, étant donné qu'Halloween approchait, Arte nous a gratifiés par la suite d'une soirée "spécial vampires" avec un vieux Dracula et quelques reportages assez savoureux. L'ambiance s'y prétait, d'ailleurs : nous avions droit, ce soir-là, à un clair de lune vraiment exceptionnel et il y avait, depuis la veille, un curieux frémissement dans l'air qui m'a fait penser que cette célébration n'avait pas été programmée pour rien en cette période de l'année. Il y avait bel et bien de la magie dans l'air, ce soir-là : j'en jurerais !

07 novembre 2007

Back home again !

Après ce magnifique séjour parisien, il était temps, pour moi, de retourner dans mon nid et de me reposer. Je m'étais arrangée avec le service déplacements de l'Ecole pour échanger mon billet d'avion contre un billet de train puisque la grève perdurait. Gus, me voyant toujours mal en point, m'a raccompagnée à la gare, n'hésitant pas à se mettre en retard pour ça ! Il faut dire que c'est surtout le matin que je me sentais mal, après avoir dormi et rempli ma tête de morve toute la nuit ! Dans la journée, en général, ça finissait par aller mieux mais alors, le matin... Un zombie ! En plus, j'avais galéré ! J'avais compris qu'il fallait que je prenne mon train à Montparnasse et en fait, c'était à Austerlitz ! Heureusement que je n'étais censée le prendre qu'en début d'après-midi.
Le voyage a duré tout l'après-midi. Je n'ai pas arrêté de m'endormir et de me réveiller. J'avais la tête lourde, c'était horrible. Gus m'avait offert, pendant mon séjour, un petit bouquin sur l'homme de Néanderthal et la manière dont il a été représenté depuis sa découverte jusqu'à nos jours. J'ai pu en lire la moitié mais pas plus. C'était pourtant un petit bouquin de vulgarisation très facile à lire et plein d'illustrations que j'aurais sans doute pu finir en temps normal mais là, j'étais trop mal en point.
Arrivée à la gare, j'ai pris le taxi pour rentrer chez moi ce qui fait que j'y suis arrivée en début de soirée, complètement exténuée. J'ai retrouvé les chats quelque peu perturbés par ma longue absence. Ils ne sont pas habitués à rester seuls si longtemps. Ils ont l'habitude de rester seuls environ trois jours quand je pars en week-end : je les laisse seuls dès le vendredi matin pour partir au boulot, puis je rentre le dimanche soir. Mais là, avec ces grèves et la prolongation de mon séjour parisien, ils avaient passé quatre jours seuls et je crois bien qu'ils ont su faire la différence. Ils se sont bien vengés en filant dans les escaliers dès que j'ai entrouvert la porte et en me faisant cavaler plus que de raison. Dès que je réussissais à en rattraper un, c'est l'autre qui me faisait tourner en bourrique ! Après, une fois que je les ai faits rentrer tous les deux, ils n'arrêtaient pas de louvoyer entre mes chevilles,manquant me faire choir à plusieurs reprises ! Déjà que j'étais toute chancelante.
Enfin bon, j'ai rangé mes affaires puis suis enfin partie au lit.
Le samedi suivant sera vite raconté : je n'ai fait que prendre soin de moi, dormir et regarder la télé ! J'étais même trop nase pour songer à utiliser mon nouvel ordinateur, c'est dire si j'allais bien ! Mais ce repos, ces vacances qui s'annonçaient, j'en avais vraiment besoin !

06 novembre 2007

Celui qu'on n'attendait plus.

Donc, au terme de cette journée de travail, je suis retournée chez Gus qui m'avait promis un après-midi au chaud dans son petit nid douillet. Aussi, quand je suis arrivée, quelle n'a pas été ma surprise de la voir toute pimpante, joyeuse et prête à sortir.J'allais lui demander où elle comptait aller, comme ça, moi qui ne rêvais que d'un chocolat chaud devant la télé et elle m'annonce de but en blanc : "J'ai trouvé l'ordinateur que tu cherches ! Il faut que tu voies ça !". Tout abasourdie, mais pleine d'espoir, je l'ai donc suivie chez le revendeur d'informatique qui se trouve tout près de chez elle et là j'ai pu voir l'Objet : un ordinateur portable de la marque que je voulais (la même que le PC neuf dans mon bureau), avec les programmes que je voulais, sans ceux que je ne voulais pas... Une petite machine de rêve qui allait me permettre de surfer sans que ça bugue (et en Wi-Fi, s'il vous plaît !), de regarder ENFIN des vidéos sans que ça saute, de télécharger tout ce que bon me semblerait sans y passer des heures (car même avec l'Ethernet, mon vieux PC redevenait quand même très poussif !), d'ouvrir des fichiers sans patienter indéfiniment devant un écran vide, de visionner et d'enregistrer des DVD, de télécharger les photos prises par mon mobile, d'utiliser mon MP3... Enfin, en un mot, LE REVE ! Et tout ça pour un prix, certes élevé, mais bien moindre que ce que j'avais imaginé... Enfin bref, je n'ai fait ni une ni deux ! Malgré un compte en banque maigrelet, je me suis offert la petite machine presque sans réfléchir ! De toute façon, il fallait battre le fer tant qu'il était chaud ! Une seconde d'hésitation et j'aurais flanché, je ne me serais pas offert ce magnifique petit objet sur lequel je rédige actuellement ce blog et je l'aurais regretté toute ma vie ! Comme c'est étrange : je croyais mon rêve brisé et il a suffi d'une grève d'avions et d'une allocation opportunément versée sur mon compte ce jour-là pour que je puisse réaliser un projet auquel je venais juste de renoncer ! Franchement, je ne remercierai jamais assez Gus pour sa clairvoyance ! Sans elle, j'aurais pu passer dix fois devant ce marchand d'informatique sans rien remarquer ! C'est vraiment une personne comblée qui pianote actuellement sur son ordi, douillettement installée au fond de son lit !
Le soir venu, nous sommes parties passer notre dernière soirée dans une brasserie où Gus a ses habitudes. Oui, je sais, je dis que je suis malade, que nous sommes fauchées mais en même temps, je me paie un ordinateur et on sort tous les soirs ! Simplement, il n'est pas très facile de cuisiner dans le 12m² de Gus. Mise à part la préparation de notre mixture de régime, que nous prenons le matin, il n'est guère facile de concocter un repas pour deux dans sa petite kitchenette. Et puis bon ! Il fallait bien fêter cette heureuse acquisition et se dire "au revoir" ! j'étais tellement contente ! J'en avais presque la tête qui tournait ! Merci encore mille fois, Gus, d'avoir si bien compris ce que je recherchais et à quel point j'étais malheureuse d'avoir cru devoir y renoncer ! Malgré ce qui nous a un peu opposées dernièrement, tu es une VRAIE POTE !!!!

05 novembre 2007

Retour sur Terre.

Suite à ce mémorable concert, Gus et moi avons repris le RER qui était bondé mais dans lequel régnait une ambiance toujours aussi euphorique.
Direction, le quartier de la Bastille. Gus avait décidé que vingt-deux ans d'amitié, ça devait se fêter dignement et en plus, elle avait la dalle.
Ce n'est pas méchant du tout, mais il faut savoir que quand on parle de Gus, préciser qu'elle a faim relève pratiquement du pléonasme ! Personnellement, le simple fait d'avoir revu Mika en concert aurait pu suffire à me nourrir et me désaltérer pendant trois jours mais j'ai voulu lui faire plaisir et puis c'est vrai que, comme je l'ai dit dans un autre article, nous n'avions pas pu fêter nos vingt ans d'amitié alors va pour les vingt-deux ans.
Nous nous sommes donc rendues dans un des derniers restaus qui servaient encore. (Disons, pour ne pas faire de pub que c'est un restau où on sert des carpaccios à volonté) et nous nous sommes accordé un petit dîner plus que tardif, presque un réveillon, avant de rentrer enfin chez Gus.
Là, je me suis aperçue que j'avais vraiment jeté toutes mes forces dans ce dernier concert de Mika. J'étais soudain épuisée et pas bien du tout : un mal de gorge d'enfer, un teint de déterrée et une grande fatigue. Tout cela, je le savais, n'était pas seulement dû au fait que j'aie encore hurlé comme une possédée pendant le concert. Ce rhume que je n'avais pas soigné se rappelait à mon bon souvenir.
Je me suis littéralement effondrée dans le lit et très vite endormie. Mais le lendemain matin, Gus m'a vue si mal en point qu'elle a décrété qu'elle m'emmènerait chez son médecin, que j'aie ou non rendez-vous au Ministère pour mon boulot.
J'avoue que je ne me suis pas fait prier pour la suivre. Cette fois, je me sentais vraiment patraque. D'ailleurs, s'il n'avait tenu qu'à moi, je serais carrément restée au lit mais ce rendez-vous au Ministère était crucial et programmé depuis longtemps. Mais je devais avoir si bonne mine que le docteur de Gus m'a auscultée tout de suite. Il a diagnostiqué une grosse rhinopharyngite avec un petit foyer infectieux parce que je ne m'étais pas soignée assez tôt et du coup, j'ai eu droit aux antibiotiques !
Avec tout ça, je suis arrivée au Ministère TRES en retard mais personne ne m'a rien dit. Tout le monde a été, au contraire, extrêmement compréhensif mais je n'ai pas été très performante au cours de cette journée. D'abord, je n'avais pas suivi le début de l'entretien, donc, j'ai eu l'impression de ne jamais savoir exactement de quoi on parlait et j'avais honte de me sentir si mal en point et avec une allure certainement très peu engageante : les cheveux comme des frites, le nez en permanence dans un mouchoir, les yeux larmoyants, le teint livide, les lèvres toutes crevassées...
Le summum, c'était sans doute l'après-midi, quand nous avons rencontré une haute personnalité d'un autre Ministère qui m'a même fait remarquer que je ne disais rien. Un type impressionnant, en plus ! Et ce, pour de multiples raisons ! Et moi, j'étais là, muette comme une carpe !
Je suis retournée chez Gus crevée et un brin frustrée. Je n'étais pas censée passer cette soirée chez elle, d'ailleurs, mais je me retrouvais coincée à Paris pour une soirée supplémentaire en raison des grèves d'avion. Ca, se n'était pas forcément pour me déplaire et Gus en était même particulièrement ravie. Je ne me doutais pas, alors, à quel point ce contretemps allait faire mon affaite, comme quoi, le destin, ça doit vraiment exister !

04 novembre 2007

MIKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!! (3)

Et dire que, le jour où j'ai commencé ce blog, j'ai écrit que je ne savais pas dans quelle direction il allait partir. Maintenant, on le sait, c'est officiel, il part en direction de MIKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!! Ce qui devait être le journal plus ou moins intime d'une personne somme toute ordinaire est en train de se transformer en carnet de bord d'une fan enragée ! Je n'aurais jamais pu soupçonner cela il y a un an.
Bref, au terme de ma journée de travail, Gus et moi sommes parties vers le Zénith où nous sommes arrivées sans encombres. Nous n'avons même pas fait la queue si longtemps que ça. Au moment d'entrer, nous avons signalé que j'étais malvoyante et demandé s'il serait possible, pour moi, d'être placée de manière à tout voir correctement. On nous a aussitôt indiqué les places E dans les gradins. Ils sont vraiment très gentils, au Zénith de Paris : ils nous ont fait entrer par petits groupes pour éviter les bousculades et quand j'évoquais mon problème de vue, il y avait toujours un vigile pour me poser la main dans le dos et me faire avancer gentiment dans la direction indiquée ! (C'est arrivé deux fois !). Non, vraiment ! A Toulouse, ils étaient sympas mais à Paris, ils l'étaient encore plus.
Bref, nous avons trouvé nos places et nous sommes installées tranquillement. Toujours aucune bousculade, aucun mot plus haut que l'autre. Les gens qui aiment Mika sont décidément géniaux et adorables, à l'image de leur idole : on a d'ailleurs vu des gens de tous âges, de tous styles, il y avait même un couple relativement âgé non loin de nous. C'était touchant.
Yelle s'est produite en première partie avec toujours autant de pêche. Personnellement, j'aime vraiment beaucoup et Gus a adoré. On s'est vraiment éclatées. On achètera son disque quand on aura un peu plus de sous, c'est juré !
Il me semble qu'on a attendu moins longtemps qu'à Toulouse pour voir enfin arriver Mika sur scène. Que dire ? Dans l'absolu, c'était le même concert qu'à Toulouse : mêmes effets sonores et visuels, mêmes chansons... Mais malgré tout, ce n'était pas le même concert. Déjà, dès les premières notes de "Relax"le public s'est levé et ne s'est JAMAIS rassis ! Le concert s'est INTEGRALEMENT déroulé en standing ovation ! Je n'ai JAMAIS vu ça, surtout pour un artiste qui débute ! Et pourtant, je commence à avoir un certain nombre de concerts à mon actif ! D'ordinaire, les gens se lèvent pour le rappel ou les dernières chansons mais qu'ils restent ainsi debout pendant TOUT le concert, voilà qui m'a réellement épatée ! Quelle somptueuse preuve d'amour pour ce jeune artiste qui s'est donné à fond sur scène et qui a véritablement tout déchiré : on retiendra l'entrée poétique de "Love Today", celle déjantée de "Missionary Man", les percussions torse-nu (Gus a même osé lui hurler "MIKA, JE TE VEUX DANS MON LIT TOUT DE SUITE !!!" alors qu'elle est plutôt coincée sur ce genre de questions... QUELLE HUMILIATION !!! Non, je rigole !) Il nous a aussi raconté l'histoire du producteur qui ne voulait pas de "Billy Brown" mais il y a eu des différences notables avec Toulouse :
- si, dans la Ville Rose, il a souvent insisté sur le fait que c'était la plus grande salle dans laquelle il se soit jamais produit, là, c'est sur le fait qu'il fasse son dernier concert en France qu'il a beaucoup insisté. D'ailleurs, à un moment, il a même déclaré, la voix tremblante d'émotion "la France, ça va vraiment nous manquer", avant de se tourner d'un seul coup. Je crois bien qu'il a versé une larme discrète sur ce coup-là ! Et, cette fois-ci, pas de gag à base de culotte surdimensionnée pour contrecarrer cette puissante charge émotionnelle.
- il a fait déplacer le piano après s'être arrêté de chanter pour dire "Stop ! Depuis le début de ma tournée, je vois toujours le même côté de la salle !". Trop adorable !
- il a prolongé "How Much Do You Love Me ?", que j'aime à la folie, justement, et a fait longuement chanter le public auquel il a beaucoup parlé, d'ailleurs, sans forcément lui raconter les mêmes choses qu'à Toulouse.
- il a quitté la scène en s'écriant "Bonsoir, Paris ! Merci pour le meilleur concert de notre vie !". j'aurais voulu qu'il ne parte jamais ! Néanmoins, il fallait bien être raisonnable et le laisser partir ! Mais franchement, quelle soirée ! Quelle merveilleuse soirée ! Ce petit Mika, il déchire vraiment tout sur scène ! Je devais apprendre, quelques jours plus tard, en revenant sur le MikaWebSite, qu'il était malade ce soir-là. Malade au point d'être à peine capable de marcher en arrivant au Zénith (certains membres du forum l'ont vu de leurs yeux !). Malade au point d'avoir dû recourir aux soins d'une masseuse avant de monter sur scène. Pour moi qui n'en savais rien, alors, l'illusion a été parfaite. Ce que j'ai vu, c'est un artiste au mieux de sa forme, généreux, irradiant littéralement de charisme, survolté et doté d'une voix phénoménale ainsi que d'une présence incroyable. Une vraie bête de scène. Je n'ai rien pu deviner de son état véritable alors franchement, bravo Mika pour ce surinvestissement remarquable sur scène ! Mais franchement, ça me fait de la peine de savoir qu'il ne va pas bien. Il a annulé de nombreux concerts cet été, pour des raisons de santé diverses et variées. Cela m'inquiète, honnêtement, de le savoir si souffreteux ! Il semble y avoir un tel décalage entre son état véritable et ce qu'il montre de lui sur scène ! Au point, d'ailleurs, que certains de ses propres fans mettent en doute la réalité de ses problèmes de santé et les raisons des annulations de ses concerts ! Je ne peux pas me résoudre à croire qu'il mépriserait ou négligerait son public pour des broutilles ! Je ne peux me résoudre à douter de ce qui nous est dit et je ne voudrais pas que son état de santé soit encore plus précaire qu'on ne veut bien nous le dire et qu'il nous fasse un plan à la Grégory Lemarchal, par exemple ! Je me suis fait enguirlander par une fille du forum parce que j'avais écrit ça. Elle me reprochait de faire peur à tout le monde en extrapolant sans preuves et honnêtement, je peux comprendre sa réaction. Mais sérieux, ça me ronge ! Je voudrais à tout prix avoir tort ! Puisse Mika nous émerveiller encore longtemps et assurer un maximum sur scène comme à chaque fois que je l'ai vu, sans avoir à payer un prix trop élevé pour cela !