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20 janvier 2007

J'adore le samedi.

On peut même dire que le samedi a toujours été mon jour préféré de la semaine. J'en ai fait mon jour de "trainouillage", comme je l'appelle. Il succède à de lourdes semaines et me permet de faire ce qui me plaît sans me soucier du lendemain, contrairement au dimanche, jour que j'ai toujours trouvé un peu triste, jour au cours duquel on doit déjà penser à préparer la nouvelle semaine.
Aujourd'hui, donc, je me suis levée très tard si l'on exclut l'intermède imposé par les chats. Habitués à me voir me lever à 7h, ils s'agitent régulièrement à cette heure-là, week-end ou pas, comme s'ils avaient une pendule dans leur organisme. Je me suis donc levée, ai ouvert les volets du séjour afin qu'ils aient un peu de lumière, ai vérifié pour la forme leur eau et leurs croquettes avant de repartir voluptueusement dans les limbes. Après quoi, j'ai déjeuné rapidement, me suis préparée et suis partie chez le coiffeur, vu que j'avais récupéré ma tête de griffon. Ils (ou plutôt elles) m'ont fait une jolie coupe toute dégradée avec des mêches acajou sur base marron cuivré. Enfin, je crois que c'est ça ! Elles donnent toujours des noms bizarres aux couleurs de cheveux. Par exemple, j'ai cru toute ma vie que ma couleur naturelle était châtain clair mais pour elles, c'est du blond foncé. Bon ! Je ne suis pas contrariante ! C'est blond foncé, mais vachement foncé, alors ! En tout cas, ce qu'elles m'ont fait est très joli et surtout, ce n'était pas du luxe !
Ensuite, j'ai regardé tranquillement la télé et voilà comment file une journée.
Je ne sais pas trop ce que je vais fabriquer demain mais à mon avis, outre quelques petits travaux ménagers nécessaires, je vais probablement me la couler douce étant donné la semaine qui m'attend.
Lundi matin : travail avec l'amicale des anciens de l'institution où je bosse (amicale dont je suis devenue présidente adjointe. Comme si je n'avais pas assez de boulot. Maso, je vous dis ! Maso !).
Midi : séance de gym en salle de sport avec mon chef de service et néanmoins ami JM. Quand je suis arrivée dans cet établissement, nous sommes devenus collègues et avons très rapidement sympathisé. Quand il est devenu chef de mon service, notre amitié est restée intacte. Nous continuons à aller ensemble en salle de sport, à la piscine ou au cinéma, le tout sans arrière-pensée. Comme je ne conduis pas à cause de mes mauvais yeux, il me ramène très souvent chez moi, le soir, et quand il part voir sa famille en Corrèze le temps d'un week-end, il me propose toujours de m'emmener dans le Lot, où vit la mienne. Et si son emploi du temps le lui permet, il passe même parfois me rechercher le dimanche soir pour me ramener au bercail. Bien sûr, cette amitié fait parfois jaser. Beaucoup de nos collègues nous prêtent une histoire qui n'existe pas. Je comprends que le fait de nous voir si souvent partir et revenir ensemble éveille la curiosité. Mais les allusions sont toujours teintées d'humour et nous nous prêtons joyeusement au jeu. Il parle de moi en disant "ma femme" et du coup, je l'appelle "mon mari". Cela fait bien rire tout le monde. C'est parti de la bévue d'un employé de la salle de sport qui pensait sincèrement que nous étions mari et femme et m'a même appelée par le nom de JM ! Du coup, c'est resté ! Tant et si bien que, dernièrement, un stagiaire croyait vraiment que c'était le cas ! Mais nous sommes justes deux très bons potes. L'amitié homme-fe, mme sans ambiguïté, ça existe ! Je l'ai d'ailleurs déjà connue.
Bon mais il semblerait que j'aie un peu digressé : retour à mon emploi du temps.
Lundi après-midi : entretien avec la Directrice.
Fin d'après-midi : séance de cinéma avec mon "mari", justement. Nous irons vraisemblablement voir "Jacquou le Croquant". J'avais adoré le feuilleton dont j'avais vu une rediffusion quand j'étais ado. J'espère que le film sera à la hauteur de son modèle. C'est Laurent Boutonnat, auteur des clips de Mylène Farmer, qui s'y colle. Il avait déjà fait un film avec elle. Ca s'appelait "Giorgino" et ça n'avait pas du tout marché. Il faut dire que c'était assez sinistre mais les images étaient très belles et l'ambiance prenante autant que fascinante.
Mardi, c'est le jour de mon entretien au Ministère. Aller-retour en avion à Paris dans la même journée. Je rentrerai très tard.
Mercredi : peut-être un retour à la salle de sport et le soir, mon atelier de chants occitans. Je rentrerai encore tard.
Jeudi : un colloque auquel JM veut que j'assiste et, le soir venu, notre établissement reçoit un écrivain. J'irai sans doute. On fait ça environ une fois par mois et je rate rarement ce rendez-vous. Malgré tous mes projets, mes rêves d'écriture et ma manie de taquiner le clavier à mes heures perdues ne m'ont pas quittée. Parfois, je m'imagine à la place des invités, m'exprimant devant une assemblée majoritairement composée de collègues, expliquant pourquoi j'ai écrit ceci, qu'est-ce qui m'a inspirée, ce que j'ai ressenti en écrivant cela... Et d'une pensée rageuse, je chasse ces rêveries, fustigeant ma vanité !
Bref, une autre arrivée tardive en perspective. Mais personne ne s'en plaindra. D'habitude, j'héberge ma nièce étudiante toute la semaine mais je ne suis pas certaine qu'elle viendra cette fois : elle s'est fait une entorse hier en jouant au volley et ne peut pas conduire.
Vendredi, enfin... je ne sais pas trop si ce n'est qu'il y aura au foyer.un petit repas festif dont les bénéfices seront reversés à une bonne oeuvre. J'ai déjà promis de participer à l'élaboration de la salade de fruits.
Le week-end suivant, je ne pars pas dans le Lot. Enfin, je ne crois pas. J'ai des problèmes sur ma ligne téléphonique et il est probable que les techniciens passent chez moi samedi en fin de matinée. Mais on n'en est pas encore là. On verra.
Toujours est-il que je risque de n'être pas très présente sur ce blog durant toute cette semaine. Il faudra me pardonner, mais je promets de donner des nouvelles bien vite.

19 janvier 2007

Une semaine pleine de promesses

Décidément, il faut de tout pour faire une vie ! Après les tristes souvenirs du week-end dernier, ces mauvaises dates qui me poussaient à me tourner vers un passé douloureux, c'est une semaine riche de projets et d'épanouissement sur les plans professionnel et personnel qui vient de s'écouler. Il me fallait bien ça pour me remonter le moral. C'est comme un signe venu de nulle part. Comme si quelque chose ou quelqu'un m'exhortait à regarder vers l'avenir. Et quel avenir !
D'abord, j'ai appris, mardi, l'existence d'une formation diplômante en prise directe avec mon métier, mais je ne veux pas trop en parler car le projet implique des coûts à l'établissement qui m'emploie, des absences régulières de ma part ainsi qu'un investissement de deux ans. Rien que d'y penser, je me prends à gamberger. Cependant, rien n'est sûr, pour l'instant et je ne dois pas m'emballer. Je n'ai fait que recevoir un courrier à ce sujet. J'attends la semaine prochaine pour pouvoir rencontrer ma directrice et en parler avec elle. C'est quelqu'un d'ouvert et je pense qu'elle mesurera l'importance de ce projet. Reste l'histoire des financements... J'aimerais vraiment que les choses puissent se faire mais ça veut dire ni plus ni moins reprendre des études à 40 balais, en plus du boulot à plein temps (ce qui n'était pas le cas quand j'étais en fac !), et avouez qu'il faut être un peu maso pour avoir une idée pareille. Déjà que je me plains régulièrement de n'avoir jamais assez de temps pour écrire, surfer sur Internet, regarder des DVD, bref, faire ce que j'aime... ça ne va pas s'améliorer si je me lance dans cette entreprise.
Autre (et principal) sujet pour lequel je dois rencontrer ma directrice : un rendez-vous mardi prochain au Ministère où je dois rencontrer trois personnes très haut placées dans le cadre d'une mission nationale à laquelle on souhaite m'associer. Je reçois, de la part de mes supérieurs hiérarchiques, un soutien sans faille sur ce sujet.
Enfin, mercredi et jeudi, je suis retournée à l'IUFM de Toulouse où je n'avais plus mis les pieds depuis quinze ans ! Cela m'a fait drôle de revenir là mais moins que le jour où j'étais retournée à la Fac de Lettres. Là, ça faisait douze ans que je n'y étais pas retournée et les choses y avaient si peu changé que j'avais carrément eu l'impression de voyager dans le temps. Tout semblait se dérouler au ralenti ; c'était vraiment étrange.
Bref, je n'ai pas ressenti autant d'émotion en retournant à l'IUFM car je n'y étais restée que quelques mois mais les deux journées que j'y ai passées avec deux collègues dans le cadre d'une formations sur l'Education pour la Santé ont été tout à fait passionnantes. Nous avons appris plein de choses, glané de nombreuses informations, pris de multiples contacts et fait un exposé si riche sur notre propre établissement que nous avons soulevé l'enthousiasme des autres participants et que de sérieux projets de partenariats ont émergé.
Nous avons accumulé les heures supplémentaires pour la réalisation de ce fichu exposé, ce qui explique mon silence de plusieurs jours mais nom d'un chien, ça en valait la peine ! Je suis HEU-REUSE !
Et j'ai bien mérité de profiter de ce week-end.

14 janvier 2007

Triste anniversaire

Cette journée qui s'achève n'aura pas été un jour tout à fait comme les autres. Ce 14 janvier marque en effet le dixième anniversaire du décès de mon père, emporté par le cancer.
Je me souviendrai toute ma vie de cette soirée interminable, de ce départ néanmoins paisible parmi les membres de sa famille réunie autour de lui.
Difficile de penser à quoi que ce soit d'autre, aujourd'hui. Difficile d'écrire, aussi. Inconcevable de ne pas passer ce week-end auprès de ma mère ni d'être quelque peu perturbée.
Où sont-ils donc passés, ces dix ans ? C'est à la fois si long et si vite passé ! C'est surtout l'absence qui est longue. Les années ont beau défiler impitoyablement, on s'habitue à la séparation mais on ne l'accepte pas et on l'oublie encore moins.
Bien que persuadée de l'existence d'un "après", bien que presque certaine d'avoir reçu des "signes" de la part de mon père ou de ma grand-mère, depuis leur départ, j'ai toujours eu - et j'ai encore ! - la phobie de perdre un de mes proches. J'ai toujours craint de ne pas y survivre : j'y ai pourtant survécu et plutôt brillamment, d'ailleurs. Quand Papa est parti, je n'avais pas de travail et je vivais dans un studio modeste, sans grande perspective d'avenir, avec, au contraire, l'impression que mes études n'avaient servi à rien. J'ai réussi, depuis, à me faire une situation qui me convient et qui évolue d'une manière tout à fait gratifiante pour moi. Je pense avoir pris la vie à bras le corps malgré tout, sans laisser le désespoir prendre le pas. Je regrette que mon père soit parti trop vite pour savoir tout ça. J'espère que, de là où il est, il le sait.
En tout cas, il manque sérieusement au paysage : sa voix, ses expressions, ses manies, son humour, sa place dans les repas de famille.... tout cela nous manque cruellement à tous, autant que nous sommes ! Je crois d'ailleurs qu'il ne se passe pas un jour sans que je raconte une anecdote le concernant ou sans que je le cite d'une manière ou d'une autre. Cela vient naturellement, ce n'est pas de l'affectation. L'autre jour, j'ai même fait beaucoup rire des collègues en leur racontant une bêtise qu'il avait fait enfant. C'est ainsi, je crois, qu'il faut repenser à ceux qui nous ont quittés : avec des rires et des souvenirs plutôt qu'avec des larmes et des regrets, et en préférant se rendre sur les lieux qu'ils affectionnaient plutôt qu'au cimetière.

10 janvier 2007

Le moins qu'on puisse dire...

... c'est que mes bonnes résolutions en prennent un sacré coup derrière la cravate ! Jamais moyen d'aller au lit avant minuit, la Mimi ! Et parfois même, c'est une heure du matin ! Pourtant, ce n'est pas que mes journées ne soient pas fatigantes, au contraire ! Entre le boulot, le sport que j'ai repris et l'atelier de chants occitans qui redémarre, je n'ai pas une minute à moi ! Et justement, c'est bien pour ça que je me donne le temps de m'adonner à mes autres passions le soir ! De toute façon, quand je vais me coucher, je lis ! Aller au lit de bonne heure ne changera dont pas grand chose !
Et puis il y a les petits tracas de la vie qui vous agacent : en ce moment, je traverse une crise de "je change l'emplacement de tout mon mobilier". Par exemple, j'ai transformé mon séjour en salle à manger parce que j'en ai marre de prendre mes repas dans le silence de ma cuisine et parce qu'il me semble qu'en cas de réception, cette pièce sera plus conviviale. Mais je ne suis jamais vraiment satisfaite du résultat. Dans la cuisine comme dans l'ancien séjour, la disposition des meubles a déjà changé à plusieurs reprises depuis dimanche. Cela me motive et me stresse en même temps.
Autre source d'agacement : atteinte d'une cataracte congénitale qui a fini par évoluer vers un glaucome, je consulte régulièrement un ophtalme qui s'avère être un bon praticien mais ses secrétaires, toutes autant qu'elles sont, ont vraiment un pois chiche dans la tête ! A chaque visite, il y a un problème ! Une fois, elles ont inversé les dosages des collyres dans mes yeux. Une autre fois, elles ont mis un temps incroyable à me faire parvenir un certificat médical dont j'avais grand besoin. Et à présent, ces idiotes (oui, elles s'y mettent à plusieurs pour ça !) ont oublié de spécifier que le traitement mentionné sur mon ordonnance devait être renouvelé. Résultat, la pharmacienne me fait des difficultés pour me donner mes gouttes ! C'est d'autant plus ridicule qu'il s'agit d'un traitement auquel je suis astreinte pour le restant de mes jours et que je ne prends assurément pas par plaisir vu que les instillations de collyres sont souvent douloureuses et occasionnent dans mes yeux de terribles sensations de brûlures ! Ils me connaissent, les pharmaciens ! Ils pourraient être indulgents ! Ils sont pénibles, eux aussi ! Ils veulent à toute force que l'ordonnance soit refaite ! GRRRRR ! On dit "les fonctionnaires ceci, les fonctionnaires cela" mais si je travaillais comme ça, moi, il y a longtemps que ma hiérarchie m'aurait remise en place !
Un autre truc plus marrant, quoique c'est tout relatif : nous avons des problèmes d'égoûts bouchés au boulot ! Cela ne vient pas de notre établissement mais de la commune toute proche. Aucune difficulté de fonctionnement mais des odeurs absolument nauséabondes dans tous les bâtiments qui nous contraignent à travailler portes fermées mais fenêtres ouvertes ! Heureusement qu'il fait très beau pour la saison ! On peut au moins tirer un parti positif du réchauffement climatique !
Ils feraient mieux de prolonger nos congés, oui !!!! Par mesure de salubrité publique ! D'autant qu'avec cette période d'après-fêtes et d'épiphanie, il y a toujours une galette ou des chocolats à consommer quelque part (quand les odeurs disparaissent, c'est mieux !). Tiens, hier, un collègue avec qui je ne travaille presque jamais est venue me rendre visite pour me porter un petit cannelé. Comme ça ! Pour le plaisir ! Sympa, non ? Je travaille vraiment dans une bonne maison ! Mais bon... une période de chômage technique en raison d'égouts défectueux serait peut-être bénéfique pour ma silhouette qui risque de pâtir de ces réjouissances quasi-permanentes ! Heureusement que j'ai repris le sport et que je vis seule ! Une fois rentrée chez moi, je ne me laisse plus tenter par quoi que ce soit... Sauf ce fichu ordinateur qui me fait aller au lit à pas d'heure.
C'est décidé, je file me coucher ! Soyons raisonnables !
Mimi

09 janvier 2007

De retour

Les meilleures choses ayant une fin, me voilà de retour dans mon nid après deux semaines de vacances ma foi, bien agréables. Plus que je ne le croyais, d'ailleurs ! Ce séjour en famille, entrecoupé de longues balades dans la campagne et de grasses matinées a été un vrai régal.
Je ne vais pas me lancer dans un compte-rendu de mes vacances : je ne crois pas que ça serait très original ni que ça intéresserait grand monde. Tout ce que je peux dire, c'est qu'en matière de bonnes résolutions pour cette nouvelle année, j'ai décidé de me consacrer davantage à ce blog et me coucher plus tôt... On ne peut pas vraiment dire que je sois sur la bonne voie !