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26 octobre 2013

Sébastien Tellier - L'amour naissant (Official Video)

Une autre raison de se réjouir est le retour du grand, du très grand, de l'immensément grand Sébastien Tellier sur nos écrans et dans les bacs.

Toujours aussi inspiré, l'artiste, devenu papa d'un petit Timothy depuis avril dernier nous revient avec un nouvel album intitulé "Confections" et un premier clip signé par le cultissime Jean-Baptiste Mondino dans lequel on peu voir l'actrice Anna Mouglalis qui jouait notamment le rôle de Juliette Gréco dans le film "Gainsbourg, vie héroïque".

Aux délires bleutés, mystiques et gentiment kitsch de "My God Is Blue" succède un beau noir et blanc très sobre ainsi qu'une bien jolie allégorie sur l'amour impossible. Sébastien a visiblement cessé de jouer les pseudo-gourous même s'il apparaît ici en figure quasi-divine capable de séparer et d'unir à volonté.



A part cette chanson, l'album est exclusivement composé d'instrumentaux louchant un peu vers le classique ou la bande originale de film romantique. On pense à "La Ritournelle" (le batteur est le même) ou à la bande-son de "Narco" également composée par le sieur Tellier. Le tout met en valeur le bel éclectisme musical et le talent remarquable de ce merveilleux musicien. On est totalement dépaysé mais conquis dès les premières notes !

23 octobre 2013

Des îlots de bonheur.

Il existe heureusement, au milieu de tous ces soucis, quelques bonnes raisons de ce réjouir et de se dire que la vie est jolie.
La famille est une de ces valeurs sûres qui permettent de ne pas perdre pied.
Pendant l’intégralité du mois de septembre et une bonne partie du mois d’octobre, nous nous sommes réunis tous les week-ends pour une raison ou pour une autre.
Le moment le plus agréable a été ce dimanche de septembre passé quelque part dans la campagne du Sud Ouest français où se niche une minuscule maison appartenant à la famille de ma belle-sœur. C’est dans cette toute petite et modeste bicoque cachée au cœur des bois que nous avons fêté les trente-trois ans de ma nièce Magalie et vécu une savoureuse journée en pleine nature et hors du temps.
Je n’ai pas l’air, comme ça, parce qu’avec mes trois blogs, beaucoup de gens me prennent pour une simple geekette perpétuellement arrimée à son ordi mais en fait, je suis très proche de la nature et ce simple dimanche au milieu de nulle part m’a fait l’effet de quinze jours de vacances ! Quel plaisir de déjeûner en famille sous les frondaisons ! De passer un après-midi indolent à écouter le chant des oiseaux et des grillons ! De prélever directement sur l’arbre une pomme aigrelette ou une pêche de vigne ! De marcher sans but sur une route qui serpente au milieu des sous-bois, entre les ombres des branchages et les trouées de soleil dont les feuillages denses verdissent la lumière ! Et que dire du parfum de la terre, des feuilles, des premiers champignons à peine visibles…

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Je suis rentrée chez moi les batteries rechargées à bloc et quand on sait les soucis que j’ai eus au travail, j’avais bien besoin de cette énergie puisée au cœur même de la nature !
L’autre très joli moment fut l’anniversaire de Maëlys, ma petite-nièce, fêté en famille dans mon Lot natal. La petite poupée a maintenant trois ans ! Comme le temps passe !
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22 octobre 2013

Les malheurs de Pilou

Me voici en vacances de Toussaint et enfin, je respire un peu ! De longues nuits de sommeil et surtout un bon traitement à base de vitamines pour soigner un début de grippette (toujours à l’heure, celle-là ! Rappelons-nous d’octobre dernier !) me permettent également de remonter la pente, de me sentir mieux et de me remettre de toutes les émotions rencontrées durant le trimestre qui vient de s’écouler.
Car non seulement j’ai eu des soucis professionnels mais en plus mon chat Pilou m’a donné bien des raisons de m’inquiéter ces derniers temps ! 
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Dès le mois de septembre, il n'était plus que l'ombre de lui-même ! Semblant souffrir du dos ou des reins, il restait couché des journées entières et se plaignait quand on le touchait. Dans un premier temps, nous nous sommes contentées d’en parler dans notre pharmacie où l’on nous a donné des cachets d’ibuprofène sur la boîte desquels était bien spécifiée la mention “spécial chats”. Las ! Le résultat à été catastrophique : Pilou s’est mis à vomir si fréquemment et si abondamment que nous nous sommes décidées à l’emmener chez le vétérinaire. Là, on nous a expliqué que les vomissements, étaient bien dus à ces fichus cachets qu'il ne faut surtout pas leur donner, même si c'est le pharmacien qui vous le recommande et même si c'est "spécial chat" ! Ces cachets peuvent effectivement être donnés à des chats mais SEULEMENT SUR ORDONNANCE. Là, nous avons vraiment cru perdre Pilou ! Donc, si cet article pouvait inciter les heureux possesseurs de chats à la plus élémentaire prudence, ce serait déjà une très bonne chose ! 
Chez le vétérinaire, Pilou s'est laissé soigner avec beaucoup de docilité (si !), a eu droit à une prise de sang dans la patte et cette dernière n'a rien révélé d'inquiétant. Le taux d'urée était même assez bas, chose positive pour un chat stérilisé déjà “sénior”. Le véto a dit à Maman que c'était un animal en bonne santé pour ses dix ans et qu'il en avait peut-être autant devant lui. Par contre, ses vertèbres sont un peu rhumatisantes et il a donc écopé d'une petite infiltration.
Il s’est retrouvé à la diète à cause de l’intoxication à l’ibuprofène  et il a fallu lui administrer pendant trois jours et deux fois par jour une dose de "Phosphaluvet", l'équivalent de notre Smecta ou Phosphalugel. Cette partie du traitement a eu un bon effet mais il restait perclus et patraque et quand tel était le cas, Céleste le savait et semblait veiller sur lui avec un tendre dévouement. 
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Il a d’ailleurs fallu retourner chez le vétérinaire car dès la fin du traitement, ça n’allait plus. Une radio n’a rien révélé du tout si ce n’est que l’ensemble de ses organes est dans un état impeccable et que j’ai donc vu tout l’intérieur de mon chat !!! Mais en vérité, son dos ne présente aucune lésion ! Je soupçonne mon chat de s’être froissé un muscle en sautant d’un meuble car il est un peu méfiant depuis quelque temps et bouge avec plus de prudence. Un nouveau traitement a quand même fait beaucoup d’effet mais il est fini à nouveau et Pilou se montre bien circonspect dans ses déplacements ! Pauvre Pilou ! A dix ans seulement, il devient déjà un vieux chat !

09 octobre 2013

La vie reprend doucement son cours.

Huit jours à peine se sont écoulés depuis la rédaction de mon dernier article et les choses ne vont pas plus mal. Je dirais même qu’elle vont plutôt bien.

L’affaire qui m’a opposée à un des plus éminents professeurs du Master dont je m’occupe s’est arrangée. Après un déplacement d’une semaine à l’étranger (incompatible avec les horaires dont il avait été tardivement informé, d’où sa fureur !) il est revenu dans les locaux de l’Ecole et s’est mis d’accord avec mon chef de service sur de nouveaux créneaux. Moi, je ne m’en suis pas occupée, non parce que je boudais mais parce que j’étais en train de recevoir une étudiante arrivée tardivement en France suite à des problèmes de visa. Heureusement, c’était la dernière retardataire ! Maintenant, tous les étudiants escomptés sont là et je pousse un grand “Ouf !” de soulagement car les arrivées au compte-goutte et la répétition des procédures d’inscription, je commençais à en être “ratatouillée”, comme dit si bien JM ! Quant aux logements, c’est réglé pour presque tout le monde ! Ne me reste plus qu’à caser cette jeune fille et deux autres étudiants arrivés en retard parmi nous !

Bref je respire ! Je ne prends plus de Lexomil (à la vérité, je n’en ai pris que deux fois !) et je me sens bien. Parce que je vois que les choses s’arrangent et parce que je me suis vraiment sentie soutenue tant par mon chef de service que mes collègues ou ma direction suite à cet incident qui m’avait quand même rendue malade ! Soutenue par toute l’Ecole, en fait ! Même des gens qui n’étaient pas censés être au courant me demandaient comment je me sentais, quand ils me croisaient, la semaine dernière !

Je me suis même payée le luxe d’envoyer un petit “tir” à ce professeur lorsque je l’ai croisé dans les couloirs ce matin après avoir conduit ma retardataire dans sa classe. Il était sur le point de se tromper de salle et je lui ai expliqué, comme si de rien n’était, qu’il donnerait ses cours dans une salle plus petite cette année car le nombre d’étudiants était plus réduit que l’an passé. Il m’a répondu que ça l’arrangeait car, dans une salle plus petite, il n’allait pas avoir à se fatiguer la voix ! Et moi, pas plus affolée que ça, je lui ai répondu le plus naturellement du monde : “Oh pourtant, vous, vous avez une bonne voix !”, faisant clairement allusion à la volée de bois vert qu’il m’avait verbalement adressée la semaine précédente ! Il ne m’a pas répondu mais ne s’est pas excusé pour autant, ne rêvons pas !

N’empêche je deviens maso, moi ? Il y a quelques années encore et même au début de la réaction de ce blog, je n’aurais jamais eu un tel répondant et je n’aurais surtout jamais osé lancer un truc pareil par peur de déclencher à nouveau le conflit.

Là, je considère que l’affaire est close et je reprends le cours de ma vie professionnelle plutôt satisfaite et confiante en l’avenir, finalement.