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09 octobre 2013

La vie reprend doucement son cours.

Huit jours à peine se sont écoulés depuis la rédaction de mon dernier article et les choses ne vont pas plus mal. Je dirais même qu’elle vont plutôt bien.

L’affaire qui m’a opposée à un des plus éminents professeurs du Master dont je m’occupe s’est arrangée. Après un déplacement d’une semaine à l’étranger (incompatible avec les horaires dont il avait été tardivement informé, d’où sa fureur !) il est revenu dans les locaux de l’Ecole et s’est mis d’accord avec mon chef de service sur de nouveaux créneaux. Moi, je ne m’en suis pas occupée, non parce que je boudais mais parce que j’étais en train de recevoir une étudiante arrivée tardivement en France suite à des problèmes de visa. Heureusement, c’était la dernière retardataire ! Maintenant, tous les étudiants escomptés sont là et je pousse un grand “Ouf !” de soulagement car les arrivées au compte-goutte et la répétition des procédures d’inscription, je commençais à en être “ratatouillée”, comme dit si bien JM ! Quant aux logements, c’est réglé pour presque tout le monde ! Ne me reste plus qu’à caser cette jeune fille et deux autres étudiants arrivés en retard parmi nous !

Bref je respire ! Je ne prends plus de Lexomil (à la vérité, je n’en ai pris que deux fois !) et je me sens bien. Parce que je vois que les choses s’arrangent et parce que je me suis vraiment sentie soutenue tant par mon chef de service que mes collègues ou ma direction suite à cet incident qui m’avait quand même rendue malade ! Soutenue par toute l’Ecole, en fait ! Même des gens qui n’étaient pas censés être au courant me demandaient comment je me sentais, quand ils me croisaient, la semaine dernière !

Je me suis même payée le luxe d’envoyer un petit “tir” à ce professeur lorsque je l’ai croisé dans les couloirs ce matin après avoir conduit ma retardataire dans sa classe. Il était sur le point de se tromper de salle et je lui ai expliqué, comme si de rien n’était, qu’il donnerait ses cours dans une salle plus petite cette année car le nombre d’étudiants était plus réduit que l’an passé. Il m’a répondu que ça l’arrangeait car, dans une salle plus petite, il n’allait pas avoir à se fatiguer la voix ! Et moi, pas plus affolée que ça, je lui ai répondu le plus naturellement du monde : “Oh pourtant, vous, vous avez une bonne voix !”, faisant clairement allusion à la volée de bois vert qu’il m’avait verbalement adressée la semaine précédente ! Il ne m’a pas répondu mais ne s’est pas excusé pour autant, ne rêvons pas !

N’empêche je deviens maso, moi ? Il y a quelques années encore et même au début de la réaction de ce blog, je n’aurais jamais eu un tel répondant et je n’aurais surtout jamais osé lancer un truc pareil par peur de déclencher à nouveau le conflit.

Là, je considère que l’affaire est close et je reprends le cours de ma vie professionnelle plutôt satisfaite et confiante en l’avenir, finalement.

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