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02 juin 2009

Début des choses sérieuses.

Les “hostilités” ont commencé le lundi matin avec une rencontre au Centre Culturel Français de Riga. Un entretien qui m’a permis de découvrir que l’engouement des Lettons pour le français était et net recul, notre langue étant à présent considérée comme “exotique” par la Ministre de l’Education de ce pays. C’est incroyable comme les choses peuvent changer, en deux ans ! En 2007, on n’entendait parler que de “Printemps Français en Lettonie”, on entendait de vieilles chansons françaises dans la rue… Aujourd’hui, c’est le russe qui semble être considéré comme une langue d’avenir… Alors que deux ans plus tôt, encore, la plupart des Lettons se refusaient à parler cette langue. même s’ils la connaissaient  Alors pourquoi un tel changement ? J’ai demandé mais n’ai pas obtenu de réponse satisfaisante. Pire, j’ai eu l’impression que ma question dérangeait. L’interlocutrice ainsi interrogée m’a répondu d’une manière que j’ai trouvée sèche et incomplète, voire hostile. Ca aussi, ça a changé, en deux ans : trois interlocuteurs différents ! Les deux premiers  étaient des messieurs. J’ai trouvé les échanges moins constructifs avec cette dame. 

Petite pause déjeuner qui m’a un peu déçue : alors que la carte annonçait une viande grillée et des légumes variés, ce fut l’habituel cocktail viande panée-salade-frites qui me fut servi. Il faut se rendre à l’évidence ! Nous n’avons pas forcément la même vision des choses, nos amis lettons et nous ! Ici, grillé = pané tandis que varié = routinier !!!

Nous avons ensuite rejoint Anda au département technique de l’Université Agriole de Jelgava pour une visite qui, me semble-t-il, a plu au reste du groupe. Ah, dès qu’il s’agit de faire joujou avec des machines plus ou moins grosses…





          
En tout cas, cette visite nous a permis de découvrir que nos ouvrages français sont connus jusqu’en Lettonie.


Et qu’en matière d’accessibilité des lieux aux personnes handicapés, il y encore du boulot car là, franchement, bonjour la descente ! Quant à la montée, tout seul du moins, n’y pensons même pas ! 


Rentrés à l’hôtel après une petite pause nous avons travaillé sur le rapport que nous aurons à présenter à l’ENFA le 5 juin puis mangé sur le pouce. Enfin, il était grand temps de dormir.

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