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24 août 2011

Nuits d’été agitées…

Bon, je crois qu’il faut se faire une raison ! Entre les livraisons de marchandises chez le boucher ou dans les restaurants voisins, le ramassage des poubelles et la préparation du marché, il est totalement illusoire d’espérer dormir dans la nuit du lundi au mardi quand on habite mon quartier !
En particulier au beau milieu de l’été, saison où l’on dort les fenêtres ouvertes et le store relevé parce qu’on est en pleine canicule et que le seul moment où on est censé respirer un peu d’air frais, c’est justement la nuit !
Vous me direz que je n’ai qu’à installer un climatiseur dans ma chambre et fermer la fenêtre. Sauf que j’ai horreur des clims, quelles qu’elles soient et puis bon ! Mine de rien, je suis une rurale, moi ! J’ai toujours dormi les fenêtres ouvertes en été ! Simplement jusqu’à présent j’ai habité soit la campagne, soit dans des quartiers un peu plus calmes !
Car si le bruit culmine pendant la nuit du lundi au mardi, il ne s’y l’imite pas ! A tout ce que je viens de décrire, il faut rajouter les habitants de l’immeuble d’en face qui ont eu aussi chaud que vous la journée et qui vont passer la nuit à discuter ou jouer bruyamment au tarot sur leur terrasse voire à s’interpeler dans la rue ! En juin dernier, un couple à même fait l’amour soit sur sa terrasse soit dans une chambre aux fenêtres ouvertes, je ne sais pas trop mais ce dont je suis sûre, c’est que tout le quartier a profité de l’animation sonore ! Le tableau sera complet si je mentionne aussi la contribution de nos amis les conducteurs : longs crissements de pneus de voitures qui se font la course, véhicules transformés en boîtes de nuits ambulantes dont on entend l’autoradio (hyper-basses réglées à leur maximum, ça va de soi !) avant d’en entendre le moteur et bien sûr, claquements de portières multiples et divers et même de temps en temps, un petit coup de klaxon en guise de cerise sur le gâteau.
Alors que faire ? Porter plainte ? Contre qui ? Les bouchers et restaurateurs du coin sont des gens sympathiques que je ne veux pas empêcher de travailler. J’aime bien faire le marché avec ma mère le mardi matin et elle m’a  fait bien plaisir en me disant que c’était un bonheur pour elle aussi de partager ce moment avec moi, alors on ne va pas râler non plus ! Et je ne peux quand même pas attraper au lasso les conducteurs indélicats. Reste les voisins d’en face. Ceux-là m’ont mal habituée cette année car ils étaient presque tous partis en vacances et du coup, il n’y avait presque pas de bruit dans le quartier cet été. On se serait même cru dans une ville fantôme mais pour moi qui ai grandi à la campagne, ce silence était vraiment agréable ! Mais bon… Je ne fais pas partie des enquiquineurs et des empêcheurs de vivre en rond ! Je peux supporter aussi la rumeur de la ville tant qu’elle reste une rumeur et non cette foire à laquelle nous avons eu droit cette nuit ! Je n’ai pas pu fermer l’œil et du coup, j’ai dormi tout l’après-midi donc maintenant, je n’ai plus sommeil ! Quand je pense que je voulais me réhabituer à des horaires un tant soit peu raisonnables avant la reprise, c’est réussi !
En prime, le chantier situé en face de chez moi vient de se remettre en route après un mois d’interruption ! On construit de nouveaux immeubles en tous points identiques à ceux qui se trouvent déjà de l’autre côté de la rue. Non content de nous amener encore plus de voisins et donc encore plus de bruit, ils vont complètement nous boucher la vue ! Tout ceci est un peu déprimant. L’approche de la rentrée n’arrange rien ! En attendant, on a du bruit pendant la journée en plus d’en avoir pendant la nuit ! Encore que j’exagère un peu : à l’heure où j’écris ces lignes, tout est très calme mais pour combien de temps ?

21 août 2011

Mika, “Elle me dit” : enfin le clip !

On avait annoncé sa sortie pour le mardi 16 août et on ne nous avait pas menti ! Mardi dernier, à la première heure, le clip du dernier tube de Mika était en ligne. J’aurais pu en parler plus tôt simplement il fallait que j’en finisse avec mes autres récits de vacances.
Honnêtement, le clip très attendu de “Elle me dit” est assez déconcertant puisque… on n’y voit pas du tout Mika ! On le guette pendant toute la vidéo mais non, rien, nada ! Pas même une micro-seconde d’apparition !
Passé ce premier moment de dépit, il est temps de revoir le clip et de se demander si on l’aime ou pas. Et moi, franchement, j’adhère ! C’est frais, joyeux, acidulé, gentiment ironique, kitsch et déjanté. C’est également fédérateur puisque toutes les générations y sont représentées. D’ailleurs, c’est exactement ce qui se passe dans les concerts de Mika où le public est constitué de gens de toutes sortes et de tous âges : ça va de la tête blonde à la tête blanche ! C’est positif et foldingue, malgré des paroles pas si légères qu’il n’y paraît ! Sans oublier la présence de la somptueuse Fanny Ardant en guest-star, excusez du peu !
Et puis pour ceux qui sont vraiment déçus de ne pas voir Mika dans le clip, tout n’est pas vraiment perdu : il nous a quand même gratifiés de ces petits bonus dans lesquels il nous présente, en français, la chanson, la vidéo et les titres qui l’ont influencé. A regarder en boucle, autant que le clip !

20 août 2011

Bzzz, bzzz, bzzz…

C’est le bruit que produisent les besogneuses petites abeilles et il fallait l’être, besogneux, pour remettre tout en place dans le local après cette jolie fête, tout en accueillant les pèlerins du jour.

C’est aussi, malheureusement, le bruit que produisent les guêpes et nous en étions envahis, ce jour-là. Nous avons pris mille précautions pour les éloigner ou les piéger car personne n’aime recevoir des piqûres d’insectes et surtout pas Alain qui y est très fortement allergique. Or, comble de malchance, il les attire comme s’il était en miel ou en sucre et malgré tous nos efforts, il s’est quand même fait avoir en fin d’après-midi ! Il faut quand même reconnaître qu’il n’a pas de chance ! Michel s’est donc proposé de l’emmener aux urgences où il a été rapidement pris en main étant donné son état de santé. Heureusement, plus de peur que de mal et il a pu rentrer chez lui en fin de soirée. Du coup, Michel a également dormi sur place. Maman était contente ! Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu la totalité de sa progéniture réunie sous le même toit pour une nuit entière !

A cause de cet imprévu de taille, nos plans ont quelque peu été changés. En effet, ma nièce Emmanuelle nous avait tous invités à “arroser” la maison que Sébastien et elle viennent de faire construire à quelques mètres à peine de chez ses parents. L’apéro dinatoire a donc été remis au lendemain, après une nouvelle journée passée au local des Hospitaliers. En tout cas, je suis fière et heureuse pour ma nièce et sa petite famille : ils se sont aménagé un véritable petit nid d’amour de toute beauté ! Franchement, ça donne envie ! Quant à Maëlys, elle est toujours aussi irrésistible ! Et quelle vivacité !

Le lundi s’est également déroulé au local ainsi que le mardi matin. Quelques rencontres sympathiques mais bon… en ce qui me concerne, ça va un moment, quand même ! Je n’arrive pas bien à comprendre quel plaisir mes frères ont à s’y rendre tous les jours ! Moi, je finis toujours par y trouver le temps très long !

L’après-midi, enfin nous sommes reparties pour Toulouse. Il y avait bien assez d’Hospitaliers pour accueillir les pèlerins et quand on est trop nombreux, même avec la meilleure volonté, les uns finissent toujours par marcher dans les plate-bandes des autres. Et puis il fallait bien rentrer pour s’occuper de nos chats. Sans compter que nous aspirions quand même à retrouver notre petit rythme tranquille et bien à nous ! Donc, nous avons remis le cap sur Toulouse ! Au revoir, Lot ! A la prochaine, mais je ne sais pas quand !

18 août 2011

Préparatifs et déroulement de la fête occitane.

Météo France ne s’était pas trompée : en cette matinée du vendredi 5 août, il tombait des cordes, il faisait gris et presque froid ! Nouvelle source de stress car la chute de trombes d’eau n’est pas vraiment ce qui se fait de mieux pour une fête à la campagne.
Nous sommes donc partis au local et pendant qu’Alain (toujours assez mal en point) allait chercher mon neveu Alexandre, qui prendrait également part à l’organisation de la fête, Maman, Magalie et moi avons commencé à tout mettre en place pour que la soirée puisse se dérouler à l’intérieur et non sous les arbres, comme initialement imaginé.
La consigne donnée par Alain était simple : pas de pèlerin, marcheur ou autre visiteur dans le local ce jour-là ! Nous étions censées préparer l’intérieur pour une soirée festive et il n’était pas utile que des gens en chaussures de marche crottées viennent tout salir. Simplement voilà : ils ont commencé à arriver, les pèlerins ! D’abord un par un, puis par deux, puis par grappes de quatre ou cinq ! Et ni Maman ni moi ne voyions comment nous pouvions nous tenir bien à l’abri tandis qu’ils mangeaient pitoyablement leur petite collation sous une pluie battante ! Ce n’est pas l’idée que je me fais de l’accueil et de l’hospitalité.  Donc nous en avons laissé entrer un, puis deux, puis trois… et c’est vrai qu’au final ils étaient vingt à trente dans la salle quand mon frère est revenu. Et même s’ils avaient pris soin d’enlever leurs chaussures de marche et rangé leurs sacs à dos dans l’entrée, de l’eau avait quand même coulé de leurs vêtements jusque sur le sol et oui, effectivement la salle était… eh bien, très sale ! Du coup, le frangin était quand même assez furax que nous n’ayons pas appliqué sa consigne mais franchement, comment aurions-nous pu agir autrement ?
C’est donc dans une ambiance très légèrement tendue (euphémisme du siècle !) que se sont poursuivis les aménagements, nettoyages et autres préparatifs pour cette fichue fête ! Heureusement, dans l’après-midi, le soleil s’est décidé à se lever et la température s’est progressivement élevée jusqu’à devenir très agréable.
Et puis, dans les points positifs, il y avait aussi la présence de notre Alexandre ! Non seulement il a prêté main forte à son oncle avec beaucoup de serviabilité et d’efficacité, mais en plus, il s’est chargé de mettre l’ambiance en nous faisant bien rire ! Un vrai petit homme, cet Alex ! 
 

Alexandre, préposé au gonflage des ballons décoratifs, ici avec une petite voisine

Quoi de meilleur que le gonfleur pour se donner un peu d’air frais ?
La décoration était vraiment très bien pensée. Outre ces ballons jaunes ou rouges et décorés de la croix occitane, des fanions : 

 Et au final, une salle bien jolie et bien propre en dépit des incidents matinaux : 

Des photos de cette soirée et des tables bien remplies vous attendent sur la page Facebook de la Confrérie.
N’empêche, la punition était rude pour avoir laissé rentrer des pèlerins trempés le matin ! Maman au mitard (ici avec Joëlle !) Hihihi !
L’ambiance était assurée par le groupe Sèm de Caors qui tire son nom du proverbe cadurcien : “Sèm de Caors, n'avèm pas paur !” autrement dit “Nous sommes de Cahors, nous n’avons pas peur !”. Eh oui, il ne faut pas oublier que le cadurcien est teigneux et descend des Cadourques, une tribu gauloise qui ne s’en laissait pas compter ! Mais revenons à nos moutons (à nos gigots d’agneau grillés, en l’occurrence !) : 
Composé de trois garçons fort sympathiques (et nettement plus “dans le vent” qu’on ne pourrait l’imaginer, a priori !) le groupe Sèm de Caors se spécialise dans la musique traditionnelle occitane.

Ils ont commencé à jouer sous les arbres, à l’heure de l’apéritif tandis qu’arrivaient tranquillement l’ensemble des convives. 
De fidèles Hospitaliers au taquet pour servir l’apéro. De gauche à droite Corinne (la seule Hospitalière a avoir fait le Chemin de Saint Jacques), Michel, Alexandre, Maman et Minet (je ne connais même pas son véritable prénom !)
Ils nous ont régalés de chansons occitanes dont certaines que j’avais apprises lorsque je participais à l’atelier de chant occitan proposé sur mon lieu de travail. Je me suis donc fait une joie de pousser un peu la chansonnette avec eux, ce qui leur a fait bien plaisir, je crois. 
Ici en train de chanter avec Maman
Puis ils sont rentrés pour continuer à “mettre le feu” pendant le repas qui était délicieux et qui s’est terminé par quelques farandoles endiablées autour des tables !
Bref une fête très réussie dont nous avons un peu accouché dans la douleur mais qui restera, je pense, un bon souvenir pour ceux qui y ont participé.

17 août 2011

Cap sur le Lot !

Comme je l’avais déjà expliqué dans de précédents articles, je fais partie (avec l’ensemble de ma plus proche famille et quelques amis lotois) d'une association appelée la Confrérie des Hospitaliers de Flaujac Poujols. Le but de cette assos’ est d’accueillir  des pèlerins qui font le chemin de Saint Jacques de Compostelle et qui s'arrêtent dans notre local pour un verre d'eau, un café, une collation, un temps de repos, une petite conversation... L'association n'a aucune prétention lucrative et encore moins religieuse car plus athée que mes frères, ça me paraît quand même difficile à trouver (à se demander d’où je sors, moi !). C'est un lieu de rencontre avant tout et je crois pouvoir dire qu'on y a vu toutes sortes de gens : des méditatifs, des poêtes, des illuminés, des odieux, des malheureux, des bohèmes, des sans-gêne, des marginaux, des traditionnalistes... Mes frères parlent parfois de rencontres exceptionnelles mais comme par hasard, elles ne se produisent jamais quand je me trouve sur les lieux. J’ai eu affaire à des gens sympathiques ou au contraire pas particulièrement agréables mais je n’ai jamais rien vécu d’exceptionnel sur ce site. Alors de deux choses l’une ! Soit je n’ai pas de chance et je passe toujours à côté des meilleurs moments, soit mes frères voient de l’exceptionnel là où je ne pense vivre que des situations d’une grande banalité.
Ecrire ça n’est pas être désagréable : ce genre d’engagement associatif n’est pas vraiment ma tasse de thé. J’y vois surtout un moyen bien inutile de se compliquer la vie avec des contraintes dont on pourrait se passer. D’ailleurs l’association était un peu en souffrance, ces dernières années, c’est pourquoi je n’en parlais plus. Mais elle semble avoir repris du poil de la bête ces derniers temps malgré de fréquents saccages et cambriolages du local. Voisins jaloux ? Jeunes fêtards ? Simples vandales ? On ne sait à qui attribuer ces malveillances mais elles ne font que renforcer l’implication obstinée de mes frères et de leurs proches, bien déterminés à pérenniser ce projet malgré l’adversité.
Pour faire vivre une telle association, rien de tel qu’une bonne petite fête bien fédératrice pour attirer des sympathisants et peut-être de nouveaux membres. Les organisateurs avaient opté pour une fête occitane. Elle était prévue de longue date et j’avais organisé mes vacances de manière à pouvoir être présente avec Maman, histoire de participer à la fête mais aussi, bien sûr, de mettre un peu la main à la pâte. Parce que, malgré tout, cette idée de lieu de rencontre entre pèlerins et non-pèlerins est quand même jolie.
Nous sommes donc parties pour le Lot dans l’après-midi du jeudi 4 août. Il n’y avait même pas 24h que j’étais rentrée de mon séjour à Paris et pour être tout à fait honnête, je n’aurais rien eu contre une pause un peu plus longue chez moi ! Je n’avais même pas vidé ma valise ! Tout juste avais-je échangé quelques tenues un peu “habillées” contre des effets plus adaptés à une partie de campagne ! Franchement, quel rythme effréné !
Cette fois encore, nous allions loger chez Alain pour diverses raisons pratiques et notamment parce que nous avions emmené Myrtille avec nous. En effet, il n’est absolument plus envisageable de la faire monter et descendre plusieurs fois par jour les deux étages qui mènent à l’appartement de Michel. Lorsque nous y avions séjourné une semaine en mars dernier, ces allées et venues dans l’escalier avaient été une véritable épreuve pour notre pauvre chienne considérablement affaiblie par l’âge et la maladie. J’ai même cru, un soir, qu’elle n’arriverait pas à regagner l’appartement ! Elle serait finalement bien mieux à la campagne.
Donc, puisque nous ne pouvions aller chez Michel, c’est Michel qui est venu à nous. La première soirée s’est déroulée dehors, autour de divers légumes cuits à la plancha, 


parmi lesquels des cèpes lotois de belle facture.


Le problème, cette année, c’est que les champignons sont particulièrement virulents. D’une part, il y a beaucoup d’intoxications avec des champignons vénéneux mais même si ceux-ci ne l’étaient pas (ils n’ont pas bleui après avoir été découpés, ce qui est l’indice imparable en matière de toxicité), ils ont quand même rendu Alain bien patraque. En outre, il avait bu de l’eau en les mangeant, chose qu’il ne faut, paraît-il, jamais faire. Donc, il n’a pas passé une très bonne nuit, avec tout ça ! Mais n’était-ce que les champignons ? Le stres inhérent à la préparation de la fête occitane y était sans doute pour quelque chose aussi. Les choses se passeraient-elles bien ? Le local allait-il encore être visité ? Les gens qui avaient réservé viendraient-ils ? Nous nous posions tous ces questions ! D’autant qu’on nous annonçait un temps exécrable pour le lendemain !

15 août 2011

Vacances d’été pas si pourries à Paris ou comment bien se marrer dans le Marais.

Après le pont du 14 juillet et encore une semaine au bureau, j’étais enfin en congés ! Des congés bien mérités car cette année a été aussi infernale que passionnante.

J’ai pris le temps de décompresser chez moi pendant trois jours encore puis j’ai de nouveau fait mes valises pour partir à Paris où Tinky n’attendait que moi. A la base, c’est elle qui devait venir mais il y avait une complication dans les dates à cause d’une fête occitane à la Confrérie des Hospitaliers de Flaujac Poujols. Eh oui, je suis toujours impliquée dans ce truc-là mais j’en parlerai dans un autre article. Pour l’instant, avec leur fête occitane en plein milieu de mes vacances, ils me sabotaient tous mes plans ! Donc, au lieu de recevoir Tinky comme prévu, je me suis de nouveau rendue chez elle et franchement, je ne l’ai pas regretté car il y a beaucoup plus de choses intéressantes à faire dans le Marais qu’à Castanet Tolosan, en particulier au beau milieu de l’été, période à laquelle mon petit coin de banlieue toulousaine ressemble véritablement à une ville fantôme ! Tiens par exemple, en ce 15 août, alors que j’écris ces lignes, il n’y a pas une seule pharmacie de garde ouverte dans le coin ! On peut crever ! Ou alors il faut se déplacer si on a la chance de ne pas être trop mal en point et de trouver des transports en commun disponibles !

Mais revenons à notre récit ! Il faudra quand même qu’un de ces quatre matins, je rende ses invitations à ma vieille copine ! D’autant que mon chat Céleste commence à en avoir un peu assez de me voir faire des valises pour partir ! A moins qu’il ne manifeste ainsi son envie de venir avec moi !


Mardi 26 juillet.  De bon matin, j’ai pris le train pour Paris où je suis arrivée au terme d’un voyage somme toute paisible ! En pleine capitale, par contre, c’était un autre son de cloche ! C’est dingue comme les gens peuvent être énervés et désagréables dans cette fichue ville ! J’ai séjourné à plusieurs reprises à Paris au mois d’août et je n’en avais gardé que des souvenirs agréables : une grande ville quasi dépeuplée que l’on pouvait arpenter à son rythme et dont il était possible d’admirer les merveilles en toute sérénité… Mais cette année c’était bien différent ! Apparemment, vu la crise économique actuelle, beaucoup de Parisiens ne sont pas partis en congés et ils sont très énervés alors ça s’agresse (verbalement !) dans les bus pour une bousculade ou un bébé qui pleure… Tant et si bien que je me suis demandé un temps si j’avais bien fait de venir, mais très vite, les choses se sont arrangées et le séjour est devenu très agréable.

Le soir venu, Tinky et moi sommes allées visiter la Place des Vosges et c’est là que nous avons dîné ! Carrément ! D’un tartare et d’une tarte Tatin (pas facile à dire, ça !) aussi délicieux l’un que l’autre.  Mais en raison du voyage, je me sentais un peu fatiguée alors nous sommes rentrées pas trop tard. En plus, le temps n’était pas terrible. 

Mercredi 27. Bien que levées tôt nous avons passé la matinée à… ne rien faire du tout ! Petit déjeûner à à base de café et macarons, papotages, visionnage de clips en streaming sur Internet... La vraie détente ! A ce propos, Tinky m’a fait découvrir ce remix qui a véritablement été le tube de ces vacances. Franchement excellent ! On s’est écouté ça tous les jours et même plusieurs fois par jour ! Un peu répétitif et binaire, nous diront les grincheux ? Qu’importe ! Moi, j’adore !
Nous avons aussi réinstallé ce bon vieux Word sur mon nouvel ordinateur ! Youpi ! C’est mon traitement de texte préféré et il me manquait vraiment ! Tellement, d’ailleurs, que j’en avais perdu le goût d’écrire si ce n’est pour ce blog. Maintenant, je sens que je vais m’y remettre de bon cœur !

Après avoir déjeuné dans un restau japonais (décidément notre pêché mignon !), nous sommes allées nous promener du côté de Paris-Plages ou je n’était jamais allée. J’avoue que j’avais jusqu’alors un peu de mal à comprendre  ce dispositif car pour moi, l’intérêt de la plage, c’est avant tout la baignade, chose qu’on ne peut pas faire à Paris-Plages. Mais en découvrant le sable, les brumisateurs, les chaises longues et les diverses animations proposées, en voyant surtout à quel point les personnes présentes avaient l’air conquis, je me suis dit que tout cela n’était peut-être pas une si mauvaise idée ! 



Renseignement pris sur divers sites d’Internet, il s’agirait bel et bien de sculptures de sable. Tinky et moi avions un petit doute à ce sujet ! 

Malheureusement, le temps n’était toujous pas de la partie ! Il a commencé à pleuvoir et il faisait même presque noir ! Heureusement qu’il ne faisait pas froid et que j’étais en bonne compagnie. Nous sommes rentrées et avons repris nos diverses activités sur Internet. Malgré la promenade revigorante, nous n’avons pas dîné. Le déjeuner au japonais nous avait parfaitement calées et un smoothie en guise de souper a largement suffi ! Et puis bon : les nourritures intellectuelles, ça cale aussi, pas vrai ?

Jeudi 28. Ce jour a été marqué par le trépas de l’écran d’ordinateur de Tinky. Gardons un instant le silence et ayons une pensée émue pour cet ustensile dont Tinky n’avait pas fait un fainéant. Nous sommes donc allées lui chercher un digne remplaçant : un écran large et plat franchement spectaculaire qui fait à présent son bonheur. 

Vendredi 29. Nous avons été rejointes en milieu de journée par une amie commune qui arrivait tout droit de sa Bretagne natale. Nous avons passé une super journée pleine de fou-rires en sa compagnie. Elle, son kif musical, en ce moment, c’est plutôt ceci :
Une vieillerie, certes, mais une vieillerie qui donne toujours bien la pêche ! 

Samedi 30. C’était paraît-il la Journée de l’Amitié, ce qui tombe plutôt bien puisque j’étais chez Tinky, que nous avions prévu de revoir notre troisième  copine dans la journée et qu’Helen devait arriver parmi nous dans les tous prochains jours. En attendant, Tinky et moi sommes allées arroser cette journée et manger un bout au Lizard Lounge, un endroit éminemment sympathique situé à quelques pas de chez Tinky ! Quand je pense qu’un jour, bien avant qu’elle ne s’installe dans ce quartier, nous avions voulu précisément nous rendre dans cet établissement et nous l’avions cherché pendant des heures ! Si on nous avait dit à l’époque qu’elle habiterait tout près un jour… La vie nous joue parfois des tours amusants.

Un Mint Juleps pour Tinky et un Cosmopolitan pour moi afin d’arroser la journée de l’amitié !

La soirée s’est déroulée dans l’appartement de Tinky en compagnie de notre troisième amie. Beaucoup d’excellentes choses à manger et à boire pour cette soirée entre filles. Beaucoup de fous rires, surtout ! Trop même ! J’ai bien cru que j’allais en périr étouffée ! Il faut dire que Tinky est, à ma connaissance, la seule personne au monde capable de présenter à des invitées un gâteau rond posé à l’envers dans un plat rectangulaire ! Le tout avec un naturel désarmant ! Une façon comme une autre, selon elle, de démontrer ce que peut être la quadrature du cercle : 
 Je doute qu’une telle présentation aurait obtenu une bonne note au “Dîner Presque Parfait” ! Mais au moins, nous aurons eu le plaisir de bien nous amuser ! Et de nous régaler aussi car le marbré au chocolat, œuvre de Tinky, était délicieux !  N’empêche, j’ai vraiment cru périr de suffocation ! Pas à cause du gâteau mais de notre hilarité ! J’ai rarement autant ri de ma vie ! Et au moins, après ça, nous avons dormi comme des bébés ! 

Dimanche 31. En ce jour de canicule, Helen arrivait enfin à Paris mais elle logeait chez son copain. Nous sommes justes passés à la gare pour les saluer et leur proposer de boire un pot mais en fait, ils avaient l’air aussi crevés l’un que l’autre. Tout juste s’ils ne dormaient pas debout, appuyés l’un contre l’autre sur le quai ! Ça faisait peine à voir ! Alors nous les avons encouragés à rentrer chez eux et les avons laissés, amusées et attendries. 

L’après-midi, nous avons retrouvé notre troisième amie pour un peu de lèche-vitrine dans le Marais et c’est là qu’il nous est arrivé un truc impensable. On s’est fait agresser, c’est dingue ! Oh, certes verbalement mais ça aurait pu tourner nettement plus mal ! Et très vite ! Franchement, c’est le cas de dire que c’est parti de rien ! Mais alors de rien du tout : notre copine regardait innocemment une vitrine quand un type bizarre s’est approché d’elle et a commencé à lui parler avec insistance. Celui-là, on n’a même pas compris d’où il sortait ! Si quelqu’un venait me dire qu’il est sorti de nulle part ou qu’il a directement débarqué de la 4° dimension, je serais toute disposée à l’admettre ! Franchement, je n’ai rien vu venir et Tinky non plus ! Bref, au départ, j’ai pensé qu’il demandait un renseignement à notre amie mais comme il insistait et paraissait agressif, je me suis figuré qu’il voulait de l’argent. Tinky et moi nous sommes approchées et là, nous avons entendu que le gars tenait des propos complètement incohérents, nous accusant notamment d’avoir dit dans son dos que nous voulions le tuer, nous reprochant de mentir et appelant notre copine  “Monsieur”, ce qui ne se justifie pas du tout, je peux vous l’assurer ! D’ailleurs rien de tout ce qu’il nous disait ne se justifiait : je me demande bien ce qu’il voyait, ce qu’il entendait, d’où il sortait et surtout ce qu’il avait consommé, celui-là ! Nous avons essayé de le raisonner et de le convaincre que nous n’avions rien dit de tel mais il continuait de nous accuser de mentir et voilà que maintenant, il allait jusqu’à lever la main sur notre amie ! Mais elle-même n’est pas du genre à s’en laisser conter et elle a fait front, prête à en découdre et à défendre chèrement sa peau ! Nous n’étions pas en reste non plus ! Nous avons toute trois fait bloc face à ce cinglé ! Aucune d’entre nous n’a pris la poudre d’escampette et je suis particulièrement fière de nous, sur ce coup-là ! Je crois que si les choses avaient dû tourner plus mal, nous n’aurions pas hésité à nous défendre mais sur ces entrefaites, un jeune homme semblant lui aussi sorti de nulle part s’est interposé de manière quasi-providentielle et il a réussi, sans violence, à tempérer les ardeurs de l’importun. Enfin convaincu que nous étions des filles (ce dont il semblait douter !) et peut-être pas les personnes à qui il en voulait réellement, il s’est éloigné à contre-cœur non sans nous avoir traitées de “grosses pouffes”. J’espère qu’il n’est allé agresser personne d’autre ! C’est tout de même incroyable de voir des gens aussi tarés errer en liberté et s’en prendre ainsi au premier quidam venu ! Rétrospectivement, ça nous a un peu secouées quand même ! Nous aurions bien aimé remercier mieux que ça notre gentil sauveur et lui expliquer que nous n’avions rien fait pour provoquer ce conflit mais déjà il s’éloignait disant que ça ne le regardait pas ! Un grand timide apparemment ! Donc un grand courageux puisqu’il est intervenu malgré tout ! Il y a encore des gens bien sur cette fichue planète ! Si jamais ce gentil jeune homme tombe sur ce blog, qu’il accepte nos plus sincères et chaleureux remerciements pour son aide précieuse. 

Nous sommes allées nous remettre de nos émotions en buvant un café froid dans un endroit charmant dont j’ai oublié le nom, puis nous avons longuement marché pour évacuer tout ça. Nous avons à nouveau arpenté Paris Plage puis sommes allées découvrir un  nouveau restau japonais. 

Le soir, pour rentrer, on était moyennement rassurées mais le cinglé n’a plus refait surface. On ne s’en plaindra pas !

Lundi 1er août. Au cours de cette super journée, j’ai revu tous les amis que j’aime quand je suis à Paris : Tinky et notre troisième larrone, bien sûr, mais aussi Helen qui est passée nous voir dans l’après-midi ! Non sans difficultés parce qu’elle ne retrouvait plus son chemin et ça a été un peu folklo mais on a fini par se trouver et passer un bon moment ensemble. Les filles sont parties presque en même temps en fin d’après-midi et alors que nous imaginions une nouvelle soirée seules nous avons reçu un coup de téléphone d’un collègue de Tinky, un garçon adorable que je n’avais pas vu depuis longtemps et qui souhaitait passer me saluer. Donc nous avons décidé que nous dînerions ensemble chez Tinky, bien tranquillement et ce fut encore l’occasion d’une soirée très agréable entre amis ! Ah, quels regrets que tous ces gens remarquables vivent si loin de chez moi ! 

Mardi 2 août. Couchées tard la veille, nous nous sommes levées tard ce jour-là mais la journée fut encore riche en balades. En fin d’après-midi, Helen et son copain sont passés nous voir dans l’appartement de Tinky qui, décidément, ne désemplit pas (l’appart’, pas Tinky !). En guise d’apéro, ils nous ont amené une bouteille de vin de Bordeaux au chocolat, une originalité qui, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, s’est avérée parfaitement délicieuse. Un peu un goût de vieux porto, selon moi. Mais tout de même pas le genre de truc dont on pourrait être tenté d’abuser. Ca se déguste plus que ça ne se boit, cette petite chose ! 

On a discuté un moment puis ils sont partis parce qu’un orage éclatait sur Paris. Un orage qui nous a longuement privées de connexion Internet malgré les précautions prises. Mais Tinky, en vraie pro, a su maîtriser le souci ! Il lui a fallu deux bonnes heures pour venir à bout du problème mais elle y est parvenue ! N’empêche, pas moyen de profiter tranquillement de ses vacances ! Il a fallu qu’elle exerce son propre métier chez elle ! 

Mercredi 3 août. Déjà la fin de ce séjour qui s’est révélé encore plus agréable que ce que j’avais imaginé. A dire vrai, je n’avais même pas pensé que ce serait si bien et j’ai regretté d’avoir opté pour un séjour si court mais je n’avais pas le choix à cause de la fête des Hospitaliers. Donc retour à la case départ : on refait tout à l’envers, y compris le passage dans le bus rempli de grincheux ! Il y en a même un qui a osé nous dire que “quand on a des grosses valises comme ça, on prend un taxi” ! Du coup, je lui ai proposé de me le payer, le taxi et il n’a plus moufté ! Non mais c’est incroyable, des gens aussi mal embouchés ! Cela dit, il est vrai que ces bus de ville qui se rendent vers les gares ne semblent pas vraiment prévus pour ça ! Surtout ils sont trop pleins et pas ergonomiques du tout ! J’étais presque contente, du coup, de me retrouver dans un train bien confortable ! Pas contente de quitter les trois filles qui m’avaient accompagnée jusqu’à la gare, par contre ! Je les ai vraiment quittées à regret !

Le voyage de retour s’est écoulé en toute quiétude. La nuit était tombée depuis longtemps quand je suis enfin rentrée chez moi.

12 août 2011

Stage en Roumanie. Jours 8 et 9 : La revedere, dragă România ! (Au revoir, chère Roumanie !).

Encore une fois, nous l’avons joué “Gypsies” en refaisant nos valises, ce matin-là ! Il fallait à nouveau se déplacer : nous étions censés repartir pour Bucarest en milieu de journée. Auparavant, nous avons passé la matinée à l’Inspectorat de Ramnicu Valcea pour quelques dernières rencontres instructives et quelques formalités. Nous avons également rencontré le maire de cette ville qui nous a lui aussi fait part de ses projets puis est venue l’heure du départ. 
Nous avons donc repris la route, longuement roulé et brièvement déjeûné dans un genre de petit restauroute appelé le Kilomètre 80.

Nous sommes arrivés à Bucarest dans l’après-midi et nous avons procédé aux formalités d’usage quand on s’apprête à quitter un pays : installation dans un hôtel proche de l’aéroport, nettoyage de la voiture de location bref, rien que des activités passionnantes !
Ensuite, nous avons retrouvé Alexandre et pris notre dernier repas roumain en sa compagnie, dans le centre commercial où il nous avait emmenés lors de notre toute première soirée dans son pays. Cela faisait vraiment bizarre de voir ce stage se terminer d’une manière en tout point identique à son commencement. En se forçant à peine, on aurait pu se persuader que le stage n’avait pas encore commencé, que nous n’en étions encore qu’à la première soirée et que tout restait à découvrir ! Mais non ! Il fallait se rendre à l’évidence : la parenthèse roumaine se refermait et il fallait déjà songer à retrouver son quotidien et à laisser derrière nous tous ces gens qui nous avaient si chaleureusement accueillis !
Nous avons ensuite pris le temps de visiter Bucarest , guidés par Alexandre, mais comme la nuit était déjà tombée, je n’ai pas pu prendre grand chose en matière de photo intéressante. Il y a pourtant de fabuleux monuments à voir !

Il faudra vraiment que je retourne dans ce pays hors stage professionnel pour en découvrir encore plus de merveilles !
Mais le lendemain, nous devions nous lever tôt pour rallier l’aéroport alors nous sommes repartis à notre hôtel pour une nuit un peu trop brève.
Le lendemain, à la première heure, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Bucarest qui est sans doute l’un des plus mal organisés du monde et nous avons tout refait à l’envers : restitution du véhicule de location, vol Bucarest-Beauvais, arrivée en France où il faisait, cette fois-ci, beaucoup plus froid qu’à nôtre départ ! Une transition brutale avec la Roumanie où régnait une véritable canicule. Ensuite, car jusqu’à Paris où Sophie et moi avons laissé nos trois petits enseignants et enfin cap sur Toulouse. Une journée très longue à vivre et pas très intéressante à raconter, en fait ! Voyager un 13 juillet est une assez mauvaise idée ! Il y avait du monde partout et même le taxi qui nous a ramenées à nos domiciles respectifs a galéré.
Au final, je suis arrivée chez moi relativement tard (en toute fin d’après-midi ou en tout début de soirée, c’est selon !) mais le cœur en fête et des souvenirs plein la tête. Avec, surtout, beaucoup de choses à raconter !

11 août 2011

Stage en Roumanie. Jour 7 : l’utile et l’agréable.

Les choses sérieuses ont repris ce lundi matin avec la visite du lycée d’Horezu situé à une faible distance de notre hôtel. Sur la route, nous avons, comme d’habitude, croisé quelques charrettes dont celle-ci, particulièrement typique :
Ce monsieur était particulièrement sympathique. Loin de protester parce que nous l’avions photographié, il nous a carrément donné son adresse pour que nous lui fassions parvenir un cliché, ce qui ne manquera pas d’être fait.
 
Parvenus au lycée, nous avons rencontré plusieurs groupes d’élèves et pris connaissance de leurs projets souvent liés au commerce avant de visiter le lycée proprement dit. Nous ne nous déplaçons pas forcément pour voir des salles de classe mais plutôt pour découvrir la politique éducative proposée par le pays qui nous accueille. Cependant, que ce soit en Lettonie ou en Roumanie, nos hôtes sont toujours fiers de nous montrer leurs ateliers et autres laboratoires.


"To have, or not to have ?" se demandait Madie dans le labo de biologie.




Rien qu'en voyant ça, la littéraire que je suis a peur !




Après cette visite et ces échanges instructifs, nous avons été invités à découvrir l’artisanat roumain en visitant un atelier de poterie ou étaient vendus nombre de très jolis objets fabriqués à la main et sur place.
Je pense que la traduction serait superflue !
Nous avons assisté à une brillante démonstration d’utilisation d’un tour de potier ainsi qu’à la création de motifs sur des petits bols en céramique. J’ai véritablement regretté de n’avoir pas emmené mon caméscope avec moi car l’adresse de Nicoleta la jeune femme qui nous a reçus était véritablement époustouflante ! Du coup, Madie a voulu s’y essayer :

Ainsi que Sophie :

Pas si facile !   

Au final, un joli petit zèbre.        



Bravo, Sophie ! Je n'en aurais sûrement pas fait autant !
Quelques achats plus tard, nous partions visiter le monastère d’Horezu, célèbre monument classé au patrimoine mondial de l’Unesco, un bijou d’architecture niché dans des jardins enchanteurs.




Et encore une fois, des fresques remarquables !


Dragon de l’enfer avalant les pêcheurs. Une image récurrente dans l’iconographie roumaine.





Encore une fois, la traduction est inutile !








Je n’ai malheureusement pas pu photographier les intérieurs du monastère mais leur beauté était à la hauteur des extérieurs.
Au terme de cette agréable visite, nous avons pris un repas traditionnel (et un peu tardif, comme d’habitude) juste à côté du monastère, chez une dame charmante qui s’appelait Yvona.

De gauche à droite, Yvona, Sophie, moi et Madie.

Une des rasions supplémentaires (s’il en fallait une autre !) pour que j’aime ce pays, c’est que je ne dépare vraiment pas au milieu des Roumaines ! Compactes, courtes sur pattes et souvent opulentes, elles sont en grande majorité bâties comme moi ! Résultat, un séjour entier sans le moindre complexe !
Le déjeûner, franchement délicieux s’est un peu prolongé en raison de l’orage qui avait éclaté à l’extérieur ainsi que du très grand nombre de mets proposés. Il a surtout été l’occasion d’un nouveau débriefing sur le déroulement de notre stage.

Nos trois jeunes enseignants, très sérieux et concentrés.

C’est autour de cette accueillante table que nous avons établi le programme de l’après-midi.  Nous avions le choix entre la visite d’une ancienne mine de sel ou une baignade dans un site qui avait également accueilli une mine de sel, mine aujourd’hui effondrée et transformée en piscine salée ! Décidément, il semblerait que, depuis mes vacances dans le Morvan, le sel soit toujours plus ou moins présent dans mes activités !
Nous avons opté pour la baignade car il ne fait que 15° dans la mine encore opérationnelle et nous n’étions pas vraiment équipés pour ça ! Par contre, nous étions tout à fait partants pour faire trempette car après l’orage, la chaleur était revenue plus forte que jamais ! J’étais donc la première à me réjouir de notre choix, néanmoins, j’aimerais bien revenir une autre fois en Roumanie pour observer une véritable mine de sel. Cela m’intrigue.
Se baigner dans une eau extrêmement salée est une expérience vraiment unique ! Rien à voir avec un simple bain de mer ! En entrant dans la piscine, j’ai voulu tout simplement me coucher dans l’eau et je n’ai jamais pu ! J’ai même failli faire une cabriole dans ce drôle de liquide brunâtre qui me repoussait systématiquement à la surface ! Par contre, pour faire la planche, c’est génial ! Et une fois qu’on a compris qu’il fallait rester debout dans l’eau et pédaler comme sur un vélo au lieu de nager, tout va bien ! On peut se détendre là-dedans pendant plusieurs heures ! C’était vraiment agréable ! Seul bémol – et je dis ça pour tous ceux qui seraient amenés à se tremper comme moi dans une telle piscine ! – il convient de ne JAMAIS porter ses mains à son visage et NE SURTOUT PAS se frotter les yeux ! Ca paraît bête à dire mais c’est ce que j’ai fait dès mon entrée dans l’eau et c’était un véritable supplice médiéval ! A part ça, c’est une expérience vraiment fabuleuse que je recommande chaleureusement à tous !
Nous avons terminé cette journée en retournant à Valcea et en prenant ensemble un dernier repas. Nous allions en effet nous séparer de Madie dès le lendemain puisque nous reprendrions la route pour Bucarest en milieu de journée. Elle nous a donc emmenés dans un restaurant où elle avait ses habitudes. Deux musiciens y officiaient et tandis que nous nous régalions de viandes grillées et de rosé sucré, voilà qu’il n’ont rien trouvé de mieux que de jouer quelques danses hongroises “en l’honneur de leurs amis français” !
Et moi, comme une grande nigaude, parce que j’ai trouvé ça extrêmement délicat de leur part et parce que je pensais au départ du lendemain, parce que surtout, je suis d’une sensiblerie déconcertante, je n’ai pu retenir quelques larmes ! D’ailleurs, même au moment où j’écris ces lignes, je suis à deux doigts de me faire pleurer toute seule !
Il faut dire que c’était un séjour magnifique, à la hauteur de cette musique et qu’il est difficile de ne pas en éprouver encore de l’émotion.