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17 août 2011

Cap sur le Lot !

Comme je l’avais déjà expliqué dans de précédents articles, je fais partie (avec l’ensemble de ma plus proche famille et quelques amis lotois) d'une association appelée la Confrérie des Hospitaliers de Flaujac Poujols. Le but de cette assos’ est d’accueillir  des pèlerins qui font le chemin de Saint Jacques de Compostelle et qui s'arrêtent dans notre local pour un verre d'eau, un café, une collation, un temps de repos, une petite conversation... L'association n'a aucune prétention lucrative et encore moins religieuse car plus athée que mes frères, ça me paraît quand même difficile à trouver (à se demander d’où je sors, moi !). C'est un lieu de rencontre avant tout et je crois pouvoir dire qu'on y a vu toutes sortes de gens : des méditatifs, des poêtes, des illuminés, des odieux, des malheureux, des bohèmes, des sans-gêne, des marginaux, des traditionnalistes... Mes frères parlent parfois de rencontres exceptionnelles mais comme par hasard, elles ne se produisent jamais quand je me trouve sur les lieux. J’ai eu affaire à des gens sympathiques ou au contraire pas particulièrement agréables mais je n’ai jamais rien vécu d’exceptionnel sur ce site. Alors de deux choses l’une ! Soit je n’ai pas de chance et je passe toujours à côté des meilleurs moments, soit mes frères voient de l’exceptionnel là où je ne pense vivre que des situations d’une grande banalité.
Ecrire ça n’est pas être désagréable : ce genre d’engagement associatif n’est pas vraiment ma tasse de thé. J’y vois surtout un moyen bien inutile de se compliquer la vie avec des contraintes dont on pourrait se passer. D’ailleurs l’association était un peu en souffrance, ces dernières années, c’est pourquoi je n’en parlais plus. Mais elle semble avoir repris du poil de la bête ces derniers temps malgré de fréquents saccages et cambriolages du local. Voisins jaloux ? Jeunes fêtards ? Simples vandales ? On ne sait à qui attribuer ces malveillances mais elles ne font que renforcer l’implication obstinée de mes frères et de leurs proches, bien déterminés à pérenniser ce projet malgré l’adversité.
Pour faire vivre une telle association, rien de tel qu’une bonne petite fête bien fédératrice pour attirer des sympathisants et peut-être de nouveaux membres. Les organisateurs avaient opté pour une fête occitane. Elle était prévue de longue date et j’avais organisé mes vacances de manière à pouvoir être présente avec Maman, histoire de participer à la fête mais aussi, bien sûr, de mettre un peu la main à la pâte. Parce que, malgré tout, cette idée de lieu de rencontre entre pèlerins et non-pèlerins est quand même jolie.
Nous sommes donc parties pour le Lot dans l’après-midi du jeudi 4 août. Il n’y avait même pas 24h que j’étais rentrée de mon séjour à Paris et pour être tout à fait honnête, je n’aurais rien eu contre une pause un peu plus longue chez moi ! Je n’avais même pas vidé ma valise ! Tout juste avais-je échangé quelques tenues un peu “habillées” contre des effets plus adaptés à une partie de campagne ! Franchement, quel rythme effréné !
Cette fois encore, nous allions loger chez Alain pour diverses raisons pratiques et notamment parce que nous avions emmené Myrtille avec nous. En effet, il n’est absolument plus envisageable de la faire monter et descendre plusieurs fois par jour les deux étages qui mènent à l’appartement de Michel. Lorsque nous y avions séjourné une semaine en mars dernier, ces allées et venues dans l’escalier avaient été une véritable épreuve pour notre pauvre chienne considérablement affaiblie par l’âge et la maladie. J’ai même cru, un soir, qu’elle n’arriverait pas à regagner l’appartement ! Elle serait finalement bien mieux à la campagne.
Donc, puisque nous ne pouvions aller chez Michel, c’est Michel qui est venu à nous. La première soirée s’est déroulée dehors, autour de divers légumes cuits à la plancha, 


parmi lesquels des cèpes lotois de belle facture.


Le problème, cette année, c’est que les champignons sont particulièrement virulents. D’une part, il y a beaucoup d’intoxications avec des champignons vénéneux mais même si ceux-ci ne l’étaient pas (ils n’ont pas bleui après avoir été découpés, ce qui est l’indice imparable en matière de toxicité), ils ont quand même rendu Alain bien patraque. En outre, il avait bu de l’eau en les mangeant, chose qu’il ne faut, paraît-il, jamais faire. Donc, il n’a pas passé une très bonne nuit, avec tout ça ! Mais n’était-ce que les champignons ? Le stres inhérent à la préparation de la fête occitane y était sans doute pour quelque chose aussi. Les choses se passeraient-elles bien ? Le local allait-il encore être visité ? Les gens qui avaient réservé viendraient-ils ? Nous nous posions tous ces questions ! D’autant qu’on nous annonçait un temps exécrable pour le lendemain !

1 commentaire:

Tinkyfurax a dit…

Et en fait, ça n'a pas été le temps, l'exécrable...