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12 juin 2010

La der des der.

Me voici enfin en week-end ! Franchement, je n’en suis pas fâchée ! J’ai passé une semaine d’enfer ! Du travail jusque par-dessus la tête et pas mal de stress aussi.

Cette semaine était la dernière que les profs stagiaires ont passée parmi nous. Nous avons eu le plaisir d’annoncer leur réussite à la plupart d’entre eux mais aussi la rude tâche d’apprendre leur échec à d’autres. Cela ne s’est pas fait sans mal dans certains cas. J’en ai passé plusieurs nuits sans dormir ou presque !

Et donc, ce vendredi matin, tout ce petit monde est parti vers d’autres horizons, les uns pour exercer leur métier, les autres pour se réorienter. C’est toujours un petit moment d’émotion, d’autant que cette promotion était la dernière à fonctionner selon le modèle que j’ai toujours connu. A partir de la rentrée prochaine et suite à une réforme gouvernementale, la professionnalisation des enseignants ne se déroulera plus comme avant : dès la rentrée, les profs en devenir se rendront dans leur établissement d’accueil , sans passer par notre institut de formation. Ils seront pris en main “sur le terrain” par des tuteurs et autres conseillers pédagogiques et ne viendront à notre école que pour des temps de formation assez brefs, répartis sur sept semaines disséminées dans toute l’année.

Ce changement drastique est assez mal accueilli dans l’école où s’est instaurée une ambiance délétère qui me perturbe beaucoup. Moi-même, je me demande quel contact nous pourrons avoir avec des gens que nous verrons sept semaines en tout et pour tout ! Ce que j’aimais jusqu’alors, dans mon métier, c’était les échanges avec le public même si parfois, ces échanges et ce public n’étaient pas toujours faciles. Mais aujourd’hui, je crains de devenir un simple gratte-papier dans un bureau.

Mais dans un sens, cela aura peut-être des avantages aussi : moi qui étais du genre à ne pas oser poser de vacances ou prendre des congés de maladie par crainte que l’on ait besoin de moi pour telle ou telle raison, je  serai peut-être moins accaparée par ma fonction si nous devons travailler à distance avec les gens. Je l’espère, en tout cas, car cette année a été très dure. Cela est peut-être dû en grande partie aux suites de l’opération que j’ai subie mais ce qui est certain, c’est que j’arrive à la fin de cette année de formation complètement exténuée. 

1 commentaire:

Tinkyfurax a dit…

Pauvre Mimi !!! Des esclavagistes ces gens sont des esclavagistes !!!

Tinky outrée.