Décidément, je ne me repose jamais ! Après être passée sans transition du chaos letton au chaos familial, je suis tombée aussi dans la chaos professionnel ! J'ai tellement de choses à faire au boulot que je ressens parfois une terrible impression de noyade ! Je finis un truc ? Qu'à cela ne tienne ! Ce sont deux autres consignes qui atterrissent sur mon bureau ! La dernière chose dont j'avais besoin était donc de passer la fin de la semaine ailleurs ! Or, j'étais attendue à Paris pour participer à un colloque sur l'éducation à la santé. Pire que tout : je ne devais pas seulement y assister mais aussi y faire une petite allocution pour présenter un projet professionnel en lien avec ce sujet ! Ô comble de l'horreur ! J'ai déjà eu l'occasion d'écrire sur ce blog à quel point j'ai horreur de m'exprimer en public et de conduire des réunions ! J'ai déjà eu l'occasion d'expliquer à quel point je me sens plus suiveur que leader ! La confiance que m'accorde l'école dans laquelle je travaille me dépasse parfois un peu ! Ce n'est pas du tout de la fausse modestie ainsi qu'une collègue l'a un jour laissé entendre ! S'ils savaient tous dans quel état ce genre de situation me met !
Je suis donc partie dès l'aube mercredi dernier pour rallier l'aéroport en taxi. Arrivée à Paris, j'ai trouvé ma destination presque sans chercher. Enfin, à peine trois quarts d'heure ! Heureusement que les présentations d'usage et l'ouverture du colloque avaient un peu traîné en longueur. J'ai assisté à quelques conférences intéressantes, puis, à la fin de la journée, j'ai pris le métro pour retrouver Gus chez elle. Un petit dîner chez notre Italien préféré m'a permis de passer une soirée agréable, sans trop angoisser.
Le lendemain, toutefois, j'ai un peu fait "le colloque buissonnier", si j'ose dire ! Il était impératif que je dorme un peu car j'étais épuisée et surtout, étant donné que j'angoissais comme une malade à mesure que l'échéance approchait, j'ai préféré rester tranquillement chez Gus à relire mes notes.
Nous nous sommes rendues sur les lieux du colloque dans l'après-midi. Gus avait souhaité assister à ma conférence en auditrice libre et, ma foi, rien ne s'y opposait. Je me suis donc lancée dans mon allocution en flippant un peu, tout de même, mais au final, je dois avouer que je ne m'en suis pas trop mal tirée et que je suis plutôt contente de moi, même si j'ai relevé dans ma "prestation", deux ou trois petites imperfections qui mériteront d'être améliorées. A un moment, quand l'assistance m'a posé des questions, j'ai eu un peu l'impression de faire de la haute voltige mais là aussi, je m'en suis sortie sans trop démériter, je crois !
Une fois cette tâche accomplie, j'ai choisi de ne pas rester plus longtemps au colloque. Ma tête tournait un peu et je me sentais toute bizarre. Autant valait-il que j'aille prendre l'air et tant pis si deux de mes collègues, également présentes en ces lieux, ont vu que je n'étais pas arrivée au début et que je partais avant la fin.
Gus et moi sommes donc partis errer dans la capitale. Nous nous sommes ressourcées autour d'un bon café puis sommes rentrées.
Le soir venu, nous sommes allées dîner dans le restau le plus proche de chez Gus où nous nous sommes régalées du meilleur tajine que j'aie jamais mangé. Un mélange salé-sucré comme j'aime et qui m'a permis de me recomposer tranquillement, dans une bien agréable et bien reposante ambiance orientale.
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