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07 juillet 2007

Douze jours intenses

Enfin, je trouve un peu de temps pour écrire sur ce blog ! Cela va encore donner un message kilométrique mais ce n'est pas grave.
Les premiers jours de la semaine se sont déroulés au boulot, où il régnait toujours une ambiance mi-figue mi-raisin. De retour à la maison le soir, je ne pouvais même pas compter sur mes chats pour me changer les idées : devant m'absenter plusieurs jours en fin de semaine, je les avais, en effet, confiés à ma mère. Résultat, j'ai encore été angoissée toutes les nuits ! Au moins, quand ils sont là, je peux leur attribuer tous les bruits, craquements, frottements et grincements dont résonne régulièrement mon vieil appartement mais quand ils n'y sont pas... je me fais, au moindre bruit inhabituel, des films épouvantables où il est question d'intrus psychopathes et de monstres de cauchemars !
Je crois surtout que j'étais à nouveau dans un état de surexcitation avancée. Tout mon esprit et tout mon corps ne tendant plus que vers un seul objectif : mon week-end à Paris et le concert tant attendu de Mika ! J'avais, en plus, eu une chance terrible puisque une réunion de travail était prévue au Ministère le lundi suivant ce concert. J'ai donc pu effectuer mon voyage à Paris sans qu'il ne me coûte le moindre euro puisqu'il s'agissait d'un déplacement d'ordre professionnel. Elle est pas belle, la vie ?
Je suis donc partie jeudi dernier, en fin d'après-midi, tellement ravie et impatiente que j'en avais mal partout ! Je crois vraiment savoir ce que veut dire l'expression "avoir les nerfs à fleur de peau", maintenant ! Cela n'a pas forcément une connotation négative.
J'ai retrouvé Gus à la gare Montparnasse où je suis arrivée bien tard, après un voyage paisible mais un peu longuet. Nous avons regagné avec enthousiasme son appart' microscopique (une étagère s'est d'ailleurs effondrée à grand bruit dans la salle de bain, peu après notre arrivée et Gus a dû recourir au système D pour la remettre en place) puis nous nous sommes couchées sans tarder. Un peu de repos était le bienvenu pour l'une comme pour l'autre.
Le lendemain matin, nous avons retrouvé avec beaucoup de plaisir notre copine Frédou avec laquelle nous avons longuement bavardé et beaucoup ri dans un café tout proche. J'adore le trio que nous formons ! Trois quadras totalement épanouies comme on ne saurait en rêver dans le moindre sitcom ! Elle nous a quittées vers midi car elle devait traverser tout Paris pour aller faire du cat-sitting.
Gus et moi nous sommes baladées pendant le reste de l'après-midi puis, le soir, nous avons dîné dans notre restau chinois préféré avant de passer la soirée tranquillement. Le lendemain serait un autre jour... Et quel jour !
Mais comme je dois lâcher un peu l'ordi et que je suis un brin sadique, je raconterai ce concert mémorable dans un prochain message !

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