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08 juillet 2007

Suite de la narration du séjour parisien : une journée un brin mystique.

Après ce magnifique concert et notre errance euphorique à Paris, nous sommes donc rentrées dans l'appart de Gus qui, non content d'être tout petit, est effroyablement mal insonorisé et situé juste au-dessus de celui de son concierge ! Or, ce dernier, qui semble mener une vie un peu décalée, a passé la nuit à téléphoner et à écouter du Deep Purple ! Heureusement que nous étions complètement mises en joie par notre soirée et que nous n'avions pas spécialement envie de dormir ! Tout ça nous a fait plutôt rire et au final, une bonne grasse matinée nous a permis de nous remettre sans mal de notre nuit agitée.
En début d'après-midi, nous avons retrouvé Frédou et sommes allées nous promener dans la capitale. Après avoir fait un tour au Jardin du Luxembourg et écouté une sympathique chorale, nous avons repris notre marche enthousiaste. Les filles tenaient à m'emmener dans le lieu où repose Sainte Catherine Labouré, une religieuse qui a eu plusieurs apparition de la Vierge Marie et dont le corps, demeuré imputrécible depuis 1876 repose paisiblement dans une chapelle, rue du Bac. C'est assez étonnant de voir cette femme qui semble dormir dans ce cercueil de verre. Assez impressionnant, aussi, de penser que son corps ne s'est pas corrompu depuis plus d'un siècle. Mais peut-être que cela arrive plus souvent qu'on ne croit. On n'exhume pas les gens ordinaires alors, on ne peut pas savoir !
Après un temps de recueillement et l'achat de médailles, nous sommes parties dans une autre église, celle de Saint Etienne du Mont.

En effet, Frédou qui a grandi dans une famille athée est en train de réaliser toutes les démarches pour se faire baptiser aux prochaines fêtes de Pâques et elle souhaite que Gus et moi devenions ses marraines, ce qui est un grand honneur pour nous.
Le plus amusant, c'est qu'en entrant dans cette église, la première chose que j'ai vue, c'est l'icône byzantine qu'il y a dans ma chambre ! Une icône qui se trouvait, quand j'étais enfant, dans la chambre de ma grand-mère et qui me fascinait beaucoup mais qui s'était perdue avec le temps. Je l'avais cherchée partout, y compris quand je m'étais rendue en Grèce il y a six ans. Toujours sans succès. Il y en avait de nombreuses mais jamais celle que je cherchais. Et un jour, alors que je me trouvais dans une salle des ventes, je l'ai trouvée au moment où je m'y attendais le moins. C'est comme si elle m'avait sauté aux yeux ! Cela m'avait vraiment fait un coup au cœur quand je l'ai revue et j'ai toujours considéré qu'il se passait quelque chose de particulier entre cette icône et moi et qu'elle me portait bonheur. De même, j'ai voulu voir un signe dans son "apparition" dans cette église ce jour-là. D'aucuns diront qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que l'on découvre une icône dans une église mais une icône byzantine, tout de même, cela me laisse méditative... Moi, l'impression que j'ai, c'est qu'il s'agit d'un signe. Un signe d'approbation, lancé par quelque entité haut placée qui verrait d'un très bon œil le fait que Frédou se fasse baptiser et que je devienne une de ses marraines. Je me trompe peut-être mais j'aime bien cette idée ! Comme ça, ça me fera deux filleules. J'en ai déjà une que je ne vois plus du tout depuis des années pour cause de fâcherie familiale.
Nous avons conclu cette journée très spéciale en dînant toutes les trois dans un restaurant tibétain. Eh oui, c'était décidément une journée placée sous le signe de la spiritualité ! Je ne savais rien de la cuisine tibétaine : j'ai pu découvrir qu'elle était riche et délicieuse. Le thé au beurre salé dont j'avais entendu parler et que j'imaginais être une horreur absolue est une boisson vraiment délicate. En fait, on dirait un peu de la soupe, mais c'est très bon !
Ensuite nous sommes rentrées, avons fait un petit crochet par une brasserie que nous aimons bien pour boire un coup toutes les trois et ce fut la conclusion de cette journée bien particulière.

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