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03 mars 2009

Albi

Albi n'est pas qu'une très belle cité du Sud-Ouest. Pour moi elle représente beaucoup plus. C'est en effet dans cette ville que mes parents m'emmenaient, petite, faire soigner mes yeux. Le Docteur Pierre Amalric qui officiait là-bas à pris un  soin jaloux de mes mirettes à partir de ma naissance, ou presque, jusqu'à sa propre mort. Sans lui, je ne serais peut-être pas en train de pianoter actuellement sur mon ordi. Il se plaisait à dire que si mes parents m'avaient donné la vie, lui m'avait donné la vue. Et de mon côté, je me suis toujours dit que j'avais connu le bonheur de mettre au monde un petit garçon, je lui aurais sans doute donné Pierre en premier ou deuxième prénom, pour rendre hommage à cet homme admirable autant qu'à ma passion pour les vieux cailloux.
Mais bon ! La vie en a décidé autrement et de toute façon, on n'est pas la pour parler de ça !
La visite dans le lycée a été intense mais tout à fait intéressante. Nous avons enchaîné l'après-midi, avec la visite de la superbe cathédrale Sainte Cécile et puis j'ai ENFIN pu voir le Musée Toulouse Lautrec dont j'avais toujours entendu parler sans jamais y être allée. Ca m'a vraiment captivée. En plus, on a eu de la chance avec le temps. Il faisait plutôt pluvieux de bon matin, pendant qu'on travaillait, et une fois qu'on a commencé à se balader (ou du moins à faire découvrir à nos amies lettones les richesses culturelles du Sud-Ouest, s'il vous plaît !), il a fait un temps certes frais, mais magnifique.
Après quoi, nous sommes rentrées chez Jean-Marie, récupérant au passage Maman qui était aussi invitée. Le courant est très bien passée entre elle et les deux Lettones, au point qu'Anda insiste pour que Maman se joigne au prochain stage en Lettonie, ce qui me paraîtrait génial mais je ne vois pas de quelle manière nous pourrions rendre ça possible ! Une autre fois, peut-être, et hors cadre professionnel.
Nous avons, évidemment mangé et bu comme des rois et les Lettones, Anda et Aloïda, ravies, se sont mises à chanter à deux voix, nous offrant une si jolie polyphonie que Maman y est même allée de sa petite larme ! En tout cas, ce repas était un vrai moment de grâce car entre nous qui ne parlions pas letton et Aloïda qui ne parlait pas anglais, il a fallu inventer le langage universel et nous nous sommes très bien comprises, parvenant même à échanger des plaisanteries qui ont fait rire tout le monde.
Bref, une bien agréable journée, bonne pour le coeur et l'esprit, mais dont je reviens, une fois encore, complètement crevée. Vivement que je reprenne un rythme un peu moins soutenu.

1 commentaire:

Tinkyfurax a dit…

Eh oui,

Le langage de l'âme et du coeur, voilà un truc auquel les savants n'ont pas pensé !!!
Bises ! Repose-toi bien, Mimi !!!