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03 avril 2007

Trois journées agréables.

Dimanche, nous avons reçu la visite de mon plus jeune frère Michel et de son plus jeune fiston, Alexandre. Ils devaient se rendre à un match de foot et au préalable, ils sont passés nous voir. Nous avons mangé au restau chinois qui se trouve face à mon lieu de travail. Le repas a été très agréable, délicieux et nous avons bien ri. Par contre, j'ai appris par la suite que les deux passionnés de foot étaient arrivés en retard au stade car ils ont eu du mal à se garer à cause du bazar suscité par la foire de Toulouse. En plus, leur équipe préférée a perdu ! Le petit était, paraît-il, vraiment déçu !
Maman et moi avons fait, par contre, un très grand tour avec notre chienne. Il faisait plutôt doux mais un fort vent s'est levé, qui a perduré toute la nuit et le lundi suivant. J'aime beaucoup marcher dans le vent tiède. Et me lover, la nuit venue, dans mon lit bien douillet tandis que le vent se déchaîne au-dehors ! Ici, on peut dire que je suis servie ! Ce sont vraiment "Les Hauts de Hurlevent" ! J'avais presque l'impression que mon immeuble allait se détacher du sol et se mettre à voguer, comme un immense navire, sur les flots déchaînés de mon imagination ! (Oui, je sais ! Je peux être lyrique, par moments !).
Ce lundi, justement, rien de bien renversant ne s'est produit. C'est la période des vacances alors, il y a relativement peu de monde dans l'école donc ceux qui sont là travaillent vite et bien sans être dérangés. J'ai vraiment avancé sur bon nombre de trucs, notamment des tas de petits travaux qui restaient à la traîne. Je suis contente.
En plus, on travaille tellement bien que l'on peut s'accorder des moments de repos et au cours d'une pause-thé, l'après-midi, j'ai pu constater que ma mésaventure de jeudi dernier est parvenue aux oreilles des collègues qui n'avaient rien vu, en dépit des efforts de certains pour tenter de garder cette histoire secrète. D'ailleurs, l'une d'entre elle n'était pas très contente de voir cette histoire lamentable étalée au grand jour mais c'était plutôt gentil car en fait, elle voulait me préserver des moqueries des autres mais ce n'est pas si grave. J'ai choisi d'assumer totalement mes égarements de la semaine dernière. Pas d'en être fière pour autant mais d'en parler honnêtement, d'admettre mes erreurs et même, pourquoi pas, d'en rire ! Je crois que si je niais l'existence de cette histoire, si je me fâchais ou me vexais en entendant les autres en parler, c'est là que je passerais vraiment pour une idiote ! Il y a des moments, dans la vie, où il faut savoir se regarder en face ! En tout cas, maintenant, je comprends tout le sens de l'expression "se mettre minable". C'est quand même un peu comme ça que je me sens en y repensant !
Mardi, journée plus calme. Le monde à l'envers, surtout ! J'étais opérationnelle le matin mais pas du tout motivée l'après-midi. Il faut dire que nous étions sorties entre filles pour aller déjeuner dehors. C'est un truc que nous faisons régulièrement quand nous travaillons pendant les périodes de vacances. Toutes celles qui sont là sortent déjeuner ensemble dans le courant de la semaine. Cette fois-ci, je vous rassure, seulement de l'eau a été servie à table. Il n'empêche que j'ai quand même fait abondamment rire mes collègues !
Mais moi aussi ! J'ai coutume de dire que si Gaston Lagaffe et Bridget Jones avaient eu un enfant, ç'aurait été moi, mais ce n'est pas faux ! Il m'en est encore arrivé une marrante aujourd'hui ! Figurez-vous que l'autre jour, j'ai fait une lessive et en récupérant mon linge, je me suis aperçue qu'une de mes chaussettes avait disparu. J'ai bien du refaire deux cents fois le chemin (très court !)de ma chambre à ma salle de bains, passé la main dans le tambour de la machine à laver, dans celui du sèche-linge... RIEN ! Volatilisée ! Je me suis donc résignée à ne plus chercher cette fichue chaussette, me disant bien qu'elle finirait par reparaître au moment où je ne la chercherais plus... Et j'ai eu mille fois raison ! Il s'avère que j'avais lavé un anorak ce même jour et que, le printemps ne se décidant toujours pas à arriver, j'avais décidé de le remettre aujourd'hui ! Et cette chaussette idiote n'avait rien trouvé de mieux que s'accrocher dans les bandes velcro qui maintiennent ma capuche en place ! Et si au moins je m'en étais aperçue ce matin avant de partir ! Mais non ! Il a fallu que je m'en rende compte à midi au moment de partir au restau ! Ce qui implique que j'ai pris le bus ce matin avec une chaussette dans le cou ! Heureusement qu'elle était dissimulée sous la capuche mais est-ce bien une raison ? Ca me fait penser qu'il faudra que je la sorte de mon sac à main où je l'ai rangée ! J'ai raconté cette histoire à mes collègues qui étaient véritablement pliées de rire, surtout quand je leur ai montré l'objet du délit pour prouver la véracité de mes dires !!!!
Après ça, je me plains que les gens rigolent dès que j'ouvre la bouche mais moi aussi, je suis quand même un sacré numéro !
C'est comme cette fois où j'avais allumé une bougie décorée avec des grains de café. Les grains en question s'étaient enflammés et ma bougie cramait avec une telle vigueur que je n'ai rien trouvé de mieux que la mettre dans l'évier. Et là, pensez-vous que j'aurais eu l'idée d'ouvrir le robinet afin de noyer la catastrophe ? Que nenni ! J'ai regardé flamber la chose, fascinée par la lueur des flammes et l'odeur du café grillé qui se répandait dans ma cuisine. Résultat ? La cire fondue s'est écoulée dans mon évier et a complètement obstrué le siphon ! Et bien sûr, c'est arrivé un soir ! Je me suis donc retrouvée en train de démonter mon siphon et gratter la cire à nouveau durcie avec un petit couteau jusqu'à deux heures du matin en me maudissant dans tous les idiomes que je connaissais ! En plus, je devais prendre le train de bonne heure le lendemain pour partir chez Gus ! Elle non plus n'avait pas pleuré de mes exploits !
Passons enfin à des choses plus sérieuses : après le travail, je suis allée au cinéma avec deux collègues voir un film qui s'appelle "La tête de Maman". D'ordinaire, je ne suis pas très branchée cinéma français, mais il se trouve que j'ai eu la chance de rencontrer Carine Tardieu, la réalisatrice de ce film, dans le cadre de mon travail. Elle avait réalisé un court-métrage sur la thématique de la maladie et du regard des autres, un joli petit film intitulé "L'Aîné de mes soucis" qui a en général beaucoup de succès auprès du public. J'ai retrouvé dans son film la même ambiance douce-amère, le même regard pertinent sur l'adolescence, le même mélange de fraîcheur et de mélancolie, les mêmes images oniriques. J'ai même repéré un plan très court que le film et le court-métrage ont en commun. Il faut dire que les thèmes sont sensiblement les mêmes. Les acteurs y sont d'ailleurs impeccables et j'ai finalement beaucoup aimé, même si l'ensemble était quand même un peu sombre.
Avec tout ça, je suis rentrée plutôt tard mais je suis contente de mon début de semaine.

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