Ces derniers jours, notre Myrtille nous a fait une belle frayeur. Vendredi, elle a commencé par vomir copieusement dans tout l’appartement. Croyant à une indigestion, nous l’avons mise à la diète mais elle a recommencé dans la nuit, sur la terrasse puis le lendemain, devant la maison d’une ancienne voisine de Maman à qui nous rendions visite à la faveur d’un nouveau week-end dans le Lot.
Nous avons donc emmené notre petite bête chez le vétérinaire qui a diagnostiqué une gastrite et lui a prescrit un traitement de cheval, si j’ose dire ! Je l’ai peut-être déjà écrit dans ce blog mais la sagesse populaire n’a pas inventé pour rien l’expression “malade comme un chien” : malgré leur contestable habitude d’avaler n’importe quoi et de se rouler n’importe où les chiens sont rarement malades mais quand ils le sont, c’est vraiment la fin du monde ! Pendant plusieurs jours, Myrtille n’a fait que dormir, n’ouvrant que rarement un oeil vitreux, refusant de manger et même de boire, ne se levant que si nous insistions et marchant de guingois pour ne faire que quelques pas tremblants à l’extérieur avant de retrouver sa couverture et replonger dans un sommeil proche de la léthargie. Comme elle a près de treize ans, Maman et moi n’avons pas manqué d’envisager le pire, d’autant que les chats, d’ordinaire familiers, la fuyaient et ne se couchaient pas près d’elle, comme à leur habitude.
Mais petit à petit, le traitement aidant, Myrtille a retrouvé un semblant de vigueur : elle n’est encore pas très fringante et a bien maigri mais elle se lève d’elle-même, sort, frétille et remange avec modération.
Une gastrite ? Nous y aurions presque cru si, de retour chez nous, nous n’avions appris que deux autres chiens du quartier ont été tout aussi malades qu’elle ! Alors, une mauvaise bactérie traînant dans le parc comme l’an dernier ou pire que ça ?
Il se trouve que ce parc où tous les castanéens ont l’habitude de faire gambader leurs chiens aurait vu proliférer des chats plus ou moins ensauvagés dont un qui serait particulièrement redoutable et agressif. Personnellement, je ne les ai jamais vus mais peut-on imaginer que quelque riverain, voulant se débarrasser de ces greffiers malvenus ait pu répandre dans le parc des aliments empoisonnés pour les éradiquer ? Peut-on penser que ces éventuelles gourmandises toxiques puissent être aussi destinées aux chiens par une personne lassée de voir des maîtres indélicats laissant leur compagnon souiller les espaces verts ? Si ces hypothèses se vérifiaient, ce serait (toujours le conditionnel) très grave, car il y a beaucoup d’enfants en bas âge qui viennent s’ébattre dans ce parc. Donc les gendarmes et la mairie ont été avertis et nous verrons bien quelles seront les conclusions.
En tout cas, pour notre part, nous avons eu vraiment très peur. Je sais que Myrtille a presque treize ans, que c’est très vieux, pour un labrador et qu’elle va bien finir par nous quitter et sûrement pas dans un siècle mais je n’imagine pas sa mort autrement que naturelle et paisible ! Ce serait bien trop stupide qu’elle atteigne cet âge canonique pour finir empoisonnée par une personne mal intentionnée ! J’espère bien que cette affaire sordide va être réglée au plus vite !
1 commentaire:
Ah ben bravo !!! Un maniaque de la strychnine à Castanet ? Si on le chope, qu'on lui en serve en cocktail !!!
Tinky, scandalisée.
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