Et c’est reparti pour un tour ! Je me lance dans la rédaction de plusieurs articles dans lesquels je vais relater un nouveau voyage : cette fois-ci, le déplacement en Roumanie à la faveur d’un stage professionnel !
Le départ était fixé le 5 juillet dernier, très tôt dans la matinée. Je me suis donc levée à l’aube alors que, malgré mes bonnes résolutions, je m’étais également couchée très tard. Il faut dire que, soucieuse de ne pas trop laisser de dossiers en souffrance, j’avais emporté quelques “devoirs” à la maison et je ne me suis pas couchée avant d’avoir fini tous les fichiers, envoyés tous les mails, etc… De toute façon, une fois au lit, je n’ai pas cru m’endormir. Nerveuse à l’idée de prendre l’avion, craignant de ne pas me réveiller à l’heure, ne sachant trop qu’attendre de ce voyage, je n’ai pas cru m’endormir DU TOUT ! Mais la fatigue à finalement eu raison de moi et j’ai fini par m’endormir pour quelques heures.
Réveillée très tôt, j’ai sauté dans un taxi après un petit déjeuner rapide. Direction l’aéroport de Toulouse Blagnac où j’ai retrouvé ma collègue Sophie, véritable organisatrice de ce stage et nous avons pu embarquer dans l’avion qui nous a emportées jusqu’à Paris Orly, première étape du périple. Après quoi nous avons pris un car Air France qui nous a emmenées vers Porte Maillot où nous avons retrouvé Caroline, Dominique et Héloïse, les trois jeunes profs à qui se stage se destinait plus particulièrement. A cause de la formation qui a beaucoup changé et de ce Master qui me monopolise, je ne connaissais pratiquement pas ces trois jeunes gens mais ils étaient tout à fait charmants et le courant est parfaitement bien passé dès le début du voyage.
Car nos pérégrinations étaient loin d’être terminées ! Nous avons pris un nouveau car en direction de l’aéroport de Beauvais où il faisait incroyablement chaud ! Pas mal pour une première incursion en Picardie. Après une petite collation et un peu d’attente, nous avons enfin pris l’avion qui allait nous permettre de rallier la Roumanie.
Quelle épopée ! Il existait un itinéraire plus simple mais il fallait compter avec une escale de six heures à Vienne et c’est pour cette raison qu’il n’a pas été retenu. Dommage ! Quand j’avais une quinzaine d’années, j’avais effectué un voyage en Autriche avec l’APAJH (Association Pour Jeunes et Adultes Handicapés). Nous étions un groupe de jeunes gens présentant diverses formes de handicap et, accompagnés par trois adultes et divers gens du cru, nous avions logé à Vienne, ville époustouflante de beauté, que nous avons parcourue en long en large et en travers. Nous n’avions pas oublié de visiter d’autres endroits de ce beau pays mais j’aurais été ravie de profiter de l’escale pour revoir cette flamboyante capitale et ses merveilles !
En attendant, nous avons effectué cette nouvelle étape du voyage dans un avion empli de gens particulièrement bruyants. Je n’étais pas mécontente d’arriver à Bucarest.
Une fois nos bagages récupérés, nous avons rencontré Alexandre, le fils d’une amie roumaine de Sophie qui nous attendait à l’arrivée et nous a un peu aidés pour récupérer la voiture que nous avions louée et pour nous repérer hors de l’aéroport. Nous avons pris un nouveau repas dans un centre commercial tout proche (pas facile de commander à manger quand on ne connait pas la langue du pays !) et discuté un peu (en anglais). Mais nous n’étions toujours pas arrivés au terme de notre voyage ! Nous devions rallier une ville appelée Drăgăşani (prononcer Dragachani en roulant le “r”). Alexandre nous a donc guidés jusqu’à la sortie de Bucarest et nous voilà partis !
Seul petit bémol, Drăgăşani se situe à trois heures de route de Bucarest et c’est à plus de trois heures du matin que nous y sommes arrivés, assez épuisés tout de même. En prime, les renseignements que nous avions concernant l’hôtel où nous allions loger étaient très vagues. Pas de nom ni d’adresse précise. Nous devions appeler Madie, une autre correspondante roumaine mais nos téléphones mobiles ne captaient pas encore de réseau ou n’avaient plus de batterie. Donc, nous avons fait avec les renseignements que nous avions, tournant et retournant dans une ville quasi-déserte, seulement hantée par des chiens errants ressemblant à de petits loups (il y en a énormément en Roumanie mais il ne sont ni maigres ni méchants : il semblerait que tout le monde les nourrisse). Malgré tout ça, nous n’avons pas trouvé notre hôtel. Il y en avait trois d’ouverts mais aucun n’attendait de groupe de Français. De guerre lasse, nous avons choisi de nous installer dans un des trois hôtels car il y avait possibilité de nous héberger. Malgré l’heure tardive, on nous a accueillis sans sourciller et nous sommes tombés dans nos lits, complètement épuisés.
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