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16 juillet 2011

Mika est de retour !

J’exagère à peine ! Entre sa publicité pour le parfum d’Hugo Boss, ses billets dans La Republica, l’inauguration de sa statue au Musée Grévin, et des annonces concernant son très attendu troisième album, Mika n’a jamais été bien loin et surtout, je ne l’ai jamais perdu de vue ! 
Mika et son double de cire surnommé Wika par les fans

Mais depuis quelques temps, les nouvelles arrivent en rafale. On sait maintenant que le prochain album s’appellera “The Origin of Love” et qu’il sera constitué d’une douzaine de chansons dont quelques unes en français. Et justement, le 1er juillet dernier, une de ces chansons écrites dans la langue de Molière a été rendue publique, d’abord sur Internet puis sur plusieurs stations de radio dans lesquelles Mika venait lui-même chanter en direct et accorder, parfois, une brève interview. Mise au courant la veille je n’ai pas hésité à sortir de mon lit à l’aube (Oui, vous avez bien lu ! A l’aube ! Moi !) pour m’installer devant mon ordinateur et regarder s’égrener le compte à rebours précédant cette découverte tant attendue ! Le moins que l’on puisse dire est que je n’ai pas été déçue ! Choisir un titre en français comme premier extrait de son troisième album quand on poursuit une carrière internationale peut paraître risqué mais Mika relève ce défi haut la main ! La chanson intitulée “Elle me dit” est un morceau totalement addictif, dansant, rythmé, joyeux mais nanti néanmoins de paroles gentiment vachardes ! Pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre que Mika parle de sa mère, Maman libanaise certainement très aimante mais apparemment un peu envahissante qu’il n’hésite pas à égratigner légèrement, mais de façon jubilatoire ! En tout cas, quand on écoute ce titre, difficile de résister à l’envie de le passer en boucle ! Et encore plus difficile de rester stoïquement sur sa chaise sans bouger ! Jugez plutôt !
Et là, je n’ai qu’une chose à ajouter : vivement le clip !
Mika a, par ailleurs, donné quelques (trop) rares concerts en Belgique et en France au cours desquels il a révélé deux autres inédits. D’abord “82 rue des Martyrs” (ou “Karen”, on ne sait pas encore très bien), dont le propos rappelle un peu le “Cendrillon” de Téléphone. Désolée s’il manque les toutes premières paroles de la chanson : j’ai trouvé des versions intégrales, mais le son en était nettement moins bon ou alors on entendait des discussions, voire des disputes entre spectateurs et ça franchement, on s’en passe très bien car cette chanson vaut la peine d’être entendue sans pollution sonore superflue.
Enfin, “Blame it on the Weather” (après “Blame it on the Girls” !) où Mika mêle une fois de plus sa voix cristalline à celle d’une chanteuse lyrique, ici sa choriste Ida. La grandiloquence de la mise en scène pourra en faire sourire plus d’un mais la splendeur du morceau nous fait vite oublier ce petit accès de “kitschisme”.
Avec cette même choriste Ida, il avait réalisé, lors de sa dernière tournée, une superbe version de “Good Gone Girl” mâtinée de “Flûte enchantée” et de “Reine de la Nuit” et je ne résiste pas au plaisir de la remettre sur ce blog parce que cela a vraiment été un de mes moments préférés de cette série de concerts. C’est juste de la gourmandise. C’est pour vous et pour moi. Cela me consolera aussi de n’avoir pas pu assister à son concert donné à Compiègne le 9 juillet dernier.
En plus, comme vous le voyez, j’avais droit à des tarifs préférentiels ! Malheureusement, j’étais en stage professionnel pour huit jours à l’autre bout de l’Europe, plus précisément en Roumanie. Une situation d’autant plus frustrante que justement, Mika se produisait à Bucarest trois jours avant que je ne m’y rende ! Mais je me console en me disant que ce n’est pas tous les jours que l’on fait un voyage pareil. D’ailleurs c’est vrai que c’était superbe et je me ferai un plaisir de vous le raconter dans mes prochains articles. En outre, il paraît que le concert de Compiègne a pâti d’une très mauvaise organisation même si Mika a, comme d’habitude, donné le meilleur de lui-même. Alors pas trop de regrets et place aux souvenirs heureux :

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