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05 décembre 2007

Quelle journée !

Alors non seulement je n'ai pas cru m'endormir la nuit dernière mais en plus, je me suis réveillée alors qu'il n'était même pas six heures. Et je n'ai jamais pu me rendormir, ce qui ne m'a pas empêchée d'être à la bourre pour autant. Je n'avais pas du tout la gueule de bois, par contre, comme j'ai perdu l'habitude de manger un repas complet le soir, je me sentais quand même un peu embarbouillée !
J'ai bien travaillé le matin puis, JM et moi sommes partis à la salle de sport, bravant la pluie, le froid et la grisaille. En plus, je ne me suis pas économisée, dans cette fichue salle ! Tout en faisant mes exercices, je me disais : "C'est bien trop ! Je n'en peux plus ! Et je n'ai dormi que trois heures !" et là, je sentais mon coeur cogner violemment contre ma poitrine, je me demandais si j'allais tenir mais je n'ai pas cadé. J'ai fait tout ce que je devais faire.
L'après-midi, j'ai eu un sacré coup de stress : alors que je préparais le nouveau voyage en Lettonie, j'ai reçu un mail de notre ancienne accompagnatrice m'apprenant que l'Université qui nous avait reçus en mai et avait planifié notre séjour ne pouvait plus nous recevoir, faute de temps, de moyens humains et financiers à cette époque de l'année. Résultat, j'ai vu le moment où il me faudrait gérer toute seule le déplacement et l'accompagnement de 10 futurs profs dans un pays dont je ne maîtrise pas la langue et à peine la géographie. Ca m'a bien stressée, ça, même si j'ai tâché de ne pas le montrer et de dire qu'on allait trouver d'autre interlocuteurs, que c'était peut-être aussi bien, que tout allait s'arranger ! En fait, ce sont les collègues responsables de la coopération internationale qui ont tout arrangé ! Après d'habiles négociations, l'Université, faute de pouvoir gérer tout notre séjour, acceptait au moins de nous "préter" notre accompagnatrice (la même qu'au mois de mai) et je pense qu'à toutes les deux, nous allons faire du bon boulot pour concocter un séjour passionnant à nos petits stagiaires.
Un autre truc m'a fait plaisir aussi, aujourd'hui : j'ai reçu des nouvelles de Flo, une collègue qui avait longtemps partagé mon bureau. On s'entendait vachement bien, on rigolait beaucoup, on avait de longues conversations mais on travaillait aussi très efficacement ensemble. C'était une fille assez branchée sur les trucs bizarres et inexpliqués qui me passionnent. On en parlait beaucoup, on s'est confié pas mal de choses. Mais le côté bizarre de Flo passait mal auprès de la plupart des autres collègues : on lui reprochait d'être végétarienne, de brûler de l'encens dans le bureau, d'écouter des chans indiens en sourdine. Moi, j'aimais bien ! Il y avait une ambiance très agréable dans notre bureau ! Mais bon, il y avait beaucoup d'incompréhension autour d'elle alors un jour, elle est partie pour un autre établissement et puis, de mail en coup de fil, on a malheureusement fini par perdre le contact... Qu'elle vient de renouer cet après-midi : elle a changé d'établissement et semble aller bien même si elle évoque un passage à vide qu'elle rend responsable de son long silence et du fait qu'elle ne répondait pas aux messages que je laissais sur son portable. Plutôt que me donner de mauvaises nouvelles, dit-elle, elle préférait ne pas m'en donner du tout ! C'est un choix que l'on ne peut que respecter même s'il peut paraître surprenant.
Ca m'a fait trop plaisir, d'avoir des nouvelles de Flo ! Ca change d'Iznogoud qui s'avère, en ce moment, plus Iznogoud que jamais : et que je claque les portes, et que je m'enguirlande avec tout le monde, et que je parle bien fort, et que je répète à qui veut l'entendre que je croûle sous le travail !!!!! Comme si nous, de notre côté, on ne foutait rien ! Enfin bref ! On ne la changera plus, hélas ! D'ailleurs, elle et Flo ne s'entendaient pas du tout : l'une zen et méditative, l'autre hyperactive et ambitieuse, ça ne pouvait pas coller. N'empêche, de vous à moi, j'aurais préféré que ce soit Flo qui reste !
Je suis donc rentrée chez moi un peu vaincue par toutes ces émotions contradictoires.
Je suis exténuée, en fait ! Si j'ai d'autres choses à raconter, elles ne me viennent même plus à l'esprit ! Il est temps de dormir !

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