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10 décembre 2007

La vie continue.

Désolée, mais je n'ai pas trouvé de meilleur titre.
Maman est repartie après que nous ayons passé ensemble un dimanche pluvieux. D'ailleurs, dans la journée, nous avons voulu profiter d'une éclaircie et faire un tour histoire de sortir Myrtille mais là, des trombes d'eau nous sont tombées dessus et on est rentrées trempées comme des soupes. Comme dirait si joliment Gus : ce qu'on avait de plus sec, c'était la langue.
Du coup, on s'est mises bien au chaud devant la télé et, le soir venu, on a regardé un super film :" Un après-midi de chien". Il s'agit d'un assez vieux film dont j'avais toujours entendu parler mais que je n'avais jamais eu envie de regarder. Une histoire de hold-up, ça ne me disait rien du tout. J'avais toujours été persuadée qu'il s'agissait d'un film éprouvant avec beaucoup de violence et d'effusion de sang mais en fait, pas tant que ça. C'est vraiment un très bon film, très bien construit, très bien joué, vraiment prenant et qui restitue bien l'ambiance des années 70. Ensuite, nous avons regardé un reportage sur les événements réels qui ont inspiré le film avec images d'archives, témoignage des vrais protagonistes: otages, braqueur, flics... c'était passionnant. Et poutant, je n'aurais jamais choisi ce programme-là si j'avais été seule. D'ailleurs, quand Maman a zappé là-dessus par défaut, j'ai commencé par aller dans la cuisine vider mon lave-vaisselle et ne suis arrivée dans le salon que bien après le début du film. Mais si c'était à revoir, je le reverrais ! Décidément, Maman est de bon conseil. Sans elle, je serais passée à côté d'une bien bonne soirée. Quand je le dis, qu'il faut que nous nous installions ensemble !

Ce lundi, pas grand chose de passionnant à raconter. Maman est repartie dans le Lot et moi, je suis allée bosser dans un bureau tout froid, comme tous les lundis matins. (Ils coupent les chauffages le week-end pour mieux les pousser à fond le lundi matin mais il faut bien quatre heures pour réchauffer convenablement les bâtiments. Tu parles d'une économie de bout de chandelles !). Le temps était détestable, de toute façon. L'équivalent des giboulées de mars mais en version glaciale.
J'ai eu un peu de mal à me mettre au boulot : j'étais distraite, déconcentrée en début de matinée, puis j'ai fini par trouver mon rythme et j'ai fait pas mal de trucs, d'autant que JM était en déplacement et qu'il n'est pas venu m'interrompre toute les trois secondes pour faire ses e-mails ou sa frappe.
A part ça, retour un peu tardif à la maison, repas solitaire devant les programmes quotidiens, un peu de ménage, une douche et me voilà au lit, pas trop tard, pour une fois.

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