Je ne sais pas, au juste, qui a inventé la légende selon laquelle les fonctionnaires ne font rien, mais je ne le félicite par car pour moi qui travaille dans un institut de formation, la semaine aura été chargée ! Entre les assemblées générales, les réunions, les repas de travail, le déménagement d'un bureau, les courriers à rédiger, les appels à passer ou à recevoir, les photocopies, j'étais déjà bien occupée !
Rajoutez à cela quelques manifestations de mon masochisme personnel, c'est à dire des activités supplémentaires auxquelles je m'adonne de mon plein gré mais qui me mangent une bonne partie de mon temps comme le sport en salle ou un atelier de chants polyphoniques et vous aurez une idée de l'envie que je peux avoir de rallumer mon ordinateur une fois rentrée chez moi !
Oh, je ne me plains pas ! C'est plutôt une bonne chose d'avoir un emploi du temps bien garni ! C'est mieux que de se lamenter en crevant de solitude ! Et ça ne me suffit même pas car il y a des tas d'autres choses que je voudrais faire : apprendre à dessiner, prendre le temps d'écrire, regarder tous ces DVD qui s'accumulent dans le meuble où je les range, reprendre le temps d'écouter quelques bons disques... Tiens, rien qu'en rédigeant ce message, je suis en train de me rappeler que je dois chercher des papiers importants... Il me faudrait vraiment des journées de 72 heures !
Et de plus longues nuits, aussi ! A force de vouloir m'adonner à toutes mes passions, je me couche tard et ne dors pas assez. Souvent, je me rattrape le week-end. Surtout quand je retourne dans mon Lot natal, ce que j'ai fait samedi dernier. Mais là, pas question de se la couler douce : j'ai dû me rendre à l'enterrement d'une ancienne voisine. Pas très gai comme journée de décompression !
Enfin bon ! Me voilà de retour à Toulouse : j'ai retrouvé le boulot, les collègues, le rythme habituel... et les travaux ! Je n'ai jamais vu ça ! Il y a des travaux tout autour de moi ! Je suis cernée par les travaux : on refait la route qui mène à mon travail, on refait l'église de l'endroit où je vis (elle est couverte d'échafaudages jusqu'à la pointe !) et on refait ma rue ! Un vrai enfer ! Il y a des trous partout, d'énormes tuyaux à nu, des tas de gravier monumentaux, des pelleteuses qui s'activent juste à ras de mes carreaux... Sans rire, j'admire les gars qui manipulent ces engins ! Ils ne sont pas célèbres et pourtant, ce sont de véritables artistes ! Arriver à faire fonctionner ces mastodontes sans faire de dégâts ! Mais j'ai quand même hâte que tout ce bazar soit terminé !
Le pire, c'est que, ce week-end, je me suis également retrouvée au milieu de travaux urbains à Cahors ! Là-bas aussi, c'est infernal ! Le boulevard est éventré comme un poisson ! Cernée, je suis cernée ! Je ne sais pas ce qu'ils nous préparent, mais j'espère que ça en vaudra la peine !
Mimi
2 commentaires:
C'est génial, car c'est vraiment toi. Quand je te lis, j'ai l'impression d'être à coté de toi, de te parler.Rappelles toi le resto chinois, le café, le restaurant à Castanet....
Tous ces fous rires...
Magali
En fait, ils sont en train de faire des trous de vers pour nous ouvrir des portes inter-dimensionnelles...
Trêve d'ânerie, ce blog est super extra de la mort qui tue !
Tinky ;-)
ps Je vais même donner son adresse à plusieurs collègues gentils...
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