Oui, parfaitement : Lutèce ! Parce que depuis que cette crétine de Paris Hilton galvaude le nom de notre capitale, j’aimerais autant que cette dernière récupère son joli nom d’autrefois.
Ca c’était pour le petit coup de gueule du soir !
Tout ça pour dire que, finalement, j’y suis allée, à Paris, malgré l’annulation de mes activités initialement prévues. L’aller a été un peu rude : j’ai voyagé dans un TGV surpeuplé, mal installée sur un strapontin en fin de wagon et toujours enrhumée ! Le train était tellement plein que je n’ai pas pu accéder à ma valise, à mon ordinateur ou au bouquin que j’avais emporté. Autant dire que le voyage a été un peu long. J’ai surtout beaucoup dormi, même dans cette posture inconfortable, ma crève ayant eu raison de moi.
Je suis arrivée à Paris où le temps était clair et où Tinky m’attendait avec impatience. Nous avons passé une soirée très sympa : petit resto italien en terrasse et grand tour dans la ville grouillant de promeneurs tout aussi tardifs que nous. Puis retour dans l’immeuble de Tinky : le concierge nous a invité dans sa loge et nous avons refait le monde avec un autre locataire jusqu’à près de trois heures du matin. Sur la fin, je m’endormais. Avec ce traitement, je m’endormais partout.
Journée caniculaire que le samedi suivant : après un brunch tranquille en terrasse chez Raimo, nous nous sommes baladées, avons acheté quelques fringues puis, comme il faisait vraiment très chaud, nous nous sommes réfugiées dans un cinéma où nous sommes allées voir “Terminator Renaissance”.
Un Terminator sans Schwarzy ? J’avoue que je n’étais pas sans inquiétude ! Eh bien c’est une excellente suite, tout à fait honnête, bien ancrée dans le fil de l’histoire, habilement troussée, alliant les références aux précédents épisodes à de nouveaux effets spéciaux vertigineux sans pour autant tomber dans la surenchère pyrotechnique et oublier l’histoire. Au contraire, le film, même s’il est un peu fait de bruit et de fureur présente des personnages attachants et interroge le spectateur sur la place de l’homme dans un monde (le nôtre ?) où la technologie est si omniprésente que l’on finit par en avoir peur et par craindre qu’elle ne se retourne un jour contre nous !
Bref, nous sommes sorties enthousiastes et survoltées de la salle obscure, n’attendant plus qu’une chose : un cinquième volet où l’on nous expliquera enfin comment les humains (ou les machines ?) découvrent le moyen de voyager dans le passé et dans quelles circonstances John Connor va sceller son destin et celui de l’Humanité en envoyant Kyle Reese dans les années 80 ! Et si tout cela suffira à vaincre les machines, finalement !
Ah oui, vraiment, nous avons été ravies par ce film qui nous a donné envie de revoir tous les autres. En plus, les directeurs de casting se sont bien amusés puisque l’acteur qui joue le rôle de Kyle ressemble à celui qui tenait ce même rôle en 84 (ou 83 ?).
2009 : Anton Yelchin dans le rôle de Kyle Reese adolescent |
1984 : Michael Biehn dans le rôle de Kyle Reese adulte
Je n'ai trouvé nulle part la mention de copyright pour cette image par ailleurs reproduite dans plein de sites. |
Sorties du cinéma, nous avons, sur mon insistance, fait une pointe jusqu’à la Gay Pride que je tenais absolument à voir au moins une fois dans ma vie. (Je sais : après Terminator et ses mâles tout en muscles, ça peut faire une drôle de transition !)
Malheureusement, nous sommes arrivées en fin de cortège et si nous avons pu voir quelques chars (et pas mal de CRS surtout là pour former un périmètre de sécurité autour du défilé) nous avons surtout vu beaucoup de gens ivres ou peut-être pire que ça. Nous ne sommes pas restées longtemps. Je pense qu’il aurait été plus sympa d’arriver plus tôt mais Tinky n’aime ni la chaleur ni la foule…
Ah, Tinky ! C’est mon amie de longue date mais je dois avouer que, parfois, ce n’est pas la personne la plus reposante du monde. Ce qu’elle voulait, à cette heure précise, c’était aller au Bistro Romain se régaler d’un carpaccio. Et l’ennui, c’est qu’elle ne retrouvait pas le chemin pour se rendre au BR des Jardins de Bercy. Nous avons beau être passées devant 245 000 restos italiens, c’était au Bistro Romain qu’elle voulait aller et nulle part ailleurs ! C’était LEUR carpaccio qu’elle voulait et nul autre. Il est vrai qu’il n’est pas dégueu ! Mais comme son sens de l’orientation vaut bien le mien, nous avons tourné plus que de raison pour le trouver enfin ! Autant dire que, du coup, j’y suis arrivée avec les pieds en compote et même franchement meurtris ! Elle m’a donc un peu cassé les pieds avec son envie de carpaccio mais la soirée fut bonne (en dépit de voisins de table pas très discrets voire un peu envahissants !).
Le lendemain, nous nous sommes longuement reposées, histoire, pour mes misérables pieds, de se remettre un peu des maltraitances endurées la veille. Puis, l’après-midi, nous sommes parties au Musée des Arts premiers voir une exposition sur Tarzan.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à découvrir ce musée que nous ne connaissions pas encore. C’est un très beau bâtiment moderne entouré de végétation somptueuse. Quant à l’expo, elle a constitué un véritable régal : à la fois ludique, philosophique et culturelle, elle présentait le mythe de l’homme sauvage tel qu’il est abordé dans la littérature, le cinéma, la bande dessinée, on y voyait des animaux naturalisés, d’anciennes planches de BD, des extraits de films plus ou moins anciens, des vêtements (réelles pièces ethnologiques ou costumes fantasmés pour le cinéma), on y abordait des thèmes aussi variés que l’écologie, le colonialisme, la place de l’Homme dans la Nature, l’Évolution, la censure et j’en oublie sans doute… L’exposition est plaisante, variée, souvent amusante, les commentaires sont très facilement lisibles, écrits dans un style abordable et souvent plein d’humour alors, une fois encore, si vous êtes sur Paris, courez-y : vous passerez un bon moment !
Pas grand chose à raconter sur le quatrième jour : c’était un jour de départ. J’ai quitté une capitale étouffante et surpeuplée pour regagner une ville rose où il faisait largement aussi chaud au terme d’un voyage plus confortable puisque j’avais pu en profiter pour utiliser cet ordinateur et rédiger le précédent article. Mon rhume, quand à lui, était en net recul et ce n’est plus, maintenant, qu’un vilain souvenir.
A présent, l’été est là et bien là. Juin s’est achevé en apothéose caniculaire, Juillet a fait une entrée fracassante sous les feux solaires et les vacances se profilent à l’horizon. J’espère qu’elles me donneront l’occasion de relater et promouvoir d’autres activités aussi formatrices et sympathiques.
1 commentaire:
Encore désolée pour tes pieds, Mimi ! je vais m'offrir un GPS, comme ça, ce genre d'aléas ne nous arrivera plus jamais, promis !!!!
Tinky, encore un peu confuse de l'état où tes pieds se sont retrouvés.
PS On a piqué les photos de tes acteurs... Et on a mis une espèce de sens interdit à la place ! On a le FBI au cul, maintenant !!!!
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