On peut même dire que le samedi a toujours été mon jour préféré de la semaine. J'en ai fait mon jour de "trainouillage", comme je l'appelle. Il succède à de lourdes semaines et me permet de faire ce qui me plaît sans me soucier du lendemain, contrairement au dimanche, jour que j'ai toujours trouvé un peu triste, jour au cours duquel on doit déjà penser à préparer la nouvelle semaine.
Aujourd'hui, donc, je me suis levée très tard si l'on exclut l'intermède imposé par les chats. Habitués à me voir me lever à 7h, ils s'agitent régulièrement à cette heure-là, week-end ou pas, comme s'ils avaient une pendule dans leur organisme. Je me suis donc levée, ai ouvert les volets du séjour afin qu'ils aient un peu de lumière, ai vérifié pour la forme leur eau et leurs croquettes avant de repartir voluptueusement dans les limbes. Après quoi, j'ai déjeuné rapidement, me suis préparée et suis partie chez le coiffeur, vu que j'avais récupéré ma tête de griffon. Ils (ou plutôt elles) m'ont fait une jolie coupe toute dégradée avec des mêches acajou sur base marron cuivré. Enfin, je crois que c'est ça ! Elles donnent toujours des noms bizarres aux couleurs de cheveux. Par exemple, j'ai cru toute ma vie que ma couleur naturelle était châtain clair mais pour elles, c'est du blond foncé. Bon ! Je ne suis pas contrariante ! C'est blond foncé, mais vachement foncé, alors ! En tout cas, ce qu'elles m'ont fait est très joli et surtout, ce n'était pas du luxe !
Ensuite, j'ai regardé tranquillement la télé et voilà comment file une journée.
Je ne sais pas trop ce que je vais fabriquer demain mais à mon avis, outre quelques petits travaux ménagers nécessaires, je vais probablement me la couler douce étant donné la semaine qui m'attend.
Lundi matin : travail avec l'amicale des anciens de l'institution où je bosse (amicale dont je suis devenue présidente adjointe. Comme si je n'avais pas assez de boulot. Maso, je vous dis ! Maso !).
Midi : séance de gym en salle de sport avec mon chef de service et néanmoins ami JM. Quand je suis arrivée dans cet établissement, nous sommes devenus collègues et avons très rapidement sympathisé. Quand il est devenu chef de mon service, notre amitié est restée intacte. Nous continuons à aller ensemble en salle de sport, à la piscine ou au cinéma, le tout sans arrière-pensée. Comme je ne conduis pas à cause de mes mauvais yeux, il me ramène très souvent chez moi, le soir, et quand il part voir sa famille en Corrèze le temps d'un week-end, il me propose toujours de m'emmener dans le Lot, où vit la mienne. Et si son emploi du temps le lui permet, il passe même parfois me rechercher le dimanche soir pour me ramener au bercail. Bien sûr, cette amitié fait parfois jaser. Beaucoup de nos collègues nous prêtent une histoire qui n'existe pas. Je comprends que le fait de nous voir si souvent partir et revenir ensemble éveille la curiosité. Mais les allusions sont toujours teintées d'humour et nous nous prêtons joyeusement au jeu. Il parle de moi en disant "ma femme" et du coup, je l'appelle "mon mari". Cela fait bien rire tout le monde. C'est parti de la bévue d'un employé de la salle de sport qui pensait sincèrement que nous étions mari et femme et m'a même appelée par le nom de JM ! Du coup, c'est resté ! Tant et si bien que, dernièrement, un stagiaire croyait vraiment que c'était le cas ! Mais nous sommes justes deux très bons potes. L'amitié homme-fe, mme sans ambiguïté, ça existe ! Je l'ai d'ailleurs déjà connue.
Bon mais il semblerait que j'aie un peu digressé : retour à mon emploi du temps.
Lundi après-midi : entretien avec la Directrice.
Fin d'après-midi : séance de cinéma avec mon "mari", justement. Nous irons vraisemblablement voir "Jacquou le Croquant". J'avais adoré le feuilleton dont j'avais vu une rediffusion quand j'étais ado. J'espère que le film sera à la hauteur de son modèle. C'est Laurent Boutonnat, auteur des clips de Mylène Farmer, qui s'y colle. Il avait déjà fait un film avec elle. Ca s'appelait "Giorgino" et ça n'avait pas du tout marché. Il faut dire que c'était assez sinistre mais les images étaient très belles et l'ambiance prenante autant que fascinante.
Mardi, c'est le jour de mon entretien au Ministère. Aller-retour en avion à Paris dans la même journée. Je rentrerai très tard.
Mercredi : peut-être un retour à la salle de sport et le soir, mon atelier de chants occitans. Je rentrerai encore tard.
Jeudi : un colloque auquel JM veut que j'assiste et, le soir venu, notre établissement reçoit un écrivain. J'irai sans doute. On fait ça environ une fois par mois et je rate rarement ce rendez-vous. Malgré tous mes projets, mes rêves d'écriture et ma manie de taquiner le clavier à mes heures perdues ne m'ont pas quittée. Parfois, je m'imagine à la place des invités, m'exprimant devant une assemblée majoritairement composée de collègues, expliquant pourquoi j'ai écrit ceci, qu'est-ce qui m'a inspirée, ce que j'ai ressenti en écrivant cela... Et d'une pensée rageuse, je chasse ces rêveries, fustigeant ma vanité !
Bref, une autre arrivée tardive en perspective. Mais personne ne s'en plaindra. D'habitude, j'héberge ma nièce étudiante toute la semaine mais je ne suis pas certaine qu'elle viendra cette fois : elle s'est fait une entorse hier en jouant au volley et ne peut pas conduire.
Vendredi, enfin... je ne sais pas trop si ce n'est qu'il y aura au foyer.un petit repas festif dont les bénéfices seront reversés à une bonne oeuvre. J'ai déjà promis de participer à l'élaboration de la salade de fruits.
Le week-end suivant, je ne pars pas dans le Lot. Enfin, je ne crois pas. J'ai des problèmes sur ma ligne téléphonique et il est probable que les techniciens passent chez moi samedi en fin de matinée. Mais on n'en est pas encore là. On verra.
Toujours est-il que je risque de n'être pas très présente sur ce blog durant toute cette semaine. Il faudra me pardonner, mais je promets de donner des nouvelles bien vite.
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