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19 janvier 2007

Une semaine pleine de promesses

Décidément, il faut de tout pour faire une vie ! Après les tristes souvenirs du week-end dernier, ces mauvaises dates qui me poussaient à me tourner vers un passé douloureux, c'est une semaine riche de projets et d'épanouissement sur les plans professionnel et personnel qui vient de s'écouler. Il me fallait bien ça pour me remonter le moral. C'est comme un signe venu de nulle part. Comme si quelque chose ou quelqu'un m'exhortait à regarder vers l'avenir. Et quel avenir !
D'abord, j'ai appris, mardi, l'existence d'une formation diplômante en prise directe avec mon métier, mais je ne veux pas trop en parler car le projet implique des coûts à l'établissement qui m'emploie, des absences régulières de ma part ainsi qu'un investissement de deux ans. Rien que d'y penser, je me prends à gamberger. Cependant, rien n'est sûr, pour l'instant et je ne dois pas m'emballer. Je n'ai fait que recevoir un courrier à ce sujet. J'attends la semaine prochaine pour pouvoir rencontrer ma directrice et en parler avec elle. C'est quelqu'un d'ouvert et je pense qu'elle mesurera l'importance de ce projet. Reste l'histoire des financements... J'aimerais vraiment que les choses puissent se faire mais ça veut dire ni plus ni moins reprendre des études à 40 balais, en plus du boulot à plein temps (ce qui n'était pas le cas quand j'étais en fac !), et avouez qu'il faut être un peu maso pour avoir une idée pareille. Déjà que je me plains régulièrement de n'avoir jamais assez de temps pour écrire, surfer sur Internet, regarder des DVD, bref, faire ce que j'aime... ça ne va pas s'améliorer si je me lance dans cette entreprise.
Autre (et principal) sujet pour lequel je dois rencontrer ma directrice : un rendez-vous mardi prochain au Ministère où je dois rencontrer trois personnes très haut placées dans le cadre d'une mission nationale à laquelle on souhaite m'associer. Je reçois, de la part de mes supérieurs hiérarchiques, un soutien sans faille sur ce sujet.
Enfin, mercredi et jeudi, je suis retournée à l'IUFM de Toulouse où je n'avais plus mis les pieds depuis quinze ans ! Cela m'a fait drôle de revenir là mais moins que le jour où j'étais retournée à la Fac de Lettres. Là, ça faisait douze ans que je n'y étais pas retournée et les choses y avaient si peu changé que j'avais carrément eu l'impression de voyager dans le temps. Tout semblait se dérouler au ralenti ; c'était vraiment étrange.
Bref, je n'ai pas ressenti autant d'émotion en retournant à l'IUFM car je n'y étais restée que quelques mois mais les deux journées que j'y ai passées avec deux collègues dans le cadre d'une formations sur l'Education pour la Santé ont été tout à fait passionnantes. Nous avons appris plein de choses, glané de nombreuses informations, pris de multiples contacts et fait un exposé si riche sur notre propre établissement que nous avons soulevé l'enthousiasme des autres participants et que de sérieux projets de partenariats ont émergé.
Nous avons accumulé les heures supplémentaires pour la réalisation de ce fichu exposé, ce qui explique mon silence de plusieurs jours mais nom d'un chien, ça en valait la peine ! Je suis HEU-REUSE !
Et j'ai bien mérité de profiter de ce week-end.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Putain !!! Je le savais, que tu allais faire de grands trucs ! J'en étais sûre depuis toujours !!! Youpi !!! Et pourquoi tu m'as pas dit ça au bigo, tout à l'heure, cachottière ???
Tinky, qui croire les doigts et te dis merde à la puissance 13!!!