Ce dimanche-là, il faisait très beau. Nous avons donc décidé de nous balader toute la journée. Après un pique-nique sous les arbres et au-dessus d’un théâtre de verdure,
nous avons décidé de mettre le cap sur Beaune, une ville que j’aime beaucoup pour y avoir séjourné pendant un mois il y a une dizaine d’années.
En fait, j’ai fait plus qu’y séjourner ! J’ai carrément failli m’y installer. C’était au terme de ma formation pour devenir prof d’anglais. Après ma période de stages et d’apprentissage du métier, j’avais été tenue de choisir plusieurs lycées agricoles dans lesquels je souhaiterais être affectée. Comme je ne conduis pas, mes choix s’étaient portés sur des établissements périurbains parmi lesquels le lycée viticole de Beaune. Et c’est précisément vers celui-ci - le onzième sur une liste de douze ! – que j’ai été envoyée en vue d’y commencer ma carrière d’enseignante. J’étais un peu inquiète au départ car je ne connaissais absolument pas la Côte d’Or mais très vite, je me suis plue dans cette ville magnifique et dans ce lycée où les collègues s’avéraient très accueillants. Malheureusement, après à peine quelques jours passés sur place, j’apprenais que mon année de formation n’avait pas été concluante selon les examinateurs et que je n’étais pas titularisée ni même autorisée à redoubler ! Une déception terrible pour moi, d’une part parce qu’il s’agissait de mon premier véritable échec (et le plus cuisant à ce jour encore !) mais aussi parce que je n’allais finalement pas faire ma vie dans cet endroit que j’avais très vite appris à aimer. Tout de même obligée de terminer mon stage, j’ai eu largement le temps d’arpenter en tous sens cette ville et ses merveilles, notamment les fameux Hospices de Beaune que j’ai été ravie de revoir et de faire découvrir ou redécouvrir aux membres de ma famille… et qui ont aussi leur site Internet, je viens de le découvrir !
Maman, en admiration devant la magnificence des Hospices, de leurs clochetons et de leurs toitures de tuiles vernies et multicolores. |
Les célèbres alcôves dans lesquelles reposaient les malades. |
Le puits. |
Reconstitutions de religieuses et de malades. |
Joëlle, Maman… et Floppy devant le puits à souhaits. |
Petite anecdote : normalement, les chiens ne sont pas admis dans le site à moins d’être portés dans un petit sac prévu à cet effet. Nous n’en avions pas : Maman a donc glissé notre micro-chien dans son propre sac à main et non content de s’être montré d’une sagesse exemplaire, il n’a fait absolument aucun dégât ! Un super petit chien vraiment très attachant qui est vite devenu la mascotte de notre voyage et s’est avéré d’une très agréable compagnie.
En tout cas, j’ai vraiment été très heureuse de revoir tous ces endroits, dix ans jour pour jour après y avoir longuement séjourné. Ce grand détour avait été fait pour moi et j’y ai vraiment été très sensible.
2 commentaires:
C'est vrai que tu avais adoré cet endroit, et c'est vrai que c'est magnifique ! C'est un cirque antique, qu'on aperçoit sur la première image ? ou du moins, un amphithéâtre !
Superbe endroit.
Bises !
Huguette ;-D
Je ne sais pas si cet amphithéâtre est si antique que ça mais il est vrai que cette région est pleine de vieilles pierres et de vestiges passionnants. J'y viendrai d'ailleurs dans les prochains articles.
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