Comme si de rien n’était.

Finalement, l’injection de Décapeptyl 11,25 mg n’aura pas eu de conséquences particulièrement spectaculaires sur moi, du moins, ce mois-ci : après un retard de quatre jours, mon cycle est arrivé et il s’est déroulé comme à l’accoutumée, avec son lot de dysménorrhées, céphalées, fatigue, irritabilité et finalement, une bonne vieille ménorragie qui a duré tout ce lundi ! Ceci m’a un peu inquiétée car ce n’est pas exactement ce qu’on m’avait annoncé, alors j’ai demandé à Maman d’appeler l’infirmière qui avait pratiqué l’injection (et qui n’est autre que la fille d’une voisine) pour savoir ce qu’elle en pensait. En fait, je ne voulais pas l’appeler directement car je trouvais un peu délicat de parler de ça au bureau. Mais j’ai quand même dû m’y résoudre car même si elle ne jugeait pas la situation préoccupante, elle m’a tout de même conseillé de contacter mon chirurgien pour plus de sûreté. Ce dernier, ou plutôt son assistante m’a confirmé que cette réaction était normale le premier mois. Elle m’a aussi conseillé de prendre un rendez-vous avec l’anesthésiste aussi tôt que possible afin que tout soit prêt si d’aventure je devais intégrer la clinique plus tôt que prévu.

Franchement, j’espère que ce ne sera pas nécessaire. J’aimerais pouvoir me rendre au boulot jusqu’à la fin du trimestre : la dernière semaine avant les vacances de Noël s’annonce très intéressante et je tiens à être présente. Par ailleurs, j’ai bien envie de passer tranquillement les fêtes de fin d’année avec tout mon petit monde.

En attendant, je suis vraiment fatiguée. Je suis rentrée chez moi en mode Sissy Spacek à la fin de Carrie et très franchement, en dépit de la douche prise rageusement et sans délai, je me sens sale et je me sens laide.

Vivement que tout ça se termine ! Je ne peux pas rester indéfiniment dans un état pareil ! En plus, je fais dans l’humour de plus en plus sombre ! Faut arrêter ça aussi !