Ca y est : l’opération de Maman a eu lieu ce matin et elle s’est parfaitement bien déroulée. A la base, elle était programmée en début d’après-midi mais la veille, le secrétariat a appelé pour signaler qu’elle serait programmée tôt le matin et que nous devrions être là à 8h. Donc, ce matin, branle-bas de combat et sortie de la chienne bien avant l’aurore, départ en VSL et arrivée en centre-ville à 7h30. Formalités d’usages puis attribution d’une chambre bien que l’opération soit censée se dérouler en ambulatoire. Là, l’attente commence. Un peu longue. Heureusement que nous sommes là pour nous tenir mutuellement compagnie. Enfin, on vient chercher Maman vers 9h30. Pas mal pour une opération programmée à 8h !!! Mais bon, ce n’est pas grave. Une nouvelle attente commence pour moi seule, cette fois. Et c’est encore plus long ! Je lis (Les tribulations d’une caissière, bouquin autobiographique extrêmement drôle ! Un vrai petit précis de sociologie que je vous recommande à tous !), je me balade dans les couloirs, désoeuvrée j’essaie d’utiliser le distributeur de sucreries qui ne fonctionne pas (tant mieux !) et se contente de me rendre mes deux euros en pièces de dix centimes (tant pis !), puis de guerre lasse, je somnole dans le fauteuil de la chambre. Eh oui ! Se lever à 5h30, ce n’est pas dans mes habitudes et le coup de barre se fait sentir ! En prime, ils ont embarqué directement Maman dans le lit à roulettes ! Je n’ai nulle part où m’allonger, c’est pas juste !!!! Non, je rigole ! Je n’aurais jamais osé utiliser un lit d’hôpital sans être malade… Et puis on ne sait jamais : des fois qu’on m’aurait embarquée pour m’opérer à mon tour…
Mais trêve de plaisanterie. En vérité, l’attente se prolongeait et je commençais à me faire du souci. Finalement, Maman a été ramenée dans la chambre un peu avant midi. L’opération s’était parfaitement déroulée, elle ne souffrait pas mais se sentait un peu secouée et souhaitait surtout dormir. J’en ai profité pour faire un tour hors de ces lieux aseptisés histoire d’aller respirer un peu, faire quelques pas avant de m’accorder une petite collation et le café dont je rêvais depuis plusieurs heures. Rien de bien renversant niveau gastronomie, dans le coin ! Situé entre une clinique et une bouche de métro, le quartier (bien sympathique, au demeurant !) est tout de même le temple de la malbouffe restauration rapide. Mais bon : ce n’était pas un jour idéal pour faire des agapes !
Après ça, je suis retournée auprès de Maman qui se recomposait un peu après un repos bien mérité. Je l’ai aidée à se sustenter à son tour, puis les infirmières m’ont montré comment je pouvais l’aider à s’habiller aussi. S’en sont suivies la visite du chirurgien et de nouvelles formalités administratives puis nous sommes reparties à bord du même VSL pour arriver ici à 18h30 passées. Là, il a fallu qu’on ressorte notre super-chienne épatante qui, malgré presque douze heures d’attente, n’avait fait aucune salissure dans l’appartement, puis j’ai couru à la pharmacie pour acheter les produits nécessaires aux soins de Maman et ensuite, nous avons passé une soirée presque comme les autres. Et maintenant, tout le monde dort, sauf moi. Mais j’avoue que je suis un peu naze aussi. Rester des heures sans rien faire est sans doute pire que se lever à l’aube ! Sans oublier que l’inquiétude, fatigue également !
Et au mois de mai, ce sera au tour de mon frère Alain de se faire opérer d’une épaule. Encore des émotions en perspective ! Mais ceci est une autre histoire dont je reparlerai sans le moindre doute ici. En attendant, commençons par laisser Maman se recoller !
1 commentaire:
Ben oui. Mais dynamique comme elle l'est, elle va encore époustoufler son petit monde !
Bises à toutes deux !
Tinky :-D
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