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28 août 2007

Je suis très occupée.

JM est revenu au bureau jeudi et nous en avons profité pour retourner à la salle de gym entre midi et deux. Mon forfait est encore valable jusqu’au mois d’octobre 2008. Autant dire que je n’ai pas fini de m’infliger des séances de torture dans cet établissement. J’étais certaine de regretter, le soir venu, cette reprise plutôt intense des séances de sport mais il n’en a rien été. Je n’ai même pas été courbatue !
Et comme je suis d’un naturel masochiste, je trouve le moyen de me malmener le reste du temps aussi : vendredi, je suis retournée dans le Lot pour participer à une randonnée nocturne organisée par les Hospitaliers. J’étais à la fois tentée et peu décidée : en effet, une collègue m’avait proposé de m’emmener au cinéma ce même soir et une autre m’avait offert de m’accompagner à la piscine municipale. Mais au fond, j’ai bien senti que ma présence était fortement souhaitée au cours de cette rando nocturne donc, Maman est venue me chercher au boulot et nous avons rejoint le Lot pour cette soirée à la fois sportive et festive.
La balade était très agréable : découvrir les sentiers de mon village natal à la tombée de la nuit, longer des près seulement éclairés par la lune, entendre les animaux nocturnes dans les bois, explorer des endroits méconnus, sentir les parfums de la nature était un vrai plaisir. D’autant que la promenade était entrecoupée de petites escales insolites orchestrées par mon frère Alain et quelques complices : redécouverte d’une fontaine au milieu des bois, passage devant une voiture abandonnée au milieu des prés et dont l’auto-radio diffusait la musique d’un film d’horreur (ambiance garantie sous la pleine lune et loin de toute habitation !), petite visite de l’église, exceptionnellement ouverte, petit arrêt aux abords d’une vigne qui a surpris tout le monde, il y a trois ans, en donnant un vin exceptionnellement doux, dégustation de ce même vin debout, sous les étoiles, à la lueur de quelques bougies posées à même le sol, embrasement d’un vieux moulin à grand renfort de feux de Bengale rouges… le tout dans une ambiance extrêmement joyeuse et détendue … La seule difficulté, pour moi, à été la fin du parcours. Pas parce que les sentiers étaient abrupts mais parce que je n’y voyais plus grand chose, une fois la nuit tombée et ce, malgré la lampe de poche que j’avais eu soin d’emporter. Je manquais tomber à chaque pas tant le terrain était accidenté et j’ai quand même eu besoin que l’on me tienne par le bras, sur la fin. Mais je suis fière d’avoir pu couvrir sans trop de mal ces huit kilomètres de sentiers si peu praticables.
Et selon l’adage qui veut que le réconfort vienne après l’effort, la soirée s’est conclue par un repas convivial et une petite nouba qui nous a tenus éveillés jusqu’à trois heures du matin.
Après sept heures d’un sommeil profond et pratiquement sans rêves, je me suis réveillée certes un peu moulue mais moins que je ne le croyais. L’après-midi même, je suis enfin allée me baigner dans la piscine de Michel. Mais bon sang que l’eau était froide ! ! ! ! Il fallait vraiment avoir envie d’y aller ! Ni Maman ni moi n’y sommes restées bien longtemps mais nous avons pu prendre le soleil et ça, c’était bien agréable car on n’en aura pas trop profité cette année !
Tout de même, la vie est mal faite ! Il y en a qui se plaignent d’un été trop frisquet et d’autres qui subissent une canicule terrible et génératrice d’incendies meurtriers comme actuellement en Grèce. Je trouve que c’est vraiment terrible, ce qui leur arrive ! Le feu est un élément si redoutable. Quand j’entends parler de tous ces gens brûlés vifs, j’en frémis d’horreur !
D’ailleurs, il n’y a guère que les informations qui soient intéressantes, en ce moment, à la télé. Et encore, pas toujours ! Ce soir, le programme était une véritable catastrophe. Maman et moi sommes allées nous balader dans le village avec notre chienne. Encore une activité physique.
Mais une fois revenues, nous étions soudain bien fatiguées et sommes montées relativement tôt dans nos chambres respectives.
Je me suis accordé le plaisir d’écrire un peu mais elle s’est couchée et endormie très vite.
Dimanche, alors que nous étions en train de préparer notre déjeuner, nous avons été invitées au restaurant par des voisins de Maman, un couple fort aimable quoiqu'un peu BCBG avec qui Maman entretient les meilleures relations mais qui, malheureusement, envisage de quitter le Lot dans le courant de l'automne. Ce sont des gens qui, de par leur métier, ont beaucoup voyagé et ils ont toujours beaucoup d'anecdotes à raconter. Le repas, en plus d'être totalement imprévu, a donc été animé et agréable.
Nous avons choisi de repartir vers Toulouse sans trop tarder. C'était la fin des vacances, les routes promettaient d'être encombrées, nous sommes donc partie au beau milieu de l'après-midi, pendant que les vacanciers profitaient encore du soleil. Bien nous en a pris. La circulation était fluide et nous avons roulé sans peine. Mais il faisait vraiment très chaud ! Eh oui ! L'été semble avoir attendu que je reprenne le boulot pour s'installer enfin ! Désagréable !
Justement, les deux premières journées de cette semaine se sont déroulées à un rythme soutenu mais constant. Il y a du boulot, les collègues reviennent au compte-goutte, des nouvelles têtes font leur apparition...
Et puis le sport continue. Aujourd'hui, c'était piscine. Demain, ce sera salle de sport. Qui dit mieux ?

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