Il s'en est passé, des choses, pendant cette semaine ! C'est vraiment le moins qu'on puisse dire.
Mardi matin, j'ai travaillé avec un collègue sur la fin de la fameuse enquête qui m'avait donné tant d'angoisses et même fait pleurer. C'est avec un plaisir non dissimulé que je suis enfin arrivée à conclure ce travail de titan. Mon collègue était d'aileurs très content de ce que j'avais fait. Ouf ! Enfin, ça, c'est terminé. Enorme satisfaction personnelle et soulagement des plus légitimes.
Après cette matinée gratifiante, JM et moi sommes allés à la salle de sport. Puis, retour à l'Ecole pour une petite collation bien méritée et de nouveau du travail de bureau en début d'après-midi.
Assez tôt, cependant, la collègue qui partait à Paris en même temps que moi est passée me chercher dans mon bureau et nous sommes passées ensemble pour l'aéroport.
Malgré nos efforts pour partir tôt, nous sommes arrivées un peu en retard, ce qui nous a fait rater notre avion et contraintes à prendre le suivant. Rien de vraiment affolant dans tout ça. Ce sont des navettes : il en part une par heure. A moins d'être vraiment arrivées en fin d'après-midi, de se retrouver sur liste d'attente et de courir le risque de passer la nuit dans l'aéroport, il n'y a vraiment pas de quoi paniquer.
Donc, nous avons fini par prendre notre avion et nous envoler vers Paris. J'avais toujours ce fichu mal de gorge et une fois dans les nuages, avec la pression de l'appareil, je ressentais une douleur infernale dans l'oreille. J'ai été bien contente d'arriver au sol.
Ma collègue et moi avons pris un car jusqu'à la gare Montparnasse devant laquelle nous nous sommes séparées. Là, suivant les indications de Gus, je me suis rendue dans la brasserie où nous étions censées nous retrouver et je l'ai tranquillement attendue en sirotant un capuccino.
Elle est arrivée un peu tard, boulot et transports encombrés obligent. Après qu'elle se soit à son tour reposée et désaltérée, nous nous sommes engouffrées dans le métro, sommes arrivées chez elle, y avons déposé mes affaires, puis sommes parties... à la laverie ! Oui, je sais, c'est une manière quelque peu bizarre de commencer un séjour à Paris mais Gus n'avait pas eu le temps de changer les draps dans lesquels nous étions censées dormir et du coup, il fallait bien le faire ! De toute façon, elle m'a habituée aux arrivées fracassantes dans la capitale. Je me rappelle une des premières fois (si ce n'est LA première fois où j'étais allée la voir à Paris : elle venait de s'acheter une télé et un magnétoscope, on se les était fait livrer et je ne sais trop pourquoi, nous nous étions retrouvées dans le véhicule du livreur, elle assise à côté du chauffeur et moi, accroupie derrière, entre les cartons que j'essayais de retenir pour qu'ils ne se baladent pas partout tout en tâchant de me cacher pour ne pas être repérée par quelque agent de police ! C'était épique ! Eh bien mon arrivée chez Gus cette fois-là, c'était aussi folklo ! D'autant que nous avons fini tard, en plus ! A près de 22h ! Une chance que nous ayons pu trouver un endroit où dîner, par la suite. Un restau japonais où Gus a ses habitudes. Eh oui ! Nous les aimons bien, les restaus japonais ! La première fois où j'y étais alllée, j'étais plus que méfiante mais j'avais très vite apprécié. Maintenant, j'adore ! Et celui où Gus m'a emmenée mardi dernier était très agréable, très branché, design mais si calme en même temps !
Nous avons dîné comme des reines en refaisant le monde, selon notre bonne vieille habitude, puis nous sommes rentrées, avons fait le lit et s'en est suivie une nuit de sommeil bien méritée.
Le lendemain, Gus m'a accompagnée jusqu'à l'endroit où j'allais travailler. J'imagine que j'aurais sans doute pu m'y rendre seule mais cela lui faisait plaisir et je mentirais en niant que cela me rassurait. La journée de travail a été très intéressante. Lorsqu'elle s'est achevée, Gus m'attendait à nouveau devant le bâtiment. Nous avons trouvé un petit endroit pour goûter : eh oui ! Nous n'allions pas avoir le temps de nous sustenter, ce soir-là ! Un concert nous attendait au Zénith, salle où nous n'étions encore jamais allées. Une fois notre collation avalée, nous avons filé, impatientes et ravies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire