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04 juillet 2011

Vacances dans le Morvan et ses alentours : dernier jour.

Les meilleures choses ont une fin et en l’occurrence, je serais presque tentée de dire que la fin est parfois le meilleur tant cette dernière journée dans le Morvan fut agréable.
Désireux de nous en mettre encore plein les mirettes avant de partir et sachant que, de toute façon, nous n’allions pas pouvoir voir tout ce qui nous intéressait, nous avons, ce jour-là, enchaîné les visites : d’abord Avallon. La ville sise dans le département de l’Yonne, hein ! Pas l’île mythique mentionnée dans les légendes arthuriennes ! Il n’empêche que ce nom de ville me faisait intérieurement sourire et que pendant toute la visite, j’avais surtout en tête la vieille chanson de Roxy Music intitulée “Avalon”. Et comme je n’ai pas pris de photo de cet endroit, je vous offre le clip, même s’il est effroyablement kitsch ! Allez, c’est pour moi ! C’est ma tournée !
Après une collation sommaire dans une sympathique brasserie, nous avons continué nos pérégrinations dans l’Yonne : Sainte Colombe, son abreuvoir monolithe et son lavoir octogonal, et encore une fois son église. 

 Mais c’est surtout le village de Noyers (prononcer Noyères) qui nous a vraiment conquis ! Ce “village hors du temps”, comme il est qualifié sur son propre site officiel est d’une beauté à couper le souffle ! Amoureuse des cités médiévales comme je le suis, je ne pouvais que tomber sous le charme ! 














Dans ce village paisible, se tournent actuellement des épisodes du feuilleton “Une famille formidable” (que je ne suis pas !) et l’on s’attendait à tout moment à tomber sur un acteur ou une prise de vue. Mais c’est Guy Roux lui-même que nous avons croisé par le plus grand des hasards ! Oui, Guy Roux, le mythique entraîneur de l’équipe de football d’Auxerre qui s’est avéré un homme absolument charmant, tout à fait disposé à discuter un bon moment avec nous et qui n’a nullement rechigné à se faire prendre en photo en notre compagnie ! 
 Ensuite, nous sommes allés visiter le Musée d’Art Naïf de Noyers, pour le plus grand plaisir d’Alain et Joëlle qui adorent tout ça. Personnellement, je ne serais jamais entrée spontanément dans un tel musée mais puisque nous avions observé tant de vieilles pierres (le séjour était vraiment “Mirélien”, selon les termes de mon frère), je n’ai vu aucune objection à explorer un peu leurs passions à mon tour. Je ne suis pas mécontente de cette visite mais honnêtement, je n’ai pas tout aimé. N’émpêche, c’était amusant et ça changeait. 

Nous avons ensuite visité assez rapidement quelques endroits emblématiques de la région comme Chablis, dont nous avons ramené quelques souvenirs liquides, cela va de soi. Puis nous avons conclu cette journée en apothéose en dînant somptueusement dans un restaurant gastronomique où nous nous sommes régalés des spécialités du cru. 

Le lendemain nous levions l’ancre d’assez bonne heure et après l’effervescence du départ et des dernières formalités, nous filions sur les belles routes de France qui nous ramenaient chez nous où nous attendaient d’autres très bons moments…

Enfin, il ne me paraît guère possible d’évoquer ce séjour sans mentionner notre dernier fou-rire collectif en écoutant France Inter et son excellente émission “La prochaine fois, je vous le chanterai” qui se spécialise dans l’exhumation de chansons insolite. Le souvenir de notre retour du Morvan est à jamais associé à ce monument de la chanson française ! La cerise sur le gâteau, en quelque sorte ! Grand, très grand moment et énorme souvenir ! Mais je vous laisse apprécier par vous-même ! En tout cas, les chansons, intérêts et préoccupations mentionnés dans ce blog se suivent et ne se ressemblent pas, c’est le moins qu’on puisse dire !

13 avril 2011

Le Palais du Temps et les racines de l’éternité.

C’est ainsi que l’on pourrait baptiser l’Institut de Paléontologie Humaine, où, sous l’égide de Marylène Patou-Mathis en personne, nous avons passé un moment fabuleux.
L’endroit, un superbe bâtiment art déco de 1912, construit à l’initiative du mécène Son Altesse Sérénissime Albert I° de Monaco, passionné de sciences naturelles et de découvertes de toutes sortes, est strictement privé. Il n’est accessible au public que lors des Journées du Patrimoine, et encore en partie seulement, et le reste du temps, aux étudiants et scientifiques de renom qui y font des recherches et des travaux de première importance sur nos origines à tous, les humains.
Et c’est par pure amitié et parce que notre passion commune pour Néanderthal nous a unies que l’éminente directrice de recherches au CNRS qu’est Marylène Patou-Mathis, nous a offert l’insigne privilège rarissime de pénétrer en ce lieu mythique de la science et de la préhistoire française et mondiale. Nous lui en serons éternellement reconnaissantes, c’est un privilège inouï dont nous avons bénéficié et nous l’en remercions encore chaleureusement et avec émotion !
J’insiste sur ce fait : l’Institut de Paléontologie Humaine n’est PAS OUVERT AU PUBLIC, aussi n’insistez pas auprès de notre amie pour y entrer, c’est une occasion unique dont nous avons été les bénéficiaires, Mimi et moi. Mimi a d’ailleurs immortalisé ce moment extraordinaire dans les petits films qui suivent, et qui pourront vous faire sourire par leur spontanéité et parfois leur touchante maladresse, soit par nos propos tenus que par la manière dont ils sont réalisés. Mais il faut comprendre que l’émotion est intense de se retrouver en présence de ces vestiges anciens, de ces moulages –pour les crânes humains- et sur les traces des sommités qui y ont travaillé avec passion. Les ombres bienveillantes de MM. Boule, Breuil, Cartalhac et Teilhard de Chardin, entre autres, veillent sur ces lieux sublimes aux planchers en marqueterie bruissante, aux étagères croulant sous le savoir accumulé et aux arches ornées de symboles ethniques ainsi qu’aux ferronneries d’art s’enroulant en de celtiques volutes pour protéger les trésors qui y sont conservés. et on est bouleversé d’émotion à la pensée des découvertes décrites et débattues en ce lieu.
On pourrait penser ce bâtiment rempli de savants tout aussi immémoriaux que les vestiges qui s’y trouvent, mais non ! Les gens qui y travaillent sont bien vivants, passionnés, charmants, érudits et ravis de partager leur savoir quand ils sont hors des murs de l’Institut ou quand, comme ce jour, nous faisons partie des très rares profanes à y pénétrer !
Cet endroit est un temple, le Graal de tout passionné par l’histoire humaine, le Saint des Saints de notre passé, la serre précieuse où nos racines n’en finissent pas de plonger dans le passé pour mieux nous permettre d’appréhender l’avenir. C’est surtout le temple de la tolérance où les différences humaines n’apparaissent plus que comme des caractères individuels, des variantes plus ou moins accentuées, quels que soient l’époque et le lieu, et cet endroit, en fin de compte, est finalement l’illustration de la devise de la France, “Liberté, Égalité, Fraternité”, qui y trouve tout son sens, car entre un humain moderne ou un homme bien plus ancien, un Papou ou un Américain, il n’y a finalement aucune différence, et toutes nos histoires de religion et de politique ou de culture s’effacent comme par enchantement devant la Nature, sa faune, sa flore, et ce drôle de primate audacieux, capable du pire et du meilleur qu’est l’être humain.







07 juin 2008

Il m'en est arrivé une bien bonne, aujourd'hui !

En allant à la FNAC, cet après-midi, j'espérais bien mettre la main sur la discographie complète du sieur Tellier mais aussi sur un livre récemment publié au sujet de Mika. J'ai mis un certain temps - pour ne pas dire un temps certain ! - à mettre enfin la main dessus. Or, pendant que je cherchais, une annonce est passée dans les hauts parleurs du magasin, indiquant à l'aimable clientèle dont je faisais partie que Yelle serait présente dans l'espace forum pour une séance de rencontre et dédicaces. Ni une ni deux, j'y suis allée (après avoir dûment déniché mon bouquin !). Yelle s'est un peu (si peu !) faite attendre mais elle était là et bien là, disponible, charmante, prompte à répondre à toutes les questions.


Car l'audience était invitée à l'interroger et moi, culottée comme pas deux, j'ai osé lui demander quel était son meilleur souvenir de tournée (avec une arrière-pensée que l'on peut aisément deviner).

La question à quelque peu déstabilisé notre jeune amie (ce n'était pas mon but !) et elle m'a répondu qu'elle avait beaucoup d'excellents souvenirs et qu'il lui faudrait le temps de réfléchir à la question et sélectionner un souvenir en particulier. Du coup, j'ai cru bon de préciser mon arrière pensée. Je lui ai dit que j'étais fan de Mika et que c'était surtout par ce biais-là que j'avais commencé à suivre sa carrière même si, comme tout le monde, je connaissais depuis longtemps sa chanson "Je veux te voir" grâce à Internet. Mon évocation de Mika a suscité l'éclat de rire de la salle entière mais ce n'est pas grave : j'ai l'habitude de faire rire les gens dès que j'entrouvre la bouche, ne serait-ce que pour respirer ! Yelle m'a très gentiment répondu que ses musiciens et elle avaient partagé "des moments très chouettes" avec Mika et sa bande. Elle a notamment évoqué le soir du premier concert de la tournée à Lille où ses acolytes et elle avaient très peur d'assurer la première partie mais où ils ont été littéralement "portés par le public venu voir Mika". Je pense que comme bon souvenir de tournée, celui-là fait très largement l'affaire.

Ensuite, la séance de dédicace a commencé. Je lui ai demandé si ça ne la dérangeait pas trop de signer sur le livre consacré à Mika, vu que je n'avais pas d'autre support et elle m'y a écrit ça :

Pour Mireille ! Plein de gros bisous ! Et à bientôt, peut-être avec Mika ! Yelle

Justement, je lui ai demandé si elle serait au Parc des Princes et à Nîmes et elle me l'a confirmé. Après quoi, elle a accepté de prendre la pose auprès de moi et deux jeunes gens que j'avais bien voulu photographier avec leur propre portable m'ont rendu la pareille. J'ai demandé à Yelle si ça ne la dérangeait pas que je mette ces photos dans mon blog (je suis mignonne, moi ! Je respecte le droit à l'image des gens !) et comme elle m'a répondu qu'il n'y avait pas de souci voilà le moment immortalisé :


Je sais que c'est idiot mais même si j'ai un peu une tête d'Alien sur cette photo, je dois avouer que je suis particulièrement fière de ce cliché ! Moi qui, en février, me lamentais sous prétexte qu'il ne m'arrivait jamais rien de bien, j'ai franchement adoré cette petite aventure pour son côté inattendu.
C'est une semaine qui s'achève bien ! En plus, j'ai sauté le cap des 2500 lecteurs ! Que du bonheur !

22 janvier 2008

Lot de consolation.

Waaaah, merciiiiiiiiiiiiiiii ! Tu ne pouvais faire une arrivée plus remarquable sur ce blog ! Y mettre la vidéo qui immortalise le moment où j'ai eu pleinement conscience d'un chamboulement total dans ma petite tête, c'est vraiment trop ! Mais j'ai l'impression que le son et les images ne coïncident pas ! Peut-être que ça vient de mon ordi !

En tout cas, moi, j'ai encore fait des exploits ! Il y avait longtemps que je n'avais pas fait de bêtise : celle que j'ai commise ce soir, est à mettre dans les annales. Il me fallait bien revoir cette vidéo pour me remonter le moral, d'où le titre de ce post.

Après un lundi comme on les aime (reprise du boulot, sport, atelier de chant) je suis rentrée chez moi et j'ai voulu faire cuire des légumes pour demain, avec un appareil de cuisson à la vapeur que Maman m'avait offert au printemps et que je n'avais pas dû utiliser plus de quatre ou cinq fois. Je l'aimais bien, quand même, parce qu'il gardait aux légumes toute leur saveur, ça cuisait vite et quand on les sortait de là, les légumes étaient bien cuits mais pas en bouillie, comme avec la cocotte minute, par exemple. Et moi, je suis une mangeuse de verdure et je préfère quand c'est bon.
Cet appareil, cependant, n'avait qu'un seul défaut : un fil vraiment trop court. Pour m'en servir, j'étais donc obligée de le poser sur la plaque à induction de ma cuisinière ce qui, convenons-en, n'était déjà pas prudent. Mais au moins, comme cette machine fait plein de vapeur, j'étais sûre qu'elle était bien placée sous la hotte aspirante.
Et là, je ne sais pas ce qu'il me prend ! Je me dis : "Tu vas aussi faire durcir des oeufs pour demain midi ! Tu allumes un des brûleurs sur lequel l'appareil ne repose pas : ça ne risque rien.". Puis j'hésite un peu, me disant que ça peut attendre mais je n'écoute pas ma conscience et je me ravise : une casserole d'eau, deux oeufs, j'allume ma plaque chauffante et là... JE ME TROMPE DE BRÛLEUR !!!!!!!!!!!!
C'est l'odeur désagréable de plastique fondu qui m'a alertée très vite. Dieu merci, je n'avais pas quitté la cuisine ! J'ai tout éteint immédiatement et évité l'incendie en tirant vite le cuit-vapeur sur le côté, au risque de m'ébouillanter ! Ensuite, il a fallu ravoir la plaque chauffante qui était recouverte de plastique fondu mou comme du blanc d'oeuf ! Heureusement, un peu d'eau froide suffisait à le faire durcir et il s'est enlevé sans trop de mal !
Mon cuit-vapeur, par contre, est foutu ! Dans l'absolu, il marche toujours mais le socle est devenu une sorte d'oeuvre d'art contemporain qui rend la machine boîteuse et donc inutilisable car l'eau brûlante pourrait se renverser en cours de cuisson ! Dommage : cet appareil était génial et il fonctionne encore ! Les fils n'ont même pas été abimés ! Quel gâchis ! Dire que c'était un cadeau de Maman !
Mais là, je ne peux m'en prendre qu'à moi et à personne d'autre ! Je n'ai vraiment pas fait attention à ce que je faisais !
En plus, j'ai eu très peur car la chambre du bébé de mes voisins se trouve juste derrière ma cuisine. Je suis allée les voir pour être sûre qu'il n'y ait pas d'émanations chez eux ! Il n'aurait plus manqué que ça ! Que j'intoxique le petit !

Vraiment, quand je fais des trucs pareils, je me taperais dessus ! Bah, j'imagine que je pourrai retrouver le même mais est-ce une raison ?

Et eux aussi ? Ils ne peuvent pas faire des fils plus longs ???

Enfin bon ! Il n'y a pas mort d'homme et c'est là l'essentiel mais je devrais être un peu plus prudente, à l'avenir ! Car combien de temps, combien de fois vais-je ainsi m'en sortir par miracle ? Un beau jour, je finirai par me tuer ! Ce n'est ni une menace ni un appel au secours mais un simple constat ! Viendra bien un moment où un stupide accident domestique aura raison de moi, à ce rythme-là !

02 octobre 2007

La totale

Alors, non seulement ma chaudière ne marche toujours pas mais je n'ai pas réussi à joindre les plombiers ce matin ; juste leur répondeur (à quoi est-ce que je m'attendais, d'ailleurs ?). L'après-midi, je les ai re-contactés et ils m'ont dit qu'ils étaient en train de planifier leurs visites car ils étaient très demandés en ce moment et qu'ils me rappelleraient sur mon portable. Moi, à l'affut de leur appel, je pose mon mobile sur mon bureau, j'attends, rien ne se passe... et je rentre chez moi, le soir venu, EN LAISSANT MON MOBILE SUR MON BUREAU !!!! Bravo, MImi ! Comme ça, s'ils me rappellent pour me dire qu'ils arrivent demain matin, je ne pourrai pas leur répondre ! Sans compter que je risque de me le faire piquer, mon portable, à le laisser sur le bureau comme ça ! Les femmes de ménage vont passer et laisser tout ouvert pour que ça s'aère... Et tout ça à mes risques et périls, cette école étant un moulin où tout le monde va et vient et où l'on a déjà déploré des vols ! Non mais quel concentré de nullité je peux faire, parfois !
Sans compter que ledit portable me sert également de réveille-matin ! Me voilà bien partie ! Du coup, j'ai demandé à Maman de m'appeler demain pour me réveiller ! Quand je pense qu'elle voulait me donner un petit réveil ce week-end et que je lui ai dit que ce n'était pas la peine ! L'intuition féminine et moi, ça fait deux, par moments !
Enfin, un point positif dans toutes ces tracasseries ! Deux, même ! J'ai reçu mes places pour aller voir Mika au Zénith de Paris le 24 octobre. Et le plus drôle, c'est que j'ai aussi reçu une convocation pour une journée de formation à Paris ce même 24 octobre. Ainsi, pas besoin de prendre un jour de congé pour filer en avance à Paris puisque j'aurai bel et bien besoin d'y être ce mercredi-là ! Pas d'explication à donner ! Pas de collègues qui risquent de se demander s'ils devront s'attendre à me voir disparaître dès que Mika sera dans les environs. Rien ! Juste la sérénité !
Entre nous, heureusement que j'ai commandé mes places sans attendre ! Vous imaginez, si j'avais hésité ou renoncé ? Je me serais retrouvée à Paris alors que Mika aurait donné, à quelques kilomètres de moi, un concert auquel il ne m'aurait pas été possible d'assister ? Là, c'est certain, j'aurais râlé ! Et nettement plus que ce soir !!!!

22 septembre 2007

Des espoirs, des projets, des questions, des doutes...

Bon, je n'ai toujours pas gagné les places pour aller voir Mika à Barcelone ! Ce n'est pas faute d'avoir bombardé la radio de SMS ! Reste une opportunité demain. Mon masochisme n'ayant pas de limites, je vais essayer sans vraiment y croire. Fa va me faire réveiller à 7h du mat', tout ça ! L'émission commence à 6h mais ils ne jouent jamais avant 7h30. De toute façon, je n'ai plus vraiment d'espoir et c'est samedi, quand même ! J'aimerais bien pouvoir traîner un peu sous les couvertures ! Ah, là, là ! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour le p'tit Mika ?
Mais au fond, si je ne gagne pas ces places, ce n'est pas la fin du monde. J'ai appris, l'autre jour, en surfant sur Internet que, pour la tournée d'octobre, une date supplémentaire était prévue au Zénith de Paris... le 24 !!!! Or, justement, il se trouve que je dois me rendre à Paris pour une réunion de travail... le 25 ! Je peux difficilement concevoir l'idée de me rendre dans la capitale le lendemain d'une prestation de Mika sans avoir fait quoi que ce soit pour y assister ! Oh, certes ! Une date était bien prévue aussi le 11 et je n'avais rien fait pour réserver une place ce jour-là, préférant me positionner sur le concert de Toulouse le 16 mais là, tout de même, c'est trop tentant !
Restent les questions d'organisation : je devrai partir assez tôt le 24, poser peut-être l'après-midi, voire la journée entière, trouver un endroit où dormir. Bien sûr, il y a chez Gus mais étant donné que ce concert est programmé en plein milieu de semaine, je crois bien qu'elle va travailler. Et puis, c'est délicat, de s'imposer comme ça, même si je lui paie la place.
A dire vrai, je ne suis pas très sûre d'avoir envie de revoir Gus en ce moment. Ses prises de position actuelles ont tendance à m'agacer prodigieusement et je suis loin du compte en employant cette formule.
Le problème vient de ce projet d'écriture d'une saga de science-fiction que nous nourrissons ensemble depuis que nous nous connaissons... depuis près de 22 ans. Il est vrai qu'il n'est pas toujours facile de s'y consacrer étant donné que l'on est assez éloignées géographiquement mais nous avions quand même réussi à commettre une première mouture qui est d'ailleurs actuellement déposée à la Société des Gens de Lettres. Notre premier essai de publication n'a pas marché, c'est vrai mais depuis, il n'y a plus moyen de tenter quoi que ce soit. OK, nous continuons d'écrire, chacune de son côté, de nous échanger des chapitres sous forme de fichiers Word mais pour ce qui est de mettre en commun, d'écrire quand nous nous voyons et de tenter un remaniement de notre premier tome, bernique ! Ou plutôt si : un beau jour, Gus m'a déclaré, le plus naturellement du monde, qu'elle souhaitait écrire SEULE le premier tome de ce qui était censé être "notre" saga sous prétexte que les personnages dont je me préoccupe plus particulièrement n'apparaissent que plus tard dans l'intrigue ! Pour moi, ce n'est pas un argument : nous avons inventé ensemble beaucoup d'éléments du début de l'histoire. Je m'étais donc sentie cruellement dépossédée de ma participation à ce que je croyais être une oeuvre commune et lui avais clairement dit, à l'époque que si ça devait se passer comme ça, l'aventure ne m'intéressait plus et j'aimais autant m'en désolidariser. Elle s'était vivement défendue d'avoir voulu m'exclure du projet et la pression, pourtant élevée, avait fini par retomber. Du moins, le croyais-je.
Mais voilà que cet été, elle m'a déclaré de but en blanc qu'elle ne souhaitait plus publier quoi que ce soit car elle craignait des réactions négatives de sa famille ! Franchement, je ne vois pas pourquoi sa famille aurait mal réagi ! Nous n'écrivons rien sur eux, que je sache ! Je suis même tout à fait persuadée qu'ils seraient ravis d'en savoir un peu plus sur cette mystérieuse histoire que nous tentons d'écrire ensemble depuis plus de vingt ans ! Comme les membres de ma propre famille, d'ailleurs ! Il me semble que nous serions enfin crédibles si nous achevions au moins un premier tombe valable ! Parce que, pour l'instant, ce projet qui s'éternise et ne voit jamais le jour, suscite plus de scepticisme qu'autre chose ! Plus de vingt ans qu'on leur parle de ça et qu'ils ne voient rien de concret ! Forcément ! Ils n'y croient plus et nous perdons la face !
Et voilà maintenant qu'elle ne voulait plus publier du tout ! Comme ça, d'un coup ! Et moi, je me retrouvais otage d'une décision qu'elle avait prise seule, sans me consulter alors qu'on était censées écrire ensemble ! Et dire que cet été, elle m'a assurée qu'elle m'avait toujours traitée en égale !
Et puis voilà qu'hier, au téléphone, elle fait de nouveaux projets : écrire cette saga, oui, mais seulement quand elle sera à l'âge de la retraite parce qu'elle aura enfin du temps devant elle et qu'avec les progrès de la médecine, elle espère bien vivre cent ans !!!??? Eh bien super ! Elle est optimiste, au moins ! Simplement moi, je ne suis pas du tout sûre de vivre jusqu'à cent ans ! Ni même de vivre jusqu'à l'âge de la retraite, d'ailleurs ! Surtout si nos gouvernements adorés continuent à en faire reculer l'échéance comme ils le font en ce moment ! Moi, je n'ai pas du tout envie d'attendre la retraite pour faire quelque chose des idées que j'ai dans la tête et auxquelles j'ai déjà consacré tant de temps et d'énergie ! Et si d'aventure, ça devait marcher au moins un tout petit peu ? S'il y a moyen d'avoir un peu de succès, d'amasser un petit pécule avec ça et d'en profiter (on peut rêver !) autant le faire tout de suite au lieu d'attendre d'avoir atteint le troisième âge !
En plus, elle m'a ressorti cette histoire d'écrire le premier tome toute seule, et toujours pour les mêmes raisons. Ce que j'ai pu lui dire il y a quelques années lui est donc resté lettre morte ! Je ne suis pas d'accord ! Je ne vais pas me greffer sur le deuxième tome comme un mauvais nageur s'accroche à une barque, style "je ne suis pas fichue de commencer une histoire mais maintenant que c'est fait, me voilà !". Je ne veux pas avoir l'air d'être un nègre ou quelqu'un qui se nourrit de l'inspiration des autres. Cette entreprise, j'y ai participé et bien participé. Je n'endosserai pas le rôle de numéro deux ! Quand on dit qu'on traite quelqu'un en égal, on le fait !
Or, j'ai l'impression qu'elle cherche à me "blackbouler" du projet et le plus triste, c'est que ce n'est pas une impression nouvelle ! Mais c'est vrai ! A supposer qu'elle l'écrive seule, son premier tome, et que le succès soit au rendez-vous ! Qu'est-ce qui l'empêchera, par la suite, de penser que si elle a pu écrire un preemier volume toute seule, elle n'aura besoin de personne pour l'aider à écrire les autres ?
Et la maison d'édition, vous y avez pensé ? Vous en connaissez beaucoup, vous, des éditeurs qui engagent un auteur et qui, ensuite, accepteraient d'en payer deux ?
Non, ça ne va pas du tout ça ! Ce sera TOUT ENSEMBLE ou PAS DU TOUT ! Ou alors, TOUT SEPAREMENT ! Chacune reprend ses brouillons et se débrouille. Après tout, ce pourrait être un bon concept , ça ! La même saga écrite par deux auteurs différents, racontée par deux personnages différents et dont les points de vue s'affronteraient... Un concept assez novateur, je trouve.
Non, mais sans rire ! Je ne sais pas dans quoi je me suis embarquée avec ce long message. A l'heure où je l'écris, je ne sais même pas si je vais le publier ! Je sais que Gus lit ce blog. Enfin, elle ne doit pas trop le lire, en ce moment. Elle n'a pas réagi à certaines choses que j'ai écrites et qui n'auraient pas dû la laisser indifférente.
Si jamais elle finit par lire cet article, elle va peut-être enfin comprendre ce que je ressens : il ne s'agit pas d'un caprice, de suspicion ou de jalousie. Je suis agacée et surtout blessée par le peu de considération qu'elle semble me témoigner sur ce sujet précis. Je le lui avais honnêtement exprimé une fois et je pensais qu'elle avait su entendre mes arguments mais ce n'est apparemment pas le cas puisqu'elle persiste sur cette idée de commencer seule cette saga que nous étions censées raconter à quatre mains.
Alors voilà : suivant le bon précepte selon lequel la parole s'envole et les écrits restent, obéissant surtout à un profond besoin de m'épancher ici, je viens d'écrire tout ce que j'avais sur le coeur. Je compte sur l'intelligence de Gus pour prendre ces arguments tels qu'ils sont : dépourvus d'animosité mais empreints d'inquiétude et de frustration réelle.
Maintenant, advienne que pourra...

26 novembre 2006

Merci, Sainte Catherine !!!

Quand je le dis, qu'il m'arrive toujours des trucs impensables ! Je ne l'invente pas !
Ce soir, je me suis rendue à un loto, histoire de passer une soirée sympathique et festive. D'ordinaire, je ne gagne jamais, dans ces trucs-là ! J'y vais juste pour m'amuser. Seulement, ça n'aura pas été le cas ! De là à croire que la chance à tourné, c'est beaucoup dire ! Car que croyez-vous que j'ai gagne ? La caisse de champagne ? Le jambon entier ? Un quelconque panier garni ? QUE NENNI ! Je me suis retrouvée nantie d'une superbe... boîte d'outils sans fil !!!! Rien ne manque : perceuse, visseuse, scie circulaire, scie sauteuse, scie alternative et lampe torche ! Vachement contente ! J'habite dans un appartement sans jardin ni remise ! Et je ne suis pas bricoleuse le moins du monde ! D'ailleurs, mon proprio n'est pas d'accord pour qu'on fasse des trous dans ses murs ! Et une scie alternative, je ne sais même pas ce que c'est ni à quoi ça sert !!! Enfin, bon ! Je vais le garder, ce lot, parce que c'est quand même du très beau matos et que je ne suis pas à l'abri d'en avoir besoin un jour mais tout de même ! J'ai de la chance, oui, mais la chance des losers ! Comme je l'ai dit l'autre jour, tout ce qui me fait envie me passe sous le nez alors que j'obtiens systématiquement ce dont je ne voudrais à aucun prix ! Et toute ma vie, ça a été ça !
Mieux que ça, le lot était complété par une cafetière... J'en ai déjà deux : une classique et une de ces cafetières modernes à dosettes dont je ne dirai pas le nom pour ne pas faire de publicité ! Donc, ça aussi, ça me faisait une belle jambe ! Mais elle aura au moins le mérite de faire l'affaire de ma mère qui est venue passer le week-end avec moi et sera ravie de la récupérer !
Tout de même ! Quand j'y pense ! Une caisse à outils ! Voilà exactement le genre d'idioties qui n'arrive qu'à moi ! Une autre fois, dans un loto, j'avais gagné un taille-haies !!! Génial quand on sait que je n'ai pas de haies !
Et en plus, ce soir, le brave homme qui est venu me porter mon lot m'a déclaré que "mon galant allait être content !". Ben oui ! Il doit être vachement content mais il ne reste plus qu'à le trouver parce que, pour l'instant, c'est comme le jardin, la remise et les haies : de galant, il n'y a point !
Aller me sortir ça le jour de la Sainte Catherine que j'ai coiffée depuis longtemps déjà c'est un peu vache ! Bien sûr, le pauvre homme n'en savait rien mais tout de même ! Ca remue le couteau dans la plaie !

Mimi