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23 décembre 2013

Drôle de fin d’année pas très drôle !

Me voici enfin en vacances de Noël et bien que la magie de l’avent ne semble pas m’avoir atteinte à l’heure qu’il est, je me réjouis de pouvoir profiter de ces deux semaines de congés ! Ce premier semestre de travail me laisse épuisée physiquement et moralement : trop de soucis, de situations conflictuelles ou simplement inconfortables, de changements plus ou moins prévus, manque de certitudes quant à l’avenir du Master dont je m’occupe et de l’Ecole en général… Et puis, bien sûr, l’arrivée de ma nouvelle collègue dans mon bureau qui se passe… qui se passe à peu près comme je l’avais prévu…

Et comme si cela ne suffisait pas, alors que cette année 2013 a tout de même été assez calme, à la limite de la morosité, nous venons de vivre un mois de décembre assez chaotique car ma mère et un de mes frères ont tous deux subi une importante opération chirurgicale, pas de la même chose ni dans la même ville mais le même jour ce qui a quand même généré une certaine somme de stress même si tout s’est finalement bien passé.

A présent, nos convalescents ont quitté l’hôpital et se rétablissent paisiblement, chacun à son rythme et chacun sous son toit. Michel pensait reprendre le boulot très vite mais un congé de maladie lui a été imposé jusqu’à la fin de l’année et ce n’est manifestement pas superflu. Maman, quant à elle, n’est pas très mobile car elle endure encore les suites d’une lourde chirurgie réparatrice au genou, conséquence de deux chutes sur des trottoirs mal fichus, et c’est donc moi qui me retrouve en train de prendre la maison en main. Je m’occupe un peu de tout et j’en suis plutôt ravie car Maman, jusqu’à présent, ne me laissait pas faire grand chose, estimant que je faisais ma part de travail au bureau. Or, je suis tout à fait contente de m’investir dans les affaires courantes de cette maison que j’aime beaucoup. Je joue aussi les aides-soignantes par moments, aidée en cela par mon neveu Alexandre, quand il est là. Un vrai petit ange gardien que cet Alex, également très présent aux côtés de son père quand il se rend dans le Lot ! Son soutien nous aura été précieux à tous !

Ne nous reste plus qu’à attendre les fêtes, à présent. Elles se déroulement en famille et dans la plus grande simplicité. J’espère avoir des choses sympathiques à raconter à leur sujet sinon, rendez-vous directement en 2014 en espérant qu’elle sera plus sympathique que cette morne année qui s’éteint ! Quoique…  cette année nous a quand même offert de jolis moments de bonheurs musicaux, littéraires, familiaux et amicaux. Il ne faut pas que je sois trop négative. C’est juste que j’ai peut-être un peu le cafard, ce soir !

19 novembre 2013

Soirée cabaret, deuxième édition !

Le week-end dernier a été l'occasion d'une petite sortie en famille. En effet, nous nous étions tellement bien amusés à la soirée proposée par le restaurant “Les Platanes” à Cahors, en mai 2011 (Eh oui ! Déjà !) que nous avons décidé de remettre le couvert dès l’annonce d’un nouveau spectacle de transformistes en ces lieux.
“Remettre le couvert” est d’ailleurs l’expression qui convient puisque ce spectacle haut en couleurs s’est déroulé pendant que les spectateurs étaient à table. Le dîner fut une fois de plus excellent et la soirée tout à fait à la hauteur de nos attentes. Les deux artistes n’étaient pas les mêmes que la dernière fois mais “Cristal” et “Jessy Paris” ne nous ont pas déçus ! Costumes époustouflants, animation énergique, humour certes un peu grivois mais jamais vulgaire et bien sûr une liste de “guest-stars” tout à fait prestigieuse puisque nous avons vu ondoyer entre nos tables deux superbes geishas :
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Une Céline Dion maniérée à souhaits : 034
L’incontournable Dalida, 035036037
La non moins incontournable Marylin : 038039
Lady Gaga, 040041
Rika Zaraï (le numéro qui à mis le plus d’ambiance, entre nous soit dit !), 042043
Et comme je l’ai dit, des costumes toujours plus délirants et splendides !
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Etait aussi virtuellement présente une Sylvie Vartan très convaincante mais en raison d’une chorégraphie énergique et d’une salle toute en longueur, je n’ai pas pu la photographier. D’ailleurs mes clichés sont toujours un peu sombres et troubles mais tout de même nettement moins que lors de la soirée précédente.
Une soirée très festive, donc. Comme quoi, les petites villes de province ont sans doute l’esprit bien plus ouvert que ce qu’on pourrait imaginer ! On se sera vraiment bien amusés ! Merci encore, Cristal et Jessy ! Et merci une fois de plus aux Platanes ! Ce fut un grand moment !

10 novembre 2013

A Paris entre filles !

Dans mes articles précédents, j’évoquais tous ces petits cadeaux de la vie qui rendent l’existence plus belle : la famille, la nature, les animaux, la musique… Il en est une autre qu’il convient de ne pas négliger : l’amitié ! L’amitié est sans doute un des plus beaux présents que puissent nous faire la vie. Je le ressens chaque jour à des degrés divers et je l’ai particulièrement apprécié le week-end dernier. 

C’est le mercredi 30 octobre que je suis partie en train pour Paris où Tinky m’attendait impatiemment Nous devions dès le lendemain retrouver une amie commune pour nous rendre à Disneyland comme nous l’avions fait exactement un an plus tôt. Il ne s’agissait pas, cette fois, d’aller simplement visiter les jardins et les hôtels autour du Parc mais bien d’entrer dans le parc lui-même pour fêter dignement Halloween. Le moins que l’on puisse dire est que nous avons eu de la chance avec le temps. Il faisait frais mais le soleil était de la partie, mettant en valeur des décorations pleines d’inventivité. 

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Malheureusement, se rendre à Disneyland Paris un jour de fête en pleines vacances scolaires n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit ! Le parc était surpeuplé ! Et dire que nous avions craint un instant qu’il ne soit fermé en raison d’un accident survenu la veille sur l’attraction Pirates des Caraïbes ! Seule l’attraction était fermée ainsi que le restaurant attenant, ce qui a toutefois eu le don de mettre en fureur notre amie qui trouvait cette situation assez illogique, le restaurant n’étant pas directement concerné par l’accident. En outre, c’est là qu’elle aurait bien aimé nous emmener mais comme nous avions anticipé cette situation, nous avons pu prendre des dispositions pour manger convenablement afin de nous lancer dans la visite du parc. 

L’après-midi fut sacrément bien rempli : entre le manoir hanté, le château de la belle au bois dormant,

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son carosse,
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Oh, un carosse et un morceau de Tinky... sans oublier mon ombre !
l’antre de son dragon si réaliste qu’on y aurait presque cru, la tour de la terreur, les décors de Toy Story recréés de manière à nous donner l’impression de n’être pas plus hauts qu’un soldat de plomb, les reconstituions de boulevards hollywoodiens, les parades et tout ce que j’oublie, nous en avons véritablement pris plein les yeux. Plein les yeux seulement car, comme je l’ai dit, le parc était bondé et il fallait parfois attendre près de deux heures pour profiter d’attractions dont le tour durait à peine trois ou quatre minutes ! Très peu pour nous ! Nous tenterons les attractions une autre fois. 

Nous sommes donc reparties vers Paris vraiment très fatiguées car nous avions crapahuté toute la journée dans le froid. Rentrées chez Tinky, nous avons regardé “Under The Dome”, nouvelle série adapté du roman en deux tomes “Dome” de Stephen King. Vraiment pas mal du tout. 

Le lendemain, la pluie et un ciel tout noir avaient remplacé le soleil de la veille. J’ai même bien fait rire Tinky car je croyais qu’elle n’avait pas relevé ses stores, fraichement installés, tant le ciel était bas ! Qu’importe ! En dépit du temps détestable, nous avions le cœur en fête car nous nous apprêtions à retrouver Sophie, une autre amie chère à notre cœur. Sophie, en fait, n’est autre que l’artiste SAM Degunst dont j’avais vanté le travail au tout début de ce blog. Nous nous sommes connues d’abord virtuellement via plusieurs forums consacrés à Mika dont elle est également fan. C’est d’ailleurs à l’occasion d’un des concerts de ce derniers que nous nous sommes rencontrées à Bercy en 2010. Eh oui ! La “copine” en question, c’était elle ! A l’époque, elle ne voulait pas trop que sa vie privée soit étalée sur le Net, un peu comme notre amie Disneyphile dont je tais le nom pour les mêmes raisons mais qui se reconnaitra si elle lit cet article. 

Tout ça pour dire que nous étions ravies de retrouver notre Sophie après toutes ces années. Nous n’avons jamais perdu le contact grâce aux réseaux sociaux et elle a été très présente quand j’ai été opérée mais c’était bon de se revoir “pour de vrai” ! Nous avons fêté cela le soir venu en allant manger africain dans un tout petit restau près du lieu de travail de Tinky. Une très, très, très bonne soirée et rien que de bonnes choses dans l’assiette ainsi qu’une ambiance très conviviale ! 

Le lendemain s’avéra tout aussi noir et pluvieux que la veille mais plus joyeux encore car Tinky accueillit chez elle une nouvelle amie, une autre Sophie qui se consacre à la création de bijoux fantaisie. Une jeune femme absolument charmante et très talentueuse. Tinky avait souhaité organiser la rencontre entre les deux Sophie car la première ne s’adonne plus seulement à la peinture mais à la création de petits objets divers qu’elle souhaite commercialiser et auquel elle consacre déjà un site tandis que la deuxième Sophie se contente, pour l’heure, d’une page Facebook et c’est d’ailleurs par ce biais que Tinky l’a connue. Alors non, décidément, ce réseau social ne sert pas qu’à créer des amitiés virtuelles ! 

D’ailleurs, sur le coup de midi, arrivait la dernière invitée de Tinky, notre chère Marylène Patou-Mathis en proie à une euphorie et un enthousiasme communicatifs. C’est donc très joyeusement que notre petit cortège se mit en route vers le restaurant auvergnat où nous attendait notre amis fan de Disney qui avait tenu à s’occuper du volet “repas” de la journée. 

Ce déjeuner entre filles fut un grand moment de partage, de joie, de rires, d’échanges ou de confrontation d’idées ainsi que de discussions variées. Sans compter qu’au point de vue gastronomie, il n’y avait vraiment rien à redire ! 

Après ce festin, nous retournâmes chez Tinky où l’après-midi fut consacré à une démonstration et une vente de bijoux par la nouvelle Sophie. J’avoue avoir fait quelques folies mais de toutes petites folies eu égard le prix dérisoire de ces créations pourtant très jolies. 

Brico Créa

Ainsi s’écoula l’après-midi et nous vîmes nos amies retourner une à une à leurs obligations. Seule la première Sophie resta avec nous. Elle ne repartirait dans son Nord que le lendemain, très tôt.

Comme nous avions très bien mangé à midi, nous décidâmes de repousser aux calendes grecques le projet de confectionner une tartiflette que nous mangerions le soir venu. Nous nous contentâmes d’un petit pique-nique à base de fromages divers en refaisant le monde toute la soirée.

Ainsi que je l’ai écrit, Sophie devait partir très tôt le lendemain aussi, ce dimanche matin, étions-nous levées avant le point du jour (Oui, tout arrive !). Des préparatifs rapides, un taxi, la Gare du Nord et déjà, nous nous séparions de notre amie en nous promettant de ne pas attendre trois années supplémentaires pour nous revoir ! 

Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvées, Tinky et moi, dans les rues presque vides de la capitale alors que le ciel bleuissait à peine. Il n’y a pas à dire : Paris au petit matin offre un spectacle des plus inattendus, éminemment sympathiques et reposant. Nous avons marché longuement dans la fraicheur matinale, contournant l’église Saint Eustache et longé un charmant petit marché avant de nous arrêter dans un petit bistrot histoire de se réchauffer un peu devant un petit déjeuner roboratif, bienvenu et propice, surtout, à une discussion constructive. Pas question de rentrer chez Tinky nous mettre au chaud ! Sophie à peine partie, c’est notre amie Helen qui devait arriver à Paris par la gare de Marne la Vallée. Honte sur moi, je ne savais même pas qu’il y avait une gare SNCF là-bas ! Je pensais qu’il n’y avait que le RER. Bref, c’est là-bas que nous sommes allées la retrouver et mon Dieu… cette gare est absolument immense et grouillante de monde ! Un miracle que nous y ayons retrouvé notre amie ! Belle invention, le téléphone mobile ! 

Être de nouveau à Marne la Vallée sans repasser par Disneyland Paris relevait de l’hérésie pure et simple. Nous avions donc pris soin de rappeler notre amie fan et experte des lieux et nous nous sommes retrouvées toutes les quatre pour une nouvelle balade dans Disney Village ainsi que dans les jardins et hôtels comme nous l’avions fait l’année précédente. La période d’Halloween était finie et déjà, les premières décorations de Noël étaient visibles. 

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Le village du Far West
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Le coin consacré au Nouveau Mexique et bien entendu, une évocation du crash de Roswell.
La visite s’est faite au grand émerveillement d’Helen qui ne connaissait pas l’endroit et c’est une fois de plus avec des étoiles plein les yeux que nous avons regagné le Marais et le douillet appartement de Tinky où nous avons passé toutes trois une soirée paisible après avoir laissé notre amie devant chez elle. 

Et déjà il fallait penser à partir ! Le lundi matin, j’ai réuni assez rapidement mes affaires (chose étonnante, d’ailleurs, ce séjour, pourtant bien rempli, s’est déroulé d’une manière particulièrement zen !) et en milieu d’après-midi, je suis retournée attraper mon train à la gare Montparnasse sans avoir revu Helen qui était venue à Paris pour suivre une formation professionnelle et était partie de bonne heure. 

Nouveau voyage paisible et le soir venu, j’étais rentrée chez moi, parmi les miens, heureuse, sereine, requinquée et franchement ravie de faire partie d’un si joli cercle d’amies toutes dotées d’un grand cœur, d’une belle âme, d’un talent particulier, d’un sacré caractère, parfois, et d’un univers qu’elles aiment à partager. Toutes intelligentes et cultivées, passionnantes, passionnées et fantasques. Je ne remercierai jamais assez l’existence, la vie, le destin de les avoir placées sur ma route. Et j’espère que nous cheminerons encore longtemps ensemble !

26 octobre 2013

Sébastien Tellier - L'amour naissant (Official Video)

Une autre raison de se réjouir est le retour du grand, du très grand, de l'immensément grand Sébastien Tellier sur nos écrans et dans les bacs.

Toujours aussi inspiré, l'artiste, devenu papa d'un petit Timothy depuis avril dernier nous revient avec un nouvel album intitulé "Confections" et un premier clip signé par le cultissime Jean-Baptiste Mondino dans lequel on peu voir l'actrice Anna Mouglalis qui jouait notamment le rôle de Juliette Gréco dans le film "Gainsbourg, vie héroïque".

Aux délires bleutés, mystiques et gentiment kitsch de "My God Is Blue" succède un beau noir et blanc très sobre ainsi qu'une bien jolie allégorie sur l'amour impossible. Sébastien a visiblement cessé de jouer les pseudo-gourous même s'il apparaît ici en figure quasi-divine capable de séparer et d'unir à volonté.



A part cette chanson, l'album est exclusivement composé d'instrumentaux louchant un peu vers le classique ou la bande originale de film romantique. On pense à "La Ritournelle" (le batteur est le même) ou à la bande-son de "Narco" également composée par le sieur Tellier. Le tout met en valeur le bel éclectisme musical et le talent remarquable de ce merveilleux musicien. On est totalement dépaysé mais conquis dès les premières notes !

23 octobre 2013

Des îlots de bonheur.

Il existe heureusement, au milieu de tous ces soucis, quelques bonnes raisons de ce réjouir et de se dire que la vie est jolie.
La famille est une de ces valeurs sûres qui permettent de ne pas perdre pied.
Pendant l’intégralité du mois de septembre et une bonne partie du mois d’octobre, nous nous sommes réunis tous les week-ends pour une raison ou pour une autre.
Le moment le plus agréable a été ce dimanche de septembre passé quelque part dans la campagne du Sud Ouest français où se niche une minuscule maison appartenant à la famille de ma belle-sœur. C’est dans cette toute petite et modeste bicoque cachée au cœur des bois que nous avons fêté les trente-trois ans de ma nièce Magalie et vécu une savoureuse journée en pleine nature et hors du temps.
Je n’ai pas l’air, comme ça, parce qu’avec mes trois blogs, beaucoup de gens me prennent pour une simple geekette perpétuellement arrimée à son ordi mais en fait, je suis très proche de la nature et ce simple dimanche au milieu de nulle part m’a fait l’effet de quinze jours de vacances ! Quel plaisir de déjeûner en famille sous les frondaisons ! De passer un après-midi indolent à écouter le chant des oiseaux et des grillons ! De prélever directement sur l’arbre une pomme aigrelette ou une pêche de vigne ! De marcher sans but sur une route qui serpente au milieu des sous-bois, entre les ombres des branchages et les trouées de soleil dont les feuillages denses verdissent la lumière ! Et que dire du parfum de la terre, des feuilles, des premiers champignons à peine visibles…

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Je suis rentrée chez moi les batteries rechargées à bloc et quand on sait les soucis que j’ai eus au travail, j’avais bien besoin de cette énergie puisée au cœur même de la nature !
L’autre très joli moment fut l’anniversaire de Maëlys, ma petite-nièce, fêté en famille dans mon Lot natal. La petite poupée a maintenant trois ans ! Comme le temps passe !
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22 octobre 2013

Les malheurs de Pilou

Me voici en vacances de Toussaint et enfin, je respire un peu ! De longues nuits de sommeil et surtout un bon traitement à base de vitamines pour soigner un début de grippette (toujours à l’heure, celle-là ! Rappelons-nous d’octobre dernier !) me permettent également de remonter la pente, de me sentir mieux et de me remettre de toutes les émotions rencontrées durant le trimestre qui vient de s’écouler.
Car non seulement j’ai eu des soucis professionnels mais en plus mon chat Pilou m’a donné bien des raisons de m’inquiéter ces derniers temps ! 
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Dès le mois de septembre, il n'était plus que l'ombre de lui-même ! Semblant souffrir du dos ou des reins, il restait couché des journées entières et se plaignait quand on le touchait. Dans un premier temps, nous nous sommes contentées d’en parler dans notre pharmacie où l’on nous a donné des cachets d’ibuprofène sur la boîte desquels était bien spécifiée la mention “spécial chats”. Las ! Le résultat à été catastrophique : Pilou s’est mis à vomir si fréquemment et si abondamment que nous nous sommes décidées à l’emmener chez le vétérinaire. Là, on nous a expliqué que les vomissements, étaient bien dus à ces fichus cachets qu'il ne faut surtout pas leur donner, même si c'est le pharmacien qui vous le recommande et même si c'est "spécial chat" ! Ces cachets peuvent effectivement être donnés à des chats mais SEULEMENT SUR ORDONNANCE. Là, nous avons vraiment cru perdre Pilou ! Donc, si cet article pouvait inciter les heureux possesseurs de chats à la plus élémentaire prudence, ce serait déjà une très bonne chose ! 
Chez le vétérinaire, Pilou s'est laissé soigner avec beaucoup de docilité (si !), a eu droit à une prise de sang dans la patte et cette dernière n'a rien révélé d'inquiétant. Le taux d'urée était même assez bas, chose positive pour un chat stérilisé déjà “sénior”. Le véto a dit à Maman que c'était un animal en bonne santé pour ses dix ans et qu'il en avait peut-être autant devant lui. Par contre, ses vertèbres sont un peu rhumatisantes et il a donc écopé d'une petite infiltration.
Il s’est retrouvé à la diète à cause de l’intoxication à l’ibuprofène  et il a fallu lui administrer pendant trois jours et deux fois par jour une dose de "Phosphaluvet", l'équivalent de notre Smecta ou Phosphalugel. Cette partie du traitement a eu un bon effet mais il restait perclus et patraque et quand tel était le cas, Céleste le savait et semblait veiller sur lui avec un tendre dévouement. 
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Il a d’ailleurs fallu retourner chez le vétérinaire car dès la fin du traitement, ça n’allait plus. Une radio n’a rien révélé du tout si ce n’est que l’ensemble de ses organes est dans un état impeccable et que j’ai donc vu tout l’intérieur de mon chat !!! Mais en vérité, son dos ne présente aucune lésion ! Je soupçonne mon chat de s’être froissé un muscle en sautant d’un meuble car il est un peu méfiant depuis quelque temps et bouge avec plus de prudence. Un nouveau traitement a quand même fait beaucoup d’effet mais il est fini à nouveau et Pilou se montre bien circonspect dans ses déplacements ! Pauvre Pilou ! A dix ans seulement, il devient déjà un vieux chat !

09 octobre 2013

La vie reprend doucement son cours.

Huit jours à peine se sont écoulés depuis la rédaction de mon dernier article et les choses ne vont pas plus mal. Je dirais même qu’elle vont plutôt bien.

L’affaire qui m’a opposée à un des plus éminents professeurs du Master dont je m’occupe s’est arrangée. Après un déplacement d’une semaine à l’étranger (incompatible avec les horaires dont il avait été tardivement informé, d’où sa fureur !) il est revenu dans les locaux de l’Ecole et s’est mis d’accord avec mon chef de service sur de nouveaux créneaux. Moi, je ne m’en suis pas occupée, non parce que je boudais mais parce que j’étais en train de recevoir une étudiante arrivée tardivement en France suite à des problèmes de visa. Heureusement, c’était la dernière retardataire ! Maintenant, tous les étudiants escomptés sont là et je pousse un grand “Ouf !” de soulagement car les arrivées au compte-goutte et la répétition des procédures d’inscription, je commençais à en être “ratatouillée”, comme dit si bien JM ! Quant aux logements, c’est réglé pour presque tout le monde ! Ne me reste plus qu’à caser cette jeune fille et deux autres étudiants arrivés en retard parmi nous !

Bref je respire ! Je ne prends plus de Lexomil (à la vérité, je n’en ai pris que deux fois !) et je me sens bien. Parce que je vois que les choses s’arrangent et parce que je me suis vraiment sentie soutenue tant par mon chef de service que mes collègues ou ma direction suite à cet incident qui m’avait quand même rendue malade ! Soutenue par toute l’Ecole, en fait ! Même des gens qui n’étaient pas censés être au courant me demandaient comment je me sentais, quand ils me croisaient, la semaine dernière !

Je me suis même payée le luxe d’envoyer un petit “tir” à ce professeur lorsque je l’ai croisé dans les couloirs ce matin après avoir conduit ma retardataire dans sa classe. Il était sur le point de se tromper de salle et je lui ai expliqué, comme si de rien n’était, qu’il donnerait ses cours dans une salle plus petite cette année car le nombre d’étudiants était plus réduit que l’an passé. Il m’a répondu que ça l’arrangeait car, dans une salle plus petite, il n’allait pas avoir à se fatiguer la voix ! Et moi, pas plus affolée que ça, je lui ai répondu le plus naturellement du monde : “Oh pourtant, vous, vous avez une bonne voix !”, faisant clairement allusion à la volée de bois vert qu’il m’avait verbalement adressée la semaine précédente ! Il ne m’a pas répondu mais ne s’est pas excusé pour autant, ne rêvons pas !

N’empêche je deviens maso, moi ? Il y a quelques années encore et même au début de la réaction de ce blog, je n’aurais jamais eu un tel répondant et je n’aurais surtout jamais osé lancer un truc pareil par peur de déclencher à nouveau le conflit.

Là, je considère que l’affaire est close et je reprends le cours de ma vie professionnelle plutôt satisfaite et confiante en l’avenir, finalement.

30 septembre 2013

L’enfer sur Terre !

Lorsque j’écrivais, dans mon dernier article, que mes vacances se terminaient et que je retournais dans les mines de sel, je pensais faire de l’humour et n’imaginais pas une seconde à quel point cela allait être vrai ! Si toutes les rentrées sont plus ou moins tendues, agitées et source de stress, celle-ci aura été particulièrement chaotique et même franchement affreuse ! C’est bien simple ! Deux heures à peine après ma reprise, il ne restait plus rien du bénéfice de mes congés ! Congés déjà réduits à leur plus simple expression puisque j’ai fait partie, comme souvent, des “derniers partis et premiers rentrés”.

Bref tout a commencé par un gros “bug” avec la résidence universitaire censée loger les étudiants étrangers dont je m’occupe… En vérité, et malgré le travail accompli en amont, aucun dossier n’avait été retenu sous prétexte qu’ils n’étaient pas complets (évidemment puisque les visas sont délivrés très tard !) et donc aucune chambre n’avait été réservée ! Ce problème ne s’était jamais posé préalablement et je me suis donc retrouvée avec une trentaine d’étudiants venus du bout du monde et bien désagréablement surpris de ne pas savoir où ils allaient dormir le soir venu ! Là, je dois reconnaître que j’ai reçu une aide précieuse de notre équipe de direction ainsi que du service hébergement de l’école… sans oublier plusieurs résidences universitaires dont la nôtre, finalement. Entre chambres d’appoint et studios qui se libèrent progressivement, nous avons fini par trouver une solution pour à peu près tout le monde. Déjà, quelques-uns ont pu intégrer leur logement attitré et pour les autres, ce n’est plus qu’une question de jours ! Mais que de temps et d’énergie perdus ! Que de stress, surtout ! Courir entre les résidences, être à la fois négociatrice, traductrice, assistante sociale, bagagiste, GPS et accessoirement administrative, c’est épuisant, à la longue ! Et vous comprendrez aisément que cela m’ait tenue tout ce temps éloignée de ce blog !

Sans compter que j’étais déjà stressée depuis juillet, par un changement de collègue imposé juste avant les vacances. Evidemment ! On s’entendait sans doute trop bien ! Notre binôme fonctionnait à merveille mais cet avis n’était visiblement pas partagé par nos supérieurs qui ont dû trouver notre complicité et nos fous rires contre-productifs. A la première occasion, ma collègue a été priée de s’orienter vers un autre service. Un service où elle se plaît, d’ailleurs, et c’est heureux ! Quant à moi, me voilà tenue de travailler avec une autre fille du service que je connais depuis longtemps et contre laquelle je n’ai rien mais force est de reconnaître que nous avons moins d’affinités. Avant que je n’entame la rédaction de ce blog, elle est restée quatre mois sans m’adresser la parole et je n’en ai jamais connu la raison (même si je la soupçonne !). Et il y a eu aussi cette rentrée récente au cours de laquelle elle s’est montrée extrêmement désobligeante envers moi même si, par la suite, elle s’est excusée.

Il faut dire que nous n’avons pas du tout les mêmes méthodes de travail : cette collègue est très “carrée” et  à côté d’elle, je me sens (à tort, sans doute) jugée, jaugée, nulle, désorganisée et même un peu dépossédée d’un dossier que je traitais à ma manière et plutôt convenablement, me semble-t-il, depuis trois ans ! Elle ne partage toujours pas mon bureau mais il lui arrive de venir dans le mien, de farfouiller dans ce qui est devenu nos dossiers communs et de repartir dans son antre, sans m’avoir adressé ni un mot ni un regard. A d’autres moments, nous pouvons tout aussi bien discuter plaisamment ou partager un bon éclat de rire. Disons qu’il y a des jours avec et des jours sans.

Par contre, il y a des parties de ce dossier qui m’incombent encore et c’est aussi là que le bât peut blesser ! Et blesser très durement ! Ainsi, il m’appartient de créer les emplois du temps (en m’inspirant très largement de ceux des années précédentes) et de les mettre sur un fichier en ligne accessible aux étudiants et à une partie des professeurs. Pour bien comprendre la situation, il faut garder à l’esprit que ce Master est subdivisé en divers modules, placé chacun sous la responsabilité d’un enseignant qui peut soit gérer son module tout seul soit (comme cela arrive dans la plupart des cas) confier une part des enseignements à des intervenants extérieurs. Les intervenants étant très nombreux, je ne transmets pas les emplois du temps en ligne à tout le monde : seulement aux responsables de modules. A eux, ensuite, de discuter du déroulement de leur module avec leurs intervenants, de se mettre d’accord avec eux sur des changements éventuels et de m’en avertir ensuite. C’est la procédure et cela marche très bien comme ça pour les neuf dixièmes des gens. Mais il se trouve que pour une raison X ou Y et malgré un rappel effectué en début d’année, le responsable d’un des modules n’a pas communiqué à un de ses intervenants les créneaux sur lesquels étaient programmés ses cours ! Eh bien devinez quoi ! Pour cet intervenant, je suis la seule et unique responsable de cette situation qu’il juge intolérable ! Il m’a appelée jeudi matin pour m’agonir de hurlements et de reproches qu’il n’est pas utile de répéter ici ! Même si ce monsieur ne s’est pas montré grossier à proprement parler, on peut quand même dire que j’ai fait l’objet d’une véritable agression verbale de sa part, tant il vociférait et se montrait virulent dans ses propos ! Mais je ne me suis pas laissée impressionner et lui ai fait remarquer à plusieurs reprises qu’il n’avait pas à me parler comme il le faisait. Je lui ai expliqué le plus calmement du monde que je n’avais fait que suivre les nouvelles procédures imposées par mes supérieurs (notamment cet emploi du temps en ligne, objet d’une grande part de sa fureur !) et que si ces procédures ou mon service ne convenaient pas, il fallait qu’il en avertisse les responsables du Master qui aviseraient ! Cela n’a pas calmé la colère de ce professeur qui m’a reproché de ne pas lui avoir communiqué ses heures le jour où nous nous sommes croisés sur mon lieu de travail, omettant de préciser que nous nous étions en fait aperçus dans la file d’attente de la cantine et qu’à ce moment-là, je n’avais pas ses horaires sous les yeux ! Il a également tenu à me faire savoir qu’il n’était pas un larbin (moi non plus, ai-je répondu !) et a terminé sa tirade en menaçant de quitter ce Master qui, du coup, serait voué à disparaître aussi puisqu’il en était le meilleur enseignant ! Le tout avant de me raccrocher au nez !

Evidemment, j’ai tenu mon chef de service informé de cet incident et l’intervenant en question a, de son côté, adressé à son responsable de module un mail dans lequel il dit tout le bien qu’il pense de moi, me mettant en copie et y mettant aussi le directeur de notre école qui a sans doute d’autres chats à fouetter en ce moment mais ça, j’en parlerai peut-être plus tard.

Il ne me reste plus qu’à attendre la suite !  J’ai réussi à garder mon sang-froid pendant toute la journée mais le soir venu, j’ai sérieusement accusé le coup : alors que je prenais une douche pour me détendre, j’ai ressenti des douleurs très violentes dans la poitrine ainsi qu’une gêne sérieuse pour respirer et avaler. J’ai vraiment cru que mon cœur lâchait mais en même temps, je savais que tout ceci n’était dû qu’au stress. N’empêche ! J’ai eu peur quand même et j’ai fait l’impasse sur la rentrée de la chorale ! Je me sentais trop mal ! Et le lendemain, malgré un désir sincère de reprendre le travail, je n’ai pas pu retourner au bureau : une migraine épouvantable, des crampes dans les membres, les intestins en vrac, les jambes qui me portaient à peine…

Je me suis rendue chez mon médecin et lui ai expliqué dans quel état je me trouvais et pourquoi mais je ne l’ai pas vraiment trouvé à la hauteur, cette fois-ci. En fait, je pense qu’il ne m’a pas vraiment écoutée ni crue ! Il m’a fait tout un discours au sujet des gens sur lesquels on ne pouvait pas exercer d’influence, m’a longuement parlé de certains de ses patients qui ne respectaient pas ses prescriptions, m’a fait toute une métaphore sur les cailloux qui résistent au courant des torrents et finissent par se fracasser tandis que d’autres laissent couler l’eau autour d’eux et demeurent entiers… Bref, je n’ai pas eu droit aux chênes qui tombent et aux roseaux qui plient mais on n’en était pas loin ! Le tout avant de me prescrire un équivalent du Lexomil ! Comme si c’était moi qui avais besoin d’être tranquillisée ! Ce n’est pas moi, je vous rappelle, qui ai hurlé à pleins poumons dans un combiné de téléphone ! Et bien sûr, pas l’ombre du plus petit jour d’arrêt de travail même si, dans les textes, une agression verbale peut être assimilée à un accident professionnel (je le sais pour avoir longtemps participé aux Comités d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail !).  J’ai l’impression que mon médecin, d’ordinaire plus empathique a cru, cette fois, que je venais quémander un prolongement de week-end suite à une petite contrariété, ce qui est bien loin d’être le cas ! Ce dimanche, chez des amis, j’ai été reprise de spasmes nerveux, nettement plus localisés au niveau de la rate et j’ai dû quitter la table pour aller respirer dehors avant d’aller m’allonger pendant près d’une heure !

Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve mais j’espère que cette situation va évoluer très vite car cela ne peut pas durer !

20 août 2013

Toujours ces chères vieilles pierres !

Samedi dernier, je me suis rendue au Parc de la Préhistoire de Tarascon sur Ariège accompagnée d’une collègue et sa fille.  Âgée d’une huitaine d’années, la petite s’était déjà rendue sur les lieux à l’occasion d’une classe verte programmée au printemps dernier et elle souhaitait y retourner. Par ailleurs, il se trouve que, pour des raisons qui m’échappent, cette gamine a développé au fil des ans une véritable passion pour moi. Et comme sa mère et elle connaissent mon intérêt pour la Préhistoire, il avait été prévu de longue date que nous irions là-bas toutes les trois pendant ces vacances d’été. Ce fut donc chose faite ce week-end.
Ce parc ne comporte pas de vestige véritable. Il est conçu pour être le complément des visites des Grottes de Niaux qui ne se trouvent pas très loin de là. Rappelons que les grottes de Niaux sont voisines de celles de Lombrives que j’avais déjà visitées il y a quelques années. Ce parc est plutôt constitué d’ateliers ludiques tels que Le Grand Atelier où l’on peut visiter un fac-similé du “salon noir”, une partie des grottes de Niaux et visionner de nombreux petits films très pédagogiques. Il existe aussi un atelier de chasse : 

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un autre plutôt consacré aux modes d’habitations :
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un atelier d’art pariétal à l’attention des enfants :
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un panorama de chasse :
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mais aussi, un atelier consacré à la confection du feu, le labyrinthe des sons, parcours sur des sentiers où résonnent des notes, des cris d’animaux, des bruits de la nature… tout ce qui a pu inspirer les Magdaléniens et les pousser, peut-être, à créer leur propre musique.

D’autres parcours agrémentés de reproductions de traces humaines ou animales étaient proposés et c’est avec bonheur que nous avons cavalé dans la roche et derrière les cascades. 


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Le tout situé dans des paysages magnifiques, entre verdure, ciel bleu, eau et montagnes : 

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Des paysages si beaux qu’on a même tenté de faire en sorte que les poubelles ne jurent pas avec l’environnement. 
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Au terme de cette longue journée d’apprentissage, de marche et d’amusement, nous sommes rentrés non sans nous être promis de retourner sur place pour voir les véritables grottes de Niaux. 

A la maison, toute ma famille m’attendait pour fêter avec un peu d’avance mon anniversaire. Une soirée vraiment renversante car nous avons dîné dehors et comme la table est un peu à claire-voie, nous n’avons pas arrêté de renverser des trucs, ce qui n’a pas manqué de nous faire rire ! Une très bonne soirée ! 

Un anniversaire que nous avons également fêté le jour J avec une collègue et une amie. Encore une soirée bien sympathique. 

Mais tout ça, c’est fini, maintenant ! Ces vacances se terminent et dès demain, c’est le retour aux mines de sel et le début d’une nouvelle année universitaire ! Qui sait ce que je vais avoir à vous raconter, cette fois ?