A tel point que je n'ai pas pris le temps d'écrire le soir ! Je rentrais totalement épouisée. Résumons :
- lundi, du boulot jusque par-dessus la tête. J'ai au moins réussi à terminer les deux rapports qui m'avaient tant monopolisée et me stressaient terriblement. Dans la journée, le sujet de la grève est venu dans les conversations. On m'a demandé si je la ferais et, bien que trouvant ce mouvement justifié, j'ai avoué que j'hésitais un peu à perdre une journée de salaire ! Dieu sait que je n'en ai guère les moyens, en ce moment ! C'est alors que JM est intervenu pour me dire que je ne devais pas hésiter à faire ce sacrifice si je ressentais la nécessité de faire le grève car lui, de toute façon, la ferait !
Bon : ce n'est pas tout le monde qui peut se vanter d'être exhorté à faire la grève par son propre chef de service ! Je n'allais donc pas hésiter et ai donc décidé de faire grève pour la première fois de ma vie. Bon, il y a bien une collègue qui m'a un peu énervée parce qu'elle était remontée comme une pendule et voulait à tout prix que je fasse la manifestation avec elle le lendemain. Elle avait même déclaré, d'un ton péremptoire, que si je faisais la grève c'était pour aller manifester et qu'elle viendrait même me chercher chez moi ! Non mais de quoi je me mèle, d'abord ? Perdre une journée de salaire, c'est déjà beaucoup, pour moi ! Je n'allais pas, en plus, m'amuser à aller manifester au milieux des gaz lacrymogènes avec mes pauvres yeux si sensibles, au risque, en prime, d'être prise dans une bousculade, de faire une chute ou même de prendre un coup de matraque et perdre définitivement la vue, non mais et puis quoi, encore ? Vraiment, elle m'a énervée, celle-ci ! Il n'était pas question que j'aille à la manif et ça, au moins, JM l'a compris !
En attendant, de toute façon, il fallait que j'aille à la mairie de Toulouse pour la fameuse conférence dont j'ai parlé dans un article précédent. Bon, c'était presque aussi nul qu'au printemps dernier sauf que, cette fois, j'ai reconnu des gens qui étaient venus sur mon lieu de travail. Le plus drôle est qu'eux ne se souvenaient pas de moi et qu'il a fallu que j'énumère les détails de notre précédente recontre pour que ça leur dise enfin quelque chose ! Non mais c'est le monde à l'envers ! Depuis quand est-ce moi qui reconnais mes interlocuteurs ? Toute ma vie, ç'a été le contraire !
Bref, j'ai fini par partir de là sans avoir touché le moins du monde aux petits fours, contrairement à ce que je m'étais promis ! J'ai vraiment trouvé qu'ils avaient une drôle d'odeur et il aurait fallu me payer cher pour que j'en porte un seul à ma bouche ! Je me demande vraiment combien de temps ils avaient stagné sur les tables avant qu'on nous les propose ! Je suis gourmande, mais pas suicidaire ! C'est donc avec deux flutes de champagne dans l'estomac et un léger mal de crâne (eh oui !) que j'ai enfin quitté les lieux. Je vous rassure, je n'ai pas déliré comme au mois de mars.
Par contre, en partant, je suis passé devant un magasin de disques, DVD, matériel vidéos, bouquins etc... et je peux dire que la tentation était grande, pour moi, d'y entrer afin de m'offrir le DVD du concert de Mika à l'Olympia qui est sorti depuis le 12 novembre et que je n'ai pas encore réussi à acheter ! Et pour cause ! L'autre jour, je voulais aller me l'acheter et j'ai eu le "malheur" d'en parler à Gus qui m'a répondu : "Mais ne t'embête pas à aller l'acheter ! C'est moi qui vais te l'offrir et je te le donnerai quand on se reverra !". L'ennui c'est qu'on ne devait pas se revoir avant la fin du mois de novembre, ce qui allait encore me faire patienter quinze jours de plus ! Je ne vous dis pas, quand je suis passée devant ce magasin, j'en crevais littéralement de ne pas pouvoir y entrer et m'acheter ce fichu DVD !!!! D'autant que le magasin en question était encore ouvert ! Un véritable supplice !
Bref, j'ai quand même été raisonnable, suis rentrée chez moi fort tard en taxi, ai pris une petite collation et au lit !
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